| 1 | Traduction par David Martin Édition de 1744, libre de droits. | 1 Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse ; j’ai cueilli ma myrrhe, avec mes drogues aromatiques ; j’ai mangé mes rayons de miel, et mon miel ; j’ai bu mon vin et mon lait ; Mes amis, mangez, buvez ; faites bonne chère, mes bienaimés. (5:1) 2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait ; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait, [en disant] : Ouvre-moi, ma sœur, ma grande amie, ma colombe, ma parfaite ; car ma tête est pleine de rosée ; et mes cheveux de l’humidité de la nuit. (5:2) 3 J’ai dépouillé ma robe, [lui dis-je], comment la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a avancé sa main par le trou de la porte, et mes entrailles ont été émues à cause de lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et la myrrhe a distillé de mes mains, et la myrrhe franche de mes doigts, sur les garnitures du verrou. (5:5) 6 J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s’était retiré, il avait passé ; mon âme se pâma de l’avoir ouï parler ; je le cherchai, mais je ne le trouvai point ; je l’appelai, mais il ne me répondit point. (5:6) 7 Le guet qui faisait la ronde par la ville me trouva, ils me battirent, ils me blessèrent ; les gardes des murailles m’ôtèrent mon voile de dessus moi. (5:7) 8 Filles de Jérusalem, je vous adjure, si vous trouvez mon bien-aimé, que vous lui rapportiez ; et quoi ? Que je me pâme d’amour. (5:8) 9 Qu’est-ce de ton bien-aimé plus que d’un autre, ô la plus belle d’entre les femmes ? Qu’est-ce de ton bien-aimé plus que d’un autre, que tu nous aies ainsi conjurées ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-enseigne [choisi] entre dix mille. (5:10) 11 Sa tête est un or très-fin ; ses cheveux sont crépus, noirs comme un corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme ceux des colombes sur les ruisseaux des eaux courantes, lavés dans du lait, et [comme] enchâssés dans des chatons d’[anneau.] (5:12) 13 Ses joues sont comme un carreau de drogues aromatiques, et [comme] des fleurs parfumées, ses lèvres sont [comme] du muguet ; elles distillent la myrrhe franche. (5:13) 14 Ses mains sont [comme] des anneaux d’or, où il y a des chrysolithes enchâssées ; son ventre est comme d’un ivoire bien poli, couvert de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont [comme] des piliers de marbre, fondés sur des soubassements de fin or ; son port est [comme] le Liban ; il est exquis comme les cèdres. (5:15) 16 Son palais n’est que douceur ; tout ce qui est en lui est aimable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 2 | Traduction King James revue par B. Blayney Édition de 1769, libre de droits (hors GB). | 1 I am come into my garden, my sister, my spouse : I have gathered my myrrh with my spice ; I have eaten my honeycomb with my honey ; I have drunk my wine with my milk : eat, O friends ; drink, yea, drink abundantly, O beloved. (5:1) 2 I sleep, but my heart waketh : it is the voice of my beloved that knocketh, saying, Open to me, my sister, my love, my dove, my undefiled : for my head is filled with dew, and my locks with the drops of the night. (5:2) 3 I have put off my coat ; how shall I put it on ? I have washed my feet ; how shall I defile them ? (5:3) 4 My beloved put in his hand by the hole of the door, and my bowels were moved for him. (5:4) 5 I rose up to open to my beloved ; and my hands dropped with myrrh, and my fingers with sweet smelling myrrh, upon the handles of the lock. (5:5) 6 I opened to my beloved ; but my beloved had withdrawn himself, and was gone : my soul failed when he spake : I sought him, but I could not find him ; I called him, but he gave me no answer. (5:6) 7 The watchmen that went about the city found me, they smote me, they wounded me ; the keepers of the walls took away my veil from me. (5:7) 8 I charge you, O daughters of Jerusalem, if ye find my beloved, that ye tell him, that I am sick of love. (5:8) 9 What is thy beloved more than another beloved, O thou fairest among women ? what is thy beloved more than another beloved, that thou dost so charge us ? (5:9) 10 My beloved is white and ruddy, the chiefest among ten thousand. (5:10) 11 His head is as the most fine gold, his locks are bushy, and black as a raven. (5:11) 12 His eyes are as the eyes of doves by the rivers of waters, washed with milk, and fitly set. (5:12) 13 His cheeks are as a bed of spices, as sweet flowers : his lips like lilies, dropping sweet smelling myrrh. (5:13) 14 His hands are as gold rings set with the beryl : his belly is as bright ivory overlaid with sapphires. (5:14) 15 His legs are as pillars of marble, set upon sockets of fine gold : his countenance is as Lebanon, excellent as the cedars. (5:15) 16 His mouth is most sweet : yea, he is altogether lovely. This is my beloved, and this is my friend, O daughters of Jerusalem. (5:16) | Song 5:1-16 |
| 3 | Traduction revue par J. F. Ostervald Édition de 1823, libre de droits. | 1 Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse ; j’ai cueilli ma myrrhe, avec mes drogues aromatiques ; j’ai mangé mes rayons avec mon miel ; j’ai bu mon vin avec mon lait. Mes amis, mangez, buvez, faites bonne chère, mes bien-aimés. (5:1) 2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait, et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait, disant : Ouvre-moi, ma sœur, ma grande amie, ma colombe, ma parfaite. Car ma tête est pleine de rosée, et mes cheveux des gouttes de la nuit. (5:2) 3 J’ai dépouillé ma robe, disais-je, comment la revêtirais-je ? j’ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a avancé sa main par le trou de la porte, et mes entrailles ont été émues à cause de lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et la myrrhe distilla de mes mains, même la myrrhe franche de mes doigts, sur les garnitures du verrou. (5:5) 6 J’ouvris à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s’était retiré, et était passé outre ; mon âme se pâma de l’avoir ouï parler ; je le cherchai, mais je ne le trouvai point ; je l’appelai, mais il ne me répondit point. (5:6) 7 Le guet qui faisait la ronde par la ville, me trouva, ils me battirent, ils me blessèrent ; les gardes des murailles m’ôtèrent mon voile de dessus moi. (5:7) 8 Filles de Jérusalem, je vous adjure, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui rapporterez-vous ? Dites-lui que je languis d’amour. (5:8) 9 Qu’est ton bien-aimé plus qu’un autre, ô la plus belle d’entre les femmes ? Qu’est ton bien-aimé plus qu’un autre, que tu nous aies ainsi adjurées ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, il porte l’étendard au milieu de dix mille. (5:10) 11 Sa tête est un or très fin ; ses cheveux sont crépus, noirs comme un corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme ceux des colombes sur les ruisseaux des eaux courantes, lavés dans du lait, et comme enchâssés dans les chatons d’anneau. (5:12) 13 Ses joues sont comme un parterre de plantes aromatiques, et comme des vases d’odeurs ; ses lèvres sont comme du muguet, elles distillent la myrrhe franche. (5:13) 14 Ses mains sont comme des anneaux d’or, où il y a des chrysolithes enchâssées ; son ventre est d’ivoire bien poli, couvert de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont comme des piliers de marbre, fondés sur des soubassemens d’or fin ; son port est comme le Liban, il est exquis comme les cèdres. (5:15) 16 Son palais n’est que douceur, tout ce qui est en lui sont des choses désirables. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 4 | Traduction par H.-A. Perret-Gentil Édition de 1847-1861, libre de droits. | 1 Je viens dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ! Je cueille ma myrrhe avec mon baume ; je mange mon miel avec le jus de mes raisins ; je bois mon vin avec mon lait. « Mangez, compagnons, buvez et vous enivrez d’amour ! » (5:1) 2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait. C’est la voix de mon bien-aimé ! il heurte ! « Ouvre-moi, ma sœur, ma bien-aimée ; ma colombe, ma pure ! Car ma tête est pleine de rosée, et mes tresses, de la bruine de la nuit… » (5:2) 3 J’ai ôté ma tunique, comment la remettrais-je ? j’ai baigné mes pieds, comment les souillerais-je ?… (5:3) 4 Mon bien-aimé avança sa main par le soupirail, et mon cœur battit pour lui. (5:4) 5 Je me levai pour ouvrir à mon bien-aimé, et mes mains furent trempées de myrrhe, et mes doigts, d’une myrrhe onctueuse, en se posant sur les poignées du verrou. (5:5) 6 J’ouvris à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé était parti, disparu. J’étais hors de moi, quand il me parlait… Je le cherchai, mais ne le trouvai point ; je l’appelai, mais il ne répondit pas. (5:6) 7 Je fus trouvée par les gardes qui parcourent la ville ; ils me frappèrent et me meurtrirent ; ils m’ôtèrent mon voile les gardes des murs. (5:7) 8 Je vous adjure, filles de Jérusalem ; si vous trouvez mon bien-aimé…, que pensez-vous à lui dire ?… Que je suis malade d’amour. — (5:8) 9 — Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre bien-aimé, pour nous adjurer ainsi ? — (5:9) 10 — Mon bien-aimé est blanc et vermeil, remarquable parmi des milliers ; (5:10) 11 sa tête est un or pur, ses tresses sont les rameaux flottants du palmier, noires comme l’aile du corbeau, (5:11) 12 ses yeux, comme ceux des colombes près des ruisseaux, baignés dans le lait, comme enchâssés à leur place, (5:12) 13 ses joues, comme un parterre de baume, une couche de parfums, ses lèvres, des lys qui distillent une myrrhe onctueuse, (5:13) 14 ses mains forment des anneaux d’or garnis de chrysolithe ; son corps est un travail d’ivoire couvert de saphirs, (5:14) 15 ses jambes, des colonnes de marbre, posant sur des bases d’or ; son aspect est pareil à celui du Liban, aussi distingué que celui des cèdres ; (5:15) 16 son palais est la douceur même, et toute sa personne est agréable : tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. — (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 5 | Traduction par L. I. Lemaistre de Saci Édition de 1855, libre de droits. | 1 QUE mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange du fruit de ses arbres. [vers-b]Je suis venu dans mon jardin, ma soeur, mon épouse : j’ai recueilli ma myrrhe avec mes parfums ; j’ai mangé le rayon avec mon miel ; j’ai bu mon vin avec mon lait. Mangez, mes amis, et buvez ; enivrez-vous, vous qui êtes mes très-chers amis. (5:1) 2 Je dors, et mon coeur veille : j’entends la voix de mon bien-aimé qui frappe à ma porte, disant : Ouvrez-moi, ma soeur, ma bien-aimée, ma colombe, vous qui êtes mon épouse sans tache ; parce que ma tête est toute chargée de la rosée du soir, et mes cheveux des gouttes d’eau qui tombent pendant la nuit. (5:2) 3 Je me suis dépouillée de ma robe ; comment la revêtirai-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment pourrai-je les salir de nouveau ? (5:3) 4 Mon bien-aimé passa sa main par l’ouverture de la porte, et mes entrailles furent émues au bruit qu’il fit. (5:4) 5 Je me levai alors pour ouvrir à mon bien-aimé : mes mains étaient toutes dégouttantes de myrrhe, et mes doigts étaient pleins de la myrrhe la plus précieuse. (5:5) 6 J’ouvris ma porte à mon bien-aimé, en ayant tiré le verrou ; mais il s’en était déjà allé, et il avait passé ailleurs. Mon âme s’était comme fondue au son de sa voix : je le cherchai, et je ne le trouvai point ; je l’appelai, et il ne me répondit point. (5:6) 7 Les gardes qui font la ronde par la ville, m’ont rencontrée : ils m’ont frappée et blessée. Ceux qui gardent les murailles, m’ont ôté mon manteau. (5:7) 8 Je vous conjure, ô filles de Jérusalem ! si vous trouvez mon bien-aimé, de lui dire, que je languis d’amour. (5:8) 9 Quel est celui que vous appelez votre bien-aimé entre tous les bien-aimés, ô la plus belle d’entre les femmes ? Quel est votre bien-aimé entre tous les autres, au sujet duquel vous nous avez conjurées de cette sorte ? (5:9) 10 Mon bien-aimé éclate par sa blancheur et par sa rougeur : il est choisi entre mille. (5:10) 11 Sa tête est comme un or très-pur ; ses cheveux sont comme les jeunes rameaux des palmiers, et ils sont noirs comme un corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme les colombes qu’on voit auprès des ruisseaux, qui ont été comme lavées dans du lait, et qui se tiennent sur le bord d’un grand courant d’eaux. (5:12) 13 Ses joues sont comme de petits parterres de plantes aromatiques, qui ont été plantées par les parfumeurs ; ses lèvres sont comme des lis qui distillent la myrrhe la plus pure. (5:13) 14 Ses mains sont comme si elles étaient d’or et faites au tour, et elles sont pleines d’hyacinthes ; sa poitrine est comme d’un ivoire enrichi de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont comme des colonnes de marbre posées sur des bases d’or. Sa figure est comme celle du mont Liban, et il se distingue entre les autres, comme les cèdres parmi tous les arbres. (5:15) 16 Le son de sa voix a une admirable douceur ; et enfin il est tout aimable. Tel est donc mon bien-aimé, tel est celui que j’aime, ô filles de Jérusalem ! (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 6 | Traduction par Albert Rilliet Édition de 1858, libre de droits. | — Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament. | |
| 7 | Traduction dite Bible de Lausanne Édition de 1861-1872, libre de droits. | 1 J’entre dans mon jardin, ma sœur, [mon] épouse ! Je cueille ma myrrhe avec mon baume ; je mange mon miel vierge avec mon sirop de raisins ; je bois mon vin avec mon lait. Mangez, amis ! buvez, et enivrez-vous d’amours. (5:1) 2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait. C’est la voix de mon bien-aimé ! Il heurte : — Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, les boucles de mes cheveux, des gouttes de la nuit. — (5:2) 3 J’ai quitté ma tunique ; comment donc la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment donc les salirais-je ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a avancé sa main par le guichet, et mes entrailles ont frémi à cause de lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et mes mains ont distillé la myrrhe, et mes doigts, une myrrhe onctueuse sur les poignées du verrou. (5:5) 6 J’ouvre à mon bien-aimé... et mon bien-aimé s’était éloigné, il avait disparu ! J’avais perdu l’esprit quand il me parlait. Je l’ai cherché [alors], mais je ne l’ai pas trouvé. Je l’ai appelé, mais il ne m’a pas répondu. (5:6) 7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont trouvée ; ils m’ont frappée, ils m’ont blessée. Les gardes des murailles m’ont enlevé mon voile de dessus moi. (5:7) 8 Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui annoncerez-vous ? Que je suis malade d’amour ! (5:8) 9 Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un [autre] bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un [autre] bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; il se signale au milieu de dix mille. (5:10) 11 Sa tête est un or très fin. Les boucles de ses cheveux, palmes flottantes, sont noires comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux d’eau, baignées dans le lait, se tenant au milieu de l’abondance. (5:12) 13 Ses joues sont comme une couche de baume, des tertres de plantes de senteur ; ses lèvres, des lis, distillant une myrrhe onctueuse ; (5:13) 14 ses mains, des rondelles d’or où sont enchâssées des chrysolithes ; son corps , un travail d’ivoire, rehaussé de saphirs ; (5:14) 15 ses jambes, des colonnes d’albâtre reposant sur des bases d’or fin ; son aspect, pareil â celui du Liban, est noble comme [celui] des cèdres. (5:15) 16 Son palais est plein de douceurs, et toute sa personne est délicieuse. Tel est mon bien-aimé, et tel est mon ami, ô filles de Jérusalem. (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 8 | Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré Édition de 1866, libre de droits. | 1 Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange du fruit de ses arbres. [vers-b] Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse ; j’ai recueilli ma myrrhe avec mes parfums ; j’ai mangé le rayon avec mon miel, j’ai bu mon vin avec mon lait. Mangez, mes amis, et buvez ; enivrez-vous, mes bien-aimés. (5:1) 2 Je dors, et mon cœur veille ; c’est la voix de mon bien-aimé qui frappe à ma porte. Ouvrez-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma toute pure ; parce que ma tête est pleine de rosée, et que mes cheveux sont humides des gouttes d’eau de la nuit. (5:2) 3 Je me suis dépouillée de ma robe, comment la revêtirai-je ? J’ai lavé mes pieds, comment pourrais-je les salir de nouveau ? (5:3) 4 Mon bien-aimé étendit sa main par l’ouverture de la porte, et au bruit qu’il fit mes entrailles s’émurent. (5:4) 5 Je me levai pour ouvrir à mon bien-aimé ; mes mains distillaient la myrrhe, et mes doigts étaient pleins de la myrrhe la plus précieuse. (5:5) 6 Je tirai le verrou, et j’ouvris ma porte à mon bien-aimé ; mais déjà il s’en était allé, et il avait passé outre. Mon âme s’était comme fondue au son de sa voix ; je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé ; je l’ai appelé, et il ne m’a pas répondu. (5:6) 7 Les gardes qui parcourent la ville m’ont rencontrée, ils m’ont frappée et m’ont blessée. Les gardiens des murailles m’ont ôté mon manteau. (5:7) 8 Je vous conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, de lui dire que je languis d’amour. (5:8) 9 Qu’a donc votre bien-aimé au-dessus des autres, ô la plus belle d’entre les femmes ? Qu’a donc votre bien-aimé au-dessus des autres, pour que vous nous conjuriez ainsi ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, choisi entre mille. (5:10) 11 Sa tête est un or très-pur. Ses cheveux sont comme les jeunes rameaux du palmier ; ils sont d’un noir d’ébène, semblable à celui du corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme les colombes qu’on voit auprès des petits ruisseaux, qui ont été lavées dans du lait, et qui se tiennent le long des plus grands courants d’eau. (5:12) 13 Ses joues sont comme de petits parterres de plantes aromatiques artistement distribuées. Ses lèvres sont comme des lis qui distillent la myrrhe la plus pure. (5:13) 14 Ses mains sont d’or, faites au tour et pleines d’hyacinthes. Sa poitrine est comme l’ivoire enrichi de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre appuyées sur des bases d’or. Il est gracieux comme le Liban, élevé comme le cèdre. (5:15) 16 Le son de sa voix est plein de douceur ; tout en lui est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est celui que j’aime, ô filles de Jérusalem. (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 9 | Traduction par L. Segond & H. Oltramare Édition de 1874, libre de droits. | 1 J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ; je cueille ma myrrhe avec mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait ... — Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour ! — (5:1) 2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait. ... C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : — Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. — (5:2) 3 J’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, et mes entrailles se sont émues pour lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts, la myrrhe répandue sur la poignée du verrou. (5:5) 6 J’ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu. J’étais hors de moi, quand il me parlait. Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé ; je l’ai appelé, et il ne m’a point répondu. (5:6) 7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée ; ils m’ont frappée, ils m’ont blessée ; ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs. (5:7) 8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ?... Que je suis malade d’amour. — (5:8) 9 Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, ô la plus belle des femmes ? Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, pour que tu nous conjures ainsi ? — (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; il se distingue entre dix mille. (5:10) 11 Sa tête est de l’or pur ; ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, reposant au sein de l’abondance. (5:12) 13 Ses joues sont comme un parterre d’aromates, une couche de plantes odorantes ; ses lèvres sont des lis, d’où découle la myrrhe. (5:13) 14 Ses mains sont des anneaux d’or, garnis de chrysolithes ; son corps est de l’ivoire poli, couvert de saphirs ; (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres. (5:15) 16 Son palais n’est que douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem ! — (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 10 | Traduction par J. N. Darby Édition de 1885, libre de droits. | 1 — Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, [ma] fiancée ! J’ai cueilli ma myrrhe avec mes aromates, j’ai mangé mon rayon de miel avec mon miel, j’ai bu mon vin avec mon lait. Mangez, amis ; buvez, buvez abondamment, bien-aimés ! (5:1) 2 Je dormais, mais mon cœur était réveillé. C’est la voix de mon bien-aimé qui heurte : Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. (5:2) 3 — Je me suis dépouillée de ma tunique, comment la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? — (5:3) 4 Mon bien-aimé a avancé sa main par le guichet, et mes entrailles se sont émues à cause de lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, et de mes doigts, la myrrhe limpide, sur les poignées du verrou. (5:5) 6 J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s’était retiré, il avait passé plus loin ; mon âme s’en était allée pendant qu’il parlait. Je le cherchai, mais je ne le trouvai pas ; je l’appelai, mais il ne me répondit pas. (5:6) 7 Les gardes qui font la ronde par la ville me trouvèrent ; ils me frappèrent, ils m’ont blessée ; les gardes des murailles m’ont ôté mon voile de dessus moi. (5:7) 8 Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour. (5:8) 9 Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes ? Ton bien-aimé qu’est-il de plus qu’un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille. (5:10) 11 Sa tête est un or très-fin ; ses boucles sont flottantes, noires comme un corbeau ; (5:11) 12 ses yeux, comme des colombes près des ruisseaux d’eau, baignés dans le lait, bien enchâssés ; (5:12) 13 ses joues, comme des parterres d’aromates, des corbeilles de fleurs parfumées ; ses lèvres, des lis distillant une myrrhe limpide ; (5:13) 14 ses mains, des rondelles d’or, où sont enchâssés des chrysolithes ; son ventre, un ivoire poli, couvert de saphirs ; (5:14) 15 ses jambes, des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles d’or fin ; son port, comme le Liban, distingué comme les cèdres ; (5:15) 16 son palais est plein de douceur, et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem ! (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 11 | Traduction par L. Cl. Fillion Édition de 1889, libre de droits. | 1 Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange du fruit de ses arbres. Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse ; j’ai recueilli ma myrrhe avec mes parfums ; j’ai mangé le rayon avec mon miel ; j’ai bu mon vin avec mon lait. Mangez, mes amis, et buvez, et enivrez-vous, mes bien-aimés. (5:1) 2 Je dors, et mon cœur veille. Voix de mon bien-aimé qui frappe : Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, mon immaculée, car ma tête est couverte de rosée, et mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. (5:2) 3 Je me suis dépouillée de ma tunique, comment la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a passé sa main par l’ouverture de la porte, et mes entrailles se sont émues au bruit qu’il a fait. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; de mes mains a dégoutté la myrrhe, et mes doigts étaient pleins de la myrrhe la plus précieuse. (5:5) 6 J’ai levé le verrou de ma porte pour mon bien-aimé ; mais il s’était retiré, et il avait passé ailleurs. Mon âme s’était fondue au son de sa voix ; je l’ai cherché, et je ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé, et il ne m’a pas répondu. (5:6) 7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée ; ils m’ont frappée et ils m’ont blessée. Les gardes des murs m’ont enlevé mon manteau. (5:7) 8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, annoncez-lui que je languis d’amour. (5:8) 9 Quel est-il ton bien-aimé entre les bien-aimés, ô la plus belle des femmes ? Quel est-il, ton bien-aimé entre les bien-aimés, pour que tu nous conjures ainsi ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; il est choisi entre mille. (5:10) 11 Sa tête est un or très pur. Ses cheveux sont comme les rameaux des palmiers, noirs comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme des colombes qui reposent au bord des ruisseaux, qui ont été lavées dans le lait, et qui se tiennent près des grands cours d’eau. (5:12) 13 Ses joues sont comme des parterres de plantes aromatiques, plantées par les parfumeurs. Ses lèvres sont des lis qui distillent la myrrhe la plus pure. (5:13) 14 Ses mains, faites au tour, sont d’or et pleines d’hyacinthes. Son sein est d’ivoire enrichi de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre posées sur des bases d’or. Son aspect est comme celui du Liban, distingué comme les cèdres. (5:15) 16 Sa voix est très suave, et il est tout désirable. Tel est mon bien-aimé, et il est mon ami, ô filles de Jérusalem. (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 12 | Traduction par Edmond Stapfer Édition de 1889, libre de droits. | — Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament. | |
| 13 | Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn Édition de 1899-1906, libre de droits. | 1 JE suis entré dans mon jardin, ô ma sœur, ma fiancée ; j’ai récolté ma myrrhe et mon baume, j’ai mangé de mes rayons de miel, j’ai bu mon vin et mon lait. Mangez, mes compagnons, buvez et enivrez-vous, amis. (5:1) 2 Je dors, mais mon cœur est éveillé : c’est la voix de mon bien-aimé ! Il frappe : « Ouvre-moi, ma sœur, ma compagne, ma colombe, mon amie accomplie ; car ma tête est couverte de rosée, les boucles de mes cheveux sont humectées par les gouttelettes de la nuit. » (5:2) 3 — « J’ai enlevé ma tunique, comment pourrais-je la remettre ? Je me suis lavé les pieds, comment pourrais-je les salir ? » (5:3) 4 Mon bien-aimé retire sa main de la lucarne, et mes entrailles s’émeuvent en sa faveur. (5:4) 5 Je me lève pour ouvrir à mon bien-aimé ; mes mains dégouttent de myrrhe, mes doigts laissent couler la myrrhe sur les poignées du verrou. (5:5) 6 J’ouvre à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé est parti, a disparu, mon âme s’était pâmée pendant qu’il parlait ; — je le cherche et je ne le trouve point, je l’appelle et il ne me répond pas. (5:6) 7 Les gardes qui font des rondes dans la ville me rencontrent, ils me frappent, me maltraitent ; les gardiens des remparts m’enlèvent ma mantille. (5:7) 8 Je vous en conjure, ô filles de Jérusalem : Si vous rencontrez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour ! (5:8) 9 — En quoi ton amant est-il supérieur aux autres amants, ô la plus belle des femmes ? En quoi ton amant est-il supérieur aux autres amants, pour que tu nous conjures de la sorte ? (5:9) 10 — Mon amant est blanc et vermeil, distingué entre dix mille. (5:10) 11 Sa tête est comme l’or pur, les boucles de ses cheveux qui pendent sont noires comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme des colombes sur le bord des cours d’eau : ils semblent baignés dans le lait, ils sont bien posés dans leur cadre. (5:12) 13 Ses joues sont comme une plate-bande de baume, comme des tertres de plantes aromatiques ; ses lèvres sont des roses, elles distillent la myrrhe liquide. (5:13) 14 Ses mains sont des cylindres d’or, incrustés d’onyx, son corps une œuvre d’art en ivoire, ornée de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre fixées sur des socles d’or ; son aspect est celui du Liban, superbe comme les cèdres. (5:15) 16 Son palais n’est que douceur, tout en lui respire le charme. Tel est mon amant, tel est mon ami, ô filles de Jérusalem ! (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 14 | Traduction par Louis Segond Édition de 1910, libre de droits. | 1 J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ; je cueille ma myrrhe avec mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait ... — Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour ! — (5:1) 2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait. ... C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : — Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. — (5:2) 3 J’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, et mes entrailles se sont émues pour lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts, la myrrhe répandue sur la poignée du verrou. (5:5) 6 J’ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu. J’étais hors de moi, quand il me parlait. Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé ; je l’ai appelé, et il ne m’a point répondu. (5:6) 7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée ; ils m’ont frappée, ils m’ont blessée ; ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs. (5:7) 8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ?... Que je suis malade d’amour. — (5:8) 9 Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, ô la plus belle des femmes ? Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, pour que tu nous conjures ainsi ? — (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; il se distingue entre dix mille. (5:10) 11 Sa tête est de l’or pur ; ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, reposant au sein de l’abondance. (5:12) 13 Ses joues sont comme un parterre d’aromates, une couche de plantes odorantes ; ses lèvres sont des lis, d’où découle la myrrhe. (5:13) 14 Ses mains sont des anneaux d’or, garnis de chrysolithes ; son corps est de l’ivoire poli, couvert de saphirs ; (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres. (5:15) 16 Son palais n’est que douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem ! — (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 15 | Traduction par Augustin Crampon Édition de 1923, libre de droits. | 1 Je suis entré dans mon jardin, ma sœur fiancée, j’ai cueilli ma myrrhe avec mon baume ; j’ai mangé mon rayon avec mon miel, j’ai bu mon vin avec mon lait !... Mangez, amis, buvez, enivrez-vous, mes bien-aimés. (5:1) 2 Je dors mais mon cœur veille... C’est la voix de mon bien-aimé ! Il frappe : “ Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, mon immaculée ; car ma tête est couverte de rosée, les boucles de mes cheveux sont trempées des gouttes de la nuit. ˮ – (5:2) 3 J’ai ôté ma tunique, comment la remettre ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a passé la main par le trou de la serrure, et mes entrailles se sont émues sur lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe exquise, sur la poignée du verrou. (5:5) 6 J’ouvre à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé avait disparu, il avait fui. J’étais hors de moi quand il me parlait. Je l’ai cherché, et ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé, il ne m’a pas répondu. (5:6) 7 Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville ; ils m’ont frappée, ils m’ont meurtrie ; Ils m’ont enlevé mon manteau, ceux qui gardent la muraille. (5:7) 8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ?... Que je suis malade d’amour ! (5:8) 9 Qu’a donc ton bien-aimé de plus qu’un autre bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Qu’a donc ton bien-aimé de plus qu’un autre bien-aimé, pour que tu nous conjures de la sorte ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est frais et vermeil ; il se distingue entre dix mille. (5:10) 11 Sa tête est de l’or pur, ses boucles de cheveux, flexibles comme des palmes, sont noires comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, posées sur les rives. (5:12) 13 Ses joues sont comme des parterres de baumiers, des carrés de plantes odorantes ; ses lèvres sont des lis, d’où découle la myrrhe la plus pure. (5:13) 14 Ses mains sont des cylindres d’or, émaillés de pierres de Tharsis ; son sein est un chef-d’œuvre d’ivoire, couvert de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes d’albâtre, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est celui du Liban, élégant comme le cèdre. (5:15) 16 Son palais n’est que douceur, et toute sa personne n’est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem. (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 16 | La Bible de Jérusalem Édition de 1973 © Copyright.[+] | 1 J’entre dans mon jardin, ma sœur, ô fiancée, je récolte ma myrrhe et mon baume, je mange mon miel et mon rayon, je bois mon vin et mon lait. Mangez, amis, buvez, enivrez-vous, mes bien-aimés ! (5:1) 2 Je dors, mais mon cœur veille. J’entends mon bien-aimé qui frappe. « Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit » - (5:2) 3 « J’ai ôté ma tunique, comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ? » (5:3) 4 Mon bien-aimé a passé la main par la fente, et pour lui mes entrailles ont frémi. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe vierge, sur la poignée du verrou. (5:5) 6 J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais tournant le dos, il avait disparu ! Sa fuite m’a fait rendre l’âme. Je l’ai cherché, mais ne l’ai point trouvé, je l’ai appelé, mais il n’a pas répondu ! (5:6) 7 Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville. Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils m’ont enlevé mon manteau, ceux qui gardent les remparts. (5:7) 8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. (5:8) 9 Qu’a donc ton bien-aimé de plus que les autres, ô la plus belle des femmes ? Qu’a donc ton bien-aimé de plus que les autres, pour que tu nous conjures de la sorte ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est frais et vermeil. Il se reconnaît entre 10.000. (5:10) 11 Sa tête est d’or, et d’un or pur ; ses boucles sont des palmes, noires comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont des colombes, au bord des cours d’eau se baignant dans le lait, posées au bord d’une vasque. (5:12) 13 Ses joues sont comme des parterres d’aromates, des massifs parfumés. Ses lèvres sont des lis ; elles distillent la myrrhe vierge. (5:13) 14 Ses mains sont des globes d’or, garnis de pierres de Tarsis. Son ventre est une masse d’ivoire, couverte de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes d’albâtre, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est celui du Liban, sans rival comme les cèdres. (5:15) 16 Ses discours sont la suavité même, et tout en lui n’est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon époux, filles de Jérusalem. (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 17 | Nouvelle édition de Genève Édition de 1979 © Copyright.[+] | 1 J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ; Je cueille ma myrrhe avec mes aromates, Je mange mon rayon de miel avec mon miel, Je bois mon vin avec mon lait… Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour ! (5:1) 2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. (5:2) 3 J’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, Et mes entrailles se sont émues pour lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; Et de mes mains a dégoutté la myrrhe, De mes doigts, la myrrhe s’est répandue Sur la poignée du verrou. (5:5) 6 J’ai ouvert à mon bien-aimé ; Mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu. J’avais le souffle coupé, quand il me parlait. Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé ; Je l’ai appelé, et il ne m’a point répondu. (5:6) 7 Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée ; Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée ; Ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs. (5:7) 8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Si vous trouvez mon bien-aimé, Que lui direz-vous ? … Que je suis malade d’amour. (5:8) 9 Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, O la plus belle des femmes ? Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, Pour que tu nous conjures ainsi ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; Il se distingue entre dix mille. (5:10) 11 Sa tête est de l’or pur ; Ses boucles sont flottantes, Noires comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, Se baignant dans le lait, Reposant au sein de l’abondance. (5:12) 13 Ses joues sont comme un parterre d’aromates, Une couche de plantes odorantes ; Ses lèvres sont des lis, D’où découle la myrrhe. (5:13) 14 Ses mains sont des anneaux d’or, Garnis de chrysolithes ; Son corps est de l’ivoire poli, Couvert de saphirs ; (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, Posées sur des bases d’or pur. Son aspect est comme le Liban, Distingué comme les cèdres. (5:15) 16 Son palais n’est que douceur, Et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, Filles de Jérusalem ! (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 18 | Traduction du monde nouveau par WTBTS Édition de 1995 © Copyright.[+] | 1 “ Je suis entré dans mon jardin, ô ma sœur, [mon] épouse ! J’ai cueilli ma myrrhe avec mes aromates. J’ai mangé mon rayon de miel avec mon miel, j’ai bu mon vin avec mon lait. ” “ Mangez, ô compagnons ! Buvez et enivrez-vous de marques de tendresse ! ” (5:1) 2 “ Je suis endormie, mais mon cœur est éveillé. C’est le bruit de celui qui m’est cher ! Il frappe ! ” “ Ouvre-moi, ô ma sœur, ma compagne, ma colombe, mon [amie] intègre ! Car ma tête est remplie de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit. ” (5:2) 3 “ ‘ J’ai enlevé ma robe. Comment puis-je la remettre ? J’ai lavé mes pieds. Comment puis-je les salir ? ’ (5:3) 4 Celui qui m’est cher a retiré sa main du trou [de la porte], et mes entrailles se sont agitées en moi. (5:4) 5 Je me suis levée, moi, pour ouvrir à celui qui m’est cher, et mes mains ont dégoutté de myrrhe et mes doigts de myrrhe liquide, sur les creux de la serrure. (5:5) 6 J’ai ouvert, moi, à celui qui m’est cher, mais celui qui m’est cher s’en était allé, il était passé. Mon âme était sortie [de moi] quand il parlait. Je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé. Je l’ai appelé, mais il ne m’a pas répondu. (5:6) 7 Les gardes qui tournaient dans la ville m’ont trouvée. Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée. Les gardes des murailles ont enlevé de dessus moi mon grand châle. (5:7) 8 “ Je vous ai fait jurer, ô filles de Jérusalem, si vous trouvez celui qui m’est cher, de lui annoncer que je suis malade d’amour. ” (5:8) 9 “ Celui qui t’est cher, en quoi l’emporte-t-il sur tout autre [ami très] cher, ô toi, la plus belle parmi les femmes ? Celui qui t’est cher, en quoi l’emporte-t-il sur tout autre [ami très] cher, pour que tu nous aies fait prêter pareil serment ? ” (5:9) 10 “ Celui qui m’est cher est éblouissant et a le teint vermeil ; c’est le plus remarquable entre dix mille. (5:10) 11 Sa tête est d’or, de l’or affiné. Ses boucles sont des grappes de dattes. Sa [chevelure] noire est comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme des colombes près des canaux d’eau, se baignant dans du lait, posées à l’intérieur des bords. (5:12) 13 Ses joues sont comme un parterre d’aromates, des tours d’herbes odorantes. Ses lèvres sont des lis, elles dégouttent de myrrhe liquide. (5:13) 14 Ses mains sont des cylindres d’or, remplis de chrysolithe. Son abdomen est une plaque d’ivoire couverte de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre fondées sur des socles mortaisés d’or affiné. Son aspect est comme le Liban, [il est] de choix comme les cèdres. (5:15) 16 Son palais n’est que douceur, et tout en lui est extrêmement désirable. Voilà celui qui m’est cher, et voilà mon compagnon, ô filles de Jérusalem ! ” (5:16) | Cantiques 5:1-16 |
| 19 | Traduction Louis Segond 21 Édition de 2007 © Copyright.[+] | 1 J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma chérie. Je cueille ma myrrhe et mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait. [vers-b]Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour ! (5:1) 2 J’étais endormie, mais mon cœur veillait. C’est la voix de mon bien-aimé ! Il frappe : « Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite, car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttelettes de la nuit. » (5:2) 3 J’ai enlevé mon habit. Comment pourrais-je le remettre ? J’ai lavé mes pieds. Comment pourrais-je les salir ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre et j’ai été bouleversée à cause de lui. (5:4) 5 J’ai commencé à ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a perlé la myrrhe, de mes doigts la myrrhe a coulé sur la poignée du verrou. (5:5) 6 J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s’était retiré, il avait disparu. Je perdais tous mes moyens pendant qu’il parlait ! Je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé. Je l’ai appelé, mais il ne m’a pas répondu. (5:6) 7 Ce sont les gardes qui font la ronde dans la ville qui m’ont trouvée. Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils m’ont enlevé mon châle, les gardes des murailles. (5:7) 8 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour. (5:8) 9 Qu’a-t-il de plus qu’un autre, ton bien-aimé, toi la plus belle des femmes ? Qu’a-t-il de plus qu’un autre, ton bien-aimé, pour que tu nous supplies de cette manière ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, on le remarque au milieu de dizaines de milliers. (5:10) 11 Sa tête est d’or pur. Ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont pareils à des colombes au bord des ruisseaux : ils baignent dans le lait, ils reposent au sein de l’abondance. (5:12) 13 Ses joues sont comme un parterre d’aromates, ce sont des amas d’épices. Ses lèvres sont des lis d’où coule la myrrhe. (5:13) 14 Ses mains sont des anneaux d’or garnis de chrysolithes. Son ventre est d’ivoire poli, couvert de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc posées sur des bases en or pur. Son aspect est aussi majestueux que le Liban, aussi distingué que ses cèdres. (5:15) 16 Son palais n’est que douceur et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem ! (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 20 | Traduction du monde nouveau par WTBTS Édition de 2018 © Copyright.[+] | 1 « Je suis entré dans mon jardin, ô ma sœur, ma fiancée ! J’ai cueilli ma myrrhe et mes aromates. J’ai mangé mon rayon de miel et mon miel, j’ai bu mon vin et mon lait. » « Vous, nos amis, mangez ! Buvez et enivrez-vous de marques de tendresse ! » (5:1) 2 « Je suis endormie, mais mon cœur est éveillé. J’entends mon bien-aimé qui frappe à la porte ! “Ouvre-moi, ô ma sœur, ma chérie, ma colombe, mon amie parfaite ! Car ma tête est mouillée par la rosée, mes cheveux par les gouttelettes de la nuit.” (5:2) 3 “J’ai enlevé ma robe. Faut-il que je la remette ? J’ai lavé mes pieds. Faut-il que je les salisse de nouveau ? ” (5:3) 4 Mon bien-aimé a retiré sa main du trou de la porte, et mon cœur a frémi pour lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé. Mes mains dégoulinaient de myrrhe, et mes doigts d’huile de myrrhe, sur les poignées du verrou. (5:5) 6 J’ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé était reparti, il n’était plus là. Le désespoir m’a envahie quand il s’est en allé. Je l’ai cherché, mais je ne l’ai pas trouvé. Je l’ai appelé, mais il ne m’a pas répondu. (5:6) 7 Les gardes qui faisaient leur ronde dans la ville m’ont rencontrée. Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée. Les gardes des murailles m’ont enlevé le châle. (5:7) 8 Je vous fais jurer, ô filles de Jérusalem : si vous rencontrez mon bien-aimé, dites-lui que je suis malade d’amour. » (5:8) 9 « Qu’a-t-il de plus que les autres, ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Qu’a-t-il de plus que les autres, ton bien-aimé, pour que tu nous demandes de prêter un tel serment ? » (5:9) 10 « Mon bien-aimé est éblouissant, il a le teint rose ; on le reconnaît parmi dix mille. (5:10) 11 Sa tête est de l’or, de l’or pur. Ses cheveux sont comme des feuilles de palmier qui ondulent ; ils sont aussi noirs qu’un corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme des colombes près de cours d’eau, qui se baignent dans du lait, posées près d’un bassin bien rempli. (5:12) 13 Ses joues sont comme un parterre d’aromates, des talus couverts d’herbes odorantes. Ses lèvres sont des lis, elles ruissellent d’huile de myrrhe. (5:13) 14 Ses mains sont des cylindres d’or sertis de chrysolithe. Son abdomen est de l’ivoire poli couvert de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont des colonnes de marbre posées sur des socles en or pur. Il a l’aspect du Liban, la beauté sans égale des cèdres. (5:15) 16 Sa bouche est la douceur même, et tout en lui est désirable. Tel est mon bien-aimé, oui tel est mon chéri, ô filles de Jérusalem ! » (5:16) | Cantique 5:1-16 |
| 21 | Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford Édition de 2022 © Copyright.[+] | 1 Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse : j’ai cueilli ma myrrhe, avec mes épices : j’ai mangé mes rayons de miel avec mon miel : j’ai bu mon vin avec mon lait : mangez, ô amis, buvez, oui, buvez abondamment, ô bien-aimés. (5:1) 2 ¶ Je dors, mais mon cœur est éveillé : c’est la voix de mon bien-aimé qui frappe, disant, Ouvre-moi, ma sœur, mon amour, ma colombe, mon immaculée : car ma tête est remplie de rosée, et mes boucles des gouttes de la nuit. (5:2) 3 J’ai retiré mon manteau, comment le revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je ? (5:3) 4 Mon bien-aimé a mis sa main par le trou de la porte, et mes entrailles se sont émues pour lui. (5:4) 5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a découlé la myrrhe, et de mes doigts l’agréable parfum de la myrrhe sur les poignées du verrou. (5:5) 6 J’ouvris à mon bien-aimé : mais mon bien-aimé s’était retiré, et était parti : mon âme défaillait quand il parlait : je le cherchai, mais je ne le trouvai pas : je l’appelai, mais il ne me donna aucune réponse. (5:6) 7 Les sentinelles qui parcouraient la ville m’ont trouvée : elles me frappèrent, elles me blessèrent : les gardes des murailles m’ôtèrent mon voile. (5:7) 8 Je vous ordonne ô filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que vous lui disiez, que je suis malade d’amour. (5:8) 9 ¶ Qu’est ton bien-aimé plus qu’un autre bien-aimé, ô toi la plus belle parmi les femmes ? Qu’est ton bien-aimé plus qu’un autre bien-aimé, que tu nous ordonnes ainsi ? (5:9) 10 Mon bien-aimé est blanc et au teint vermeil : le plus grand parmi dix mille. (5:10) 11 Sa tête est comme l’or le plus fin : ses boucles sont fournies et noires comme le corbeau. (5:11) 12 Ses yeux sont comme les yeux des colombes aux bords des cours d’eaux, lavés dans du lait, et adéquatement placés. (5:12) 13 Ses joues sont comme un parterre d’épices, et comme des fleurs parfumées : ses lèvres comme des lis, découlant l’agréable parfum de la myrrhe. (5:13) 14 Ses mains sont comme des anneaux d’or enchâssés de béryl : son ventre est de l’ivoire poli, couvert de saphirs. (5:14) 15 Ses jambes sont comme des colonnes de marbre, posées sur des emboîtements d’or fin : son visage est comme le Liban, admirable comme les cèdres. (5:15) 16 Sa bouche est plus que douceur, oui, il est entièrement aimable. C’est mon bien-aimé, et c’est mon ami, ô filles de Jérusalem. (5:16) | Cantique 5:1-16 |