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1Traduction par David Martin
Édition de 1744, libre de droits.
1 J’ai dit en mon cœur : Voyons, que je t’éprouve maintenant par la joie, et prends du bon temps ; et voilà, cela aussi est une vanité. (2:1)
2 J’ai dit touchant le ris : Il est insensé ; et touchant la joie : De quoi sert-elle ? (2:2)
3 J’ai recherché en moi-même le moyen de me traiter délicatement, de faire que mon cœur s’accoutumât cependant à la sagesse, et qu’il comprît ce que c’est que la folie, jusques à ce que je visse ce qu’il serait bon aux hommes de faire sous les cieux, pendant les jours de leur vie. (2:3)
4 Je me suis fait des choses magnifiques ; je me suis bâti des maisons ; je me suis planté des vignes. (2:4)
5 Je me suis fait des jardins et des vergers, et j’y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes. (2:5)
6 Je me suis fait des réservoirs d’eaux, pour en arroser le parc planté d’arbres. (2:6)
7 J’ai acquis des hommes et des femmes esclaves ; et j’ai eu des esclaves nés en ma maison, et j’ai eu plus de gros et de menu bétail que tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem. (2:7)
8 Je me suis aussi amassé de l’argent et de l’or, et des plus précieux joyaux qui se trouvent chez les Rois et dans les Provinces ; je me suis acquis des chanteurs et des chanteuses, et les délices des hommes, une harmonie d’instruments de musique, même plusieurs harmonies de toutes sortes d’instruments ; (2:8)
9 Je me suis agrandi, et je me suis accru plus que tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem, et ma sagesse est demeurée avec moi. (2:9)
10 Enfin, je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils ont demandé, et je n’ai épargné aucune joie à mon cœur ; car mon cœur s’est réjoui de tout mon travail ; et c’est là tout ce que j’ai eu de tout mon travail. (2:10)
11 Mais ayant considéré toutes mes œuvres que mes mains avaient faites, et tout le travail auquel je m’étais occupé en les faisant, voilà tout était vanité, et rongement d’esprit ; tellement que l’homme n’a aucun avantage de ce qui est sous le soleil. (2:11)
12 Puis je me suis mis à considérer tant la sagesse, que les sottises, et la folie, (or qui est l’homme qui pourrait suivre le Roi en ce qui a été déjà fait ?) (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a beaucoup d’avantage sur la folie, comme la lumière a beaucoup d’avantage sur les ténèbres. (2:13)
14 Le sage a ses yeux en sa tête, et le fou marche dans les ténèbres ; mais j’ai aussi connu qu’un même accident leur arrive à tous. (2:14)
15 C’est pourquoi j’ai dit en mon cœur : Il m’arrivera comme au fou ; de quoi donc me servira-t-il alors d’avoir été plus sage ? C’est pourquoi j’ai dit en mon cœur, que cela aussi est une vanité. (2:15)
16 Car on ne se souviendra pas du sage, non plus que du fou ; parce que ce qui est maintenant, va être oublié dans les jours qui suivent ; et comment le sage meurt-il de même que le fou ? (2:16)
17 C’est pourquoi j’ai haï cette vie, à cause que les choses qui se sont faites sous le soleil m’ont déplu ; car tout est vanité, et rongement d’esprit. (2:17)
18 J’ai aussi haï tout mon travail, auquel je me suis occupé sous le soleil, parce que je le laisserai à l’homme qui sera après moi. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera sage ou fou ? Cependant il sera maître de tout mon travail, auquel je me suis occupé, et de ce en quoi j’ai été sage sous le soleil ; cela aussi est une vanité. (2:19)
20 C’est pourquoi j’ai fait en sorte que mon cœur perdît toute espérance de tout le travail auquel je m’étais occupé sous le soleil. (2:20)
21 Car il y a tel homme, dont le travail a été avec sagesse, science, et adresse, qui néanmoins le laisse à celui qui n’y a point travaillé [comme étant] sa part ; cela aussi est une vanité et un grand mal. (2:21)
22 Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et du rongement de son cœur, dont il se travaille sous le soleil ? (2:22)
23 Puisque tous ses jours ne sont que douleurs, et son occupation que chagrin ; même la nuit son cœur ne repose point ; cela aussi est une vanité. (2:23)
24 N’est-ce donc pas un bien pour l’homme de manger, et de boire, et de faire que son âme jouisse du bien dans son travail ? J’ai vu aussi que cela vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Car qui en mangera, et qui s’en sentira plutôt que moi ? (2:25)
26 Parce que Dieu donne à celui qui lui est agréable, de la sagesse, de la science, et de la joie ; mais il donne au pécheur de l’occupation à recueillir et à assembler, afin que cela soit donné à celui qui est agréable à Dieu ; cela aussi est une vanité, et un rongement d’esprit. (2:26)
Écclésiaste
2:1-26
2Traduction King James revue par B. Blayney
Édition de 1769, libre de droits (hors GB).
1 I said in mine heart, Go to now, I will prove thee with mirth, therefore enjoy pleasure : and, behold, this also is vanity. (2:1)
2 I said of laughter, It is mad : and of mirth, What doeth it ? (2:2)
3 I sought in mine heart to give myself unto wine, yet acquainting mine heart with wisdom ; and to lay hold on folly, till I might see what was that good for the sons of men, which they should do under the heaven all the days of their life. (2:3)
4 I made me great works ; I builded me houses ; I planted me vineyards : (2:4)
5 I made me gardens and orchards, and I planted trees in them of all kind of fruits : (2:5)
6 I made me pools of water, to water therewith the wood that bringeth forth trees : (2:6)
7 I got me servants and maidens, and had servants born in my house ; also I had great possessions of great and small cattle above all that were in Jerusalem before me : (2:7)
8 I gathered me also silver and gold, and the peculiar treasure of kings and of the provinces : I gat me men singers and women singers, and the delights of the sons of men, as musical instruments, and that of all sorts. (2:8)
9 So I was great, and increased more than all that were before me in Jerusalem : also my wisdom remained with me. (2:9)
10 And whatsoever mine eyes desired I kept not from them, I withheld not my heart from any joy ; for my heart rejoiced in all my labour : and this was my portion of all my labour. (2:10)
11 Then I looked on all the works that my hands had wrought, and on the labour that I had laboured to do : and, behold, all was vanity and vexation of spirit, and there was no profit under the sun. (2:11)
12 And I turned myself to behold wisdom, and madness, and folly : for what can the man do that cometh after the king ? even that which hath been already done. (2:12)
13 Then I saw that wisdom excelleth folly, as far as light excelleth darkness. (2:13)
14 The wise man’s eyes are in his head ; but the fool walketh in darkness : and I myself perceived also that one event happeneth to them all. (2:14)
15 Then said I in my heart, As it happeneth to the fool, so it happeneth even to me ; and why was I then more wise ? Then I said in my heart, that this also is vanity. (2:15)
16 For there is no remembrance of the wise more than of the fool for ever ; seeing that which now is in the days to come shall all be forgotten. And how dieth the wise man ? as the fool. (2:16)
17 Therefore I hated life ; because the work that is wrought under the sun is grievous unto me : for all is vanity and vexation of spirit. (2:17)
18 Yea, I hated all my labour which I had taken under the sun : because I should leave it unto the man that shall be after me. (2:18)
19 And who knoweth whether he shall be a wise man or a fool ? yet shall he have rule over all my labour wherein I have laboured, and wherein I have shewed myself wise under the sun. This is also vanity. (2:19)
20 Therefore I went about to cause my heart to despair of all the labour which I took under the sun. (2:20)
21 For there is a man whose labour is in wisdom, and in knowledge, and in equity ; yet to a man that hath not laboured therein shall he leave it for his portion. This also is vanity and a great evil. (2:21)
22 For what hath man of all his labour, and of the vexation of his heart, wherein he hath laboured under the sun ? (2:22)
23 For all his days are sorrows, and his travail grief ; yea, his heart taketh not rest in the night. This is also vanity. (2:23)
24 There is nothing better for a man, than that he should eat and drink, and that he should make his soul enjoy good in his labour. This also I saw, that it was from the hand of God. (2:24)
25 For who can eat, or who else can hasten hereunto, more than I ? (2:25)
26 For God giveth to a man that is good in his sight wisdom, and knowledge, and joy : but to the sinner he giveth travail, to gather and to heap up, that he may give to him that is good before God. This also is vanity and vexation of spirit. (2:26)
Ecclesiastes
2:1-26
3Traduction revue par J. F. Ostervald
Édition de 1823, libre de droits.
1 J’ai dit en mon cœur : Allons, que je t’éprouve maintenant par la joie, et jouis du bien, mais voilà, cela est aussi une vanité. (2:1)
2 J’ai dit touchant le ris : Il est insensé, et touchant la joie : De quoi sert-elle ? (2:2)
3 J’ai recherché en mon cœur le moyen de me traiter délicatement, et que mon cœur cependant s’appliquât à la sagesse, et comprît ce que c’est que la folie jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon aux hommes de faire sous les cieux pendant les jours de leur vie. (2:3)
4 Je me suis fait des choses magnifiques ; je me suis bâti des maisons ; je me suis planté des vignes ; (2:4)
5 Je me suis fait des jardins et des vergers, et j’y ai planté toutes sortes d’arbres fruitiers ; (2:5)
6 Je me suis fait des réservoirs d’eaux, pour en arroser le parc planté d’arbres ; (2:6)
7 J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’ai eu des serviteurs nés en ma maison, et j’ai eu plus de gros et de menu bétail que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem ; (2:7)
8 Je me suis aussi amassé de l’argent et de l’or, et des plus précieux joyaux des rois et des provinces ; je me suis acquis des chanteurs et des chanteuses, et les délices des hommes, une harmonie d’instrumens de musique, même plusieurs harmonies de toutes sortes d’instrumens ; (2:8)
9 Je me suis agrandi et me suis accru plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem, et avec cela ma sagesse est demeurée avec moi. (2:9)
10 Enfin, je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils ont demandé, et je n’ai épargné aucune joie à mon cœur ; car mon cœur s’est réjoui de tout mon travail, et ç’a été tout ce que j’ai eu de tout mon travail. (2:10)
11 Mais ayant considéré tous mes ouvrages que mes mains avaient faits, et tout le travail auquel je m’étais occupé, voilà, tout était vanité et tourment d’esprit ; de sorte que l’homme n’a aucun avantage de ce qui est sous le soleil. (2:11)
12 Puis je me suis mis à considérer tant la sagesse que les sottises et la folie, car qui est l’homme qui pourrait suivre un roi en ce qui a été déjà fait ? (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a beaucoup d’avantages sur la folie, comme la lumière a beaucoup d’avantages sur les ténèbres. (2:13)
14 Le sage a ses yeux en sa tête, et l’insensé marche dans les ténèbres ; mais j’ai bien connu aussi qu’un même accident leur arrive à tous. (2:14)
15 C’est pourquoi j’ai dit en mon cœur : Il m’arrivera comme à l’insensé. Pourquoi donc ai-je été alors plus sage ? C’est pourquoi j’ai dit en mon cœur, que cela aussi était une vanité. (2:15)
16 La mémoire du sage ne sera point éternelle, non plus que celle de l’insensé, parce que dans les jours à venir tout sera déjà oublié ; et pourquoi le sage meurt-il de même que l’insensé ? (2:16)
17 C’est pourquoi j’ai haï cette, vie, à cause que les choses qui se sont faites Bous le soleil m’ont déplu, parce que tout est vanité et tourment d’esprit. (2:17)
18 J’ai aussi haï tout mon travail qui a été fait sous le soleil, parce que je le laisserai à l’homme qui sera après moi. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? Cependant, il sera maître de tout mon travail auquel je me suis occupé, et de ce que j’ai fait avec prudence sous le soleil. Cela aussi est une vanité. (2:19)
20 C’est pourquoi je me suis tourné à n’espérer plus rien de tout le travail auquel je m’étais occupé sous le soleil. (2:20)
21 Car il y a tel homme qui a travaillé avec sagesse, science et adresse, lequel néanmoins laisse tout à celui qui n’y a point travaillé, pour être sa portion. Cela aussi est une vanité et un grand mal. (2:21)
22 Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et du tourment de son cœur, dont il se fatigue sous le soleil ? (2:22)
23 Car tous ses jours ne sont que douleurs, et son occupation n’est que chagrin ; même la nuit, son cœur ne repose point. Cela aussi est une vanité. (2:23)
24 N’est-ce donc pas le bien de l’homme, qu’il mange et qu’il boive, et qu’il fasse que son âme jouisse du fruit de son travail ? J’ai vu aussi que cela vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Car qui mangera, et qui se hâtera de jouir, plus que moi ? (2:25)
26 Car Dieu donne à qui il lui plaît, de la sagesse, de la science et de la joie ; mais il donne au pécheur de l’occupation à recueillir et à assembler, afin que cela soit donné à celui qu’il plaira à Dieu. Cèle, aussi est une vanité et un tourment d’esprit. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
4Traduction par H.-A. Perret-Gentil
Édition de 1847-1861, libre de droits.
1 Je dis en mon cœur : Viens, [mon âme !] eh bien ! je veux te faire essayer de la joie, et goûte ce qui est bon ! Mais voici, cela aussi est une vanité : (2:1)
2 je dis du rire, qu’il est extravagant, et de la joie : Que procure-t-elle ? (2:2)
3 Je pris en mon cœur le parti de maintenir ma chair dans le vin, tandis que mon cœur me guiderait avec sagesse, et de m’attacher à la folie, jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon aux enfants des hommes de faire sous le ciel, pendant le petit nombre des jours de leur vie. (2:3)
4 J’exécutai de grands ouvrages : je me bâtis des maisons ; je me plantai des vignes ; (2:4)
5 je me fis des jardins et des parcs, et y plantai toutes sortes d’arbres à fruit ; (2:5)
6 je me fis des étangs d’eau, pour en arroser la forêt qui montait en arbres ; (2:6)
7 j’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus des serfs nés dans la maison ; j’eus aussi des troupeaux de gros et de menu bétail, plus que tous mes prédécesseurs à Jérusalem ; (2:7)
8 je m’amassai aussi de l’argent et de l’or, et les trésors des rois et des provinces ; je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et, les délices des enfants des hommes, les plus belles des femmes ; (2:8)
9 et je devins grand et plus considérable que tous mes prédécesseurs à Jérusalem ; (2:9)
10 de plus ma sagesse me resta ; et de tout ce que mes yeux demandaient, je ne leur refusai rien ; je ne privai mon cœur d’aucune joie ; car mon cœur eut de la joie dans tout mon labeur, et ce fut la part que je retirai de tout mon labeur. (2:10)
11 Mais quand je considérai tous les ouvrages faits par mes mains, et le labeur dont je m’étais travaillé pour exécuter, je vis que tout est vanité et effort stérile, et que rien ne profite sous le soleil. (2:11)
12 Et je me mis à examiner la sagesse et la folie, et l’extravagance. (Car que fera l’homme qui succédera au Roi ? Ce que jadis on a fait.) (2:12)
13 Et je vis que la prééminence de la sagesse sur la folie est la même que la prééminence de la lumière sur les ténèbres : (2:13)
14 le sage a ses yeux à la tête, et le fou chemine dans les ténèbres ; néanmoins je reconnus aussi que l’un et l’autre ils subissent une même destinée. (2:14)
15 Alors je dis en mon cœur : La destinée de l’insensé, je la subirai aussi ; et pourquoi ai-je été sage de reste ? Et je dis en mon cœur : C’est aussi là une vanité. (2:15)
16 Car pour le sage, pas plus que pour le fou, il n’y a de mémoire éternelle, puisque dans les jours à venir ils seront oubliés l’un et l’autre depuis longtemps : le sage, hélas ! meurt aussi bien que l’insensé. (2:16)
17 Alors la vie me fut odieuse, et je me dégoûtai de tout ce qui se passe sous le soleil ; car tout est vanité et effort stérile. (2:17)
18 Et tout le labeur dont je m’étais travaillé sous le soleil, me fut odieux, car je dois le léguer à l’homme qui me succédera. (2:18)
19 Et qui sait si ce sera un sage ou un fou ? Et il disposera de tout le travail que j’ai exécuté sous le soleil avec tant de peine et de sagesse. C’est aussi là une vanité. (2:19)
20 Alors j’en vins à laisser mon cœur désespérer de tout le labeur dont je m’étais travaillé sous le soleil. (2:20)
21 En effet qu’il se trouve un homme dont le travail aura été fait sagesse, connaissance et succès, c’est à l’homme qui ne se sera point occupé, qu’il le laissera comme héritage. C’est aussi là une vanité et un grand mal. (2:21)
22 Car que revient-il à l’homme pour tout son labeur et la préoccupation de son cœur, dont il s’est tourmenté sous le soleil ? (2:22)
23 En effet tous ses jours sont douloureux, et le chagrin est son affaire ; même la nuit son cœur ne repose pas. C’est aussi là une vanité. (2:23)
24 Rien de mieux pour l’homme que de manger et de boire, et de faire goûter du bien-être à son âme, pendant son travail. Je vis que cela aussi est un don de la main de Dieu. (2:24)
25 Qui peut en effet manger et jouir, si ce n’est moi ? (2:25)
26 Car à l’homme qui Lui plaît, Il donne sagesse et science et joie ; mais au pécheur Il donne la tâche d’amasser et d’accumuler, pour le donner à celui qui plaît à Dieu. C’est aussi là une vanité et un effort stérile. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
5Traduction par L. I. Lemaistre de Saci
Édition de 1855, libre de droits.
1 J’AI dit en moi-même, Prenons toutes sortes de délices, et jouissons des biens ; et j’ai reconnu que cela même n’était que vanité. (2:1)
2 J’ai condamné le ris de folie, et j’ai dit à la joie : Pourquoi vous trompez-vous si vainement ? (2:2)
3 J’ai pensé en moi-même de retirer ma chair du vin, pour porter mon esprit à la sagesse, et pour éviter l’imprudence, jusqu’à ce que j’eusse reconnu ce qui est utile aux enfants des hommes, et ce qu’ils doivent faire sous le soleil pendant les jours de leur vie. (2:3)
4 J’ai fait faire des ouvrages magnifiques ; j’ai bâti des maisons ; j’ai planté des vignes. (2:4)
5 J’ai fait des jardins et des clos, où j’ai mis toutes sortes d’arbres. (2:5)
6 J’ai fait faire des réservoirs d’eaux pour arroser les plants des jeunes arbres. (2:6)
7 J’ai eu des serviteurs et des servantes, et un grand nombre d’esclaves nés en ma maison, un grand nombre de boeufs, et de troupeaux de brebis, plus que n’en ont jamais eu tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem. (2:7)
8 J’ai amassé une grande quantité d’or et d’argent, et les richesses des rois et des provinces ; j’ai eu des musiciens et des musiciennes, et tout ce qui fait les délices des enfants des hommes ; des coupes et des vases pour servir le vin : (2:8)
9 et j’ai surpassé en richesses tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem ; et la sagesse est demeurée toujours avec moi. (2:9)
10 Je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils ont désiré, et j’ai permis à mon coeur de jouir de toutes sortes de plaisirs, et de prendre ses délices dans tout ce que j’avais préparé ; et j’ai cru que mon partage était de jouir ainsi de mes travaux. (2:10)
11 Et tournant ensuite les yeux vers tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et tous les travaux où j’avais pris une peine si inutile, j’ai reconnu qu’il n’y avait que vanité et affliction d’esprit dans toutes ces choses, et que rien n’est stable sous le soleil. (2:11)
12 J’ai passé à la contemplation de la sagesse, des erreurs et de l’imprudence. Qu’est-ce que l’homme, ai-je dit, pour pouvoir suivre le Roi qui l’a créé ? (2:12)
13 Et j’ai reconnu que la sagesse a autant d’avantage sur l’imprudence, que la lumière en a sur les ténèbres. (2:13)
14 Les yeux du sage sont à sa tête ; l’insensé marche dans les ténèbres : et j’ai reconnu qu’ils meurent tous deux l’un comme l’autre. (2:14)
15 J’ai donc dit en moi-même : Si je dois mourir aussi bien que l’insensé, que me servira de m’être plus appliqué à la sagesse ? Et m’étant entretenu de ceci en mon esprit, j’ai reconnu qu’il y avait en cela même de la vanité. (2:15)
16 Car la mémoire du sage ne sera pas éternelle, non plus que celle de l’insensé ; et les temps à venir enseveliront tout également dans l’oubli : l’homme savant meurt comme l’ignorant. (2:16)
17 C’est pourquoi la vie m’est devenue ennuyeuse, considérant que toutes sortes de maux sont sous le soleil, et que tout n’est que vanité et affliction d’esprit. (2:17)
18 J’ai regardé ensuite avec détestation toute cette application si grande avec laquelle j’avais tant travaillé sous le soleil ; devant laisser après moi un héritier, (2:18)
19 qui deviendra le maître de tous les ouvrages auxquels je me suis appliqué avec tant de peine et de travail, sans que je sache s’il doit être sage ou insensé ; et y a-t-il rien de si vain ? (2:19)
20 C’est pourquoi j’ai quitté toutes ces choses, et j’ai pris dans mon coeur la résolution de ne me tourmenter pas davantage sous le soleil. (2:20)
21 Car après qu’un homme a bien travaillé à acquérir la sagesse et la science, et qu’il s’est donné bien de la peine, il laisse tout ce qu’il a acquis à une personne qui n’aimera que l’oisiveté. Tout cela donc est une vanité et un grand mal. (2:21)
22 Car que retirera l’homme de tout son travail, et de l’affliction d’esprit avec laquelle il s’est tourmenté sous le soleil ? (2:22)
23 Tous ses jours sont pleins de douleur et de misère, et il n’y a point de repos dans son âme, même pendant la nuit. Et n’est-ce pas là une vanité ? (2:23)
24 Ne vaut-il pas mieux manger et boire, et faire du bien à son âme du fruit de ses travaux ? Et ceci vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Qui se rassasiera et jouira de toutes sortes de délices autant que moi ? (2:25)
26 Dieu a donné à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie ; et il a donné au pécheur l’affliction et les soins inutiles, afin qu’il amasse sans cesse, et qu’il ajoute bien sur bien, et le laisse à un homme qui sera agréable à Dieu. Mais cela même est une vanité et un tourment d’esprit fort inutile. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
6Traduction par Albert Rilliet
Édition de 1858, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
7Traduction dite Bible de Lausanne
Édition de 1861-1872, libre de droits.
1 J’ai dit en mon cœur : Viens donc ! que je t’éprouve par la joie, et goûte le bien-être ; et voici, cela aussi est vanité. (2:1)
2 J’ai dit du rire : Il est déraisonnable, et de la joie : Que procure-t-elle ? (2:2)
3 J’ai imaginé en mon cœur de livrer ma chair à l’attrait du vin, tandis que mon cœur se guiderait avec sagesse, et de m’attacher à la sottise jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon que les fils des hommes fassent sous les cieux pendant le nombre [limité] des jours de leur vie. (2:3)
4 Je fis de grands ouvrages : je me bâtis des maisons ; je me plantai des vignes ; (2:4)
5 je me fis des jardins et des parcs, j’y plantai des arbres à fruit de toute genre : (2:5)
6 je me fils des étangs d’eau pour en arroser la forêt où poussaient les arbres. (2:6)
7 J’acquis des esclaves hommes et femmes ; j’en eus de nés à la maison ; de plus, j’eus de nombreux troupeaux de gros et de menu bétail, plus que tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem. (2:7)
8 Je m’amassai aussi de l’argent et de l’or, la possession des rois et des provinces ; je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les jouissances des fils des hommes, une femme et des femmes ; (2:8)
9 et je devins plus grand et plus riche qu’aucun homme qui ait été avant moi dans Jérusalem, et même ma sagesse demeura avec moi. (2:9)
10 Et quoi que mes yeux aient demandé, je ne les en ai point privés : je n’ai refusé à mon cœur aucune joie ; car mon cœur s’est réjoui de tout mon labeur, et c’est la part qui m’est revenue de tout mon labeur. (2:10)
11 Et je me suis tourné vers tous les ouvrages que me mains avaient faits, et [j’ai vu] le labeur dont je m’étais tourmenté en [les] faisant ; et voici, tout est vanité et effort stérile, et il n’y a nul avantage sous le soleil. (2:11)
12 Et je me suis tourné pour considérer la sagesse, et la déraison et la sottise ; (car que fera l’homme qui viendra après le roi ? Ce qui s’est déjà fait.) (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a un avantage sur la sottise comme la lumière a un avantage sur les ténèbres. (2:13)
14 Le sage a les yeux à la tête , et l’insensé marche dans les ténèbres ; mais j’ai connu aussi qu’un même accident leur arrive à tous. (2:14)
15 Et j’ai dit en mon cœur : Le même accident [qui arrive] à l’insensé m’arrivera aussi à moi, et pourquoi alors ai-je été plus sage [que lui] ? Et j’ai dit en mon cœur que cela aussi est vanité. (2:15)
16 En effet, pour le sage non plus que pour l’insensé, il n’est point de souvenir à perpétuité ; dans les jours à venir tout sera oublié depuis longtemps. Ah ! comment le sage meurt-il avec l’insensé ! (2:16)
17 Et je haïssais la vie, car le travail qui se fait sous le soleil m’était à charge, parce que tout est vanité et effort stérile. (2:17)
18 Et je haïssais tout le travail dont je me tourmentais sous le soleil, et que je dois laisser à l’homme qui me succédera. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera un sage ou un sot ? Et il sera maître de tout mon labeur, dont je me suis tourmenté, et que j’ai fait avec sagesse sous le soleil. Cela aussi est vanité. (2:19)
20 Et je me suis mis à laisser mon cœur désespérer de tout le labeur dont je m’étais tourmenté sous le soleil ; (2:20)
21 car il est tel homme dont le labeur [s’est fait] avec sagesse, et avec science, et avec profit, et c’est à un homme qui ne s’en est point tourmenté qu’il le laisse comme sa part. Cela aussi est vanité, et grand mal. (2:21)
22 En effet, qu’y a-t-il pour l’homme dans tout son labeur et dans l’étude de son cœur, dont il se tourmente sous le soleil ? (2:22)
23 Car tous ses jours sont des douleurs, et son affaire est le chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. C’est aussi est vanité. (2:23)
24 Il n’est rien de bon pour l’homme, en son labeur, que de manger et de boire, et de faire goûter le bien-être à son âme. Pour cela aussi, j’ai vu que c’est une chose qui vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Car qui peut manger et jouir, si ce n’est moi ? (2:25)
26 C’est que, à l’homme qui est bon devant sa face, il donne sagesse, et science, et joie, tandis qu’à celui qui pèche, il donne pour affaire de recueillir et d’amasser afin de donner à qui est bon devant la face de Dieu. Cela aussi est vanité et effort inutile. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
8Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré
Édition de 1866, libre de droits.
1 J’ai dit en mon cœur : J’irai, et je m’enivrerai de délices, et je jouirai des biens ; et j’ai reconnu que cela même n’était que vanité. (2:1)
2 J’ai regardé le rire comme une folie, et j’ai dit à la joie : Pourquoi te trompes-tu si vainement ? (2:2)
3 J’ai pensé dans mon cœur à retirer ma chair des plaisirs du vin, afin de porter mon esprit à la sagesse, et à éviter la folie, jusqu’à ce que j’eusse reconnu ce qui est utile aux enfants des hommes, et ce qu’ils doivent faire sous le soleil pendant les jours de leur vie. (2:3)
4 J’ai élevé des ouvrages magnifiques ; je me suis bâti des maisons ; j’ai planté des vignes. (2:4)
5 J’ai fait des jardins et des vergers, et je les ai remplis d’arbres de toute espèce. (2:5)
6 J’ai creusé des réservoirs d’eau pour arroser la forêt de mes jeunes arbres. (2:6)
7 J’ai possédé des serviteurs et des servantes, et un grand nombre d’esclaves nés dans ma maison, et de grands troupeaux de bœufs et de brebis, plus que n’en ont jamais eu tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem. (2:7)
8 J’ai amassé une grande quantité d’or et d’argent, et les richesses des rois et des provinces ; j’ai eu des musiciens et des musiciennes, et tout ce qui fait les délices des enfants des hommes ; des coupes et des vases pour servir le vin ; (2:8)
9 Et j’ai surpassé en richesses tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem ; et la sagesse est demeurée toujours avec moi. (2:9)
10 Je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils ont désiré, et j’ai permis à mon cœur de jouir de toutes sortes de plaisirs, et de prendre ses délices dans tout ce que j’avais préparé ; et j’ai cru que mon partage était de jouir ainsi de mes travaux. (2:10)
11 Et lorsque je me suis tourné vers les ouvrages que mes mains avaient faits, et les travaux où je m’étais fatigué vainement, j’ai reconnu qu’il n’y avait en toutes ces choses que vanité et affliction d’esprit, et que rien n’est stable sous le soleil. (2:11)
12 J’ai passé à la contemplation de la sagesse, des erreurs et de l’imprudence. Qu’est-ce que l’homme, ai-je dit, pour pouvoir suivre le Roi qui l’a créé ? (2:12)
13 Et j’ai reconnu que la sagesse l’emporte sur l’imprudence autant que la lumière diffère des ténèbres. (2:13)
14 Les yeux du sage sont à sa tête ; l’insensé marche dans les ténèbres : et j’ai reconnu qu’ils meurent tous deux l’un comme l’autre. (2:14)
15 Et j’ai dit dans mon cœur : Si je dois mourir aussi bien que l’insensé, que me servira de m’être plus appliqué à la sagesse ? Et l’ayant médité dans mon esprit, j’ai reconnu que cela même était vanité. (2:15)
16 Car la mémoire du sage comme de l’insensé ne durera pas toujours, et l’avenir couvrira tout également de l’oubli : le savant meurt comme l’ignorant. (2:16)
17 C’est pourquoi je me suis ennuyé de la vie, en considérant que toutes sortes de maux sont sous le soleil, et que tout est vanité et affliction d’esprit. (2:17)
18 Et j’ai détesté cette application avec laquelle j’avais si péniblement travaillé sous le soleil, pour laisser un héritier après moi, (2:18)
19 Sage ou insensé, je l’ignore, qui possèdera tous les ouvrages objets de mes sollicitudes et de mes sueurs ; et qu’y a-t-il d’aussi vain ? (2:19)
20 C’est pourquoi je me suis arrêté, et mon cœur a renoncé à travailler encore sous le soleil. (2:20)
21 Car, après qu’un homme s’est consumé dans la sagesse, la science et les veilles, il laisse tout ce qu’il a acquis à un autre qui n’aimera que l’oisiveté. Et cela encore est une vanité et un grand mal. (2:21)
22 Car que reviendra-t-il à l’homme de tout son travail, et de l’affliction d’esprit avec laquelle il s’est tourmenté sous le soleil ? (2:22)
23 Tous ses jours sont pleins de douleur et de misère, et il n’a point de repos dans son âme, même pendant la nuit. Et cela n’est-ce pas une vanité ? (2:23)
24 Ne vaut-il pas mieux manger, boire, et montrer à son âme le fruit de ses travaux ? Et c’est un don de la main de Dieu. (2:24)
25 Qui jamais autant que moi se rassasiera et jouira des délices ? (2:25)
26 Dieu a donné à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie ; et il a donné au pécheur l’affliction et les soins superflus, afin qu’il rassemble, amasse, et laisse son bien à un homme agréable à Dieu. Mais cela même est une vanité et un stérile soin de l’esprit. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
9Traduction par L. Segond & H. Oltramare
Édition de 1874, libre de droits.
1 J’ai dit en mon cœur : Allons ! je t’éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c’est encore là une vanité. (2:1)
2 J’ai dit du rire : Insensé ! et de la joie : À quoi sert-elle ? (2:2)
3 Je résolus en mon cœur de livrer ma chair au vin, tandis que mon cœur me conduirait avec sagesse, et de m’attacher à la folie jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon pour les fils de l’homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. (2:3)
4 J’exécutai de grands ouvrages : je me bâtis des maisons ; je me plantai des vignes ; (2:4)
5 je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres à fruit de toute espèce ; (2:5)
6 je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient les arbres. (2:6)
7 J’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus leurs enfants nés dans la maison ; je possédai des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. (2:7)
8 Je m’amassai de l’argent et de l’or, et les richesses des rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l’homme, des femmes en grand nombre. (2:8)
9 Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. Et même ma sagesse demeura avec moi. (2:9)
10 Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie ; car mon cœur prenait plaisir à tout mon travail, et c’est la part qui m’en est revenue. (2:10)
11 Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil. (2:11)
12 Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse, et vers la sottise et la folie. — Car que fera l’homme qui succédera au roi ? Ce qu’on a déjà fait. (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a de l’avantage sur la folie, comme la lumière a de l’avantage sur les ténèbres ; (2:13)
14 le sage a ses yeux à la tête, et l’insensé marche dans les ténèbres. Mais j’ai reconnu aussi qu’ils ont l’un et l’autre un même sort. (2:14)
15 Et j’ai dit en mon cœur : J’aurai le même sort que l’insensé ; pourquoi donc ai-je été plus sage ? Et j’ai dit en mon cœur que c’est encore là une vanité. (2:15)
16 Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi ! le sage meurt aussi bien que l’insensé ! (2:16)
17 Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent. (2:17)
18 J’ai haï tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité. (2:19)
20 Et j’en suis venu à livrer mon cœur au désespoir, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil. (2:20)
21 Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s’en est point occupé. C’est encore là une vanité et un grand mal. (2:21)
22 Que revient-il, en effet, à l’homme de tout son travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le soleil ? (2:22)
23 Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n’est que chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. C’est encore là une vanité. (2:23)
24 Il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n’est moi ? (2:25)
26 Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie ; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
10Traduction par J. N. Darby
Édition de 1885, libre de droits.
1 — J’ai dit en mon cœur : Allons ! je t’éprouverai par la joie : jouis donc du bien-être. Et voici, cela aussi est vanité. (2:1)
2 J’ai dit au rire : [Tu es] déraison ; et à la joie : Que fait-elle ? (2:2)
3 J’ai recherché en mon cœur de traiter ma chair avec du vin, tout en conduisant mon cœur par la sagesse, et de saisir la folie, jusqu’à ce que je visse quel serait, pour les fils des hommes, ce bien qu’ils feraient sous les cieux tous les jours de leur vie. (2:3)
4 J’ai fait de grandes choses : je me suis bâti des maisons, je me suis planté des vignes ; (2:4)
5 je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté des arbres à fruit de toute espèce ; (2:5)
6 je me suis fait des réservoirs d’eau pour en arroser la forêt où poussent les arbres. (2:6)
7 J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’en ai eu qui sont nés dans ma maison ; j’ai eu aussi des troupeaux de gros et de menu bétail, en grand nombre, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem. (2:7)
8 Je me suis aussi amassé de l’argent et de l’or, et les trésors des rois et des provinces ; je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils des hommes, une femme et des concubines. (2:8)
9 Et je suis devenu grand et je me suis accru plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem ; et pourtant ma sagesse est demeurée avec moi. (2:9)
10 Et quoi que mes yeux aient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie, car mon cœur s’est réjoui de tout mon travail, et c’est là la part que j’ai eue de tout mon travail. (2:10)
11 Et je me suis tourné vers toutes les œuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je m’étais travaillé pour [les] faire ; et voici, tout était vanité et poursuite du vent, et il n’y en avait aucun profit sous le soleil. (2:11)
12 Et je me suis tourné pour voir la sagesse, et les choses déraisonnables et la folie ; car que fera l’homme qui viendra après le roi ? — ce qui a été déjà fait. (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a un avantage sur la folie, comme la lumière a un avantage sur les ténèbres. (2:13)
14 Le sage a ses yeux à sa tête, et le fou marche dans les ténèbres ; mais j’ai connu, moi aussi, qu’un même sort les atteint tous. (2:14)
15 Et j’ai dit en mon cœur : Le sort du fou m’atteint, moi aussi ; et pourquoi alors ai-je été si sage ? Et j’ai dit en mon cœur que cela aussi est vanité. (2:15)
16 Car jamais on ne se souviendra du sage, non plus que du fou, puisque déjà dans les jours qui viennent tout est oublié. Et comment le sage meurt-il comme le fou ? (2:16)
17 Et j’ai haï la vie, parce que l’œuvre qui se fait sous le soleil m’a été à charge, car tout est vanité et poursuite du vent. (2:17)
18 Et j’ai haï tout le travail auquel j’ai travaillé sous le soleil, parce que je dois le laisser à l’homme qui sera après moi. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera un sage ou un sot ? Et il sera maître de tout mon travail auquel j’ai travaillé et dans lequel j’ai été sage sous le soleil. Cela aussi est vanité. (2:19)
20 Alors je me suis mis à faire désespérer mon cœur à l’égard de tout le travail dont je me suis travaillé sous le soleil. (2:20)
21 Car il y a tel homme qui a travaillé avec sagesse, et avec connaissance, et avec droiture, et qui laisse [ce qu’il a acquis] à un homme qui n’y a pas travaillé, pour être son partage. Cela aussi est vanité et un grand mal. (2:21)
22 Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et de la poursuite de son cœur, dont il s’est tourmenté sous le soleil ? (2:22)
23 Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. Cela aussi est vanité. (2:23)
24 Il n’y a rien de bon pour l’homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être dans son travail. Et j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Car qui peut manger, et qui peut jouir plus que moi ? (2:25)
26 Car à l’homme qui est bon devant lui, [Dieu] donne sagesse et connaissance et joie ; mais à celui qui pèche, il donne l’occupation de rassembler et d’amasser, pour donner à celui qui est bon devant Dieu. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. (2:26)
Prédicateur
2:1-26
11Traduction par L. Cl. Fillion
Édition de 1889, libre de droits.
1 J’ai dit en mon cœur : J’irai, et je regorgerai de délices, et je jouirai des biens ; et j’ai vu que cela aussi était une vanité. (2:1)
2 J’ai regardé le rire comme une folie, et j’ai dit à la joie : Pourquoi te trompes-tu vainement ? (2:2)
3 Je résolus en mon cœur de retirer ma chair du vin, pour porter mon esprit à la sagesse, et pour éviter la folie, jusqu’à ce que je visse ce qui est utile aux fils des hommes, et ce qu’ils doivent faire sous le soleil pendant les jours de leur vie. (2:3)
4 J’exécutai de grands ouvrages, je me bâtis des maisons, et je plantai des vignes ; (2:4)
5 je fis des jardins et des vergers, et j’y plantai toutes sortes d’arbres, (2:5)
6 et je me construisis des réservoirs d’eaux, pour arroser la forêt où croissaient les arbres ; (2:6)
7 j’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus de nombreux esclaves nés à la maison, et des troupeaux de bœufs, et de grands troupeaux de brebis, plus que tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem. (2:7)
8 Je m’amassai de l’argent et de l’or, et les richesses des rois et des provinces ; je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils des hommes, et des coupes pour servir à verser le vin ; (2:8)
9 et je surpassai en richesses tous ceux qui ont été avant moi dans Jérusalem ; la sagesse aussi demeura avec moi. (2:9)
10 Je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils ont désiré, et j’ai permis à mon cœur de jouir de tous les plaisirs, et de prendre ses délices dans tout ce que j’avais préparé, et j’ai cru que mon partage était de jouir de mes travaux. (2:10)
11 Puis, m’étant retourné vers tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et vers les travaux où j’avais pris une peine inutile, j’ai vu en tout vanité et affliction d’esprit, et j’ai reconnu que rien n’est stable sous le soleil. (2:11)
12 J’ai passé à la contemplation de la sagesse, et des erreurs, et de la folie. Qu’est l’homme, dis-je, pour qu’il puisse suivre le roi qui l’a créé ? (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a autant d’avantage sur la folie que la lumière diffère des ténèbres. (2:13)
14 Les yeux du sage sont à sa tête ; l’insensé marche dans les ténèbres ; et j’ai reconnu qu’ils meurent tous deux l’un comme l’autre. (2:14)
15 Et j’ai dit en mon cœur : Si moi et l’insensé devons mourir également, que me sert de m’être appliqué davantage à la sagesse ? Et me parlant à moi-même, j’ai reconnu que cela aussi était vanité. (2:15)
16 Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé, et les temps à venir enseveliront tout pareillement dans l’oubli ; le savant meurt aussi bien que l’ignorant. (2:16)
17 C’est pourquoi j’ai été las de la vie, en voyant que tout est mauvais sous le soleil, et que tout est vanité et affliction d’esprit. (2:17)
18 J’ai ensuite détesté toute l’application si grande avec laquelle j’avais tant travaillé sous le soleil, devant laisser après moi un héritier, (2:18)
19 au sujet duquel j’ignore s’il sera sage ou insensé, et pourtant il sera maître de tous mes travaux auxquels je me suis appliqué avec tant de peine ; et y a-t-il rien de si vain ? (2:19)
20 C’est pourquoi j’ai cessé d’agir, et mon cœur a renoncé à travailler davantage sous le soleil. (2:20)
21 Car après qu’un homme a travaillé avec sagesse, et avec science et sollicitude, il laisse ce qu’il a acquis à un être oisif. Cela aussi est donc une vanité et un grand mal. (2:21)
22 Car quel profit aura l’homme de tout son travail, et de l’affliction d’esprit dont il a été tourmenté sous le soleil ? (2:22)
23 Tous ses jours sont pleins de douleurs et de misères, et son âme n’a pas même de repos pendant la nuit. Et n’est-ce pas là une vanité ? (2:23)
24 Ne vaut-il pas mieux manger et boire, et montrer le bonheur à son âme du fruit de ses travaux ? Et cela vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Qui se rassasiera et jouira de toutes sortes de délices autant que moi ? (2:25)
26 A l’homme qui lui est agréable, Dieu a donné la sagesse, et la science, et la joie ; mais au pécheur il a donné l’affliction et les soins inutiles, afin qu’il amasse et accumule, et qu’il laisse ses biens à celui qui est agréable à Dieu. Mais cela aussi est une vanité et un stérile tourment d’esprit. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
12Traduction par Edmond Stapfer
Édition de 1889, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
13Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn
Édition de 1899-1906, libre de droits.
1 JE me suis dit à moi-même : « Allons ! Je veux te faire faire l’expérience de la joie, te donner du bon temps. » Eh bien ! Cela aussi est vanité ! (2:1)
2 A la gaîté j’ai dit : « Tu es folie ! Et à la joie : « A quoi sers-tu ? » (2:2)
3 Je résolus, à part moi, de prodiguer à mon corps les plaisirs du vin et, tout en restant attaché de cœur à la sagesse, de faire une place à la folie, de façon à voir quel est le meilleur parti que puissent suivre les fils d’Adam sous le ciel, au cours de leur existence. (2:3)
4 J’entrepris de grandes choses : je me bâtis des palais, je me plantai des vignes. (2:4)
5 Je me fis des jardins et des parcs, et j’y plantai toutes sortes d’arbres fruitiers. (2:5)
6 Je me construisis des réservoirs d’eau, pour arroser des forêts riches en arbres. (2:6)
7 J’acquis des esclaves et des servantes, j’eus un nombreux personnel domestique ; mes troupeaux de bœufs et de brebis dépassaient de loin ceux de tous mes prédécesseurs à Jérusalem. (2:7)
8 Je m’amassai aussi de l’argent et de l’or, les trésors précieux des rois et des provinces ; je me procurai des chanteurs et des chanteuses, ce qui fait les délices des fils d’Adam, de nombreuses odalisques. (2:8)
9 Je surpassai ainsi en faste et en richesse tous ceux qui m’avaient précédé à Jérusalem ; en même temps ma sagesse me restait comme appui. (2:9)
10 Rien de ce que mes yeux pouvaient désirer ne leur était refusé par moi ; je n’interdis aucun plaisir à mon cœur. Mon cœur, en effet, n’eut qu’à s’applaudir des soins que je prenais, et telle fut la récompense de toutes mes peines. (2:10)
11 Mais quand je me mis à considérer toutes les œuvres accomplies par mes mains et tous les tracas que je m’étais imposés, je constatai que tout était vanité et pâture de vent, et qu’il n’est point d’avantage durable sous le soleil. (2:11)
12 Puis, je me mis à passer en revue sagesse, folie et sottise : « Car, me disais-je, que [pourra faire] l’homme qui viendra après le roi ? Celui-ci aura déjà tout fait. » (2:12)
13 Je m’aperçus que la sagesse est supérieure à la folie autant que la lumière est supérieure aux ténèbres : (2:13)
14 Le sage a ses yeux dans la tête, et le sot chemine dans les ténèbres. Mais je reconnus aussi qu’un même sort est réservé à l’un et à l’autre. (2:14)
15 Alors je dis en mon cœur : « Le sort du fou est le même qui m’attend, moi ; dès lors, à quoi bon avoir acquis tant de sagesse ? » Et je m’avouai à moi-même que cela encore est vanité. (2:15)
16 En effet, le souvenir du sage n’est pas plus durable que celui du fou ; car viennent les temps futurs, tout tombera dans l’oubli ! Et comment se fait-il que le sage meure à l’égal du fou ? (2:16)
17 Aussi ai-je pris la vie en haine, car je regardai comme mauvais tout ce qui se passe sous le soleil, tout n’étant que vanité et pâture de vent. (2:17)
18 Je finis aussi par détester tout le labeur auquel je m’étais adonné sous le soleil, et dont je dois laisser les fruits à quelqu’un qui me succédera. (2:18)
19 Or, qui sait s’il sera sage ou sot ? Et pourtant il sera maître de tout ce que j’aurai acquis sous le soleil par mon travail et mon ingéniosité. Cela aussi est vanité. (2:19)
20 Je me laissai donc aller à prendre en aversion tout le labeur pour lequel j’avais peiné sous le soleil. (2:20)
21 Car voilà un homme qui a travaillé avec sagesse, réflexion et succès, et il doit tout laisser en propriété à quelqu’un qui ne s’est donné aucun mal ! Cela aussi est vanité et souverainement mauvais. (2:21)
22 Qu’est-ce qui revient donc à l’homme de tout son labeur et de toutes les combinaisons de son esprit, pour lesquelles il se tracasse sous le soleil ? (2:22)
23 En effet, tous ses jours sont pénibles, son activité est une source de chagrin ; même la nuit son cœur n’a point de repos. Cela encore est vanité. (2:23)
24 Ne vaut-il pas mieux pour l’homme de manger, de boire et de se donner du plaisir pour prix de son labeur ? Cela aussi, je l’ai constaté, émane de Dieu. (2:24)
25 Car qui peut manger et jouir en dehors de sa volonté ? (2:25)
26 C’est à l’homme qui lui plait qu’il donne sagesse, intelligence et joie ; tandis qu’au pécheur il impose la corvée de recueillir et d’entasser [des biens], qu’il fait passer ensuite à celui qui jouit de la faveur divine. Cela est également vanité et pâture de vent. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
14Traduction par Louis Segond
Édition de 1910, libre de droits.
1 J’ai dit en mon cœur : Allons ! je t’éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c’est encore là une vanité. (2:1)
2 J’ai dit du rire : Insensé ! et de la joie : À quoi sert-elle ? (2:2)
3 Je résolus en mon cœur de livrer ma chair au vin, tandis que mon cœur me conduirait avec sagesse, et de m’attacher à la folie jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon pour les fils de l’homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. (2:3)
4 J’exécutai de grands ouvrages : je me bâtis des maisons ; je me plantai des vignes ; (2:4)
5 je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres à fruit de toute espèce ; (2:5)
6 je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient les arbres. (2:6)
7 J’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus leurs enfants nés dans la maison ; je possédai des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. (2:7)
8 Je m’amassai de l’argent et de l’or, et les richesses des rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l’homme, des femmes en grand nombre. (2:8)
9 Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. Et même ma sagesse demeura avec moi. (2:9)
10 Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie ; car mon cœur prenait plaisir à tout mon travail, et c’est la part qui m’en est revenue. (2:10)
11 Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil. (2:11)
12 Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse, et vers la sottise et la folie. — Car que fera l’homme qui succédera au roi ? Ce qu’on a déjà fait. (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a de l’avantage sur la folie, comme la lumière a de l’avantage sur les ténèbres ; (2:13)
14 le sage a ses yeux à la tête, et l’insensé marche dans les ténèbres. Mais j’ai reconnu aussi qu’ils ont l’un et l’autre un même sort. (2:14)
15 Et j’ai dit en mon cœur : J’aurai le même sort que l’insensé ; pourquoi donc ai-je été plus sage ? Et j’ai dit en mon cœur que c’est encore là une vanité. (2:15)
16 Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi ! le sage meurt aussi bien que l’insensé ! (2:16)
17 Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent. (2:17)
18 J’ai haï tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité. (2:19)
20 Et j’en suis venu à livrer mon cœur au désespoir, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil. (2:20)
21 Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s’en est point occupé. C’est encore là une vanité et un grand mal. (2:21)
22 Que revient-il, en effet, à l’homme de tout son travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le soleil ? (2:22)
23 Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n’est que chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. C’est encore là une vanité. (2:23)
24 Il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n’est moi ? (2:25)
26 Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie ; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
15Traduction par Augustin Crampon
Édition de 1923, libre de droits.
1 J’ai dit dans mon cœur : “ Viens donc, je t’éprouverai par la joie ; goûte le plaisir ! ˮ Et voici, cela est encore une vanité. (2:1)
2 J’ai dit du rire : “ Insensé ! ˮ et de la joie : “ Que produit-elle ? ˮ (2:2)
3 Je m’appliquai dans mon cœur à livrer ma chair au vin, tandis que mon cœur me conduirait avec sagesse, et à m’attacher à la folie, jusqu’à ce que je visse ce qu’il est bon pour les enfants des hommes de faire sous le ciel durant les jours de leur vie. (2:3)
4 J’exécutai de grands ouvrages, je me bâtis des maisons, je me plantai des vignes ; (2:4)
5 Je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres à fruit de toute espèce ; (2:5)
6 je me fis des réservoirs d’eau, pour arroser des bosquets où croissaient les arbres. (2:6)
7 J’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus leurs enfants nés dans la maison ; j’eus aussi des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que tous ceux qui furent avant moi dans Jérusalem. (2:7)
8 Je m’amassai aussi de l’argent et de l’or, et les richesses des rois et des provinces ; je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des enfants des hommes, des femmes en abondance. (2:8)
9 Je devins grand et je l’emportai sur tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem ; et même ma sagesse demeura avec moi. (2:9)
10 Tout ce que mes yeux désiraient, je ne les en ai pas privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie ; car mon cœur prenait plaisir à tout mon travail, et ce fut ma part de tout mon travail. (2:10)
11 Puis j’ai considéré toutes mes œuvres que mes mains avaient faites, et le labeur que leur exécution m’avait coûté ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun profit sous le soleil. (2:11)
12 Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse pour la comparer avec la sottise et la folie. Car quel est l’homme qui pourrait venir après le roi, lui à qui on a conféré cette dignité depuis longtemps ? (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a autant d’avantage sur la folie, que la lumière sur les ténèbres : (2:13)
14 Le sage a ses yeux à la tête, et l’insensé marche dans les ténèbres. Et j’ai aussi reconnu qu’un même sort les atteindra tous deux. (2:14)
15 Et j’ai dit dans mon cœur : “ Le même sort que celui de l’insensé m’atteindra moi aussi ; à quoi bon donc toute ma sagesse ? ˮ Et j’ai dit dans mon cœur que cela encore est une vanité. (2:15)
16 Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé ; dès les jours qui suivent, tous deux sont également oubliés. Eh quoi ! Le sage meurt aussi bien que l’insensé ! (2:16)
17 Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil est mauvais à mes yeux, car tout est vanité et poursuite du vent. (2:17)
18 Et j’ai haï tout mon travail, que j’ai fait sous le soleil, et que je laisserai à l’homme qui viendra après moi. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? Cependant il sera maître de mon travail, dans lequel j’ai mis ma peine et ma sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité. (2:19)
20 Et j’en suis venu à livrer mon cœur au découragement, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil. (2:20)
21 Car, qu’un homme qui a déployé dans son travail sagesse, intelligence et habileté, en laisse le fruit en partage à un homme qui n’y a pas travaillé : c’est encore là une vanité et un grand mal. (2:21)
22 En effet, que revient-il à l’homme de tout son travail, et du souci de son cœur, qui le fatiguent sous le soleil ? (2:22)
23 Tous ses jours ne sont que douleur, ses occupations que chagrins ; la nuit même son cœur ne se repose pas : c’est encore là une vanité. (2:23)
24 Il n’y a rien de meilleur pour l’homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Qui, en effet, peut sans lui manger et jouir du bien-être ? (2:25)
26 Car à l’homme qui est bon devant lui, il donne la sagesse, la science et la joie ; mais au pécheur, il donne le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est bon devant Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
16La Bible de Jérusalem
Édition de 1973 © Copyright.[+]
1 Je me suis dit en moi-même : Viens donc que je te fasse éprouver la joie, fais connaissance du bonheur ! Eh bien, cela aussi est vanité. (2:1)
2 Du rire j’ai dit : « sottise », et de la joie : « à quoi sert-elle ? » (2:2)
3 J’ai décidé en moi-même de livrer mon corps à la boisson tout en menant mon cœur dans la sagesse, de m’attacher à la folie pour voir ce qu’il convient aux hommes de faire sous le ciel, tous les jours de leur vie. (2:3)
4 J’ai fait grand. Je me suis bâti des palais, je me suis planté des vignes, (2:4)
5 je me suis fait des jardins et des vergers et j’y ai planté tous les arbres fruitiers. (2:5)
6 Je me suis fait des citernes pour arroser de leur eau les jeunes arbres de mes plantations. (2:6)
7 J’ai acquis des esclaves et des servantes, j’ai eu des domestiques et des troupeaux, du gros et du petit bétail en abondance, plus que quiconque avant moi à Jérusalem. (2:7)
8 Je me suis amassé aussi de l’argent et de l’or, le trésor des rois et des provinces. Je me suis procuré chanteurs et chanteuses et tout le luxe des enfants des hommes, coffret par coffret. (2:8)
9 Je me suis élevé et j’ai surpassé quiconque était avant moi à Jérusalem, et ma sagesse m’est restée. (2:9)
10 Je n’ai rien refusé à mes yeux de ce qu’ils désiraient, je n’ai privé mon cœur d’aucune joie, car je me réjouissais de tout mon travail et cela fut mon sort dans tout mon travail. (2:10)
11 Alors je réfléchis à toutes les œuvres de mes mains et à toute la peine que j’y avais prise : eh bien, tout est vanité et poursuite de vent, il n’y a pas de profit sous le soleil ! (2:11)
12 Puis je me mis à réfléchir sur la sagesse, la sottise et la folie : Voyons, que fera le successeur du roi ? Ce qu’on a déjà fait. (2:12)
13 J’ai vu qu’il y avait avantage de la sagesse sur la folie comme du jour sur l’obscurité. (2:13)
14 Le sage a les yeux ouverts, mais l’insensé marche dans les ténèbres. Et je sais, moi aussi, qu’ils auront tous deux le même sort. (2:14)
15 Alors je me dis en moi-même : « Le sort de l’insensé sera aussi le mien, pourquoi donc avoir été sage ? » Je me dis que cela aussi est vanité. (2:15)
16 Il n’y a pas de souvenir durable du sage ni de l’insensé, et dans les jours suivants, tous deux sont oubliés : le sage meurt bel et bien avec l’insensé. (2:16)
17 Je déteste la vie, car ce qui se fait sous le soleil me déplaît : tout est vanité et poursuite de vent. (2:17)
18 Je déteste le travail pour lequel j’ai pris de la peine sous le soleil, et que je laisse à mon successeur : (2:18)
19 qui sait s’il sera sage ou fou ? Pourtant il sera maître de tout mon travail pour lequel j’ai pris de la peine et me suis comporté avec sagesse sous le soleil ; cela aussi est vanité. (2:19)
20 Mon cœur en est venu à se décourager pour toute la peine que j’ai prise sous le soleil. (2:20)
21 Car voici un homme qui a travaillé avec sagesse, savoir et succès, et il donne sa part à celui qui n’a pas travaillé : cela aussi est vanité, et c’est un tort grave. (2:21)
22 Car que reste-t-il à l’homme de toute sa peine et de tout l’effort pour lequel son cœur a peiné sous le soleil ? (2:22)
23 Oui, tous ses jours sont douloureux et sa tâche est pénible ; même la nuit il ne peut se reposer, cela aussi est vanité ! (2:23)
24 Il n’y a de bonheur pour l’homme que dans le manger et le boire et dans le bonheur qu’il trouve dans son travail, et je vois que cela aussi vient de la main de Dieu, (2:24)
25 car qui mangera et qui boira si cela ne vient de lui ? (2:25)
26 A qui lui plaît, il donne sagesse, savoir et joie, et au pécheur il donne comme tâche de recueillir et d’amasser pour celui qui plaît à Dieu. Cela aussi est vanité et poursuite de vent. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
17Nouvelle édition de Genève
Édition de 1979 © Copyright.[+]
1 J’ai dit en mon cœur : Allons ! je t’éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c’est encore là une vanité. (2:1)
2 J’ai dit du rire : Insensé ! et de la joie : A quoi sert-elle ? (2:2)
3 Je résolus en mon cœur de livrer ma chair au vin, tandis que mon cœur me conduirait avec sagesse, et de m’attacher à la folie jusqu’à ce que je voie ce qu’il est bon pour les fils de l’homme de faire sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. (2:3)
4 J’exécutai de grands ouvrages : je me bâtis des maisons ; je me plantai des vignes ; (2:4)
5 je me fis des jardins et des vergers, et j’y plantai des arbres fruitiers de toute espèce ; (2:5)
6 je me créai des étangs, pour arroser la forêt où croissaient les arbres. (2:6)
7 J’achetai des serviteurs et des servantes, et j’eus leurs enfants nés dans la maison ; je possédai des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. (2:7)
8 Je m’amassai de l’argent et de l’or, et les richesses des rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils de l’homme, des femmes en grand nombre. (2:8)
9 Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem. Et même ma sagesse demeura avec moi. (2:9)
10 Tout ce que mes yeux avaient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie ; car mon cœur prenait plaisir à tout mon travail, et c’est la part qui m’en est revenue. (2:10)
11 Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil. (2:11)
12 Alors j’ai tourné mes regards vers la sagesse, et vers la sottise et la folie. – Car que fera l’homme qui succédera au roi ? Ce qu’on a déjà fait. – (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a de l’avantage sur la folie, comme la lumière a de l’avantage sur les ténèbres ; (2:13)
14 le sage a ses yeux à la tête, et l’insensé marche dans les ténèbres. Mais j’ai reconnu aussi qu’ils ont l’un et l’autre un même sort. (2:14)
15 Et j’ai dit en mon cœur : J’aurai le même sort que l’insensé ; pourquoi donc ai-je été plus sage ? Et j’ai dit en mon cœur que c’est encore là une vanité. (2:15)
16 Car la mémoire du sage n’est pas plus éternelle que celle de l’insensé, puisque déjà les jours qui suivent, tout est oublié. Eh quoi ! le sage meurt aussi bien que l’insensé ! (2:16)
17 Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent. (2:17)
18 J’ai haï tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité. (2:19)
20 Et j’en suis venu à livrer mon cœur au désespoir, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil. (2:20)
21 Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s’en est point occupé. C’est encore là une vanité et un grand mal. (2:21)
22 Que revient-il, en effet, à l’homme de tout son travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le soleil ? (2:22)
23 Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n’est que chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. C’est encore là une vanité. (2:23)
24 Il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail ; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. (2:24)
25 Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n’est moi ? (2:25)
26 Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie ; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
18Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 1995 © Copyright.[+]
1 J’ai dit, moi, dans mon cœur : “ Viens donc, que je t’éprouve par la joie. De plus, vois le bien. ” Et, regardez, cela aussi était vanité. (2:1)
2 J’ai dit au rire : “ Démence ! ” et à la joie : “ Qu’est-​ce que cela fait ? ” (2:2)
3 J’ai exploré avec mon cœur en égayant ma chair par le vin, tandis que je conduisais mon cœur avec sagesse, oui pour saisir la sottise, jusqu’à ce que j’aie pu voir ce qu’il y avait de bon, pour les fils des humains, dans ce qu’ils faisaient sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. (2:3)
4 J’ai entrepris des œuvres plus grandes. Je me suis bâti des maisons ; je me suis planté des vignes. (2:4)
5 Je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes. (2:5)
6 Je me suis fait des piscines d’eau, pour en irriguer la forêt, croissant en arbres. (2:6)
7 J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’ai eu des fils de la maisonnée. En outre, j’ai eu du bétail — gros et petit bétail en quantité — plus que tous ceux qui étaient avant moi à Jérusalem. (2:7)
8 J’ai aussi amassé pour moi de l’argent et de l’or, et des biens [qui sont] particuliers aux rois et aux districts administratifs. Je me suis fait des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils des humains, une dame, oui des dames. (2:8)
9 Je suis devenu plus grand et je me suis accru plus que quiconque était avant moi à Jérusalem. D’autre part, ma sagesse me restait. (2:9)
10 Et tout ce que mes yeux ont demandé, je ne les en ai pas privés. Je n’ai refusé aucune joie à mon cœur, car mon cœur était joyeux à cause de tout mon dur travail, et cela devint ma part dans tout mon dur travail. (2:10)
11 Et moi, je me suis tourné vers toutes mes œuvres qu’avaient faites mes mains et vers le dur travail auquel j’avais travaillé dur pour l’exécuter, et, voyez, tout était vanité et poursuite de vent, et il n’y avait rien d’avantageux sous le soleil. (2:11)
12 Et moi, je me suis tourné pour voir la sagesse, la folie et la sottise, car que peut faire l’homme tiré du sol, qui vient après le roi ? Ce qu’on a déjà fait. (2:12)
13 Et j’ai vu, moi, qu’il existe plus d’avantage pour la sagesse que pour la sottise, comme il y a plus d’avantage pour la lumière que pour les ténèbres. (2:13)
14 Quant à quiconque est sage, il a ses yeux dans sa tête ; mais le stupide marche dans les ténèbres. Et j’ai appris, moi aussi, qu’une même fin arrive pour tous. (2:14)
15 Et moi, j’ai dit dans mon cœur : “ Une fin comme celle du stupide arrivera pour moi, oui pour moi. ” Pourquoi donc, à cette époque-​là, étais-​je devenu, moi, sage à l’excès ? Et j’ai parlé dans mon cœur : “ Cela aussi est vanité. ” (2:15)
16 Car il n’y a pas plus de souvenir du sage que du stupide, pour des temps indéfinis. Dans les jours qui déjà viennent, tous sont bel et bien oubliés ; et comment mourra le sage ? Avec le stupide. (2:16)
17 Et j’ai haï la vie, parce que l’œuvre qui s’est faite sous le soleil était funeste à mon point de vue, parce que tout était vanité et poursuite de vent. (2:17)
18 Et moi, j’ai haï tout mon dur travail auquel je travaillais dur sous le soleil [et] que je laisserais à l’homme qui viendrait après moi. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera sage ou sot ? Pourtant il deviendra maître de tout mon dur travail auquel j’ai travaillé dur et dans lequel j’ai fait preuve de sagesse sous le soleil. Cela aussi est vanité. (2:19)
20 Et moi, je me suis retourné pour désespérer mon cœur au sujet de tout le dur travail auquel j’avais travaillé dur sous le soleil. (2:20)
21 Car il existe [tel] homme dont le dur travail [a été fait] avec sagesse, avec connaissance et avec habileté, mais c’est à un homme qui n’a pas travaillé dur à pareille chose que sera donnée la part de celui-là. Cela aussi est vanité et grand malheur. (2:21)
22 Car qu’est-​ce qu’un homme a pour tout son dur travail et pour la poursuite de son cœur par quoi il travaille dur sous le soleil ? (2:22)
23 Durant tous ses jours, en effet, son occupation signifie douleurs et dépit ; même pendant la nuit son cœur ne se couche pas. Cela aussi est vanité. (2:23)
24 Il n’y a rien de mieux pour un homme [que] ceci : qu’il mange, oui qu’il boive et qu’il fasse voir à son âme le bien à cause de son dur travail. Cela aussi je l’ai vu, moi, que cela vient de la main du [vrai] Dieu. (2:24)
25 Qui, en effet, mange et boit mieux que moi ? (2:25)
26 Car à l’homme qui est bon devant lui il a donné sagesse et connaissance et joie, mais au pécheur il a donné l’occupation de recueillir et d’amasser, uniquement pour donner à celui qui est bon devant le [vrai] Dieu. Cela aussi est vanité et poursuite de vent. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
19Traduction Louis Segond 21
Édition de 2007 © Copyright.[+]
1 Je me suis dit dans mon cœur : « Allons ! Essaie la joie et tu goûteras au bonheur ! » J’ai constaté que cela aussi, c’était de la fumée. (2:1)
2 J’ai traité le rire de folie et j’ai dit, à propos de la joie : « A quoi sert-elle ? » (2:2)
3 J’ai imaginé, dans mon cœur, de livrer mon corps au vin tout en me conduisant avec sagesse et de m’attacher à la folie jusqu’à ce que je voie ce qu’il est bon pour les humains de faire sous le ciel tout au long de leur vie. (2:3)
4 Je me suis lancé dans de grandes entreprises : je me suis construit des maisons, je me suis planté des vignes, (2:4)
5 je me suis fait des jardins et des vergers et j’y ai planté toutes sortes d’arbres fruitiers. (2:5)
6 Je me suis fait des réservoirs pour arroser des pépinières. (2:6)
7 J’ai acheté des serviteurs et des servantes ; j’en ai eu d’autres, nés chez moi. J’ai aussi possédé des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que n’importe qui avant moi à Jérusalem. (2:7)
8 J’ai même amassé de l’argent et de l’or, les richesses des rois et des provinces. Je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses et ce qui fait le plaisir des hommes : des concubines en quantité. (2:8)
9 Je suis devenu grand, plus grand que n’importe qui avant moi à Jérusalem, sans rien perdre de ma sagesse. (2:9)
10 Je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils réclamaient, je n’ai privé mon cœur d’aucune joie. En effet, mon cœur était réjoui par tout mon travail, et c’est toute la part que j’en ai retirée. (2:10)
11 Puis j’ai réfléchi à tout ce que mes mains avaient entrepris, à la peine que j’avais eue pour le faire, et j’ai constaté que tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent. Il n’y a aucun avantage à retirer de ce qu’on fait sous le soleil. (2:11)
12 J’ai réfléchi à ce qui caractérise la sagesse, la folie et la stupidité. –En effet, que fera l’homme qui succédera au roi ? N’est-ce pas ce qu’on a déjà fait ?– (2:12)
13 J’ai vu que la sagesse a sur la folie le même avantage que la lumière sur l’obscurité : (2:13)
14 le sage a ses yeux bien en place, tandis que l’homme stupide marche dans l’obscurité. Toutefois, j’ai aussi reconnu que le même sort est réservé à l’un et à l’autre, (2:14)
15 et je me suis dit dans mon cœur : « J’aurai le même sort que l’homme stupide. A quoi m’a-t-il donc servi d’être plus sage que lui ? » Et je me suis dit dans mon cœur : « C’est encore de la fumée. » (2:15)
16 En effet, le souvenir que l’on garde du sage n’est pas plus durable que celui que l’on garde de l’homme stupide, puisque, dès les jours suivants, tout est oublié. Comment se fait-il que le sage meure tout comme l’homme stupide ? (2:16)
17 Alors j’ai détesté la vie. Oui, ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent. (2:17)
18 J’ai détesté tout le travail que j’ai accompli sous le soleil et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera sage ou fou ? Pourtant, il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. Cela aussi, c’est de la fumée. (2:19)
20 J’en suis venu à désespérer à cause de toute la peine que je me suis donnée sous le soleil. (2:20)
21 En effet, un homme peut travailler avec sagesse, savoir-faire et succès, et il doit laisser le produit de son travail à un homme qui ne s’est donné aucune peine pour cela. Cela aussi, c’est de la fumée et c’est un grand malheur. (2:21)
22 Oui, que retire l’homme de tout son travail et des préoccupations de son cœur, alors qu’il se donne tant de peine pour cela sous le soleil ? (2:22)
23 Ses journées ne sont toutes que souffrance et son activité n’est que chagrin. Même la nuit, son cœur ne connaît pas le repos. Cela aussi, c’est de la fumée. (2:23)
24 Le seul bonheur, pour l’homme, consiste à manger, à boire et à se donner du plaisir dans son travail, mais cela aussi, je l’ai bien vu moi-même, dépend de Dieu. (2:24)
25 En effet, qui peut manger et jouir de quelque chose, en dehors de moi ? (2:25)
26 Oui, à l’homme qui lui est agréable il donne la sagesse, la connaissance et la joie, mais au pécheur il réserve la tâche de récolter et d’amasser des biens afin de les donner à celui qui est agréable à Dieu. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
20Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 2018 © Copyright.[+]
1 Alors j’ai dit dans mon cœur : « Viens, essaie les plaisirs et vois ce qu’il en résulte de bon. » Mais, voyez, cela aussi était futile. (2:1)
2 J’ai dit au sujet du rire : « Folie ! », et à propos du plaisir : « À quoi sert-​il ? » (2:2)
3 J’ai décidé de découvrir ce que le plaisir de boire du vin peut apporter, tout en conservant ma sagesse ; j’ai même embrassé la bêtise pour découvrir ce que les humains avaient de mieux à faire durant le peu de jours qu’ils vivent sous le ciel. (2:3)
4 J’ai entrepris de grandes œuvres. Je me suis bâti des maisons ; je me suis planté des vignes. (2:4)
5 Je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté toutes sortes d’arbres fruitiers. (2:5)
6 Je me suis fait des bassins pour arroser une plantation de jeunes arbres. (2:6)
7 J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et des serviteurs sont nés dans ma maison. J’ai également acquis beaucoup de gros et de petit bétail, plus que tous mes prédécesseurs à Jérusalem. (2:7)
8 J’ai amassé de l’argent et de l’or, les trésors de rois et de provinces. J’ai réuni pour moi des chanteurs et des chanteuses, ainsi que ce qui procure un grand bonheur aux fils des hommes : une femme, oui, des femmes. (2:8)
9 Je suis devenu grand et j’ai surpassé tous ceux qui m’avaient précédé à Jérusalem. Et ma sagesse demeurait en moi. (2:9)
10 Je ne me suis rien refusé de ce que je désirais. Je n’ai privé mon cœur d’aucun plaisir, car mon cœur était joyeux en raison de tout mon dur travail, et c’était ma récompense pour tout mon dur travail. (2:10)
11 Mais en réfléchissant à toutes les œuvres que mes mains avaient faites et à tout le dur travail que j’avais réalisé avec peine, j’ai vu que tout était futile, c’était comme courir après le vent ; il n’y avait rien qui ait de valeur réelle sous le soleil. (2:11)
12 Puis, j’ai dirigé mon attention vers la sagesse, la folie et la bêtise. (Car que peut faire l’homme qui succède au roi ? Uniquement ce qui a déjà été fait.) (2:12)
13 Et j’ai vu que la sagesse a un avantage sur la bêtise, tout comme la lumière a un avantage sur l’obscurité. (2:13)
14 Le sage a les yeux dans sa tête ; mais le stupide marche dans les ténèbres. J’ai aussi compris que la même fin attend chacun d’eux. (2:14)
15 Alors j’ai dit dans mon cœur : « Il m’arrivera la même chose qu’au stupide. » Qu’ai-​je donc gagné à devenir excessivement sage ? J’ai donc dit dans mon cœur : « Cela aussi est futile. » (2:15)
16 Car on ne se souvient pas plus longtemps du sage que du stupide. Dans les jours à venir, l’un comme l’autre sera oublié. Et comment le sage mourra-​t-​il ? Comme le stupide. (2:16)
17 Alors j’ai haï la vie, parce que tout ce qui se fait sous le soleil m’a paru affligeant, car tout était futile, c’était comme courir après le vent. (2:17)
18 J’ai haï tout ce à quoi j’avais travaillé si dur sous le soleil, parce que je devrai tout laisser à l’homme qui me succédera. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera sage ou stupide ? Pourtant, il sera maître de tout ce que j’aurai acquis en dépensant beaucoup d’énergie et en faisant preuve d’une grande sagesse sous le soleil. Cela aussi est futile. (2:19)
20 Alors je me suis mis à désespérer dans mon cœur au sujet de tout le dur travail que j’avais réalisé sous le soleil. (2:20)
21 Car peut-être un homme travaille-​t-​il dur, guidé par la sagesse, la connaissance et le savoir-faire, mais il devra céder sa part à un homme qui n’a pas travaillé pour l’avoir. Cela aussi est futile et vraiment tragique. (2:21)
22 Qu’est-​ce qu’un homme retire vraiment de tout son dur travail et de toute l’ambition qui le pousse à travailler dur sous le soleil ? (2:22)
23 Car durant tous ses jours, son activité apporte douleurs et chagrin et, même la nuit, son cœur ne se repose pas. Cela aussi est futile. (2:23)
24 Il n’y a rien de mieux pour un homme que de manger et de boire et de trouver du plaisir dans son dur travail. Cela aussi — je l’ai compris — vient de la main du vrai Dieu, (2:24)
25 car qui mange et boit mieux que moi ? (2:25)
26 À l’homme qui lui plaît, le vrai Dieu donne sagesse, connaissance et joie, mais, au pécheur, il donne pour tâche de recueillir et d’amasser pour donner à l’homme qui plaît au vrai Dieu. Cela aussi est futile, c’est comme courir après le vent. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26
21Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford
Édition de 2022 © Copyright.[+]
1 Je dis en mon cœur : Va maintenant, je t’éprouverai par la gaieté, jouis donc du plaisir : et, voici, cela aussi est vanité. (2:1)
2 Je dis du rire : C’est insensé : et de la gaieté : Que fait-elle ? (2:2)
3 J’ai recherché en mon cœur de m’adonner au vin, tout en accoutumant mon cœur à la sagesse : et de saisir la folie, jusques à ce que je puisse voir ce qui était bon pour les fils des hommes, ce qu’ils devraient faire sous le ciel, tous les jours de leur vie. (2:3)
4 J’ai fait de grands ouvrages : je me suis bâti des maisons : je me suis planté des vignobles : (2:4)
5 Je me suis fait des jardins et des vergers, et j’y ai planté toutes espèces d’arbres fruitiers : (2:5)
6 Je me suis fait des réservoirs d’eaux, pour en arroser les bois qui produisent des arbres : (2:6)
7 Je me suis acquis des serviteurs et des jeunes filles, et j’ai eu des serviteurs nés dans ma maison : et j’ai aussi possédé plus de gros et de menu bétail que tous ceux qui ont été à Jérusalem avant moi : (2:7)
8 Je me suis aussi amassé de l’argent et de l’or, ainsi que le trésor particulier des rois et des provinces : je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses, et les grands plaisirs des fils des hommes, tels des instruments musicaux, et cela de toutes sortes. (2:8)
9 Ainsi j’étais important, et surpassais plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem : ma sagesse aussi est demeurée avec moi. (2:9)
10 Et tout ce que mes yeux désiraient, je ne leur ai rien refusé, je n’ai épargné aucune joie à mon cœur : car mon cœur s’est réjoui de tout mon labeur : et cela a été ma portion de tout mon labeur. (2:10)
11 Puis j’ai considéré toutes les œuvres que mes mains avaient faites, et le labeur auquel j’avais travaillé pour les faire : et voici, tout était vanité et vexation d’esprit : et il n’y avait aucun gain sous le soleil. (2:11)
12 ¶ Et je me suis tourné pour contempler la sagesse et la démence et la folie : car que peut faire l’homme qui vient après le roi ? à : lsavoir ce qui a été déjà fait. (2:12)
13 Puis j’ai vu que la sagesse surpasse la folie, comme la lumière surpasse l’obscurité. (2:13)
14 L’homme sage a ses yeux dans sa tête, et l’insensé marche dans l’obscurité : et moi-même je me suis aperçu aussi qu’un même évènement leur arrive à tous. (2:14)
15 Alors dis-je en mon cœur : Ce qui arrive à l’insensé, ainsi cela m’arrivera : pourquoi donc ai-je été plus sage ? Alors je dis en mon cœur, que cela aussi est vanité. (2:15)
16 Car il n’y a pas plus souvenir du sage que de l’insensé pour toujours : puisque que ce qui est maintenant sera tout oublié dans les jours à venir. Et comment meurt l’homme sage ? comme l’insensé. (2:16)
17 Par conséquent j’ai haï la vie : parce que l’œuvre qui se fait sous le soleil me paraît pénible : car tout est vanité et vexation d’esprit. (2:17)
18 ¶ Oui, j’ai haï tout le travail que j’ai entrepris sous le soleil : parce que j’aurai à le laisser à l’homme qui sera après moi. (2:18)
19 Et qui sait s’il sera un homme sage ou un insensé ? Cependant, il gérera sur tout mon travail auquel j’ai travaillé, et dans lequel je me suis montré sage sous le soleil. Cela aussi est vanité. (2:19)
20 Par conséquent j’ai fait en sorte que mon cœur soit désespéré de tout le travail que j’avais entrepris sous le soleil. (2:20)
21 Car il y a un homme dont le travail a été avec sagesse, connaissance et équité : lequel néanmoins le laissera à un homme qui n’y a pas travaillé, comme étant sa portion. Cela aussi est vanité et un grand mal. (2:21)
22 Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et de la vexation de son cœur, dont il a travaillé sous le soleil ? (2:22)
23 Car tous ses jours sont douleurs, et son occupation est pénible : oui, son cœur ne repose pas la nuit. Cela aussi est vanité. (2:23)
24 ¶ Il n’y a rien de mieux pour l’homme, que de manger et de boire, et qu’il fasse jouir son âme du bien dans son travail. J’ai vu aussi que cela était de la main de Dieu. (2:24)
25 Car qui peut manger, et qui s’y hâtera plus que moi ? (2:25)
26 Car à un homme qui est bon devant lui, Dieu donne sagesse et connaissance et joie : mais au pécheur, il donne l’occupation de recueillir et d’amasser, afin qu’il puisse donner à celui qui est bon devant Dieu. Cela aussi est vanité et une vexation d’esprit. (2:26)
Ecclésiaste
2:1-26