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1Traduction par David Martin
Édition de 1744, libre de droits.
1 Il y a un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent parmi les hommes. (6:1)
2 C’est qu’il y a tel homme à qui Dieu donne des richesses, des biens, et des honneurs, en sorte qu’il ne manque rien à son âme de tout ce qu’il saurait souhaiter ; mais Dieu ne l’en fait pas le maître pour en manger, et un étranger le mangera ; cela est une vanité, et un mal fâcheux. (6:2)
3 Quand un homme en aurait engendré cent, et qu’il aurait vécu plusieurs années, en sorte que les jours de ses années se soient fort multipliés, cependant si son âme ne s’est point rassasiée de bien, et même s’il n’a point eu de sépulture, je dis qu’un avorton vaut mieux que lui. (6:3)
4 Car il sera venu en vain, et s’en sera allé dans les ténèbres, et son nom aura été couvert de ténèbres. (6:4)
5 Même en ce qu’il n’aura point vu le soleil, ni rien connu, il aura eu plus de repos que cet homme-là. (6:5)
6 Et s’il vivait deux fois mille ans, et qu’il ne jouit d’aucun bien, tous ne vont-ils pas en un même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant son désir n’est jamais assouvi. (6:7)
8 Car qu’est-ce que le sage a plus que le fou ? [Ou] quel [avantage] a l’affligé qui sait marcher devant les vivants ? (6:8)
9 Mieux vaut ce qu’on voit de ses yeux, que si l’âme fait de grandes recherches ; cela aussi est une vanité, et un rongement d’esprit. (6:9)
10 Le nom de ce qui a été, a déjà été nommé ; et savait-on ce que devait être l’homme, et qu’il ne pourrait plaider avec celui qui est plus fort que lui. (6:10)
11 Quand on a beaucoup, on n’en a que plus de vanité ; [et] quel avantage en a l’homme ? (6:11)
12 Car qui est-ce qui connaît ce qui est bon à l’homme en sa vie, pendant les jours de la vie de sa vanité, lesquels il passe comme une ombre ? Et qui est-ce qui déclarera à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? (6:12)
Écclésiaste
6:1-12
2Traduction King James revue par B. Blayney
Édition de 1769, libre de droits (hors GB).
1 There is an evil which I have seen under the sun, and it is common among men : (6:1)
2 A man to whom God hath given riches, wealth, and honour, so that he wanteth nothing for his soul of all that he desireth, yet God giveth him not power to eat thereof, but a stranger eateth it : this is vanity, and it is an evil disease. (6:2)
3 If a man beget an hundred children, and live many years, so that the days of his years be many, and his soul be not filled with good, and also that he have no burial ; I say, that an untimely birth is better than he. (6:3)
4 For he cometh in with vanity, and departeth in darkness, and his name shall be covered with darkness. (6:4)
5 Moreover he hath not seen the sun, nor known any thing : this hath more rest than the other. (6:5)
6 Yea, though he live a thousand years twice told, yet hath he seen no good : do not all go to one place ? (6:6)
7 All the labour of man is for his mouth, and yet the appetite is not filled. (6:7)
8 For what hath the wise more than the fool ? what hath the poor, that knoweth to walk before the living ? (6:8)
9 Better is the sight of the eyes than the wandering of the desire : this is also vanity and vexation of spirit. (6:9)
10 That which hath been is named already, and it is known that it is man : neither may he contend with him that is mightier than he. (6:10)
11 Seeing there be many things that increase vanity, what is man the better ? (6:11)
12 For who knoweth what is good for man in this life, all the days of his vain life which he spendeth as a shadow ? for who can tell a man what shall be after him under the sun ? (6:12)
Ecclesiastes
6:1-12
3Traduction revue par J. F. Ostervald
Édition de 1823, libre de droits.
1 Il y a un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent entre les hommes, (6:1)
2 Savoir, qu’il y a tel homme à qui Dieu donne des richesses, des biens et des honneurs, tellement que rien ne manque à son âme de tout ce qu’il saurait souhaiter ; mais Dieu ne l’en fait pas maître pour en manger ; mais un étranger le mangera. Cela est une vanité, et un mal fâcheux. (6:2)
3 Quand un homme aurait mis au monde cent enfans, et vécu plusieurs années, de sorte qu’il eût multiplié les jours de ses années, néanmoins, si son âme ne s’est pas rassasiée de bien, et que même il n’ait point de sépulture, je dis qu’un avorton vaut mieux que lui. (6:3)
4 Car il sera venu en vain, et s’en sera allé dans les ténèbres, et son nom aura été couvert de ténèbres. (6:4)
5 Il aura même plus de repos que celui-là, parce qu’il n’aura point vu le soleil, ni rien connu. (6:5)
6 Et quand il aurait vécu deux mille ans, s’il n’avait pas joui de ses biens, tous ne vont-ils pas en un même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et toutefois, son désir n’est jamais rempli. (6:7)
8 Car, qu’est-ce que le sage a de plus que l’insensé ? Ou, quel avantage a l’affligé qui sait se conduire parmi les vivans ? (6:8)
9 Il vaut mieux voir de ses yeux, que d’avoir des désirs vagues. Cela aussi est une vanité et un tourment d’esprit. (6:9)
10 Le nom de celui qui est, est déjà nommé ; on sait qu’il est homme, et qu’il ne peut contester avec celui qui est plus fort que lui. (6:10)
11 Quand on a beaucoup, on a tant plus de vanité. Quel avantage en a l’homme ? (6:11)
12 Car qui est-ce qui connaît ce qui est bon à l’homme en cette vie, pendant les jours de la vie de sa vanité, lesquels passent comme une ombre ? car qui est-ce qui déclarera à un homme ce qui sera après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
4Traduction par H.-A. Perret-Gentil
Édition de 1847-1861, libre de droits.
1 Il est une calamité que j’ai vue sous le soleil, et qui pèse souvent sur les humains. (6:1)
2 Il est tel homme auquel Dieu donne des biens, des richesses et de la gloire, et cela, à ce qu’il ait de quoi ne priver son âme de rien de ce qu’il désire ; et Dieu ne le laisse pas maître d’en jouir, mais c’est un étranger qui en jouit. C’est là une vanité et un mal fâcheux. (6:2)
3 Si un homme avait cent fils, et s’il vivait un grand nombre d’années, et que les jours de ses années se multipliassent, et si son âme ne se rassasiait pas de bien-être, et que de plus il restât sans sépulture, je dirais : Plus heureux que lui est l’avorton ; (6:3)
4 car celui-ci naît vainement, et il s’en va obscurément, et les ténèbres recouvrent son nom ; (6:4)
5 il n’a non plus ni vu ni connu le soleil : il a le repos de plus que l’autre. (6:5)
6 Que s’il vivait deux fois mille ans, mais sans jouir des biens… tout ne va-t-il pas au même rendez-vous ? — (6:6)
7 Tout le labeur de l’homme aboutit à sa bouche ; toutefois sa cupidité n’est jamais assouvie. (6:7)
8 Quel avantage, en effet, le sage a-t-il sur le fou ? Quel avantage, le pauvre qui sait vivre en face des hommes ? (6:8)
9 Mieux vaut ce qui est à la portée de nos yeux, que le mouvement de la cupidité : il est aussi une vanité et un effort stérile. (6:9)
10 Ce qui existe, a dès longtemps été appelé par son nom ; et l’on sait ce qu’est l’homme, et il ne saurait disputer avec Celui qui est plus puissant que lui. (6:10)
11 Car il y a une multitude de choses qui multiplient la vanité. (6:11)
12 Qu’est-ce qui reste à l’homme ? Car qui sait ce qui est bien pour l’homme dans la vie, pendant les quelques jours de sa vie de vanité qu’il passe comme l’ombre ? Et qui révélera à l’homme ce qui aura lieu après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
5Traduction par L. I. Lemaistre de Saci
Édition de 1855, libre de droits.
1 IL y a encore un autre mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est ordinaire parmi les hommes : (6:1)
2 Un homme à qui Dieu a donné des richesses, du bien, de l’honneur, et à qui il ne manque rien pour la vie de tout ce qu’il peut désirer ; et Dieu ne lui a point donné le pouvoir d’en manger ; mais un étranger dévorera tout : c’est là une vanité et une grande misère. (6:2)
3 Quand un homme aurait eu cent enfants, qu’il aurait vécu beaucoup d’années, et qu’il serait fort avancé en âge, si son âme n’use point des biens qu’il possède, et qu’il soit même privé de la sépulture ; je ne crains pas d’avancer de cet homme, qu’un avorton vaut mieux que lui : (6:3)
4 car c’est en vain que cet avorton est venu au monde ; il s’en retournera dans les ténèbres, et son nom sera enseveli dans l’oubli ; (6:4)
5 il n’a point vu le soleil, et n’a point connu la différence du bien et du mal. (6:5)
6 Quand il aurait vécu deux mille ans, s’il n’a point joui de ses biens : tous ne vont-ils pas au même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche ; mais son âme n’en sera pas remplie. (6:7)
8 Qu’a le sage de plus que l’insensé ? qu’a le pauvre au-dessus de lui, sinon qu’il va au lieu où est la vie ? (6:8)
9 Il vaut mieux voir ce que l’on désire, que de souhaiter ce que l’on ignore ; mais cela même est une vanité et une présomption d’esprit. (6:9)
10 Celui qui doit être, est déjà connu par son nom ; on sait qu’il est homme, et qu’il ne peut pas disputer en jugement contre un plus puissant que lui. (6:10)
11 On discourt beaucoup, on se répand en beaucoup de paroles dans la dispute ; et ce n’est que vanité. (6:11)
12 QU’EST-IL nécessaire à un homme de rechercher ce qui est au-dessus de lui, lui qui ignore ce qui lui est avantageux en sa vie pendant les jours qu’il est étranger sur la terre, et durant le temps qui passe comme l’ombre ? Ou qui pourra lui découvrir ce qui doit être après lui sous le soleil ? (7:1)
Ecclésiaste
7:1-1
6Traduction par Albert Rilliet
Édition de 1858, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
7Traduction dite Bible de Lausanne
Édition de 1861-1872, libre de droits.
1 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui abonde parmi les hommes : (6:1)
2 c’est qu’un homme à qui Dieu donne richesse, et biens, et gloire, et qui ne manque pour son âme de rien de tout ce qu’il peut souhaiter, Dieu ne le laisse pas maître d’en manger, car c’est un étranger qui le mangera. Cela est vanité, et c’est là une souffrance cruelle. (6:2)
3 Si un homme engendrait cent [enfants], vivait un grand nombre d’années, et que les jours de ses années fussent multipliés ; mais que son âme ne soit pas rassasiée de bonheur, que même il n’y ait pas pour lui de sépulture : je dis qu’un avorton est plus heureux que lui ; (6:3)
4 car il est venu en vain, et il s’en va dans les ténèbres, et de ténèbres son nom sera couvert ; (6:4)
5 même il n’aura ni vu, ni connu le soleil ; celui-ci a le repos de plus que l’autre. (6:5)
6 Que s’il avait vécu deux fois mille ans sans avoir vu le bonheur, tout ne va-t-il pas dans un [même] lieu ? (6:6)
7 Tout le labeur de l’homme est pour sa bouche, et pourtant le désir n’est point satisfait. (6:7)
8 Car quel avantage a le sage sur l’insensé ? Quel [avantage] a l’affligé qui sait se conduire en présence des vivants ? (6:8)
9 Mieux vaut la vue des yeux que l’élan du désir. Cela aussi est vanité, et effort inutile. (6:9)
10 Ce qui existe a déjà été appelé par son nom ; et l’on sait que lui, il n’est qu’un humain, et ne peut contester avec celui qui est plus puissant que lui. (6:10)
11 Car il y a une multitude de choses qui multiplient la vanité. Quel avantage en a l’homme ? (6:11)
12 Car qui connaît ce qui est bon à l’homme dans la vie, pendant le nombre [limité] des jours de la vie de sa vanité, qu’il passe comme l’ombre ? Aussi, qui annoncera à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
8Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré
Édition de 1866, libre de droits.
1 Il y a encore un autre mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est même fréquent parmi les hommes : (6:1)
2 Un homme à qui Dieu a donné les richesses, l’opulence et l’honneur : il ne manque rien à son âme de tout ce qu’il désire ; et Dieu ne lui a pas accordé le pouvoir de jouir de ces biens, mais un étranger les dévorera. Cela est une vanité et une grande misère. (6:2)
3 Quand un homme aurait eu cent enfants, qu’il aurait vécu beaucoup d’années, et qu’il serait fort avancé en âge ; si son âme n’use point des biens qu’il possède, et qu’il soit même privé de la sépulture, je ne crains pas d’avancer de cet homme, qu’un avorton vaut mieux que lui. (6:3)
4 Car c’est en vain qu’il est venu au monde ; il s’en retournera dans les ténèbres, et son nom sera effacé par l’oubli. (6:4)
5 Il n’a point vu le soleil, et n’a point connu la différence du bien et du mal. (6:5)
6 Quand il aurait vécu deux mille ans, s’il n’a pas joui des biens, tout ne se hâte-t-il pas vers le même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche ; mais son âme n’en sera pas rassasiée. (6:7)
8 Qu’a le sage de plus que l’insensé ? Qu’a le pauvre au-dessus de lui, sinon qu’il va là où est la vie ? (6:8)
9 Il vaut mieux voir ce que l’on désire, que de souhaiter ce que l’on ignore ; mais cela même est une vanité et une présomption d’esprit. (6:9)
10 Celui qui doit être est déjà connu par son nom ; on sait qu’il est homme, et qu’il ne peut pas disputer en jugement contre un plus puissant que lui. (6:10)
11 On discourt beaucoup, on se répand en beaucoup de paroles dans la dispute, et ce n’est que vanité. (6:11)
Ecclésiaste
6:1-12
9Traduction par L. Segond & H. Oltramare
Édition de 1874, libre de droits.
1 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent parmi les hommes. (6:1)
2 Il y a tel homme à qui Dieu a donné des richesses, des biens, et de la gloire, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu’il désire, mais que Dieu ne laisse pas maître d’en jouir, car c’est un étranger qui en jouira. C’est là une vanité et un mal grave. (6:2)
3 Quand un homme aurait cent fils, vivrait un grand nombre d’années, et que les jours de ses années se multiplieraient, si son âme ne s’est point rassasiée de bonheur, et si de plus il n’a point de sépulture, je dis qu’un avorton est plus heureux que lui. (6:3)
4 Car il est venu en vain, il s’en va dans les ténèbres, et son nom reste couvert de ténèbres ; (6:4)
5 il n’a point vu, il n’a point connu le soleil ; il a plus de repos que cet homme. (6:5)
6 Et quand celui-ci vivrait deux fois mille ans, sans jouir du bonheur, tout ne va-t-il pas dans un même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant ses désirs ne sont jamais satisfaits. (6:7)
8 Car quel avantage le sage a-t-il sur l’insensé ? Quel avantage a le malheureux qui sait se conduire en présence des vivants ? (6:8)
9 Ce que les yeux voient est préférable à l’agitation des désirs : c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (6:9)
10 Ce qui existe a déjà été appelé par son nom ; et l’on sait que celui qui est homme ne peut contester avec un plus fort que lui. (6:10)
11 S’il y a beaucoup de choses, il y a beaucoup de vanités : quel avantage en revient-il à l’homme ? (6:11)
12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, qu’il passe comme une ombre ? Et qui peut dire à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
10Traduction par J. N. Darby
Édition de 1885, libre de droits.
1 — Il y a un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent parmi les hommes : (6:1)
2 il y a tel homme à qui Dieu donne de la richesse, et des biens, et de l’honneur, et il ne manque rien à son âme de tout ce qu’il désire ; et Dieu ne lui a pas donné le pouvoir d’en manger, car un étranger s’en repaît. Cela est une vanité et un mal douloureux. (6:2)
3 Si un homme engendre cent [fils], et qu’il vive beaucoup d’années, et que les jours de ses années soient en grand nombre, et que son âme ne soit pas rassasiée de bien, et aussi qu’il n’ait pas de sépulture, je dis que mieux vaut un avorton que lui ; (6:3)
4 car celui-ci vient dans la vanité, et il s’en va dans les ténèbres, et son nom est couvert de ténèbres ; (6:4)
5 et aussi il n’a pas vu et n’a pas connu le soleil : celui-ci a plus de repos que celui-là. (6:5)
6 Et s’il vivait deux fois mille ans, il n’aura pas vu le bonheur : tous ne vont-ils pas en un même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant son désir n’est pas satisfait. (6:7)
8 Car quel avantage le sage a-t-il sur le sot ? Quel [avantage] a l’affligé qui sait marcher devant les vivants ? (6:8)
9 Mieux vaut la vue des yeux que le mouvement du désir. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. (6:9)
10 Ce qui existe a déjà été appelé de son nom ; et on sait ce qu’est l’homme, et qu’il ne peut contester avec celui qui est plus fort que lui. (6:10)
11 Car il y a beaucoup de choses qui multiplient la vanité : quel avantage en a l’homme ? (6:11)
12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, tous les jours de la vie de sa vanité, qu’il passe comme une ombre ? Et qui déclarera à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? (6:12)
Prédicateur
6:1-12
11Traduction par L. Cl. Fillion
Édition de 1889, libre de droits.
1 Il y a encore un autre mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent parmi les hommes : (6:1)
2 Un homme à qui Dieu a donné des richesses, et des biens, et de l’honneur, et qui ne manque pour son âme d’aucune de toutes les choses qu’il désire ; et Dieu ne lui a pas donné le pouvoir d’en manger, mais c’est un étranger qui dévorera tout : c’est là une vanité et une grande misère. (6:2)
3 Quand un homme aurait eu cent fils, qu’il aurait vécu beaucoup d’années, et qu’il aurait de nombreux jours de vie, si son âme n’use point des biens qu’il posséde, et s’il est même privé de la sépulture, j’affirme de cet homme qu’un avorton vaut mieux que lui. (6:3)
4 Car il est venu au monde en vain, et il s’en va dans les ténèbres, et son nom sera effacé par l’oubli. (6:4)
5 Il n’a pas vu le soleil, et il n’a pas connu la différence du bien et du mal. (6:5)
6 Quand il aurait vécu deux mille ans, s’il n’a pas joui de ses biens, tous ne vont-ils pas dans un même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche ; mais son âme ne sera pas rassasiée. (6:7)
8 Qu’a le sage de plus que l’insensé ? et qu’a le pauvre, sinon qu’il va au lieu où est la vie ? (6:8)
9 Il vaut mieux voir ce qu’on désire, que de souhaiter ce qu’on ignore. Mais cela même est une vanité et une présomption d’esprit. (6:9)
10 Celui qui doit être a déjà été appelé par son nom ; et l’on sait qu’il est homme, et qu’il ne peut disputer en jugement contre un plus puissant que lui. (6:10)
11 On se répand en beaucoup de paroles de discussion, et il y a là une grande vanité. (6:11)
12 Qu’est-il nécessaire à l’homme de rechercher ce qui est au-dessus de lui, puisqu’il ignore ce qui lui est avantageux en sa vie, pendant le nombre des jours de sa pérégrination, et durant le temps qui passe comme une ombre ? Ou qui pourra lui indiquer ce qui doit étre après lui sous le soleil ? (7:1)
Ecclésiaste
7:1-1
12Traduction par Edmond Stapfer
Édition de 1889, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
13Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn
Édition de 1899-1906, libre de droits.
1 IL est un mal que j’ai constaté sous le soleil et qui est fréquent parmi le genre humain : (6:1)
2 Voici un homme à qui Dieu a donné richesse, biens et honneurs ; il ne manque personnellement de rien qu’il puisse désirer. Mais Dieu ne le laisse pas maître de jouir de ces avantages : c’est un étranger qui en jouira. Quelle vanité et quelle souffrance amère ! (6:2)
3 Qu’un homme donne le jour à cent fils et vive de longues années, quel que soit le nombre de ses jours, s’il ne doit pas savourer son bonheur, et qu’une tombe même lui soit refusée, je dis que l’avorton est plus favorisé que lui. (6:3)
4 Car celui-ci arrive comme un vain souffle, s’en va dans la nuit, et son nom demeure enseveli dans les ténèbres. (6:4)
5 Il n’a même pas vu ni connu le soleil ; il jouit d’un repos qu’ignorait l’autre. (6:5)
6 A quoi servirait même de vivre deux fois mille ans, si on n’a pas su ce que c’est d’être heureux ? Finalement tout n’aboutit-il pas au même terme ? (6:6)
7 Tout le labeur de l’homme est au profit de sa bouche, et jamais son désir n’est assouvi. (6:7)
8 Quelle supériorité le sage a-t-il donc sur le fou ? Où est l’avantage du malheureux, habile à marcher à rebours de la vie ? (6:8)
9 Mieux vaut se satisfaire par les yeux que de laisser dépérir sa personne ; cela aussi est vanité et pâture de vent. (6:9)
10 Ce qui vient à naître a dès longtemps reçu son nom ; d’avance est déterminée la condition de l’homme ; il ne pourra tenir tête à un plus fort que lui. (6:10)
11 Certes, il est bien des discours qui augmentent les insanités ; quel avantage offrent-ils à l’homme ? (6:11)
12 Qui sait, en effet, ce qui est avantageux pour l’homme durant sa vie, au cours de ces quelques années de sa vaine existence, qu’il voit fuir comme une ombre ? Qui peut annoncer à l’homme ce qui se passera après lui, sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
14Traduction par Louis Segond
Édition de 1910, libre de droits.
1 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent parmi les hommes. (6:1)
2 Il y a tel homme à qui Dieu a donné des richesses, des biens, et de la gloire, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu’il désire, mais que Dieu ne laisse pas maître d’en jouir, car c’est un étranger qui en jouira. C’est là une vanité et un mal grave. (6:2)
3 Quand un homme aurait cent fils, vivrait un grand nombre d’années, et que les jours de ses années se multiplieraient, si son âme ne s’est point rassasiée de bonheur, et si de plus il n’a point de sépulture, je dis qu’un avorton est plus heureux que lui. (6:3)
4 Car il est venu en vain, il s’en va dans les ténèbres, et son nom reste couvert de ténèbres ; (6:4)
5 il n’a point vu, il n’a point connu le soleil ; il a plus de repos que cet homme. (6:5)
6 Et quand celui-ci vivrait deux fois mille ans, sans jouir du bonheur, tout ne va-t-il pas dans un même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant ses désirs ne sont jamais satisfaits. (6:7)
8 Car quel avantage le sage a-t-il sur l’insensé ? Quel avantage a le malheureux qui sait se conduire en présence des vivants ? (6:8)
9 Ce que les yeux voient est préférable à l’agitation des désirs : c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (6:9)
10 Ce qui existe a déjà été appelé par son nom ; et l’on sait que celui qui est homme ne peut contester avec un plus fort que lui. (6:10)
11 S’il y a beaucoup de choses, il y a beaucoup de vanités : quel avantage en revient-il à l’homme ? (6:11)
12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, qu’il passe comme une ombre ? Et qui peut dire à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
15Traduction par Augustin Crampon
Édition de 1923, libre de droits.
1 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, et ce mal est grand sur l’homme : (6:1)
2 Tel homme à qui Dieu a donné richesses, trésors et gloire, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu’il peut désirer ; mais Dieu ne lui permet pas d’en jouir, car c’est un étranger qui en jouit : voilà une vanité et un mal grave. (6:2)
3 Quand un homme aurait engendré cent fils, eût vécu de nombreuses années, et que les jours de ses années se seraient multipliés, si son âme ne s’est pas rassasiée de bonheur, et qu’il n’ait pas même eu de sépulture, je dis qu’un avorton est plus heureux que lui. (6:3)
4 Car il est venu en vain, il s’en va dans les ténèbres, et les ténèbres couvriront son nom ; (6:4)
5 il n’a même ni vu ni connu le soleil, il a plus de repos que cet homme. (6:5)
6 Et quand il vivrait deux fois mille ans, sans jouir du bonheur, tout ne va-t-il pas au même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche ; mais ses désirs ne sont jamais satisfaits. (6:7)
8 Car quel avantage a le sage sur l’insensé ? Quel avantage a le pauvre qui sait se conduire devant les vivants ? (6:8)
9 Ce que les yeux voient est préférable à la divagation des désirs. Cela encore est vanité et poursuite du vent. (6:9)
10 De toute chose qui arrive, le nom est déjà prononcé ; on sait ce que sera un homme, et il ne peut contester avec qui est plus fort que lui. (6:10)
11 Car il y a beaucoup de paroles qui ne font qu’accroître la vanité : quel avantage en revient-il à l’homme ? (6:11)
12 Car qui sait, en effet, ce qui est bon pour l’homme dans la vie, pendant les jours de sa vie de vanité, qu’il passe comme une ombre ? Et qui peut indiquer à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
16La Bible de Jérusalem
Édition de 1973 © Copyright.[+]
1 Il y a un autre mal que je vois sous le soleil et qui est grand pour l’homme : (6:1)
2 soit un homme à qui Dieu donne richesses, ressources et gloire, et à qui rien ne manque de tout ce qu’il peut désirer ; mais Dieu ne le laisse pas maître de s’en nourrir et c’est un étranger qui s’en nourrit : cela est vanité et cruelle souffrance. (6:2)
3 Soit un homme qui a eu cent enfants et a vécu de nombreuses années, et alors que ses années ont été nombreuses, il ne s’est pas rassasié de bonheur et il n’a même pas de tombeau : je vois que l’avorton est plus heureux que lui. (6:3)
4 Il est venu dans la vanité, il s’en va dans les ténèbres, et dans les ténèbres son nom est enseveli. (6:4)
5 Il n’a même pas vu le soleil et ne l’a pas connu : il y a plus de repos pour lui que pour l’autre. (6:5)
6 Et même s’il avait vécu deux fois mille ans, il n’aurait pas vu le bonheur ; n’est-ce pas vers un même lieu que tous s’en vont ? (6:6)
7 Toute la peine que prend l’homme est pour sa bouche, et pourtant son appétit n’est jamais satisfait. (6:7)
8 Quel avantage a le sage sur l’insensé ? Et qu’en est-il de l’indigent qui sait se conduire devant les vivants ? (6:8)
9 Mieux vaut ce que voient les yeux que le mouvement du désir, cela aussi est vanité et poursuite de vent ! (6:9)
10 Ce qui fut a déjà été nommé et l’on sait ce qu’est un homme : il ne peut faire procès à celui qui est plus fort que lui. (6:10)
11 Plus il y a de paroles, plus il y a de vanité, quel avantage pour l’homme ? (6:11)
12 Et qui sait ce qui convient à l’homme pendant sa vie, tout au long des jours de la vie de vanité qu’il passe comme une ombre ? Qui annoncera à l’homme ce qui doit venir après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
17Nouvelle édition de Genève
Édition de 1979 © Copyright.[+]
1 Il est un mal que j’ai vu sous le soleil, et qui est fréquent parmi les hommes. (6:1)
2 Il y a tel homme à qui Dieu a donné des richesses, des biens, et de la gloire, et qui ne manque pour son âme de rien de ce qu’il désire, mais que Dieu ne laisse pas maître d’en jouir, car c’est un étranger qui en jouira. C’est là une vanité et un mal grave. (6:2)
3 Quand un homme aurait cent fils, vivrait un grand nombre d’années, et que les jours de ses années se multiplieraient, si son âme ne s’est point rassasiée de bonheur, et si de plus il n’a point de sépulture, je dis qu’un avorton est plus heureux que lui. (6:3)
4 Car il est venu en vain, il s’en va dans les ténèbres, et son nom reste couvert de ténèbres ; (6:4)
5 il n’a point vu, il n’a point connu le soleil ; il a plus de repos que cet homme. (6:5)
6 Et quand celui-ci vivrait deux fois mille ans, sans jouir du bonheur, tout ne va-t-il pas dans un même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant ses désirs ne sont jamais satisfaits. (6:7)
8 Car quel avantage le sage a-t-il sur l’insensé ? quel avantage a le malheureux qui sait se conduire en présence des vivants ? (6:8)
9 Ce que les yeux voient est préférable à l’agitation des désirs : c’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (6:9)
10 Ce qui existe a déjà été appelé par son nom ; et l’on sait que celui qui est homme ne peut contester avec un plus fort que lui. (6:10)
11 S’il y a beaucoup de choses, il y a beaucoup de vanités : quel avantage en revient-il à l’homme ? (6:11)
12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, qu’il passe comme une ombre ? Et qui peut dire à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
18Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 1995 © Copyright.[+]
1 Il existe un malheur que j’ai vu sous le soleil, et il est fréquent parmi les humains : (6:1)
2 un homme à qui le [vrai] Dieu donne richesse, biens matériels et gloire, et qui ne manque de rien pour son âme en tout ce pour quoi il se montre rempli de désir, et pourtant le [vrai] Dieu ne lui permet pas d’en manger, même si un étranger le mange. Cela est vanité et c’est une maladie mauvaise. (6:2)
3 Si un homme devient père cent fois et qu’il vive de nombreuses années — si bien que les jours de ses années deviennent nombreux —, mais que son âme ne se soit pas rassasiée de bonnes choses et que même la tombe ne soit pas devenue sienne, je dois dire qu’un [enfant] né avant terme est en meilleure situation que lui. (6:3)
4 Car c’est en vain que celui-ci est venu, et c’est dans les ténèbres qu’il s’en va, et par les ténèbres son nom sera couvert. (6:4)
5 Il n’a même pas vu le soleil et ne l’a pas connu. Celui-ci a du repos plutôt que celui-là. (6:5)
6 Supposons même qu’il ait vécu deux fois mille ans et que pourtant il n’ait pas vu ce qui est bon, n’est-​ce pas dans un même lieu que tous vont ? (6:6)
7 Tout le dur travail des humains est pour leur bouche, mais même leur âme ne se remplit pas. (6:7)
8 Car quel avantage le sage a-​t-​il sur le stupide ? L’affligé, qu’a-​t-​il en sachant marcher devant les vivants ? (6:8)
9 Mieux vaut la vision des yeux que la marche çà et là de l’âme. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. (6:9)
10 Ce qui a paru, le nom en a déjà été prononcé, et on a su ce qu’est l’homme ; et il ne peut pas plaider sa cause avec quelqu’un qui est plus puissant que lui. (6:10)
11 Comme il existe beaucoup de choses qui causent beaucoup de vanité, quel avantage un homme a-​t-​il ? (6:11)
12 Car qui sait quel bien un homme a dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, alors qu’il les passe comme une ombre ? Car qui indiquera à l’homme ce qui arrivera après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
19Traduction Louis Segond 21
Édition de 2007 © Copyright.[+]
1 Il y a un mal que j’ai vu sous le soleil et qui est fréquent parmi les hommes : (6:1)
2 Dieu a pu donner des richesses, des biens et de la gloire à un homme, et rien de ce qu’il désire ne lui manque, mais Dieu ne lui laisse pas le pouvoir d’en jouir. Oui, c’est un étranger qui en jouira. C’est de la fumée et c’est un mal douloureux. (6:2)
3 Même si un homme avait 100 fils et vivait un grand nombre d’années, même s’il prolongeait son existence, si son âme ne s’est pas rassasiée de bonheur et si, de plus, il n’a pas de sépulture, j’affirme qu’un enfant mort-né est plus heureux que lui. (6:3)
4 En effet, il est venu comme une vapeur et repart dans l’obscurité, et son nom restera sous un voile d’obscurité ; (6:4)
5 il n’a pas vu, pas connu le soleil, et il a plus de repos que cet homme. (6:5)
6 A quoi bon vivre deux fois 1000 ans sans jouir du bonheur ? Tous ne vont-ils pas au même endroit ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et pourtant ses désirs ne sont jamais satisfaits. (6:7)
8 En effet, quel avantage le sage a-t-il sur l’homme stupide ? A quoi sert-il à un pauvre de savoir se conduire dans la vie ? (6:8)
9 Ce que les yeux voient est préférable à ce que recherche l’âme. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent. (6:9)
10 Ce qui existe a déjà été appelé par son nom, et l’on sait ce qu’est l’homme : il est incapable de contester avec celui qui est plus fort que lui. (6:10)
11 S’il y a beaucoup de paroles, il y a beaucoup d’absurdités. Quel avantage l’homme en retire-t-il ? (6:11)
12 Qui sait en effet ce qui est bon pour l’homme dans la vie, tout au long de sa vie sans consistance qu’il traverse comme une ombre ? Et qui peut annoncer à l’homme ce qui existera après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
20Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 2018 © Copyright.[+]
1 J’ai vu sous le soleil une autre chose tragique, et elle est courante parmi les hommes : (6:1)
2 Le vrai Dieu donne à un homme richesses, biens et gloire, de sorte qu’il ne lui manque rien de ce qu’il désire. Pourtant, le vrai Dieu ne lui permet pas d’en profiter ; c’est un étranger qui en profite. Cela est futile et très triste. (6:2)
3 Si un homme devient père cent fois, qu’il vive de nombreuses années et atteigne la vieillesse, mais qu’il ne profite pas de ses bonnes choses avant d’aller dans la tombe, je dois dire que la situation d’un enfant mort-né est meilleure que la sienne. (6:3)
4 Car cet enfant est venu en vain et s’en est allé dans les ténèbres, et son nom est enseveli dans les ténèbres. (6:4)
5 Bien qu’il n’ait jamais vu le soleil ni connu quoi que ce soit, sa situation est quand même meilleure que celle de cet homme. (6:5)
6 Quel intérêt y a-​t-​il à vivre deux fois mille ans si l’on ne connaît pas le bonheur ? Tous ne vont-​ils pas au même endroit ? (6:6)
7 Tout le dur travail d’un homme sert à lui remplir la bouche ; pourtant, son appétit n’est jamais satisfait. (6:7)
8 En effet, quel avantage le sage a-​t-​il sur le stupide, ou quel intérêt le pauvre a-​t-​il à savoir comment survivre ? (6:8)
9 Mieux vaut profiter de ce que les yeux voient que de poursuivre ses désirs ici et là. Cela aussi est futile, c’est comme courir après le vent. (6:9)
10 Tout ce qui existe a déjà reçu un nom, et on sait ce qu’est l’homme ; et il ne peut pas faire de procès à celui qui est plus puissant que lui. (6:10)
11 Plus il y a de paroles, plus c’est futile ; et quel avantage procurent-​elles à un homme ? (6:11)
12 Qui sait ce qu’un homme a de mieux à faire durant le peu de jours de sa vie futile, qui passent comme une ombre ? Car qui indiquera à l’homme ce qui se produira sous le soleil après son départ ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12
21Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford
Édition de 2022 © Copyright.[+]
1 Il y a un mal que j’ai vu sous le soleil, et il est commun parmi les hommes : (6:1)
2 Un homme à qui Dieu a donné richesses, biens et honneur, en sorte qu’il ne manque rien à son âme de tout ce qu’il désire : cependant Dieu ne lui donne pas le pouvoir d’en manger, mais un étranger le mangera c’est vanité et c’est une mauvaise maladie. (6:2)
3 ¶ Si un homme engendre cent enfants, et qu’il vive de nombreuses années, en sorte que les jours de ses années soient nombreux, et que son âme ne soit pas rassasiée de bien, et aussi qu’il n’ait pas d’inhumation : je dis qu’une naissance prématurée vaut mieux que lui. (6:3)
4 Car il est venu en vain, et s’en va dans l’obscurité, et son nom sera couvert par l’obscurité : (6:4)
5 De plus il n’a pas vu le soleil : ni rien connu : celui-ci a plus de repos que l’autre. (6:5)
6 ¶ Oui, même s’il vivait deux fois mille ans, toutefois sans voir aucun bien ne vont-ils pas tous en un même lieu ? (6:6)
7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant son désir n’est jamais assouvi. (6:7)
8 Car qu’est-ce que le sage a plus que l’insensé ? Qu’a le pauvre qui sait marcher devant les vivants ? (6:8)
9 ¶ Mieux vaut la vue des yeux, que l’errance du désir : cela aussi est vanité et vexation d’esprit. (6:9)
10 Ce qui a été a déjà été nommé : et il est évident que c’est l’homme, il ne peut pas non plus contester avec celui qui est plus puissant que lui. (6:10)
11 ¶ Vu qu’il y a beaucoup de choses qui augmentent la vanité, quel avantage en a l’homme ? (6:11)
12 Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans cette vie, tous les jours de sa vaine vie, qu’il passe comme une ombre ? Car qui peut dire à un homme ce qui sera après lui sous le soleil ? (6:12)
Ecclésiaste
6:1-12