| 1 | Traduction par David Martin Édition de 1744, libre de droits. | 1 Et il arriva, au mois de Nisan, la vingtième année du Roi Artaxerxes, que le vin ayant été apporté devant lui, je pris le vin, et le présentai au Roi. Or je n’avais jamais eu mauvais visage devant lui. (2:1) 2 Et le Roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage, puisque tu n’es point malade ? Cela ne vient que d’une mauvaise disposition d’esprit. Alors je craignis fort ; (2:2) 3 Et je répondis au Roi : Que le Roi vive éternellement ! Comment mon visage ne serait-il pas mauvais, puisque la ville qui est le lieu des sépulcres de mes pères, demeure désolée, et que ses portes ont été consumées par le feu ? (2:3) 4 Et le Roi dit : Que me demandes-tu ? Alors je priai le Dieu des cieux ; (2:4) 5 Et je dis au Roi : Si le Roi le trouve bon, et si ton serviteur t’est agréable, envoie-moi en Judée, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour la rebâtir. (2:5) 6 Et le Roi me dit, et sa femme aussi, qui était assise auprès de lui : Combien serais-tu à faire ton voyage, et quand retournerais-tu ? Et après que j’eus déclaré le temps au Roi, il trouva bon de me donner mon congé. (2:6) 7 Puis je dis au Roi : Si le Roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les Gouverneurs de delà le fleuve, afin qu’ils me fassent passer, jusqu’à ce que j’arrive en Judée ; (2:7) 8 Et des lettres pour Asaph, le garde du parc du Roi, afin qu’il me donne du bois pour la charpenterie des portes de la forteresse qui [touche] à la maison [de Dieu], et [pour les portes] des murailles de la ville, et pour la maison dans laquelle j’entrerai. Et le Roi me l’accorda, selon que la main de mon Dieu était bonne sur moi. (2:8) 9 Je vins donc vers les Gouverneurs qui sont de deçà le fleuve, et je leur donnai les paquets du Roi. Or le Roi avait envoyé avec moi des capitaines de guerre et des gens de cheval. (2:9) 10 Ce que Samballat, Horonite, et Tobija, serviteur hammonite, ayant appris, ils eurent un fort grand dépit de ce qu’il était venu quelqu’un pour procurer du bien aux enfants d’Israël. (2:10) 11 Ainsi j’arrivai à Jérusalem, et je fus là trois jours. (2:11) 12 Puis je me levai de nuit, moi et quelque peu de gens avec moi ; mais je ne déclarai à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire à Jérusalem ; et il n’y avait point d’autre monture avec moi, que celle sur laquelle j’étais monté. (2:12) 13 Je sortis donc de nuit par la porte de la vallée, et [je vins] pardevant la fontaine du dragon, à la porte de la fiente ; et je considérais les murailles de Jérusalem, comment elles [demeuraient] renversées, et comment ses portes avaient été consumées par le feu. (2:13) 14 De là je passai à la porte de la fontaine, et vers l’étang du Roi ; et il n’[y avait] point de lieu où je pusse passer avec ma monture. (2:14) 15 Et je montai de nuit par le torrent, et je considérai la muraille ; puis en m’en retournant, je rentrai par la porte de la vallée ; et ainsi je m’en retournai. (2:15) 16 Or les magistrats ne savaient point où j’étais allé, ni ce que je faisais ; aussi je n’en avais rien déclaré jusques alors, ni aux Juifs, ni aux Sacrificateurs, ni aux principaux, ni aux magistrats, ni au reste de ceux qui maniaient les affaires. (2:16) 17 Alors je leur dis : Vous voyez la misère dans laquelle nous sommes ; comment Jérusalem demeure désolée, et ses portes brûlées par le feu. Venez, et rebâtissons les murailles de Jérusalem, et que nous ne soyons plus en opprobre. (2:17) 18 Et je leur déclarai que la main de mon Dieu était bonne sur moi, et je [leur rapportai] aussi les paroles que le Roi m’avait dites. Alors ils dirent : Levons-nous, et bâtissons. Ils fortifièrent donc leurs mains pour bien faire. (2:18) 19 Mais Samballat Horonite, et Tobija serviteur hammonite, et Guésem Arabe, l’ayant appris, se moquèrent de nous, et nous méprisèrent, en disant : Qu’est-ce que vous faites ? Ne vous rebellez-vous pas contre le Roi ? (2:19) 20 Et je leur répondis ce mot, et leur dis : le Dieu des cieux est celui qui nous fera prospérer ; nous donc, qui sommes ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez aucune part, ni droit, ni mémorial, à Jérusalem. (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 2 | Traduction King James revue par B. Blayney Édition de 1769, libre de droits (hors GB). | 1 And it came to pass in the month Nisan, in the twentieth year of Artaxerxes the king, that wine was before him : and I took up the wine, and gave it unto the king. Now I had not been beforetime sad in his presence. (2:1) 2 Wherefore the king said unto me, Why is thy countenance sad, seeing thou art not sick ? this is nothing else but sorrow of heart. Then I was very sore afraid, (2:2) 3 And said unto the king, Let the king live for ever : why should not my countenance be sad, when the city, the place of my fathers’ sepulchres, lieth waste, and the gates thereof are consumed with fire ? (2:3) 4 Then the king said unto me, For what dost thou make request ? So I prayed to the God of heaven. (2:4) 5 And I said unto the king, If it please the king, and if thy servant have found favour in thy sight, that thou wouldest send me unto Judah, unto the city of my fathers’ sepulchres, that I may build it. (2:5) 6 And the king said unto me, (the queen also sitting by him,) For how long shall thy journey be ? and when wilt thou return ? So it pleased the king to send me ; and I set him a time. (2:6) 7 Moreover I said unto the king, If it please the king, let letters be given me to the governors beyond the river, that they may convey me over till I come into Judah ; (2:7) 8 And a letter unto Asaph the keeper of the king’s forest, that he may give me timber to make beams for the gates of the palace which appertained to the house, and for the wall of the city, and for the house that I shall enter into. And the king granted me, according to the good hand of my God upon me. (2:8) 9 Then I came to the governors beyond the river, and gave them the king’s letters. Now the king had sent captains of the army and horsemen with me. (2:9) 10 When Sanballat the Horonite, and Tobiah the servant, the Ammonite, heard of it, it grieved them exceedingly that there was come a man to seek the welfare of the children of Israel. (2:10) 11 So I came to Jerusalem, and was there three days. (2:11) 12 And I arose in the night, I and some few men with me ; neither told I any man what my God had put in my heart to do at Jerusalem : neither was there any beast with me, save the beast that I rode upon. (2:12) 13 And I went out by night by the gate of the valley, even before the dragon well, and to the dung port, and viewed the walls of Jerusalem, which were broken down, and the gates thereof were consumed with fire. (2:13) 14 Then I went on to the gate of the fountain, and to the king’s pool : but there was no place for the beast that was under me to pass. (2:14) 15 Then went I up in the night by the brook, and viewed the wall, and turned back, and entered by the gate of the valley, and so returned. (2:15) 16 And the rulers knew not whither I went, or what I did ; neither had I as yet told it to the Jews, nor to the priests, nor to the nobles, nor to the rulers, nor to the rest that did the work. (2:16) 17 Then said I unto them, Ye see the distress that we are in, how Jerusalem lieth waste, and the gates thereof are burned with fire : come, and let us build up the wall of Jerusalem, that we be no more a reproach. (2:17) 18 Then I told them of the hand of my God which was good upon me ; as also the king’s words that he had spoken unto me. And they said, Let us rise up and build. So they strengthened their hands for this good work. (2:18) 19 But when Sanballat the Horonite, and Tobiah the servant, the Ammonite, and Geshem the Arabian, heard it, they laughed us to scorn, and despised us, and said, What is this thing that ye do ? will ye rebel against the king ? (2:19) 20 Then answered I them, and said unto them, The God of heaven, he will prosper us ; therefore we his servants will arise and build : but ye have no portion, nor right, nor memorial, in Jerusalem. (2:20) | Nehemiah 2:1-20 |
| 3 | Traduction revue par J. F. Ostervald Édition de 1823, libre de droits. | 1 Et il arriva au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, que comme on lui apporta du vin, je pris le vin, et je le présentai au roi. Or, je n’avais jamais eu mauvais visage en me trouvant devant lui. (2:1) 2 Et le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage, puisque tu n’es point malade ? Cela ne vient que de quelque que tristesse d’esprit. Alors je craignis fort ; (2:2) 3 Et je répondis au roi : Que le roi vive à jamais ! Comment mon visage ne serait-il pas mauvais, puisque la ville, qui est le lieu des sépulcres de mes pères, demeure désolée, et que ses portes ont été consumées par le feu ? (2:3) 4 Et le roi dit : Que me demandes-tu ? Alors je priai le Dieu des cieux ; (2:4) 5 Et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur t’est agréable, envoie-moi en Judée, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour la rebâtir. (2:5) 6 Et le roi me dit, et sa femme qui était assise auprès de lui : Combien serais-tu à faire ton voyage, et quand retournerais-tu ? Et quand j’eus marqué le temps au roi, il trouva bon de me donner mon congé. (2:6) 7 Puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de delà le fleuve, afin qu’ils me fassent passer sûrement jusqu’à ce que j’arrive en Judée ; (2:7) 8 Et des lettres pour Asaph, le garde du parc du roi, afin qu’il me donne du bois pour la charpente des portes de la forteresse, qui est près de la maison de Dieu, et pour les murailles de la ville, et pour la maison dans laquelle j’entrerai. Et le roi me l’accorda, selon que la bonne main de mon Dieu était sur moi. (2:8) 9 Je vins donc vers les gouverneurs qui sont de deçà le fleuve, et je leur donnai les paquets du roi. Or, le roi avait envoyé avec moi des capitaines de guerre et de la cavalerie. (2:9) 10 Ce que Samballat Horonite, et Tobija, officier Hammonite, ayant appris, ils eurent un fort grand dépit de ce qu’il était venu quelqu’un pour procurer du bien aux enfans d’Israël. (2:10) 11 Ainsi j’arrivai à Jérusalem, et je fus là trois jours. (2:11) 12 Ensuite je me levai de nuit, moi et quelque peu de gens avec moi, et je ne déclarai à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire à Jérusalem ; et il n’y avait point de monture avec moi, sinon la monture sur laquelle j’étais monté. (2:12) 13 Je sortis donc de nuit par la porte de la vallée, et je vins par-devant la fontaine du dragon, à la porte du fumier ; et je considérai les murailles de Jérusalem, comment elles demeuraient renversées, et comment ses portes avaient été consumées par le feu. (2:13) 14 De là, je passai à la porte de la fontaine, et vers l’étang du roi, et il n’y avait point de lieu par où la monture, sur laquelle j’étais monté, pût passer. (2:14) 15 Et je montai de nuit par le torrent, et je considérai la muraille ; et m’en retournant, je rentrai par la porte de la vallée, et revins ainsi à mon logis. (2:15) 16 Or, les magistrats ne savaient point où j’étais allé, ni ce que je faisais ; aussi je n’en avais rien déclaré jusqu’alors, ni aux Juifs, ni aux sacrificateurs, ni aux principaux, ni aux magistrats, ni au reste de ceux qui maniaient les affaires. (2:16) 17 Alors je leur, dis : Vous voyez la misère dans laquelle nous sommes, comment Jérusalem demeure désolée et ses portes brûlées ; venez, et rebâtissons les murailles de Jérusalem, et que nous ne soyons plus en opprobre. (2:17) 18 Et je leur déclarai que la bonne main de mon Dieu était sur moi ; et je leur rapportai aussi les paroles que le roi m’avait dites. Alors ils dirent : Levons-nous, et bâtissons. Ils fortifièrent donc leurs mains pour bien travailler. (2:18) 19 Mais Samballat Horonite, et Tobija, officier Hammonite, et Guescem Arabe, l’ayant appris, se moquèrent de nous, et nous méprisèrent, disant : Qu’est-ce que vous faites ? Ne vous révoltez-vous pas contre le roi ? (2:19) 20 Et je leur répondis, et leur dis : Le Dieu des cieux est celui qui nous fera prospérer. Nous donc, qui sommes ses serviteurs, nous nous lèverons et bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni mémorial à Jérusalem. (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 4 | Traduction par H.-A. Perret-Gentil Édition de 1847-1861, libre de droits. | 1 Et au mois de Nisan, la vingtième année du roi Arthachsastha, comme le vin était devant lui, je pris le vin et le servis au roi ; (d’ailleurs je n’avais jamais été mal avec lui.) (2:1) 2 Alors le roi me dit : Pourquoi as-tu l’air triste ? Tu n’es pourtant pas malade ? Ce n’est pas autre chose que chagrin du cœur. Et j’éprouvai une grande crainte. (2:2) 3 Et je dis au roi : Que le roi vive éternellement ! Comment n’aurais-je pas un air triste quand la cité, sépulture de mes pères, gît désolée, et que le feu a consumé ses portes ? (2:3) 4 Et le roi me dit : Que me demandes-tu donc ? Alors j’adressai ma prière au Dieu des Cieux, (2:4) 5 et je dis au roi : Avec l’agrément du roi, et si ton serviteur a tes bonnes grâces, c’est que tu m’envoies en Juda, dans la ville des tombeaux de mes pères, pour la restaurer. (2:5) 6 Alors le roi et l’épouse assise à ses côtés me dirent : Combien de temps durera ton voyage, et quand seras-tu de retour ? Et il plut au roi de m’envoyer, et je lui fixai un temps. (2:6) 7 Et je dis au roi : Avec l’agrément du roi je voudrais que l’on me donnât des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du Fleuve, afin qu’ils m’accordent le passage jusqu’à mon arrivée en Juda, (2:7) 8 et une lettre pour Asaph, l’intendant de la forêt royale, afin qu’il me fournisse le bois pour la charpente des portes de la citadelle près du Temple, et pour le mur de la ville, et la Maison en vue de laquelle je vais. Et le roi me l’accorda par l’effet de la bénigne main de Dieu qui me protégeait. (2:8) 9 J’arrivai donc chez les gouverneurs de l’autre côté du Fleuve, et je leur remis les lettres du roi ; et le roi me fit escorter par des officiers de l’armée et de la cavalerie. (2:9) 10 Mais lorsque Saneballat, de Choronaïm, et Tobie, le serviteur, Ammonite, en furent informés, ils furent extrêmement chagrins de ce qu’il vînt un homme pour chercher l’intérêt des enfants d’Israël. (2:10) 11 Et j’arrivai à Jérusalem, et après y avoir été trois jours, (2:11) 12 je me levai pendant la nuit, moi et le peu d’hommes que j’avais avec moi, mais je ne m’ouvris à personne sur ce que mon Dieu m’avait mis dans le cœur de faire pour Jérusalem ; et point de bête de somme avec moi, sinon l’animal qui me servait de monture. (2:12) 13 Et de nuit je sortis par la porte de la Vallée, en allant à la source des dragons jusqu’à la porte du Fumier et j’examinai les murs de Jérusalem qui étaient là en ruine, et ses portes consumées par le feu. (2:13) 14 Puis je passai à la porte de la Fontaine et à l’Étang Royal ; et il n’y avait pas de place où pût passer l’animal que je montais. (2:14) 15 Et de nuit je montai la Vallée, examinant les murs, et reprenant mon chemin par la porte de la Vallée je rentrai. (2:15) 16 Cependant les chefs ignoraient où j’étais allé et ce que j’avais fait. Car ni aux Juifs, ni aux Prêtres, ni aux notables, ni aux chefs, ni aux autres qui devaient faire les travaux, jusqu’ici je ne m’étais encore ouvert. (2:16) 17 Alors je leur dis : Vous voyez l’état misérable où nous sommes, comme Jérusalem est désolée et ses portes brûlées par le feu. Venez ! relevons le mur de Jérusalem, afin que nous ne soyons plus dans l’opprobre. (2:17) 18 Et je leur découvris comment la bénigne main de mon Dieu m’avait protégé, et aussi les paroles que le roi m’avait adressées. Et ils dirent : Nous sommes prêts pour faire la restauration. Et ils s’encouragèrent au bien. (2:18) 19 Mais lorsque Saneballat de Choronaïm, et Tobie, le serviteur, Ammonite, et Gésem l’Arabe, l’apprirent, ils se moquèrent de nous, et nous montrèrent du mépris et dirent : Qu’est-ce que vous faites là ? Est-ce que vous vous révoltez contre le roi ? (2:19) 20 Et je leur répliquai en ces termes : Le Dieu des Cieux nous donnera le succès, et nous, ses serviteurs, nous allons nous mettre à restaurer. Mais vous n’avez ni communauté, ni droit, ni souvenir en Jérusalem. (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 5 | Traduction par L. I. Lemaistre de Saci Édition de 1855, libre de droits. | 1 LA vingtième année du règne d’Artaxerxès, au mois de Nisan, on apporta du vin devant le roi : je le pris et le lui servis. Alors le roi me trouvant le visage tout abattu, (2:1) 2 me dit : Pourquoi avez-vous le visage si triste, quoique vous ne me paraissiez pas malade ? Il faut que vous en ayez sujet, et que vous cachiez dans votre coeur quelque chagrin. À ces paroles je fus saisi d’une grande crainte, (2:2) 3 et je dis au roi : Ô roi, que votre vie soit éternelle ! Pourquoi mon visage ne serait-il pas abattu, puisque la ville où sont les tombeaux de mes pères est toute déserte, et que ses portes ont été brûlées ? (2:3) 4 Le roi me dit : Que me demandez-vous ? Je priai le Dieu du ciel, (2:4) 5 et je dis au roi : Si ma demande ne déplaît pas au roi, et si votre serviteur vous est agréable, envoyez-moi, je vous prie, en Judée, à la ville des sépulcres de mes pères, afin que je la fasse rebâtir. (2:5) 6 Le roi et la reine, qui était assise auprès de lui, me dirent : Combien durera votre voyage, et quand reviendrez-vous ? Je leur marquai le temps de mon retour, et le roi l’agréa, et il me permit de m’en aller. (2:6) 7 Je lui dis encore : Je supplie le roi de me donner des lettres pour les gouverneurs du pays de delà le fleuve, afin qu’ils me fassent passer sûrement, jusqu’à ce que je sois arrivé en Judée. (2:7) 8 Je le supplie aussi qu’il me donne une lettre pour Asaph, grand maître de la forêt du roi, afin qu’il me soit permis d’y prendre du bois pour pouvoir couvrir les portes des tours du temple, les murailles de la ville, et la maison où je me retirerai. Le roi m’accorda ma demande, parce que la main favorable de mon Dieu était sur moi. (2:8) 9 J’allai donc trouver les gouverneurs du pays de delà le fleuve, et je leur présentai les lettres du roi. Or le roi avait envoyé avec moi des officiers de guerre et des cavaliers. (2:9) 10 Sanaballat, Horonite, et Tobie, Ammonite, serviteur du roi, ayant été avertis de mon arrivée, furent saisis d’une extrême affliction, voyant qu’il était venu un homme qui cherchait à procurer le bien des enfants d’Israël. (2:10) 11 Étant arrivé à Jérusalem, j’y demeurai pendant trois jours, (2:11) 12 et je me levai la nuit ayant peu de gens avec moi. Je ne dis à personne ce que Dieu m’avait inspiré de faire dans Jérusalem, et je ne pris point avec moi de chevaux, hors celui sur lequel j’étais monté. (2:12) 13 Je sortis la nuit par la porte de la vallée, je vins devant la fontaine du dragon, et à la porte du fumier ; et je considérais les murailles de Jérusalem, qui étaient toutes abattues, et ses portes qui avaient été brûlées. (2:13) 14 Je passai de là à la porte de la fontaine et à l’aqueduc du roi, et je ne trouvai point de lieu par où pût passer le cheval sur lequel j’étais monté. (2:14) 15 Il était encore nuit quand je remontai par le torrent, et je considérais les murailles, et je rentrai par la porte de la vallée, et m’en revins. (2:15) 16 Les magistrats cependant ne savaient point où j’étais allé, ni ce que je faisais, et jusqu’alors je n’avais rien découvert de mon dessein ni aux Juifs, ni aux prêtres, ni aux plus considérables d’entre le peuple, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui avaient le soin des ouvrages. (2:16) 17 Je leur dis donc alors : Vous voyez l’affliction où nous sommes. Jérusalem est déserte, et ses portes ont été brûlées. Venez, rebâtissons les murailles de Jérusalem, afin qu’à l’avenir nous ne soyons plus en opprobre. (2:17) 18 Je leur rapportai ensuite de quelle manière Dieu avait étendu sa main favorable sur moi, et les paroles que le roi m’avait dites, et je leur dis : Venez, rebâtissons les murailles. Et ils s’encouragèrent à bien travailler. (2:18) 19 Mais Sanaballat, Horonite, Tobie, Ammonite, serviteur du roi, et Gosem, Arabe, ayant été avertis de notre entreprise, se raillèrent de nous avec mépris, et dirent : Que faites-vous là ? cette entreprise n’est-elle pas une révolte contre le roi ? (2:19) 20 Je répondis à cette parole, et je leur dis : C’est le Dieu du ciel qui nous assiste lui-même, et nous sommes ses serviteurs. Continuons donc à bâtir : car pour vous, vous n’avez ni aucune part, ni aucun droit à Jérusalem, et on ne vous y connaît point. (2:20) | Néhémias 2:1-20 |
| 6 | Traduction par Albert Rilliet Édition de 1858, libre de droits. | — Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament. | |
| 7 | Traduction dite Bible de Lausanne Édition de 1861-1872, libre de droits. | 1 Et il arriva, au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, que je pris le vin et le donnai au roi ; et je n’avais [jamais] été triste devant lui. (2:1) 2 Et le roi me dit : Comment as-tu mauvais visage, puisque tu n’es pas malade ? Ce n’est rien que de la tristesse de cœur. Et je craignis extrêmement. (2:2) 3 Et je dis au roi : Que le roi vive à perpétuité ! Comment n’aurais-je pas mauvais visage, quand la ville, lieu des sépulcres de mes pères, est détruite, et que ses portes sont dévorées par le feu ? (2:3) 4 Et le roi me dit : Quelle est donc ta requête ? Et je priai le Dieu des cieux, (2:4) 5 et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton esclave est agréable devant toi, c’est que tu m’envoies en Juda, dans la ville des sépulcres de mes pères, et que je la rebâtisse. (2:5) 6 Et le roi me dit, ainsi que l’épouse assise à son côté : Jusques à quand durerait ton voyage, et quand reviendrais-tu ? Et le roi le trouva bon et il m’envoya, et je lui indiquai un terme. (2:6) 7 Et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, afin qu’ils me laissent passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda ; (2:7) 8 et une lettre pour Asaph, le gardien du parc du roi, afin qu’il me donne des bois pour faire la charpenterie des portes de la résidence qui appartient à la Maison [de l’Eternel], et de la muraille de la ville, et de la maison où j’entrerai. Et le roi me les donna, selon que la bonne main de mon Dieu fut sur moi. (2:8) 9 Et j’arrivai vers les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, et je leur donnai les lettres du roi, et le roi envoya avec moi des chefs de forces et des cavaliers. (2:9) 10 Quand Sanballat, le Horonite, et Tobija, l’esclave ammonite, l’apprirent, ils conçurent un très grand déplaisir de ce qu’un homme venait pour chercher à faire du bien aux fils d’Israël. (2:10) 11 Et j’arrivai à Jérusalem et j’y fus trois jours. (2:11) 12 Et je me levai de nuit, moi et des gens peu nombreux avec moi, et je n’avais communiqué à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem ; et il n’y avait de bête avec moi que la bête sur laquelle j’étais monté. (2:12) 13 Et je sortis de nuit par la porte de la Vallée, et [me dirigeai] en face de la source du Dragon et vers la porte du Fumier ; et je considérai les murailles de Jérusalem qui étaient en brèches, et ses portes dévorées par le feu. (2:13) 14 Et je passai à la porte de la Source, et à l’étang du Roi, et il n’y avait point de place par où la bête qui était sous moi pût passer. (2:14) 15 Et je montai de nuit dans le torrent, et je considérai la muraille, et je revins, et je rentrai par la porte de la Vallée, et je fus de retour. (2:15) 16 Et les magistrats ne savaient pas où j’étais allé, ni ce que je faisais ; et jusque-là je n’en avais rien communiqué aux Juifs, ni aux sacrificateurs, ni aux notables, ni aux magistrats, ni aux autres qui faisaient l’œuvre. (2:16) 17 Et je leur dis : Vous voyez le malheur où nous sommes, comme Jérusalem est détruite et ses portes sont brûlées par le feu : venez et rebâtissons la muraille de Jérusalem, et ne soyons plus dans l’opprobre. (2:17) 18 Et je leur exposai combien la main de l’Eternel, mon Dieu, était bonne sur moi, et aussi quelles paroles le roi m’avait dites. Et ils dirent : Nous nous lèverons et nous bâtirons ! Et ils fortifièrent leurs mains pour bien faire. (2:18) 19 Quand Sanballat, le Horonite, et Tobija, l’esclave ammonite, et Guéschem, l’Arabe, l’apprirent, ils se raillèrent de nous et nous méprisèrent, et ils dirent : Qu’est-ce que vous faites-là ? Est-ce que vous vous rebellez contre le roi ? (2:19) 20 Et je leur répliquai et je leur dis : Le Dieu des cieux lui-même nous fera réussir, et nous, ses esclaves, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit , ni mémorial à Jérusalem. (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 8 | Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré Édition de 1866, libre de droits. | 1 La vingtième année du règne d’Artaxercès, au mois de nisan, on apporta du vin devant le roi. Je le pris et je le lui servis ; et je parus le visage abattu devant le roi ; (2:1) 2 Et le roi me dit : Pourquoi votre visage est-il triste, quoique vous ne paraissiez pas malade ? Ce n’est pas en vain, et vous cachez je ne sais quel mal dans votre cœur. Je fus saisi d’une grande crainte, (2:2) 3 Et je dis au roi : O roi, que votre vie soit éternelle ! Pourquoi mon visage ne serait-il pas abattu, puisque la ville où sont les tombeaux de mes pères est déserte, et que ses portes ont été consumées par le feu ? (2:3) 4 Le roi me dit : Que demandez-vous ? Je priai le Dieu du ciel, (2:4) 5 Et je dis au roi : Si ma demande ne déplaît pas au roi, et si votre serviteur vous est agréable, envoyez-moi en Judée, à la ville des sépulcres de mes pères, et je la rebâtirai. (2:5) 6 Le roi et la reine assise auprès de lui me dirent : Combien durera votre voyage, et quand reviendrez-vous ? Je leur marquai le temps ; et le roi l’agréa et me permit d’aller. (2:6) 7 Je lui dis encore : S’il plaît au roi, qu’il me donne des lettres pour les gouverneurs du pays au delà du fleuve, afin qu’ils facilitent mon passage, jusqu’à ce que je sois arrivé en Judée, (2:7) 8 Et une lettre aussi pour Asaph, gardien de la forêt du roi, afin qu’il me donne des bois pour couvrir les tours du temple, les murailles de la ville et la maison où je me retirerai. Le roi m’accorda ma demande, parce que la main de mon Dieu était favorable sur moi. (2:8) 9 J’allai trouver les gouverneurs du pays au delà du fleuve, et je leur présentai les lettres du roi. Or le roi avait envoyé avec moi des officiers de guerre et des cavaliers. (2:9) 10 Sanaballat, Horonite, et Tobie, serviteur du roi, Ammonite, ayant été avertis, furent saisis d’une extrême affliction, de ce qu’il était venu un homme qui cherchait la prospérité des enfants d’Israël. (2:10) 11 Étant arrivé à Jérusalem, j’y demeurai trois jours, (2:11) 12 Et je me levai la nuit, ayant peu d’hommes avec moi. Je ne dis à personne ce que Dieu m’avait inspiré de faire a Jérusalem, et je n’avais point de chevaux, hors celui sur lequel j’étais monté. (2:12) 13 Je sortis la nuit par la porte de la Vallée, je vins devant la fontaine du Dragon et à la porte du Fumier ; et je regardais la muraille de Jérusalem en ruine et ses portes brûlées. (2:13) 14 Je passai de là à la porte de la Fontaine et à l’aqueduc du Roi, et je ne trouvai point de chemin par où pût passer le cheval sur lequel j’étais monté. (2:14) 15 Il était encore nuit quand je remontais par le torrent, et je considérais les murailles, et je rentrai par la porte de la Vallée et m’en revins. (2:15) 16 Les magistrats cependant ignoraient où j’étais allé et ce que je faisais ; jusqu’alors je n’avais rien découvert, ni aux Juifs ni aux prêtres, ni aux plus considérables d’entre le peuple, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui avaient le soin des ouvrages. (2:16) 17 Je leur dis alors : Vous voyez l’affliction où nous sommes. Jérusalem est déserte et ses portes ont été brûlées. Venez, rebâtissons les murailles de Jérusalem, afin qu’à l’avenir nous ne soyons plus désormais un objet d’opprobre. (2:17) 18 Je leur rapportai ensuite de quelle manière Dieu avait étendu sur moi une main favorable, et les paroles que le roi m’avait adressées, et je leur dis : Levons-nous et rebâtissons ; et leurs mains furent affermies pour bien faire. (2:18) 19 Mais Sanaballat, Horonite, Tobie, serviteur du roi, Ammonite, et Gosem, Arabe, ayant été avertis, se raillèrent de nous avec mépris, et dirent : Que faites-vous là ? Cette entreprise n’est-elle pas une révolte contre le roi ? (2:19) 20 Je répondis à cette parole et je leur dis : C’est le Dieu du ciel qui nous assiste lui-même, et nous sommes ses serviteurs. Levons-nous et bâtissons ; mais vous, vous n’avez ni partage, ni droit, ni souvenir à Jérusalem. (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 9 | Traduction par L. Segond & H. Oltramare Édition de 1874, libre de droits. | 1 Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je l’offris au roi. Jamais je n’avais paru triste en sa présence. (2:1) 2 Le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage ? Tu n’es pourtant pas malade ; ce ne peut être qu’un chagrin de cœur. Je fus saisi d’une grande crainte, (2:2) 3 et je répondis au roi : Que le roi vive éternellement ! Comment n’aurais-je pas mauvais visage, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est détruite et que ses portes sont consumées par le feu ? (2:3) 4 Etle roi me dit : Que demandes-tu ? Je priai le Dieu des cieux, (2:4) 5 et je répondis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse. (2:5) 6 Le roi, auprès duquel la reine était assise, me dit alors : Combien ton voyage durera-t-il, et quand seras-tu de retour ? Il plut au roi de me laisser partir, et je lui fixai un temps. (2:6) 7 Puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, afin qu’ils me laissent passer et entrer en Juda, (2:7) 8 et une lettre pour Asaph, garde forestier du roi, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle près de la maison, pour la muraille de la ville, et pour la maison que j’occuperai. Le roi me donna ces lettres, car la bonne main de mon Dieu était sur moi. (2:8) 9 Je me rendis auprès des gouverneurs de l’autre côté du fleuve, et je leur remis les lettres du roi, qui m’avait fait accompagner par des chefs de l’armée et par des cavaliers. (2:9) 10 Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, l’ayant appris, eurent un grand déplaisir de ce qu’il venait un homme pour chercher le bien des enfants d’Israël. (2:10) 11 J’arrivai à Jérusalem, et j’y passai trois jours. (2:11) 12 Après quoi, je me levai pendant la nuit avec quelques hommes, sans avoir dit à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Il n’y avait avec moi d’autre bête de somme que ma propre monture. (2:12) 13 Je sortis de nuit par la porte de la vallée, et je me dirigeai contre la source du dragon et vers la porte du fumier, considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ses portes consumées par le feu. (2:13) 14 Je passai près de la porte de la source et de l’étang du roi, et il n’y avait point de place par où pût passer la bête qui était sous moi. (2:14) 15 Je montai de nuit par le torrent, et je considérai encore la muraille. Puis je rentrai par la porte de la vallée, et je fus ainsi de retour. (2:15) 16 Les magistrats ignoraient où j’étais allé, et ce que je faisais. Jusqu’à ce moment, je n’avais rien dit aux Juifs, ni aux sacrificateurs, ni aux grands, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui s’occupaient des affaires. (2:16) 17 Je leur dis alors : Vous voyez le malheureux état où nous sommes ! Jérusalem est détruite, et ses portes sont consumées par le feu ! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans l’opprobre. (2:17) 18 Etje leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées. Ils dirent : Levons-nous, et bâtissons ! Etils se fortifièrent dans cette bonne résolution. (2:18) 19 Sanballat, le Horonite, Tobija, le serviteur ammonite, et Guéschem, l’Arabe, en ayant été informés, se moquèrent de nous et nous méprisèrent. Ils dirent : Que faites-vous là ? Vous révoltez-vous contre le roi ? (2:19) 20 Etje leur fis cette réponse : Le Dieu des cieux nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. (2:20) | Nehémie 2:1-20 |
| 10 | Traduction par J. N. Darby Édition de 1885, libre de droits. | 1 — Et il arriva au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, que je pris le vin et le donnai au roi ; et je n’avais pas été triste en sa présence. (2:1) 2 Et le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage, et pourtant tu n’es pas malade ? Cela n’est rien que de la tristesse de cœur. (2:2) 3 Alors j’eus extrêmement peur. Et je dis au roi : Que le roi vive à toujours ! Pourquoi mon visage ne serait-il pas triste, quand la ville, le lieu des sépulcres de mes pères, est dévastée, et que ses portes sont consumées par le feu ? (2:3) 4 Et le roi me dit : Que demandes-tu ? (2:4) 5 Et je priai le Dieu des cieux ; et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur est agréable devant toi, qu’il m’envoie en Juda, à la ville des sépulcres de mes pères, et je la bâtirai. (2:5) 6 Alors le roi me dit — et la reine était assise à son côté : — Combien de temps durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? Et il plut au roi de m’envoyer, et je lui fixai un temps. (2:6) 7 Et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’il me donne des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, pour qu’ils me fassent passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda, (2:7) 8 et une lettre pour Asaph, gardien de la forêt du roi, afin qu’il me donne du bois pour faire la charpente des portes du château fort attenant à la maison, et pour la muraille de la ville, et pour la maison dans laquelle je dois entrer. Et le roi me les donna, selon que la bonne main de mon Dieu était sur moi. (2:8) 9 Et je vins auprès des gouverneurs de l’autre côté du fleuve, et je leur donnai les lettres du roi ; or le roi avait envoyé avec moi des chefs de l’armée et des cavaliers. (2:9) 10 Et quand Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, l’apprirent, ils furent très-mécontents de ce qu’un homme fût venu pour chercher le bien des fils d’Israël. (2:10) 11 Et j’arrivai à Jérusalem, et je fus là trois jours. (2:11) 12 Et je me levai de nuit, moi et le peu d’hommes qui étaient avec moi, — et je n’avais informé personne de ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem — et je n’avais pas de bête avec moi, sinon la bête que je montais. (2:12) 13 Et je sortis de nuit, par la porte de la vallée, en face de la source du chacal, vers la porte du fumier ; et je considérai les murailles de Jérusalem qui étaient en ruine, et ses portes consumées par le feu. (2:13) 14 Et je passai à la porte de la fontaine, et à l’étang du roi, et il n’y avait pas de place où pût passer la bête qui était sous moi. (2:14) 15 Et je montai de nuit par le torrent, et je considérai la muraille ; et je m’en revins, et entrai par la porte de la vallée, et je m’en retournai. (2:15) 16 Or les chefs ne savaient pas où j’étais allé, ni ce que je faisais ; et jusque-là je n’avais rien communiqué aux Juifs, ni aux sacrificateurs, ni aux nobles, ni aux chefs, ni aux autres qui s’occupaient de l’œuvre. (2:16) 17 Et je leur dis : Vous voyez la misère dans laquelle nous sommes, que Jérusalem est dévastée et que ses portes sont brûlées par le feu. Venez et bâtissons la muraille de Jérusalem, afin que nous ne soyons plus dans l’opprobre. (2:17) 18 Et je leur racontai comment la main de mon Dieu avait été bonne sur moi, et aussi les paroles du roi qu’il m’avait dites. Et ils dirent : Levons-nous et bâtissons. Et ils fortifièrent leurs mains pour bien faire. (2:18) 19 Et quand Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, et Guéshem, l’Arabe, l’apprirent, ils se moquèrent de nous et nous méprisèrent, et ils dirent : Qu’est-ce que vous faites là ? Voulez-vous vous révolter contre le roi ? (2:19) 20 Et je leur répondis et je leur dis : Le Dieu des cieux, lui, nous fera prospérer, et nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir à Jérusalem. (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 11 | Traduction par L. Cl. Fillion Édition de 1889, libre de droits. | 1 La vingtième année du règne d’Artaxerxès, au mois de nisan, on apporta du vin devant le roi. Je le pris et le lui servis. Et j’étais tout abattu en sa présence. (2:1) 2 Et le roi me dit : Pourquoi avez vous le visage triste, quoique vous ne me paraissiez pas malade ? Ce n’est pas sans raison, mais vous avez quelque chagrin de cœur. Et je fus saisi d’une grande crainte, (2:2) 3 et je dis au roi : O roi, que votre vis soit éternelle. Pourquoi mon visage ne serait-il pas abattu, puisque la ville où sont les tombeaux de mes pères est déserte, et que ses portes ont été brûlées ? (2:3) 4 Le roi me dit : Que me demandez-vous ? Je priai le Dieu du ciel, (2:4) 5 et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, et si votre serviteur vous est agréable, envoyez-moi en Judée, à la ville du sépulcre de mes pères, afin que je la rebâtisse. (2:5) 6 Le roi, et la reine qui était assise auprès de lui, me dirent : Combien durera votre voyage, et quand reviendrez-vous ? Je leur marquai le temps, et le roi l’agréa et me permit de m’en aller. (2:6) 7 Et je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs du pays d’au delà du fleuve, afin qu’ils me laissent passer jusqu’à ce que j’arrive en Judée, (2:7) 8 et une lettre pour Asaph, garde de la forêt du roi, afin qu’il me fournisse du bois pour que je puisse couvrir les tours du temple, les murailles de la ville, et la maison où je me retirerai. Le roi m’accorda ma demande, parce que la main favorable de mon Dieu était sur moi. (2:8) 9 J’allai trouver les gouverneurs du pays d’au delà du fleuve, et je leur présentai les lettres du roi. Or le roi avait envoyé avec moi des officiers de guerre et des cavaliers. (2:9) 10 Sanaballat l’Horonite, et Tobie, le serviteur Ammonite, l’ayant appris, furent saisis d’une extrême affliction, parce qu’il était venu un homme qui cherchait le bien des fils d’Israël. (2:10) 11 J’arrivai à Jérusalem, et j’y passai trois jours. (2:11) 12 Et je me levai pendant la nuit, ayant peu de gens avec moi. Je ne dis à personne ce que Dieu m’avait inspiré de faire dans Jérusalem. Il n’y avait point avec moi d’autre cheval que celui sur lequel j’étais monté. (2:12) 13 Je sortis la nuit par la porte de la Vallée, je vins devant la fontaine du Dragon et à la porte du Fumier ; et je considérais les murs en ruines de Jérusalem, et ses portes consumées par le feu. (2:13) 14 Je passai de là à la porte de la Fontaine et à l’aqueduc du roi, et il n’y avait point de place par où pût passer le cheval sur lequel j’étais monté. (2:14) 15 Je montai de nuit par le torrent, et je considérais les murailles, et je rentrai par la porte de la Vallée et m’en revins. (2:15) 16 Cependant les magistrats ignoraient où j’étais allé et ce que je faisais, et jusqu’alors je n’avais rien dit aux Juifs, ni aux prêtres, ni aux grands, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui avaient le soin des travaux. (2:16) 17 Je leur dis alors : Vous voyez l’affliction où nous sommes. Jérusalem est déserte, et ses portes ont été brûlées. Venez, rebâtissons les murs de Jérusalem, afin que nous ne soyons plus dans l’opprobre. (2:17) 18 Et je leur rapportai comment Dieu avait étendu sa main favorable sur moi, et les paroles que le roi m’avait dites, et je leur dis : Venez, et bâtissons. Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution. (2:18) 19 Mais Sanaballat l’Horonite, Tobie le serviteur Ammonite, et Gosem l’Arabe, ayant été avertis, se raillèrent de nous avec mépris, et dirent : Que faites-vous là ? Cette entreprise n’est-elle pas une révolte contre le roi ? (2:19) 20 Je répondis à cette parole, et je leur dis : C’est le Dieu du ciel lui-même qui nous assiste, et nous sommes ses serviteurs. Nous nous lèverons et nous bâtirons : mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. (2:20) | Nehémie 2:1-20 |
| 12 | Traduction par Edmond Stapfer Édition de 1889, libre de droits. | — Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament. | |
| 13 | Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn Édition de 1899-1906, libre de droits. | 1 C’ÉTAIT au mois de Nissan, la vingtième année du roi Artahchasta : il y avait du vin devant lui ; je pris ce vin et le présentai au roi. Ce n’était pas mon habitude d’être triste devant lui : (2:1) 2 « Pourquoi, me dit le roi, as-tu si mauvaise mine ? Tu n’es pourtant pas malade ! Ce ne peut être qu’une peine de cœur. » Je fus saisi d’une grande crainte, (2:2) 3 et je répondis au roi : « Que le roi vive éternellement ! Comment n’aurais-je pas l’air affligé, alors que la ville, lieu de sépulture de mes pères, est en ruines et que ses portes sont consumées par le feu ? » (2:3) 4 Alors le roi me dit : « Quel est l’objet de ta requête ? » J’adressai une prière au Dieu du ciel, (2:4) 5 et je dis au roi : « Si tel est le bon plaisir du roi et si ton serviteur possède ta bienveillance, envoie-moi en Judée, dans la ville où sont les tombeaux de mes pères, pour que je la rebâtisse. » (2:5) 6 Le roi, qui avait la reine assise à ses côtés, me répondit : « Combien de temps durera ton voyage et quand seras-tu de retour ? » Ainsi il plut au roi de m’accorder un congé, et je lui fixai un délai. (2:6) 7 Je dis encore au roi : « Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les préfets de l’autre côté du fleuve, afin qu’ils facilitent mon passage jusqu’à ce que j’arrive en Judée, (2:7) 8 ainsi qu’une lettre pour Assaph, le conservateur de la forêt du roi, afin qu’il me fournisse du bois pour faire la charpente des portes du fort attenant au temple, des murs de la ville et de la maison que je vais occuper. » Le roi me l’accorda, grâce à la protection divine qui me favorisait. (2:8) 9 J’arrivai auprès des préfets de l’autre côté du fleuve et leur remis les lettres du roi ; celui-ci m’avait, en outre, fait escorter par des chefs de troupe et des cavaliers. (2:9) 10 Quand Sanballat, le Horonite, Tobia, le serviteur ammonite, en furent informés, ils éprouvèrent un grand dépit de voir arriver quelqu’un pour s’occuper du bien-être des enfants d’Israël. (2:10) 11 J’entrai dans Jérusalem, et, après y être resté trois jours, (2:11) 12 je me mis en campagne pendant la nuit, accompagné de peu de personnes et sans avoir communiqué à qui que ce fût ce que mon Dieu avait inspiré à mon cœur de faire pour Jérusalem. Je n’avais d’autre bête de somme avec moi que celle qui me servait de monture. (2:12) 13 Je sortis pendant la nuit par la porte de la vallée et [me dirigeai] vers la fontaine du dragon et la porte des ordures, et j’inspectai les murs de Jérusalem, qui étaient en ruines, et ses portes, qui étaient consumées par le feu. (2:13) 14 Puis, je passai à la porte de la source et à l’étang du roi ; là, la place manquait pour que la bête que je montais pût passer. (2:14) 15 Je m’avançai ensuite de nuit le long de la vallée, tout en examinant le mur, et, passant de nouveau par la porte de la vallée, je rentrai. (2:15) 16 Les chefs ne savaient où j’étais allé, ni ce que je me proposais de faire ; car jusque-là, je n’avais rien révélé ni aux Judéens, ni aux prêtres, ni aux grands, ni aux chefs, ni aux autres travailleurs. (2:16) 17 Mais alors je leur dis : « Vous voyez la misère où nous sommes, comme Jérusalem est dévastée et ses portes consumées par le feu. Allons, rebâtissons les murs de Jérusalem pour que nous cessions d’être plus longtemps un objet d’opprobre. » (2:17) 18 Je leur fis connaître combien la protection de mon Dieu m’avait favorisé et quelles paroles m’avait adressées le roi, ils dirent aussitôt : « Nous allons nous mettre à l’œuvre et bâtir ! » Ainsi ils prirent courage pour la bonne cause. (2:18) 19 Quand Sanballat, le Horonite, Tobia, le serviteur ammonite, et Ghéchem, l’Arabe, apprirent la chose, ils nous raillèrent et nous traitèrent avec dédain, disant : « Que signifie cette œuvre que vous entreprenez ? Allez-vous vous révolter contre le roi ? » (2:19) 20 Mais je leur répliquai et leur dis : « Le Dieu du ciel nous donnera le succès ; quant à nous ; ses serviteurs, nous nous mettrons à l’œuvre et bâtirons ; pour vous, vous n’avez aucune part, aucun droit, aucun souvenir dans Jérusalem. » (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 14 | Traduction par Louis Segond Édition de 1910, libre de droits. | 1 Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je l’offris au roi. Jamais je n’avais paru triste en sa présence. (2:1) 2 Le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage ? Tu n’es pourtant pas malade ; ce ne peut être qu’un chagrin de cœur. Je fus saisi d’une grande crainte, (2:2) 3 et je répondis au roi : Que le roi vive éternellement ! Comment n’aurais-je pas mauvais visage, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est détruite et que ses portes sont consumées par le feu ? (2:3) 4 Etle roi me dit : Que demandes-tu ? Je priai le Dieu des cieux, (2:4) 5 et je répondis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse. (2:5) 6 Le roi, auprès duquel la reine était assise, me dit alors : Combien ton voyage durera-t-il, et quand seras-tu de retour ? Il plut au roi de me laisser partir, et je lui fixai un temps. (2:6) 7 Puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, afin qu’ils me laissent passer et entrer en Juda, (2:7) 8 et une lettre pour Asaph, garde forestier du roi, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle près de la maison, pour la muraille de la ville, et pour la maison que j’occuperai. Le roi me donna ces lettres, car la bonne main de mon Dieu était sur moi. (2:8) 9 Je me rendis auprès des gouverneurs de l’autre côté du fleuve, et je leur remis les lettres du roi, qui m’avait fait accompagner par des chefs de l’armée et par des cavaliers. (2:9) 10 Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, l’ayant appris, eurent un grand déplaisir de ce qu’il venait un homme pour chercher le bien des enfants d’Israël. (2:10) 11 J’arrivai à Jérusalem, et j’y passai trois jours. (2:11) 12 Après quoi, je me levai pendant la nuit avec quelques hommes, sans avoir dit à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Il n’y avait avec moi d’autre bête de somme que ma propre monture. (2:12) 13 Je sortis de nuit par la porte de la vallée, et je me dirigeai contre la source du dragon et vers la porte du fumier, considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ses portes consumées par le feu. (2:13) 14 Je passai près de la porte de la source et de l’étang du roi, et il n’y avait point de place par où pût passer la bête qui était sous moi. (2:14) 15 Je montai de nuit par le torrent, et je considérai encore la muraille. Puis je rentrai par la porte de la vallée, et je fus ainsi de retour. (2:15) 16 Les magistrats ignoraient où j’étais allé, et ce que je faisais. Jusqu’à ce moment, je n’avais rien dit aux Juifs, ni aux sacrificateurs, ni aux grands, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui s’occupaient des affaires. (2:16) 17 Je leur dis alors : Vous voyez le malheureux état où nous sommes ! Jérusalem est détruite, et ses portes sont consumées par le feu ! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans l’opprobre. (2:17) 18 Etje leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées. Ils dirent : Levons-nous, et bâtissons ! Etils se fortifièrent dans cette bonne résolution. (2:18) 19 Sanballat, le Horonite, Tobija, le serviteur ammonite, et Guéschem, l’Arabe, en ayant été informés, se moquèrent de nous et nous méprisèrent. Ils dirent : Que faites-vous là ? Vous révoltez-vous contre le roi ? (2:19) 20 Etje leur fis cette réponse : Le Dieu des cieux nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 15 | Traduction par Augustin Crampon Édition de 1923, libre de droits. | 1 Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxés, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je l’offris au roi, et je tâchai de n’être pas triste en sa présence. (2:1) 2 Le roi me dit : “ Pourquoi ton visage est-il triste, puisque tu n’es pas malade ? Ce ne peut être qu’une tristesse de cœur. ˮ Je fus très effrayé (2:2) 3 et je répondis au roi : “ Que le roi vive éternellement ! Comment mon visage ne serait-il pas triste, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est dévastée et que ses portes sont consumées par le feu ? ˮ (2:3) 4 Et le roi me dit : “ Que veux-tu demander ? ˮ Je priai le Dieu du ciel, (2:4) 5 et je répondis au roi : “ Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur t’est agréable, je demande que tu m’envoies en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse. ˮ (2:5) 6 Et le roi me dit, la reine étant assise prés de lui : “ Jusqu’à quand durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? ˮ Il plut au roi de m’envoyer et je lui fixai un temps. (2:6) 7 Puis je dis au roi : “ Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs d’au delà du fleuve, afin qu’ils me laissent passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda, (2:7) 8 et une lettre pour Asaph, garde de la forêt qui appartient au roi, afin qu’il me fournisse du bois pour mettre des poutres aux portes de la forteresse qui est proche du temple, pour la muraille de la ville et pour la maison où je me retirerai. ˮ Et le roi me donna ces lettres, car la main favorable de mon Dieu était sur moi. (2:8) 9 Je me rendis donc auprès des gouverneurs d’au delà du fleuve, et je leur remis les lettres du roi ; or le roi avait envoyé avec moi des chefs militaires et des cavaliers. (2:9) 10 Quand Sanaballat, le Horonite, et Tobie, le serviteur ammonite, furent au courant, il leur parut très mauvais qu’un homme vint pour procurer le bien des enfants d’Israël. (2:10) 11 J’arrivai à Jérusalem et, après y avoir passé trois jours, (2:11) 12 je me levai pendant la nuit, avec un petit nombre d’hommes. Je ne communiquai à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Je n’avais avec moi d’autre bête de somme que ma propre monture. (2:12) 13 Je sortis de nuit par la porte de la Vallée, me dirigeant vers la source du Dragon et la porte du Fumier ; et je considérai les murailles démolies de Jérusalem et ses portes consumées par le feu. (2:13) 14 Je continuai vers la porte de la Source et l’étang du Roi, et il n’y avait pas de place pour que la monture pût passer sous moi. (2:14) 15 Je montai de nuit dans le ravin, et je considérai la muraille ; puis je revins par la porte de la Vallée, et je rentrai. (2:15) 16 Les magistrats ignoraient où j’étais allé et ce que je voulais faire. Jusqu’à ce moment je n’avais fait part de rien aux Juifs, ni aux prêtres, ni aux grands, ni aux magistrats, ni au reste du peuple qui devait s’occuper des travaux. (2:16) 17 Je leur dis alors : “ Vous voyez la misère dans laquelle nous sommes, Jérusalem est dévastée, et ses portes sont consumées par le feu. Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus un sujet d’opprobre. ˮ (2:17) 18 Et je leur racontai comment la main favorable de mon Dieu avait été sur moi, et aussi quelles paroles le roi m’avaient adressées. Ils répondirent : “ Levons-nous, et bâtissons ! ˮ Et ils mirent avec courage la main à cette bonne œuvre. (2:18) 19 Quand Sanaballat, le Horonite, Tobie, le serviteur ammonite, et Gosem, l’Arabe, l’eurent appris, ils se moquèrent de nous et nous méprisèrent. Ils disaient : “ Que faites-vous là ? Vous révoltez-vous contre le roi ? ˮ (2:19) 20 Je leur fis réponse et leur dis : “ Le Dieu du ciel nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous allons nous mettre à rebâtir ; quant à vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. ˮ (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 16 | La Bible de Jérusalem Édition de 1973 © Copyright.[+] | 1 Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme j’étais chargé du vin, je pris le vin et l’offris au roi. Je n’avais, auparavant, jamais été triste. (2:1) 2 Aussi le roi me dit-il : « Pourquoi ce triste visage ? Tu n’es pourtant pas malade ? Non, c’est assurément une affliction du cœur ! » Je fus pris d’une vive appréhension (2:2) 3 et dis au roi : « Que le roi vive à jamais ! Comment mon visage ne serait-il pas triste quand la ville où sont les tombeaux de mes pères est en ruines et ses portes dévorées par le feu ? » (2:3) 4 Et le roi de me dire : « Quelle est donc ta requête ? » J’invoquai le Dieu du ciel (2:4) 5 et répondis au roi : « S’il plaît au roi et que tu sois satisfait de ton serviteur, laisse-moi aller en Juda, dans la ville des tombeaux de mes pères, que je la reconstruise. » (2:5) 6 Le roi me demanda - la reine était alors assise à ses côtés - : « Jusques à quand durera ton voyage ? Quand reviendras-tu ? » Je lui fixai une date, qui convint au roi, et il m’autorisa à partir. (2:6) 7 Je dis encore au roi : « S’il plaît au roi, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de Transeuphratène, afin qu’ils me laissent passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda ; (2:7) 8 et aussi une lettre pour Asaph, l’inspecteur du parc royal, afin qu’il me fournisse du bois de construction pour les portes de la citadelle du Temple, le rempart de la ville et la maison où j’habiterai. » Le roi me l’accorda, car la main bienveillante de mon Dieu était sur moi. (2:8) 9 Je me rendis donc chez les gouverneurs de Transeuphratène et leur remis les lettres du roi. Le roi m’avait fait escorter par des officiers de l’armée et des cavaliers. (2:9) 10 Quand Sânballat, le Horonite, et Tobiyya, le fonctionnaire ammonite, furent informés, ils se montrèrent fort contrariés qu’un homme fût venu travailler au bien des Israélites. (2:10) 11 Arrivé à Jérusalem, j’y restai trois jours. (2:11) 12 Puis je me levai, de nuit, accompagné de quelques hommes, sans avoir confié à personne ce que mon Dieu m’avait inspiré d’accomplir pour Jérusalem, et sans avoir avec moi d’autre animal que ma propre monture. (2:12) 13 La nuit donc, sortant par la porte de la Vallée, je me rendis devant la fontaine du Dragon, puis à la porte du Fumier : je fis l’inspection du rempart de Jérusalem, où il y avait des brèches et dont les portes avaient été incendiées. (2:13) 14 Je poursuivis mon chemin vers la porte de la Fontaine et l’étang du Roi, et ne trouvai plus de passage pour la bête que je chevauchais. (2:14) 15 Je remontai donc de nuit par le ravin, inspectant toujours le rempart, et rentrai par la porte de la Vallée. Je m’en revins ainsi, (2:15) 16 sans que les conseillers sachent où j’étais allé ni ce que je faisais. Jusqu’ici je n’avais rien communiqué aux Juifs : ni aux prêtres, ni aux grands, ni aux magistrats, ni aux autres responsables ; (2:16) 17 je leur dis alors : « Vous voyez la détresse où nous sommes : Jérusalem est en ruines, ses portes sont incendiées. Venez ! reconstruisons le rempart de Jérusalem, et nous ne serons plus insultés ! » (2:17) 18 Et je leur exposai comment la main bienveillante de mon Dieu avait été sur moi, leur rapportant aussi les paroles que le roi m’avait dites. « Levons-nous ! s’écrièrent-ils, et construisons ! » et ils affermirent leurs mains pour ce bel ouvrage. (2:18) 19 A ces nouvelles, Sânballat, le Horonite, Tobiyya, le fonctionnaire ammonite, et Géshem, l’Arabe, se moquèrent de nous et nous regardèrent avec mépris en disant : « Que faites-vous là ? Allez-vous vous révolter contre le roi ? » (2:19) 20 Mais je leur répliquai en ces termes : « C’est le Dieu du ciel qui nous fera réussir. Nous, ses serviteurs, nous allons nous mettre à construire. Quant à vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. » (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 17 | Nouvelle édition de Genève Édition de 1979 © Copyright.[+] | 1 Au mois de Nisan, la vingtième année du roi Artaxerxès, comme le vin était devant lui, je pris le vin et je l’offris au roi. Jamais je n’avais paru triste en sa présence. (2:1) 2 Le roi me dit : Pourquoi as-tu mauvais visage ? Tu n’es pourtant pas malade ; ce ne peut être qu’un chagrin de cœur. Je fus saisi d’une grande crainte, (2:2) 3 et je répondis au roi : Que le roi vive éternellement ! Comment n’aurais-je pas mauvais visage, lorsque la ville où sont les sépulcres de mes pères est détruite et que ses portes sont consumées par le feu ? (2:3) 4 Et le roi me dit : Que demandes-tu ? Je priai le Dieu des cieux, (2:4) 5 et je répondis au roi : Si le roi le trouve bon, et si ton serviteur lui est agréable, envoie-moi en Juda, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je la rebâtisse. (2:5) 6 Le roi, auprès duquel la reine était assise, me dit alors : Combien ton voyage durera-t-il, et quand seras-tu de retour ? Il plut au roi de me laisser partir, et je lui fixai un temps. (2:6) 7 Puis je dis au roi : Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, afin qu’ils me laissent passer et entrer en Juda, (2:7) 8 et une lettre pour Asaph, garde de la forêt du roi, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle près de la maison, pour la muraille de la ville, et pour la maison que j’occuperai. Le roi me donna ces lettres, car la bonne main de mon Dieu était sur moi. (2:8) 9 Je me rendis auprès des gouverneurs de l’autre côté du fleuve, et je leur remis les lettres du roi, qui m’avait fait accompagner par des chefs de l’armée et par des cavaliers. (2:9) 10 Sanballat, le Horonite, et Tobija, le serviteur ammonite, l’ayant appris, eurent un grand déplaisir de ce qu’il venait un homme pour chercher le bien des enfants d’Israël. (2:10) 11 J’arrivai à Jérusalem, et j’y passai trois jours. (2:11) 12 Après quoi, je me levai pendant la nuit avec quelques hommes, sans avoir dit à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Il n’y avait avec moi d’autre bête de somme que ma propre monture. (2:12) 13 Je sortis de nuit par la porte de la vallée, et je me dirigeai vers la source du dragon et vers la porte du fumier, considérant les murailles en ruines de Jérusalem et réfléchissant à ses portes consumées par le feu. (2:13) 14 Je passai près de la porte de la source et de l’étang du roi, et il n’y avait point de place par où puisse passer la bête qui était sous moi. (2:14) 15 Je montai de nuit par le torrent, et je considérai encore la muraille. Puis je rentrai par la porte de la vallée, et je fus ainsi de retour. (2:15) 16 Les magistrats ignoraient où j’étais allé, et ce que je faisais. Jusqu’à ce moment, je n’avais rien dit aux Juifs, ni aux sacrificateurs, ni aux grands, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui s’occupaient des affaires. (2:16) 17 Je leur dis alors : Vous voyez le malheureux état où nous sommes ! Jérusalem est détruite, et ses portes sont consumées par le feu ! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans l’opprobre. (2:17) 18 Et je leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées. Ils dirent : Levons-nous, et bâtissons ! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution. (2:18) 19 Sanballat, le Horonite, Tobija, le serviteur ammonite, et Guéschem, l’Arabe, en ayant été informés, se moquèrent de nous et nous méprisèrent. Ils dirent : Que faites-vous là ? Vous révoltez-vous contre le roi ? (2:19) 20 Et je leur fis cette réponse : Le Dieu des cieux nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 18 | Traduction du monde nouveau par WTBTS Édition de 1995 © Copyright.[+] | 1 Et voici ce qui se passa au mois de Nisan, dans la vingtième année d’Artaxerxès le roi : le vin était devant lui, et moi, comme d’habitude, je pris le vin et le donnai au roi. Mais jamais je n’avais paru triste devant lui. (2:1) 2 Aussi le roi me dit : “ Pourquoi ton visage est-il triste, alors que toi, tu n’es pas malade ? Ce n’est pas autre chose qu’une tristesse de cœur. ” Et j’eus très peur. (2:2) 3 Alors je dis au roi : “ Que le roi vive pour des temps indéfinis ! Pourquoi mon visage ne deviendrait-il pas triste quand la ville, la maison des tombes de mes ancêtres, est dévastée et que ses portes ont été dévorées par le feu ? ” (2:3) 4 Alors le roi me dit : “ Que cherches-tu [donc] à obtenir ? ” Aussitôt je priai le Dieu des cieux. (2:4) 5 Puis je dis au roi : “ Si vraiment cela paraît bon au roi, et si ton serviteur paraît bon devant toi, [je demande] que tu m’envoies vers Juda, vers la ville des tombes de mes ancêtres, pour que je la rebâtisse. ” (2:5) 6 Alors le roi me dit, son épouse royale étant assise à côté de lui : “ Combien de temps durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? ” Et il parut bon, devant le roi, de m’envoyer, après que je lui eus indiqué le temps fixé. (2:6) 7 Je dis encore au roi : “ Si vraiment cela paraît bon au roi, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs d’au-delà du Fleuve, afin qu’ils me laissent passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda, (2:7) 8 [et] aussi une lettre pour Asaph le gardien du parc qui appartient au roi, afin qu’il me donne des arbres pour construire avec du bois les portes du Château qui appartient à la maison, et pour la muraille de la ville, ainsi que pour la maison où j’entrerai. ” Alors le roi me donna [ces lettres], selon la bonne main de mon Dieu [qui était] sur moi. (2:8) 9 Finalement j’arrivai auprès des gouverneurs d’au-delà du Fleuve et je leur donnai les lettres du roi. En outre, le roi avait envoyé avec moi [plusieurs] chefs des forces militaires, ainsi que des cavaliers. (2:9) 10 Quand Sânballat le Horonite et Tobia le serviteur, l’Ammonite, apprirent [la chose], alors cela leur parut très mauvais qu’un homme fût venu chercher quelque chose de bon pour les fils d’Israël. (2:10) 11 Enfin j’arrivai à Jérusalem et je restai là pendant trois jours. (2:11) 12 Puis je me levai de nuit, moi et quelques hommes avec moi, mais je ne révélai à personne ce que mon Dieu me mettait au cœur de faire pour Jérusalem ; il n’y avait pas d’animal domestique avec moi, sauf l’animal domestique que je montais. (2:12) 13 Alors je sortis de nuit par la Porte de la Vallée et en face de la Source du Gros Serpent et vers la Porte des Tas de Cendres, et j’examinai les murailles de Jérusalem, constamment ; [je constatai] qu’elles étaient démolies et que les portes en avaient été dévorées par le feu. (2:13) 14 Je passai ensuite vers la Porte de la Source et vers la Piscine du Roi, mais il n’y avait pas de place pour que l’animal domestique [qui était] sous moi puisse passer. (2:14) 15 Mais, [toujours] de nuit, je continuai de monter dans le ouadi et sans cesse j’examinai la muraille ; puis je revins et rentrai par la Porte de la Vallée, et ainsi je fus de retour. (2:15) 16 Et les chefs adjoints ne savaient pas où j’étais allé ni ce que je faisais ; ni aux Juifs, ni aux prêtres, ni aux nobles, ni aux chefs adjoints, ni au reste de ceux qui faisaient le travail, je n’avais rien révélé jusque-là. (2:16) 17 Finalement je leur dis : “ Vous voyez la situation mauvaise dans laquelle nous sommes ; [vous constatez] que Jérusalem est dévastée et que ses portes ont été brûlées par le feu. Venez et rebâtissons la muraille de Jérusalem, pour que nous ne soyons plus un opprobre. ” (2:17) 18 Puis je leur révélai la main de mon Dieu — combien elle avait été bonne sur moi — et aussi les paroles du roi, celles qu’il m’avait dites. Alors ils dirent : “ Levons-nous, et nous devrons bâtir. ” Ils fortifièrent donc leurs mains pour cette œuvre bonne. (2:18) 19 Or, quand Sânballat le Horonite, Tobia le serviteur, l’Ammonite, et Guéshem l’Arabe apprirent la chose, alors ils se moquèrent de nous et nous regardèrent avec mépris, et ils disaient : “ Qu’est cette chose que vous faites ? Est-ce contre le roi que vous vous rebellez ? ” (2:19) 20 Mais je leur répondis et leur dis : “ Le Dieu des cieux est Celui qui nous accordera le succès, et nous, ses serviteurs, nous nous lèverons, et nous devrons bâtir ; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni mémorial dans Jérusalem. ” (2:20) | Nehémia 2:1-20 |
| 19 | Traduction Louis Segond 21 Édition de 2007 © Copyright.[+] | 1 Au mois de Nisan, la vingtième année du règne d’Artaxerxès, comme il me fallait servir du vin au roi, je l’ai pris et le lui ai donné. Jamais encore je n’avais paru triste en sa présence. (2:1) 2 Le roi m’a demandé : « Pourquoi as-tu mauvaise mine ? Tu n’es pourtant pas malade ! Ce ne peut être qu’une peine de cœur. » Saisi d’une très grande frayeur, (2:2) 3 je lui ai répondu : « Que le roi vive toujours ! Comment pourrais-je avoir bonne mine lorsque la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres est en ruine et que ses portes ont été dévorées par le feu ? » (2:3) 4 Le roi m’a demandé : « Que voudrais-tu ? » J’ai alors prié le Dieu du ciel (2:4) 5 et répondu au roi : « Si tu le juges bon et si moi, ton serviteur, j’ai obtenu ta faveur, j’aimerais que tu m’envoies en Juda, vers la ville qui abrite les tombeaux de mes ancêtres, pour que je la reconstruise. » (2:5) 6 Le roi et la reine assise à ses côtés m’ont alors demandé : « Combien de temps ton voyage durerait-il et quand serais-tu de retour ? » Ainsi, le roi s’est montré disposé à me laisser partir et je lui ai indiqué un délai. (2:6) 7 Puis j’ai dit au roi : « Si tu le juges bon, qu’on me donne des lettres donnant instruction aux gouverneurs de la région située à l’ouest de l’Euphrate de me faciliter le passage jusqu’à mon arrivée en Juda. (2:7) 8 Qu’on me donne aussi une lettre destinée à Asaph, le responsable des forêts royales, afin qu’il me fournisse le bois de charpente nécessaire pour les portes de la forteresse adjacente au temple, pour la muraille de la ville et pour la maison que j’occuperai. » Le roi m’a accordé tout cela car la bonne main de mon Dieu reposait sur moi. (2:8) 9 Arrivé vers les gouverneurs de la région située à l’ouest de l’Euphrate, je leur ai remis les lettres du roi. Celui-ci m’avait fourni une escorte de chefs de l’armée et de cavaliers. (2:9) 10 Sanballat le Horonite et Tobija, le fonctionnaire ammonite, ont appris avec un très grand déplaisir que quelqu’un arrivait pour s’occuper du bien-être des Israélites. (2:10) 11 A mon arrivée à Jérusalem, j’y suis resté trois jours. (2:11) 12 Puis je me suis levé pendant la nuit, accompagné de quelques hommes, sans avoir encore dévoilé à personne ce que mon Dieu m’avait mis à cœur de faire pour Jérusalem. J’avais pris une seule bête avec moi : celle que je montais. (2:12) 13 Sortant donc de nuit par la porte de la vallée, j’ai pris la direction de la source du dragon et de la porte du fumier. J’examinais la muraille de Jérusalem avec ses brèches et ses portes dévorées par le feu. (2:13) 14 Je suis passé près de la porte de la source et du bassin du roi, sans trouver de passage pour ma monture. (2:14) 15 Toujours de nuit, je suis remonté par la vallée, sans cesser d’examiner la muraille. Puis je suis rentré par la porte de la vallée et j’ai ainsi été de retour. (2:15) 16 Les magistrats ignoraient où j’étais allé et ce que j’avais fait. Jusque-là, je n’avais rien dévoilé aux Juifs : ni aux prêtres, ni aux nobles, ni aux magistrats, ni à aucun de ceux qui exerçaient une responsabilité. (2:16) 17 Je leur ai alors dit : « Vous voyez vous-mêmes la malheureuse situation dans laquelle nous nous trouvons : Jérusalem est en ruine et ses portes ont été réduites en cendres. Venez, reconstruisons la muraille de Jérusalem et nous ne serons plus dans le déshonneur ! » (2:17) 18 Puis je leur ai raconté comment la bonne main de mon Dieu avait reposé sur moi et leur ai rapporté les paroles que le roi m’avait adressées. Ils ont dit : « Levons-nous et mettons-nous au travail ! » Et ils se sont fortifiés dans cette bonne décision. (2:18) 19 Sanballat le Horonite, Tobija, le fonctionnaire ammonite, et Guéshem l’Arabe ont appris ce qui s’était passé. Ils se sont moqués de nous et nous ont traités avec mépris. Ils ont dit : « Que faites-vous donc ? Seriez-vous en train de vous révolter contre le roi ? » (2:19) 20 Je leur ai fait cette réponse : « C’est le Dieu du ciel qui nous donnera le succès et nous, ses serviteurs, nous allons nous lever et nous mettre au travail. Quant à vous, vous n’avez ni part, ni droit ni souvenir à Jérusalem. » (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 20 | Traduction du monde nouveau par WTBTS Édition de 2018 © Copyright.[+] | 1 Au mois de nisan, dans la 20e année du règne du roi Artaxerxès, le vin était posé devant lui, et, comme d’habitude, j’ai pris le vin et je l’ai servi au roi. Je n’avais jamais paru triste en sa présence. (2:1) 2 Alors le roi m’a demandé : « Pourquoi as-tu l’air si triste ? Tu n’es pourtant pas malade ! C’est donc ton cœur qui est triste. » À ces mots, j’ai eu très peur. (2:2) 3 J’ai dit au roi : « Longue vie à toi, ô roi ! Comment ne pas être triste ? La ville où mes ancêtres sont enterrés est en ruine, et ses portes ont été incendiées. » (2:3) 4 Le roi m’a alors demandé : « Que veux-tu ? Dis-le-moi. » Aussitôt j’ai prié le Dieu du ciel. (2:4) 5 Puis j’ai dit au roi : « Si cela paraît bon au roi, et si moi, ton serviteur, j’ai ta faveur, envoie-moi en Juda, dans la ville où mes ancêtres sont enterrés, pour que je la reconstruise. » (2:5) 6 Le roi, à côté de qui la reine était assise, m’a demandé : « Combien de temps durera ton voyage, et quand reviendras-tu ? » Le roi a bien voulu me laisser partir, et je lui ai indiqué combien de temps j’allais être absent. (2:6) 7 Alors j’ai dit au roi : « Si cela paraît bon au roi, qu’on me remette des lettres ordonnant aux gouverneurs de la région de l’Au-Delà-du-Fleuve de me laisser passer jusqu’à ce que j’arrive en Juda. (2:7) 8 Qu’on me remette aussi une lettre pour l’intendant du parc Royal, Assaf, afin qu’il me donne du bois. Ce bois me servira à faire des poutres pour les portes de la forteresse de la Maison, pour les murailles de la ville et pour la maison où je vais loger. » Alors le roi m’a donné ces lettres, car mon Dieu bienveillant était avec moi. (2:8) 9 Lorsqu’enfin je suis arrivé chez les gouverneurs de la région de l’Au-Delà-du-Fleuve, je leur ai remis les lettres du roi. Le roi avait envoyé avec moi plusieurs chefs de l’armée, ainsi que des cavaliers. (2:9) 10 Quand Sânbalath le Horonite et Tobia, le fonctionnaire ammonite, ont appris cela, ils n’ont pas du tout apprécié que quelqu’un soit venu agir en faveur des Israélites. (2:10) 11 Finalement je suis arrivé à Jérusalem. Après trois jours, (2:11) 12 je me suis levé de nuit, moi et quelques hommes avec moi. Et je n’ai révélé à personne ce que mon Dieu m’avait incité à faire pour Jérusalem. (Il n’y avait pas d’animal avec moi, sauf celui que je montais.) (2:12) 13 Alors je suis sorti de nuit par la porte de la Vallée, je suis passé en face de la source du Gros Serpent et je me suis dirigé vers la porte des Tas-de-Cendres. J’ai inspecté les murailles de Jérusalem qui étaient en ruine et ses portes qui avaient été incendiées. (2:13) 14 Je suis allé jusqu’à la porte de la Source et au bassin du Roi, mais il n’y avait pas assez de place pour que l’animal que je montais puisse passer. (2:14) 15 Toujours de nuit, j’ai poursuivi mon inspection de la muraille en montant la vallée. Après quoi, j’ai fait demi-tour, je suis retourné dans la ville en passant par la porte de la Vallée, et je suis rentré chez moi. (2:15) 16 Les magistrats ne savaient pas où j’étais allé ni ce que je faisais, car je n’avais encore rien révélé aux Juifs, aux prêtres, aux nobles, aux magistrats et aux ouvriers. (2:16) 17 Finalement je leur ai dit : « Vous voyez dans quelle situation terrible nous sommes : Jérusalem est en ruine et ses portes ont été incendiées. Venez, reconstruisons les murailles de Jérusalem, pour mettre fin à cette honte. » (2:17) 18 Puis je leur ai raconté comment mon Dieu bienveillant avait été avec moi et ce que le roi m’avait dit. Alors ils se sont exclamés : « Mettons-nous au travail ! » Ils se sont donc encouragés les uns les autres à réaliser ce projet. (2:18) 19 Or, quand Sânbalath le Horonite, Tobia le fonctionnaire ammonite et Guéshèm l’Arabe ont appris ce qui s’était passé, ils se sont moqués de nous et nous ont traités avec mépris. Ils ont dit : « Que faites-vous ? Est-ce que vous vous rebellez contre le roi ? » (2:19) 20 Mais je leur ai répondu : « C’est le Dieu du ciel qui fera réussir notre projet, et nous, ses serviteurs, nous sommes bien décidés à construire. Mais vous, vous n’avez rien à voir avec Jérusalem, vous n’avez aucun droit sur elle, ni aucun lien avec son histoire. » (2:20) | Néhémie 2:1-20 |
| 21 | Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford Édition de 2022 © Copyright.[+] | 1 Et il arriva au mois de Nisan, en la vingtième année du roi Artaxerxes, que le vin était devant lui : et je pris le vin et le donnai au roi. Or, je n’avais jamais été triste en sa présence. (2:1) 2 C’est pourquoi le roi me dit : Pourquoi ton visage est-il triste, puisque tu n’es pas malade ? Ce n’est rien qu’une peine de cœur. Alors je fus très fortement effrayé, (2:2) 3 Et je dis au roi : Que le roi vive pour toujours : Pourquoi mon visage ne serait-il pas triste, lorsque la ville, le lieu des sépulcres de mes pères, gît dévastée, et que ses portails sont consumés par feu ? (2:3) 4 Puis le roi me dit, Quelle est ta requête ? Alors je priai le Dieu du ciel. (2:4) 5 Et je dis au roi : S’il plaît au roi, et si ton serviteur trouve faveur à ta vue, que tu m’envoies en Judah, vers la ville des sépulcres de mes pères, pour que je puisse la bâtir. (2:5) 6 Et le roi, me dit, (la reine étant aussi assise auprès de lui) : Combien de temps durera ton voyage ? et quand reviendrais-tu ? Ainsi il plut au roi de m’envoyer : et je lui indiquai le temps. (2:6) 7 De plus je dis au roi : S’il plaît au roi, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, afin qu’ils puissent m’escorter jusqu’à ce que j’arrive en Judah : (2:7) 8 Et une lettre pour Asaph, le garde forestier du roi, afin qu’il puisse me donner du bois pour faire des poutres pour les portails du palais attenant à la maison, et pour la muraille de la ville, et pour la maison dans laquelle j’entrerai. Et le roi me l’accorda, selon la bonne main de mon Dieu sur moi. (2:8) 9 Puis je vins vers les gouverneurs de l’autre côté du fleuve, et leur donnai les lettres du roi. Or le roi avait envoyé des capitaines de l’armée et des cavaliers avec moi. (2:9) 10 ¶ Lorsque Sanballat, le Horonite, et Tobiah le serviteur, l’Ammonite, l’apprirent, cela les chagrina énormément qu’un homme soit venu pour chercher le bien-être des enfants d’Israël. (2:10) 11 Ainsi j’arrivai à Jérusalem, et j’y restais trois jours. (2:11) 12 ¶ Et je me levai de nuit, moi et très peu d’hommes avec moi : ni ne racontai à personne ce que mon Dieu avait mis dans mon cœur de faire à Jérusalem : il n’y avait non plus aucune bête avec moi, sauf la bête que je montais. (2:12) 13 Et je sortis de nuit par le portail de la vallée, c’est-à-dire devant le puits du dragon et vers la porte du fumier, et examinai les murs de Jérusalem, lesquels étaient démolis, et ses portails avaient été consumées par feu. (2:13) 14 Puis je continuai vers le portail de la fontaine, et vers l’étang du roi : mais il n’y avait aucun endroit par où la bête qui était sous moi puisse passer. (2:14) 15 Puis montai-je de nuit par le torrent, et examinai la muraille, et revins, et entrai par le portail de la vallée, et ainsi je retournai. (2:15) 16 Et les dirigeants ne savaient pas où j’étais allé, ou ce que j’avais fait : ni ne l’avais-je encore raconté aux Juifs, ni aux prêtres, ni aux notables, ni aux dirigeants, ni au reste de ceux qui faisaient le travail. (2:16) 17 ¶ Alors leur dis-je : Vous voyez la détresse dans laquelle nous sommes, comment Jérusalem gît en ruines et ses portails brûlés par feu : venez et relevons la muraille de Jérusalem, afin que nous ne soyons plus un outrage. (2:17) 18 Puis je leur racontai comment la main de mon Dieu avait été bonne sur moi : et aussi les paroles que le roi m’avait dites. Et ils dirent, Levons-nous, et bâtissons. Ainsi ils fortifièrent leurs mains pour ce bon ouvrage. (2:18) 19 Mais lorsque Sanballat, le Horonite, et Tobiah, le serviteur Ammonite, et Geshem, l’Arabe, l’apprirent, ils se rirent de nous et nous méprisèrent, et dirent : Qu’est-ce cette chose que vous faites ? Vous rebelleriez-vous contre le roi ? (2:19) 20 Alors leur répondis-je et leur dis : Le Dieu du ciel, il nous fera prospérera : par conséquent nous ses serviteurs, nous nous lèverons et bâtirons : mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni mémorial dans Jérusalem. (2:20) | Néhémie 2:1-20 |