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1Traduction par David Martin
Édition de 1744, libre de droits.
1 Les paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, Roi de Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. (1:2)
3 Quel avantage a l’homme de tout son travail auquel il s’occupe sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération passe, et l’autre génération vient, mais la terre demeure toujours ferme. (1:4)
5 Le soleil aussi se lève, et le soleil se couche, et il soupire après le lieu d’où il se lève. (1:5)
6 Le vent va vers le Midi, et tournoie vers l’Aquilon ; il va tournoyant çà et là, et il retourne après ses circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves vont en la mer, et la mer n’en est point remplie ; les fleuves retournent au lieu d’où ils étaient partis, pour revenir [en la mer]. (1:7)
8 Toutes choses travaillent [plus que] l’homme ne saurait dire : l’œil n’est jamais rassasié de voir, ni l’oreille assouvie d’ouïr. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera ; et ce qui a été fait, est ce qui se fera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 Y a-t-il quelque chose dont on puisse dire : Regarde cela, il est nouveau ? Il a déjà été dans les siècles qui ont été avant nous. (1:10)
11 On ne se souvient point des choses qui ont précédé, on ne se souviendra point des choses qui seront à l’avenir, et ceux qui viendront n’en auront aucun souvenir. (1:11)
12 Moi l’Ecclésiaste, j’ai été Roi sur Israël à Jérusalem ; (1:12)
13 Et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se faisait sous les cieux, ce qui est une occupation fâcheuse que Dieu a donnée aux hommes, afin qu’ils s’y occupent. (1:13)
14 J’ai regardé tout ce qui se faisait sous le soleil, et voilà tout est vanité, et rongement d’esprit. (1:14)
15 Ce qui est tortu ne se peut redresser ; et les défauts ne se peuvent nombrer. (1:15)
16 J’ai parlé en mon cœur, disant : Voici, je me suis agrandi et accru en sagesse, par-dessus tous ceux qui ont été avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. (1:16)
17 Et j’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître les sottises et la folie, [mais] j’ai reconnu que cela aussi était un rongement d’esprit. (1:17)
18 Car où il y a abondance de sagesse, il y a abondance de chagrin ; et celui qui s’accroît de la science, s’accroît du chagrin. (1:18)
Écclésiaste
1:1-18
2Traduction King James revue par B. Blayney
Édition de 1769, libre de droits (hors GB).
1 The words of the Preacher, the son of David, king in Jerusalem. (1:1)
2 Vanity of vanities, saith the Preacher, vanity of vanities ; all is vanity. (1:2)
3 What profit hath a man of all his labour which he taketh under the sun ? (1:3)
4 One generation passeth away, and another generation cometh : but the earth abideth for ever. (1:4)
5 The sun also ariseth, and the sun goeth down, and hasteth to his place where he arose. (1:5)
6 The wind goeth toward the south, and turneth about unto the north ; it whirleth about continually, and the wind returneth again according to his circuits. (1:6)
7 All the rivers run into the sea ; yet the sea is not full ; unto the place from whence the rivers come, thither they return again. (1:7)
8 All things are full of labour ; man cannot utter it : the eye is not satisfied with seeing, nor the ear filled with hearing. (1:8)
9 The thing that hath been, it is that which shall be ; and that which is done is that which shall be done : and there is no new thing under the sun. (1:9)
10 Is there any thing whereof it may be said, See, this is new ? it hath been already of old time, which was before us. (1:10)
11 There is no remembrance of former things ; neither shall there be any remembrance of things that are to come with those that shall come after. (1:11)
12 I the Preacher was king over Israel in Jerusalem. (1:12)
13 And I gave my heart to seek and search out by wisdom concerning all things that are done under heaven : this sore travail hath God given to the sons of man to be exercised therewith. (1:13)
14 I have seen all the works that are done under the sun ; and, behold, all is vanity and vexation of spirit. (1:14)
15 That which is crooked cannot be made straight : and that which is wanting cannot be numbered. (1:15)
16 I communed with mine own heart, saying, Lo, I am come to great estate, and have gotten more wisdom than all they that have been before me in Jerusalem : yea, my heart had great experience of wisdom and knowledge. (1:16)
17 And I gave my heart to know wisdom, and to know madness and folly : I perceived that this also is vexation of spirit. (1:17)
18 For in much wisdom is much grief : and he that increaseth knowledge increaseth sorrow. (1:18)
Ecclesiastes
1:1-18
3Traduction revue par J. F. Ostervald
Édition de 1823, libre de droits.
1 Les paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités ; tout est vanité. (1:2)
3 Quel avantage a l’homme de tout le travail qu’il fait sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération passe, et l’autre génération vient ; mais la terre demeure toujours ferme. (1:4)
5 Le soleil se lève aussi, et le soleil se couche, et il aspire vers le lieu d’où il se lève. (1:5)
6 Le vent va vers le midi, et tourne vers l’aquilon ; il tourne çà et là, et revient à ses circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’en est point remplie ; les fleuves retournent au lieu d’où ils étaient partis, pour revenir dans la mer. (1:7)
8 Toutes choses travaillent plus que l’homme ne saurait dire ; l’œil n’est jamais rassasié de voir, ni l’oreille lasse d’ouïr. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui a été fait, c’est ce qui se fera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 Y a-t-il quelque chose dont on puisse dire ; Regarde, cela est nouveau ? Il a déjà été dans les siècles qui ont été avant nous. (1:10)
11 On ne se souvient plus des choses qui ont précédé ; de même on ne se souviendra point des choses qui seront ci-après, parmi ceux qui viendront à l’avenir. (1:11)
12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi sur Israël à Jérusalem, (1:12)
13 Et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder avec sagesse tout ce qui se faisait sous les cieux, ce qui est une occupation fâcheuse que Dieu a donnée aux hommes, afin qu’ils s’y occupent. (1:13)
14 J’ai regardé tout ce qui se faisait sous le soleil, et voilà, tout est vanité et tourment d’esprit. (1:14)
15 Ce qui est tortu ne se peut redresser, et les défauts ne se peuvent compter. (1:15)
16 J’ai parlé en mon cœur, et j’ai dit : Voici, je me suis agrandi et accru en sagesse, par-dessus tous ceux qui ont été avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. (1:16)
17 Et j’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître les erreurs et la folie ; mais j’ai connu que cela était aussi un tourment d’esprit. (1:17)
18 Car où il y a abondance de science, il y a abondance de chagrin, et celui qui s’accroît de la science, s’accroît de la douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
4Traduction par H.-A. Perret-Gentil
Édition de 1847-1861, libre de droits.
1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, qui régnait à Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités ! tout est vanité. (1:2)
3 Que reste-t-il à l’homme de tout le labeur : dont il se travaille sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va, et une génération vient, et la terre est éternellement là. (1:4)
5 Et le soleil se lève, et le soleil se couche et se hâte vers son gîte, d’où il se lève [encore]. (1:5)
6 Le vent souffle au sud, et tourne au nord ; il va tournant, tournant, et le vent refait ses mêmes tours. (1:6)
7 Toutes les rivières se rendent à la mer, et la mer ne se remplit pas ; les rivières répètent leur cours vers les lieux où elles coulent. (1:7)
8 Tout dire lasse, et nul homme ne saurait l’énoncer ; l’œil ne regarde jamais à être rassasié, et l’oreille n’écoute jamais à être remplie. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera ; et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 Il est telle chose dont on dit : « Eh ! voyez ! c’est nouveau ! » Elle fut déjà dans les siècles qui nous ont précédés : (1:10)
11 le souvenir du passé ne reste pas ; et les choses de l’avenir qui seront, ne resteront pas davantage dans le souvenir des hommes à venir. (1:11)
12 Moi, l’Ecclésiaste, je fus Roi d’Israël à Jérusalem. (1:12)
13 Et j’appliquai mon cœur à faire avec sagesse la recherche l’investigation de tout ce qui se fait sous le ciel. C’est là une tâche ingrate que Dieu a imposée aux enfants des hommes pour qu’ils s’y exercent. — (1:13)
14 Je vis tous les actes qui se font sous le soleil ; et voici, le tout est vanité et effort stérile. (1:14)
15 Ce qui est de travers ne peut se redresser, et les lacunes ne peuvent se compter. (1:15)
16 Je disais en mon cœur : Voici, j’ai acquis une sagesse plus grande et plus étendue que tous mes prédécesseurs à Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. (1:16)
17 Mais ayant appliqué mon cœur à discerner ce qui est sagesse, et à discerner ce qui est folie, je reconnus que cela aussi est un effort stérile. (1:17)
18 Car beaucoup de sagesse est accompagné de beaucoup de mécontentement, et qui augmente sa science, augmente ses peines. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
5Traduction par L. I. Lemaistre de Saci
Édition de 1855, libre de droits.
1 LES paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, et roi de Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, et tout n’est que vanité. (1:2)
3 Que retire l’homme de tout le travail qui l’occupe sous le soleil ? (1:3)
4 Une race passe, et une autre lui succède ; mais la terre demeure toujours. (1:4)
5 Le soleil se lève et se couche, et il retourne d’où il était parti ; et renaissant du même lieu, (1:5)
6 il prend son cours vers le midi, et revient vers le nord. Le souffle du vent tournoie de toutes parts, et il revient sur lui-même par de longs circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves entrent dans la mer, et la mer n’en regorge point. Les fleuves retournent au même lieu d’où ils étaient sortis, pour couler encore. (1:7)
8 Toutes les choses du monde sont difficiles, l’homme ne peut les expliquer par ses paroles. L’oeil ne se rassasie point de voir, et l’oreille ne se lasse point d’écouter. (1:8)
9 Qu’est-ce qui a été autrefois ? c’est ce qui doit être à l’avenir. Qu’est-ce qui s’est fait ? c’est ce qui se doit faire encore. (1:9)
10 Rien n’est nouveau sous le soleil ; et nul ne peut dire, Voilà une chose nouvelle : car elle a été déjà dans les siècles qui se sont passés avant nous. (1:10)
11 On ne se souvient plus de ce qui a précédé ; et de même les choses qui doivent arriver après nous, seront oubliées de ceux qui viendront ensuite. (1:11)
12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël dans Jérusalem. (1:12)
13 Je résolus en moi-même de rechercher et d’examiner avec sagesse tout ce qui se passe sous le soleil : Dieu a donné aux enfants des hommes cette fâcheuse occupation qui les exerce pendant leur vie. (1:13)
14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, et j’ai trouvé que tout était vanité et affliction d’esprit. (1:14)
15 Les âmes perverties se corrigent difficilement, et le nombre des insensés est infini. (1:15)
16 J’ai dit dans mon coeur : Je suis devenu grand, et j’ai surpassé en sagesse tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem ; mon esprit a contemplé les choses avec une grande sagesse, et j’ai beaucoup appris. (1:16)
17 J’ai appliqué mon coeur pour connaître la prudence et la science, les erreurs et l’imprudence ; et j’ai reconnu qu’en cela mime il y avait bien de la peine et de l’affliction d’esprit : (1:17)
18 parce qu’une grande sagesse est accompagnée d’une grande indignation, et que plus on a de science, plus on a de peine. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
6Traduction par Albert Rilliet
Édition de 1858, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
7Traduction dite Bible de Lausanne
Édition de 1861-1872, libre de droits.
1 Paroles de l’Ecclésiaste [Chef d’assemblée], fils de David, roi dans Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités ! dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités ! Tout est vanité ! (1:2)
3 Quel avantage y-t-il pour l’homme en tout son labeur, dont il se tourmente sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va et une génération vient, et la terre subsiste à perpétuité. (1:4)
5 Et le soleil se lève et le soleil se couche, et [revient] haletant vers son lieu, où il s’était levé. (1:5)
6 Le vent s’en va vers le midi, puis il tourne vers le nord ; le vent s’en va, tournant, tournant, et il revient sur ses circuits. (1:6)
7 Toutes les rivières vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; vers le lieu d’où viennent les rivières, là elles retournent dans leur cours. (1:7)
8 Toutes choses sont harassées [plus que] l’homme ne peut dire. L’œil ne se rassasie point de voir, et l’oreille ne se remplit pas de ce qu’elle entend. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien du tout de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 Est-il une chose dont on dise : Vois ceci ! c’est nouveau ?... Elle fut déjà, aux siècles qui furent avant nous. (1:10)
11 Il n’y a pas de souvenir de ceux qui [existèrent] les premiers ; et de même de ceux qui seront après : il n’en restera pas de souvenir chez ceux qui existeront dans la suite. (1:11)
12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi sur Israël dans Jérusalem, (1:12)
13 et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer selon la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux, C’est là une affaire ingrate que Dieu a donnée aux fils des hommes pour qu’ils s’y fatiguent. (1:13)
14 J’ai vu tous les ouvrages qui se font sous le soleil, et voici, tout est vanité et effort inutile. (1:14)
15 Ce qui est courbé ne se peut redresser, et ce qui manque ne peut être compté. (1:15)
16 J’ai dit en mon cœur : Voici, j’ai grandi et crû en sagesse plus qu’aucun homme qui ait été avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. (1:16)
17 Mais, en appliquant mon cœur à la connaissance de la sagesse et à la connaissance de la déraison et de la sottise, j’ai connu que cela même est une étude inutile ; (1:17)
18 car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et qui accroît [sa] science, accroît [sa] douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
8Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré
Édition de 1866, libre de droits.
1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, et tout est vanité. (1:2)
3 Que retire de plus l’homme de tout le travail dans lequel il se consume sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération passe, une génération vient ; mais la terre reste toujours la même. (1:4)
5 Le soleil se lève et se couche, et revient d’où il est parti ; et renaissant au même lieu, (1:5)
6 Il prend sa direction vers le midi, et tourne vers le nord. Le vent va tournant de tous côtés, et, après mille circuits, il revient aux lieux qu’il avait parcourus. (1:6)
7 Tous les fleuves entrent dans la mer, et la mer ne déborde pas. Les fleuves viennent aux lieux d’où ils sont sortis, pour couler de nouveau. (1:7)
8 Toutes les choses sont difficiles ; l’homme ne peut les expliquer par le discours. L’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. (1:8)
9 Qu’est-ce qui a été autrefois ? Ce qui doit être à l’avenir. Qu’est-ce qui s’est fait ? Ce qui doit se faire encore. (1:9)
10 Rien de nouveau sous le soleil ; et nul ne peut dire : Voilà une chose nouvelle ; car déjà elle a été dans les siècles écoulés avant nous. (1:10)
11 On ne se souvient plus de ce qui a précédé ; et de même les choses qui doivent arriver après nous seront oubliées de ceux qui vivront aux derniers jours. (1:11)
12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël dans Jérusalem. (1:12)
13 Je résolus dans mon esprit de chercher et d’examiner avec sagesse tout ce qui se passe sous le soleil. Dieu a donné aux enfants des hommes cette pénible occupation, qui les exerce pendant leur vie. (1:13)
14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, et tout est vanité et affliction d’esprit. (1:14)
15 Les hommes pervertis se corrigent difficilement, et le nombre des insensés est infini. (1:15)
16 J’ai dit dans mon cœur : Voilà que je suis devenu grand, et que j’ai surpassé en sagesse tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem. Mon esprit a contemplé beaucoup de choses avec sagesse, et je me suis instruit. (1:16)
17 J’ai appliqué mon cœur pour connaître la prudence et la doctrine, les erreurs et la folie, et j’ai reconnu qu’en cela aussi il y avait travail et affliction d’esprit, (1:17)
18 Parce que dans une grande sagesse est une grande indignation, et que plus on ajoute à sa science, plus on ajoute à son travail. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
9Traduction par L. Segond & H. Oltramare
Édition de 1874, libre de droits.
1 Paroles de l’Écclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit l’Écclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. (1:2)
3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. (1:4)
5 Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. (1:5)
6 Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. (1:7)
8 Toutes choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire ; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. (1:10)
11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. (1:11)
12 Moi, l’Écclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. (1:12)
13 J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. (1:13)
14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. (1:14)
15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. (1:15)
16 J’ai dit en mon cœur : Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. (1:16)
17 J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent. (1:17)
18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
10Traduction par J. N. Darby
Édition de 1885, libre de droits.
1 — Les paroles du Prédicateur, fils de David, roi à Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit le Prédicateur ; vanité des vanités ! Tout est vanité. (1:2)
3 Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va, et une génération vient ; et la terre subsiste toujours. (1:4)
5 Et le soleil se lève, et le soleil se couche, et il se hâte vers son lieu où il se lève, (1:5)
6 Le vent va vers le midi, et il tourne vers le nord ; il tourne et retourne ; et le vent revient sur ses circuits. (1:6)
7 Toutes les rivières vont vers la mer, et la mer n’est pas remplie ; au lieu où les rivières allaient, là elles vont de nouveau. (1:7)
8 Toutes choses travaillent, l’homme ne peut le dire ; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se satisfait pas d’entendre. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera ; et ce qui a été fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 Y a-t-il une chose dont on puisse dire : Regarde ceci, c’est nouveau ? — Elle a été déjà, dans les siècles qui furent avant nous. (1:10)
11 Il n’y a pas de souvenir des choses qui ont précédé ; et de même, de celles qui seront après, il n’y en aura pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. (1:11)
12 Moi, le prédicateur, j’ai été roi sur Israël à Jérusalem, (1:12)
13 et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est une occupation ingrate que Dieu a donnée aux fils des hommes afin qu’ils s’y fatiguent. (1:13)
14 J’ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. (1:14)
15 Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté. (1:15)
16 J’ai parlé en mon cœur, disant : Voici, je suis devenu grand et j’ai acquis de la sagesse plus que tous ceux qui ont été avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance ; (1:16)
17 et j’ai appliqué mon cœur à la connaissance de la sagesse et à la connaissance des choses déraisonnables et de la folie. J’ai connu que cela aussi, c’est la poursuite du vent. (1:17)
18 Car à beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin ; et qui augmente la connaissance, augmente la douleur. (1:18)
Prédicateur
1:1-18
11Traduction par L. Cl. Fillion
Édition de 1889, libre de droits.
1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, et tout est vanité. (1:2)
3 Quel profit revient-il à l’homme de tout le travail qui l’occupe sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération passe, et une génération vient ; mais la terre subsiste à jamais. (1:4)
5 Le soleil se lève et se couche, et il revient à son point de départ ; et là, renaissant (1:5)
6 Il tourne vers le midi, et se dirige vers le nord. Parcourant tous les lieux, le vent s’élance en tournant, et il revient sur ses circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves entrent dans la mer, et la mer ne déborde pas ; les fleuves retournent au lieu d’où ils étaient sortis, pour couler de nouveau. (1:7)
8 Toutes choses sont difficiles ; l’homme ne peut les expliquer par la parole. L’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. (1:8)
9 Qu’est-ce qui a été ? C’est ce qui sera plus tard. Qu’est-ce qui s’est fait ? C’est ce qui doit se faire encore. (1:9)
10 Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, et nul ne peut dire : Voici une chose nouvelle ; car elle a déjà existé dans les siècles qui étaient avant nous. (1:10)
11 On ne se souvient pas des choses anciennes, et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas non plus de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. (1:11)
12 Moi l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem ; (1:12)
13 et je résolus en moi-même de chercher et d’examiner avec sagesse tout ce qui se passe sous le soleil. Dieu a donné aux fils des hommes cette fâcheuse occupation, afin qu’ils s’y exercent. (1:13)
14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil, et voici que tout est vanité et affliction d’esprit. (1:14)
15 Les pervers se corrigent difficilement, et le nombre des insensés est infini. (1:15)
16 J’ai dit dans mon cœur : Voici que je suis devenu grand, et j’ai surpassé en sagesse tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem, et mon esprit a contemplé beaucoup de choses avec sagesse, et je me suis instruit. (1:16)
17 Et j’ai appliqué mon cœur à connaître la prudence et la doctrine, les erreurs et la folie, et j’ai reconnu qu’en cela aussi il y a peine et affliction d’esprit, (1:17)
18 car avec beaucoup de sagesse il y a beaucoup d’indignation, et celui qui augmente sa science augmente aussi sa peine. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
12Traduction par Edmond Stapfer
Édition de 1889, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
13Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn
Édition de 1899-1906, libre de droits.
1 PAROLES DE KOHÉLET, FILS DE DAVID, ROI À JÉRUSALEM. (1:1)
2 Vanité des vanités, a dit Kohélet, vanité des vanités ; tout est vanité ! (1:2)
3 Quel profit tire l’homme de tout le mal qu’il se donne sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va, une autre génération lui succède, et la terre subsiste perpétuellement. (1:4)
5 Le soleil se lève, le soleil se couche : il se hâte vers son point de départ, où il se lèvera encore, (1:5)
6 pour s’avancer vers le sud et décrire sa courbe vers le nord ; le vent progresse en évoluant toujours et repasse par les mêmes circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’en est pas remplie ; vers l’endroit qui est assigné aux fleuves, ils dirigent invariablement leur cours. (1:7)
8 Toutes choses sont toujours en mouvement ; personne n’est capable d’en rendre compte. L’œil n’en a jamais assez de voir, ni l’oreille ne se lasse d’entendre. (1:8)
9 Ce qui a été c’est ce qui sera ; ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera : il n’y a rien de nouveau sous le soleil ! (1:9)
10 Il est telle chose dont on dirait volontiers : « Voyez, ceci est nouveau ! » Eh bien ! Cette chose a déjà existé dans les temps qui nous ont précédés. (1:10)
11 Nul souvenir ne subsiste des anciens, de même de leurs plus récents successeurs il ne demeurera aucun souvenir chez ceux qui viendront plus tard. (1:11)
12 Moi, Kohélet, je suis devenu roi d’Israël, à Jérusalem. (1:12)
13 Et j’ai pris à cœur d’étudier, d’examiner avec sagacité tout ce qui se passe sous le soleil : c’est une triste besogne que Dieu a offerte aux fils d’Adam pour s’en tracasser. (1:13)
14 J’ai donc observé toutes les œuvres qui s’accomplissent sous le soleil : eh bien ! Tout est vanité et pâture de vent. (1:14)
15 Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut entrer en compte. (1:15)
16 Je me suis dit en moi-même : « Voilà que j’ai, moi, accumulé et amassé plus de sagesse que tous ceux qui m’ont précédé à Jérusalem ; mon cœur a acquis un grand fonds de discernement et d’expérience. » (1:16)
17 J’avais en effet appliqué mon attention à connaître la sagesse et à discerner la folie et la sottise, et je me suis aperçu que cela aussi était pâture de vent ; (1:17)
18 car, abondance de sagesse, abondance de chagrin, et accroître sa science, c’est accroître sa peine. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
14Traduction par Louis Segond
Édition de 1910, libre de droits.
1 Paroles de l’Écclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit l’Écclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. (1:2)
3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. (1:4)
5 Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. (1:5)
6 Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. (1:7)
8 Toutes choses sont en travail au delà de ce qu’on peut dire ; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. (1:10)
11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. (1:11)
12 Moi, l’Écclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. (1:12)
13 J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. (1:13)
14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. (1:14)
15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. (1:15)
16 J’ai dit en mon cœur : Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. (1:16)
17 J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent. (1:17)
18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
15Traduction par Augustin Crampon
Édition de 1923, libre de droits.
1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi dans Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités ! dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités ! Tout est vanité. (1:2)
3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération passe, une génération vient, et la terre subsiste toujours. (1:4)
5 Le soleil se lève, le soleil se couche, et il se hâte de retourner à sa demeure, d’où il se lève de nouveau. (1:5)
6 Allant vers le midi, tournant vers le nord, le vent se retourne encore, et reprend les mêmes circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; vers le lieu où ils se dirigent, ils continuent à aller. (1:7)
8 Toutes choses sont en travail, au-delà de ce qu’on peut dire ; l’œil n’est pas rassasié de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 S’il est une chose dont on dise : “ Vois, c’est nouveau ! ˮ, cette chose a déjà existé dans les siècles qui nous ont précédés. (1:10)
11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien, et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. (1:11)
12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem, (1:12)
13 et j’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est une occupation pénible à laquelle Dieu impose aux enfants des hommes de se livrer. (1:13)
14 J’ai examiné toutes les œuvres qui se font sous le soleil : et voici, tout est vanité et poursuite du vent. (1:14)
15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. (1:15)
16 Je me suis dit en moi-même : Voici que j’ai accumulé et amassé de la sagesse, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem, et mon cœur a possédé amplement sagesse et science. (1:16)
17 J’ai appliqué mon esprit à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi est poursuite du vent. (1:17)
18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
16La Bible de Jérusalem
Édition de 1973 © Copyright.[+]
1 Paroles de Qohélet, fils de David, roi à Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit Qohélet ; vanité des vanités, tout est vanité. (1:2)
3 Quel profit trouve l’homme à toute la peine qu’il prend sous le soleil ? (1:3)
4 Un âge va, un âge vient, mais la terre tient toujours. (1:4)
5 Le soleil se lève, le soleil se couche, il se hâte vers son lieu et c’est là qu’il se lève. (1:5)
6 Le vent part au midi, tourne au nord, il tourne, tourne et va, et sur son parcours retourne le vent. (1:6)
7 Tous les fleuves coulent vers la mer et la mer n’est pas remplie. Vers l’endroit où coulent les fleuves, c’est par là qu’ils continueront de couler. (1:7)
8 Toute parole est lassante ! Personne ne peut dire que l’œil n’est pas rassasié de voir, et l’oreille saturée par ce qu’elle a entendu. (1:8)
9 Ce qui fut, cela sera, ce qui s’est fait se refera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil ! (1:9)
10 Qu’il y ait quelque chose dont on dise : « Tiens, voilà du nouveau », cela fut dans les siècles qui nous ont précédés. (1:10)
11 Il n’y a pas de souvenir d’autrefois, et même pour ceux des temps futurs : il n’y aura d’eux aucun souvenir auprès de ceux qui les suivront. (1:11)
12 Moi, Qohélet, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. (1:12)
13 J’ai mis tout mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous le ciel. C’est une mauvaise besogne que Dieu a donnée aux enfants des hommes pour qu’ils s’y emploient. (1:13)
14 J’ai regardé toutes les œuvres qui se font sous le soleil : Eh bien, tout est vanité et poursuite de vent ! (1:14)
15 Ce qui est courbé ne peut être redressé, ce qui manque ne peut être compté. (1:15)
16 Je me suis dit à moi-même : Voici que j’ai amassé et accumulé la sagesse plus que quiconque avant moi à Jérusalem, et, en moi-même, j’ai pénétré toute sorte de sagesse et de savoir. (1:16)
17 J’ai mis tout mon cœur à comprendre la sagesse et le savoir, la sottise et la folie, et j’ai compris que tout cela aussi est recherche de vent. (1:17)
18 Beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin ; plus de savoir, plus de douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
17Nouvelle édition de Genève
Édition de 1979 © Copyright.[+]
1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. (1:2)
3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours. (1:4)
5 Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau. (1:5)
6 Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent. (1:7)
8 Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire ; l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. (1:10)
11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien ; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. (1:11)
12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. (1:12)
13 J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux : c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. (1:13)
14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent. (1:14)
15 Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté. (1:15)
16 J’ai dit en mon cœur : Voici, j’ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science. (1:16)
17 J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie ; j’ai compris que cela aussi c’est la poursuite du vent. (1:17)
18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
18Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 1995 © Copyright.[+]
1 Les paroles du rassembleur, le fils de David le roi à Jérusalem. (1:1)
2 “ La plus grande des vanités ! a dit le rassembleur, la plus grande des vanités ! Tout est vanité ! ” (1:2)
3 Quel profit a un homme dans tout son dur travail auquel il travaille dur sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va, et une génération vient ; mais la terre tient pour des temps indéfinis. (1:4)
5 Et le soleil aussi s’est levé, et le soleil s’est couché, et il vient haletant vers son lieu où il va se lever. (1:5)
6 Le vent va vers le sud, et il tourne vers le nord. Il tourne, tourne continuellement, et le vent revient vers ses tours. (1:6)
7 Tous les torrents d’hiver vont vers la mer, mais la mer n’est pas pleine. Vers le lieu où vont les torrents d’hiver, là ils retournent afin d’aller. (1:7)
8 Toutes les choses sont lassantes ; personne ne peut en parler. L’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se remplit pas d’entendre. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera ; et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera ; et ainsi il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 Existe-​t-​il quelque chose dont on puisse dire : “ Vois ceci, c’est nouveau ” ? Cela a déjà existé pendant des temps indéfinis ; ce qui est arrivé à l’existence vient des temps avant nous. (1:10)
11 Il n’y a pas de souvenir des gens d’autrefois, pas plus qu’il n’y en aura de ceux qui viendront plus tard. Il n’y aura d’eux aucun souvenir chez ceux qui viendront plus tard encore. (1:11)
12 Moi, le rassembleur, j’ai été roi sur Israël, à Jérusalem. (1:12)
13 Et j’ai appliqué mon cœur à chercher et à explorer la sagesse concernant tout ce qui s’est fait sous les cieux — l’occupation funeste que Dieu a donnée aux fils des humains pour qu’ils s’y occupent. (1:13)
14 J’ai vu toutes les œuvres qui se faisaient sous le soleil, et, voyez, tout est vanité et poursuite de vent. (1:14)
15 Ce qui devient tortueux ne peut se redresser, et ce qui manque ne saurait être compté. (1:15)
16 Moi, j’ai parlé avec mon cœur, en disant : “ Voici que moi, j’ai beaucoup crû en sagesse, plus que quiconque était avant moi à Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance. ” (1:16)
17 J’ai alors donné mon cœur pour connaître la sagesse et pour connaître la folie, et j’ai appris à connaître la sottise, que cela aussi est poursuite de vent. (1:17)
18 Car dans l’abondance de sagesse il y a abondance de dépit, de sorte que celui qui augmente la connaissance augmente la douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
19Traduction Louis Segond 21
Édition de 2007 © Copyright.[+]
1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi à Jérusalem. (1:1)
2 Comble de l’inconsistance, dit l’Ecclésiaste, comble de l’inconsistance, tout n’est que fumée ! (1:2)
3 Quel avantage l’homme retire-t-il de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va, une autre arrive et la terre est toujours là. (1:4)
5 Le soleil se lève, le soleil se couche, il soupire après l’endroit d’où il se lève de nouveau. (1:5)
6 Le vent se dirige vers le sud, tourne vers le nord, puis il tourne encore et reprend les mêmes circuits. (1:6)
7 Tous les fleuves vont à la mer, mais la mer n’est pas remplie et ils continuent d’aller vers leur destination. (1:7)
8 Tout est en mouvement, plus qu’on ne peut le dire. L’œil ne sera jamais rassasié de voir et l’oreille ne sera jamais remplie au point de ne plus pouvoir écouter. (1:8)
9 Ce qui a existé, c’est ce qui existera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 Si l’on dit à propos de quelque chose : « Regarde ceci, c’est nouveau », en réalité cela existait déjà dans les siècles précédents. (1:10)
11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien, et ce qui arrivera par la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard. (1:11)
12 Moi, l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. (1:12)
13 J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous le ciel : c’est une occupation pénible que Dieu réserve aux humains. (1:13)
14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil et j’ai constaté que tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent. (1:14)
15 Ce qui est courbé ne peut pas se redresser et ce qui manque ne peut pas être compté. (1:15)
16 Je me suis dit : « J’ai augmenté et développé la sagesse plus que tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance. » (1:16)
17 J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, mais aussi la folie et la stupidité. J’ai découvert que cela aussi, cela revient à poursuivre le vent. (1:17)
18 En effet, avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa connaissance augmente sa souffrance. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
20Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 2018 © Copyright.[+]
1 Les paroles du rassembleur, fils de David, roi à Jérusalem. (1:1)
2 « Futilité absolue ! , dit le rassembleur, futilité absolue ! Tout est futile ! » (1:2)
3 Que retire une personne de tout le dur travailqu’elle réalise sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération s’en va et une génération vient, mais la terre demeure pour toujours. (1:4)
5 Le soleil se lève et le soleil se couche, puis il se hâte de revenir au lieu où il se lève de nouveau. (1:5)
6 Le vent va vers le sud et tourne vers le nord. Il tourne en rond continuellement ; le vent fait et refait son circuit. (1:6)
7 Tous les cours d’eau affluent vers la mer, mais la mer n’est pas pleine. Les cours d’eau retournent au lieu d’où ils coulent, afin de couler de nouveau. (1:7)
8 Toutes choses sont lassantes ; il est impossible de toutes les mentionner. L’œil ne se rassasie pas de voiret l’oreille ne se remplit pas d’entendre. (1:8)
9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera encore ; il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (1:9)
10 Y a-​t-​il quelque chose dont on puisse dire : « Regarde ceci, c’est nouveau » ? Cela existe déjà depuis longtemps ; cela existait déjà avant notre époque. (1:10)
11 Personne ne se souvient des gens d’autrefois ; personne ne se souviendra non plus de ceux qui viendront plus tard ; et de ces derniers, ceux qui viendront encore plus tard ne se souviendront pas non plus. (1:11)
12 Moi, le rassembleur, j’ai été roi sur Israël, à Jérusalem. (1:12)
13 J’ai appliqué mon cœur à étudier et à explorer avec sagesse tout ce qui s’est fait sous le ciel, c’est-à-dire l’activité misérable que Dieu a donnée aux fils des hommes et qui les absorbe. (1:13)
14 J’ai vu toutes les œuvres qui se font sous le soleil, et, voyez, tout est futile, c’est comme courir après le vent. (1:14)
15 Ce qui est tordu ne peut pas être redresséet ce qui manque ne peut pas être compté. (1:15)
16 J’ai donc dit dans mon cœur : « Voici que j’ai acquis une grande sagesse, plus de sagesse que tous ceux qui m’ont précédé à Jérusalem, et mon cœur a acquis beaucoup de sagesse et de connaissance. » (1:16)
17 J’ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, à connaître la folie et à connaître la bêtise. Cela aussi est poursuite du vent. (1:17)
18 Car une abondance de sagesse entraîne une abondance de chagrin, de sorte que celui qui augmente la connaissance augmente la douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18
21Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford
Édition de 2022 © Copyright.[+]
1 Les paroles du Prédicateur, le fils de David, roi à Jérusalem. (1:1)
2 Vanité des vanités, dit le Prédicateur : vanité des vanités, tout est vanité. (1:2)
3 Quel gain a un homme de tout son labeur auquel il travaille sous le soleil ? (1:3)
4 Une génération passe, et une autre génération vient : mais la terre subsiste pour toujours. (1:4)
5 Le soleil aussi se lève, et le soleil se couche, et il se hâte vers son lieu d’où il s’est levé. (1:5)
6 Le vent va vers le Sud, et tourne vers le Nord : il tournoie continuellement, et retourne encore selon ses circuits. (1:6)
7 Toutes les rivières courent à la mer, cependant la mer n’est pas remplie : du lieu d’où les rivières viennent, là elles retournent à nouveau. (1:7)
8 Toutes choses sont pleines de labeur, l’homme ne peut les énoncer : l’œil n’est pas rassasié de voir, ni l’oreille assouvie d’entendre. (1:8)
9 La chose qui a été, c’est celle qui sera : et celle qui est faite, est celle qui sera faite et il n’y a pas de nouvelle chose sous le soleil. (1:9)
10 Y a-t-il quelque chose dont on puisse dire : Vois, c’est nouveau ? Elle a déjà été depuis les temps anciens, qui étaient avant nous. (1:10)
11 Il n’y a plus de souvenir des choses antérieures : de même il n’y aura aucun souvenir des choses qui sont à venir de celles qui viendront plus tard. (1:11)
12 ¶ Moi, le Prédicateur, j’ai été roi sur Israël à Jérusalem : (1:12)
13 Et j’ai donné à mon cœur de rechercher et de sonder par la sagesse toutes les choses qui sont faites sous le ciel : cette douloureuse occupation Dieu l’a donnée aux fils de l’homme, afin qu’ils s’y aguerrissent. (1:13)
14 J’ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil, et voici, tout est vanité et vexation d’esprit. (1:14)
15 Ce qui est tordu ne peut être redressé : et ce qui manque ne peut être compté. (1:15)
16 Je me suis entretenu avec mon cœur, disant, Voici, j’ai atteint un haut rang et j’ai acquis plus de sagesse que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem, oui, mon cœur avait grande expérience de la sagesse et de la connaissance : (1:16)
17 Et j’ai donné à mon cœur de connaître la sagesse, et de connaître la démence et la folie : mais j’ai discerné que cela aussi est vexation d’esprit. (1:17)
18 Car à beaucoup de sagesse, il y a beaucoup de chagrin : et celui qui augmente la connaissance, augmente la douleur. (1:18)
Ecclésiaste
1:1-18