| 1 | Traduction par David Martin Édition de 1744, libre de droits. | 1 Alors Elisée dit : Écoutez la parole de l’Éternel. Ainsi a dit l’Éternel : Demain à cette heure-ci [on donnera] le sat de fine farine pour un sicle, et les deux sats d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie. (7:1) 2 Mais un capitaine, sur la main duquel le Roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu, et dit : Quand l’Éternel ferait maintenant des ouvertures au ciel, cela arriverait-il ? Et Elisée dit : Voilà, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras point. (7:2) 3 Or il y avait à l’entrée de la porte quatre hommes lépreux, et ils dirent l’un à l’autre : Pourquoi demeurons-nous ici, jusqu’à ce que nous mourions ? (7:3) 4 Si nous parlons d’entrer dans la ville, la famine y est, et nous mourrons là ; et si nous demeurons ici, nous mourrons aussi. Maintenant donc venez, et glissons-nous au camp des Syriens ; s’ils nous laissent vivre, nous vivrons, et s’ils nous font mourir, nous mourrons. (7:4) 5 C’est pourquoi ils se levèrent avant le jour pour entrer au camp des Syriens, et ils vinrent jusqu’à l’un des bouts du camp, et voilà il n’y avait personne. (7:5) 6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chariots, et un bruit de chevaux, et un bruit d’une grande armée ; de sorte qu’ils avaient dit l’un à l’autre : Voilà le Roi d’Israël a payé les Rois des Héthiens, et les Rois des Egyptiens pour venir contre nous. (7:6) 7 C’est pourquoi ils s’étaient levés avant le point du jour, et s’étaient enfuis, et ils avaient laissé leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes, et le camp comme il était ; et ils s’étaient enfuis pour [sauver] leur vie. (7:7) 8 Ces lépreux-là donc entrèrent jusqu’à l’un des bouts du camp, puis ils vinrent dans une tente, ils mangèrent, ils burent, ils prirent de là de l’argent, de l’or, et des vêtements, et ils s’en allèrent, et les cachèrent. Après quoi ils retournèrent et entrèrent dans une autre tente, et prirent de là aussi [des mêmes choses], et s’en allèrent, et les cachèrent. (7:8) 9 Alors ils dirent l’un à l’autre : Nous ne faisons pas bien ; ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous ne disons mot ! si nous attendons jusqu’à ce que le jour soit venu, l’iniquité nous trouvera ; maintenant donc venez, allons, et faisons-le savoir à la maison du Roi. (7:9) 10 Ils vinrent donc, et crièrent aux portiers de la ville, et leur firent entendre, en disant : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voilà, il n’y a personne, et on n’y entend la voix d’aucun homme ; mais il y a seulement des chevaux attachés, et des ânes attachés, et les tentes sont comme elles étaient. (7:10) 11 Alors les portiers s’écrièrent ; et le firent entendre dans la maison du Roi. (7:11) 12 Et le Roi se leva de nuit, et dit à ses serviteurs : Je vous dirai maintenant ce que les Syriens nous auront fait. Ils ont connu que nous sommes affamés, et ils seront sortis du camp pour se cacher aux champs, disant : Quand ils seront sortis hors de la ville, nous les prendrons vifs, et nous entrerons dans la ville. (7:12) 13 Qu’on prenne tout-à-l’heure cinq des chevaux qui sont demeurés de reste dans la ville ; [car] voilà c’est presque tout ce qui est resté du grand nombre des chevaux d’Israël, c’est là presque tout ce qui n’a point été consumé de cette multitude [de chevaux] d’Israël, et envoyons voir ce que c’est. (7:13) 14 Ils prirent donc deux chevaux de chariot, et ainsi le Roi envoya après le camp des Syriens, en disant : Allez, et voyez. (7:14) 15 Et ils s’en allèrent après eux jusqu’au Jourdain, et voilà, le chemin était plein de vêtements, et de hardes que les Syriens avaient jetées en se hâtant ; puis les messagers retournèrent, et le rapportèrent au Roi. (7:15) 16 Alors le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens, de sorte qu’on donna le sat de fine farine pour un sicle, et les deux sats d’orge pour un sicle, selon la parole de l’Éternel. (7:16) 17 Et le Roi donna charge de garder la porte, au capitaine, sur la main duquel il s’appuyait ; et le peuple le foula à la porte, tellement qu’il mourut, suivant ce que l’homme de Dieu avait dit, en parlant au Roi lorsqu’il était descendu vers lui. (7:17) 18 Car lorsque l’homme de Dieu avait parlé au Roi, en disant : Demain au matin à cette heure-ci, on donnera à la porte de Samarie les deux sats d’orge pour un sicle, et le sat de fine farine pour un sicle ; (7:18) 19 Ce capitaine-là avait répondu à l’homme de Dieu, et avait dit : Quand maintenant l’Éternel ferait des ouvertures au ciel, ce que tu dis pourrait-il arriver ? Et [l’homme de Dieu] avait dit : Voilà, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras point. (7:19) 20 Il lui en arriva donc ainsi ; car le peuple le foula à la porte, de sorte qu’il mourut. (7:20) | II. Rois 7:1-20 |
| 2 | Traduction King James revue par B. Blayney Édition de 1769, libre de droits (hors GB). | 1 Then Elisha said, Hear ye the word of the LORD ; Thus saith the LORD, To morrow about this time shall a measure of fine flour be sold for a shekel, and two measures of barley for a shekel, in the gate of Samaria. (7:1) 2 Then a lord on whose hand the king leaned answered the man of God, and said, Behold, if the LORD would make windows in heaven, might this thing be ? And he said, Behold, thou shalt see it with thine eyes, but shalt not eat thereof. (7:2) 3 And there were four leprous men at the entering in of the gate : and they said one to another, Why sit we here until we die ? (7:3) 4 If we say, We will enter into the city, then the famine is in the city, and we shall die there : and if we sit still here, we die also. Now therefore come, and let us fall unto the host of the Syrians : if they save us alive, we shall live ; and if they kill us, we shall but die. (7:4) 5 And they rose up in the twilight, to go unto the camp of the Syrians : and when they were come to the uttermost part of the camp of Syria, behold, there was no man there. (7:5) 6 For the LORD had made the host of the Syrians to hear a noise of chariots, and a noise of horses, even the noise of a great host : and they said one to another, Lo, the king of Israel hath hired against us the kings of the Hittites, and the kings of the Egyptians, to come upon us. (7:6) 7 Wherefore they arose and fled in the twilight, and left their tents, and their horses, and their asses, even the camp as it was, and fled for their life. (7:7) 8 And when these lepers came to the uttermost part of the camp, they went into one tent, and did eat and drink, and carried thence silver, and gold, and raiment, and went and hid it ; and came again, and entered into another tent, and carried thence also, and went and hid it. (7:8) 9 Then they said one to another, We do not well : this day is a day of good tidings, and we hold our peace : if we tarry till the morning light, some mischief will come upon us : now therefore come, that we may go and tell the king’s household. (7:9) 10 So they came and called unto the porter of the city : and they told them, saying, We came to the camp of the Syrians, and, behold, there was no man there, neither voice of man, but horses tied, and asses tied, and the tents as they were. (7:10) 11 And he called the porters ; and they told it to the king’s house within. (7:11) 12 And the king arose in the night, and said unto his servants, I will now shew you what the Syrians have done to us. They know that we be hungry ; therefore are they gone out of the camp to hide themselves in the field, saying, When they come out of the city, we shall catch them alive, and get into the city. (7:12) 13 And one of his servants answered and said, Let some take, I pray thee, five of the horses that remain, which are left in the city, (behold, they are as all the multitude of Israel that are left in it : behold, I say, they are even as all the multitude of the Israelites that are consumed : ) and let us send and see. (7:13) 14 They took therefore two chariot horses ; and the king sent after the host of the Syrians, saying, Go and see. (7:14) 15 And they went after them unto Jordan : and, lo, all the way was full of garments and vessels, which the Syrians had cast away in their haste. And the messengers returned, and told the king. (7:15) 16 And the people went out, and spoiled the tents of the Syrians. So a measure of fine flour was sold for a shekel, and two measures of barley for a shekel, according to the word of the LORD. (7:16) 17 And the king appointed the lord on whose hand he leaned to have the charge of the gate : and the people trode upon him in the gate, and he died, as the man of God had said, who spake when the king came down to him. (7:17) 18 And it came to pass as the man of God had spoken to the king, saying, Two measures of barley for a shekel, and a measure of fine flour for a shekel, shall be to morrow about this time in the gate of Samaria : (7:18) 19 And that lord answered the man of God, and said, Now, behold, if the LORD should make windows in heaven, might such a thing be ? And he said, Behold, thou shalt see it with thine eyes, but shalt not eat thereof. (7:19) 20 And so it fell out unto him : for the people trode upon him in the gate, and he died. (7:20) | II. Kings 7:1-20 |
| 3 | Traduction revue par J. F. Ostervald Édition de 1823, libre de droits. | 1 Alors Elisée dit : Ecoutez la parole de l’Eternel : Ainsi a dit l’Eternel : Demain à cette heure on donnera le sac de fine farine pour un sicle, et les deux sacs d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie. (7:1) 2 Mais un capitaine, sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu, et dit : Quand maintenant l’Eternel ferait des ouvertures au ciel, cela arriverait-il ? Et Elisée dit : Voilà, tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point. (7:2) 3 Or, il y avait à l’entrée de la porte quatre hommes lépreux, et ils se dirent l’un à l’autre : Pourquoi demeurons-nous ici jusqu’à ce que nous soyons morts ? (7:3) 4 Si nous parlons d’entrer dans la ville, la famine y est et nous mourrons là ; et si nous demeurons ici, nous mourrons aussi. Maintenant donc, venez et glissons-nous dans le camp des Syriens ; s’ils nous laissent vivre, nous vivrons, et s’ils nous font mourir, nous mourrons. (7:4) 5 C’est pourquoi, sur l’entrée de la nuit ils se levèrent pour entrer au camp des Syriens, et ils vinrent jusqu’à l’un des bouts du camp ; et voilà, il n’y avait personne ; (7:5) 6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit comme de chariots et de chevaux, et d’une grande armée ; de sorte qu’ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voilà, le roi d’Israël a payé les rois des Héthiens, et les rois des Egyptiens pour venir contre nous. (7:6) 7 Et ils s’étaient levés, et s’étaient enfuis sur l’entrée de la nuit ; et ils avaient laissé leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes, et le camp comme il était ; et ils s’étaient enfuis pour sauver leur vie. (7:7) 8 Ces lépreux-là donc entrèrent jusqu’à l’un des bouts du camp, et vinrent dans une tente, et mangèrent et burent, et prirent de là de l’argent, de l’or, et des habits, et s’en allèrent, et les cachèrent. Après, ils retournèrent, et entrèrent dans une autre tente, et prirent de là aussi des mêmes choses, et s’en allèrent et les cachèrent. (7:8) 9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : Nous ne faisons pas bien ; ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous demeurons dans le silence. Si nous attendons jusqu’à ce que le jour soit venu, nous porterons la peine de notre iniquité. C’est pourquoi, maintenant venez, allons, et faisons-le savoir à la maison du roi. (7:9) 10 Ils vinrent donc et crièrent aux portiers de la ville, et le leur firent entendre, disant : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voilà, il n’y a personne, on n’y entend la voix d’aucun homme ; mais il y a seulement des chevaux attachés, et des ânes attachés, et les tentes sont comme elles étaient. (7:10) 11 Alors les portiers crièrent, et le firent entendre à ceux qui étaient dans la maison du roi. (7:11) 12 Et le roi se leva de nuit, et dit à ses serviteurs : Je vous dirai maintenant ce que les Syriens nous auront fait ; ils ont connu que nous sommes affamés, ils seront sortis du camp, pour se cacher aux champs, disant : Quand ils seront sortis hors de la ville, nous les prendrons vifs, et nous entrerons dans la ville. (7:12) 13 Mais l’un de ses serviteurs répondit et dit : Que maintenant on prenne cinq des chevaux qui sont demeurés de reste dans la ville ; c’est à peu près tout ce qui est demeuré de reste du grand nombre de chevaux d’Israël ; voilà, ils sont comme toute la multitude, qui a été consumée ; envoyons-les, et voyons ce que c’est. (7:13) 14 Ils prirent donc deux chariots, avec leurs chevaux ; et le roi les envoya au camp des Syriens, et leur dit : Allez, et voyez. (7:14) 15 Et ils s’en allèrent après eux jusqu’au Jourdain, et voilà, le chemin était plein d’habits et de hardes que les Syriens avaient jetés en se hâtant ; et les messagers retournèrent et le rapportèrent au roi. (7:15) 16 Alors le peuple sortit et pilla le camp des Syriens, de sorte qu’on donna le sac de fine farine pour un sicle, et les deux sacs d’orge pour un sicle, selon la parole de l’Eternel. (7:16) 17 Et le roi donna la charge de garder la porte au capitaine sur la main duquel il s’appuyait ; et le peuple l’étouffa à la porte, de sorte qu’il mourut, selon ce que l’homme de Dieu avait dit quand il parla au roi, lorsque le roi était descendu vers lui. (7:17) 18 Car lorsque l’homme de Dieu avait parlé au roi, disant : Demain matin à cette heure, à la porte de Samarie, on donnera les deux sacs d’orge pour un sicle, et le sac de fine farine pour un sicle ; (7:18) 19 Ce capitaine-là avait répondu à l’homme de Dieu, et lui avait dit : Quand maintenant l’Eternel ferait des ouvertures au ciel, ce que tu dis pourrait-il arriver ? Et l’homme de Dieu avait dit : Voilà, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras point. (7:19) 20 Il lui en arriva donc ainsi ; car le peuple l’étouffa à la porte, de sorte qu’il mourut. (7:20) | II. Rois 7:1-20 |
| 4 | Traduction par H.-A. Perret-Gentil Édition de 1847-1861, libre de droits. | 1 Alors Elisée dit : Écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi parle l’Éternel : Demain à pareille heure un boisseau de fleur de farine vaudra un sicle et deux boisseaux d’orge un sicle à la Porte de Samarie. (7:1) 2 Et l’adjudant sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu et dit : Voici, quand l’Éternel ouvrirait des fenêtres dans le ciel, la chose arriverait-elle ? Et il reprit : Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. (7:2) 3 Or quatre hommes qui avaient la lèpre, se tenaient à l’avenue de la Porte et ils se dirent l’un à l’autre : Que faisons-nous d’attendre ici jusqu’à notre mort ? (7:3) 4 Si nous disions : Nous entrerons dans la ville ! la famine y est, et nous y mourrions, et si nous restons ici, nous mourons. Eh bien ! venez et passons au camp des Syriens ; s’ils nous laissent vivre, nous vivrons ; s’ils nous font mourir, nous mourrons. (7:4) 5 Ils se levèrent donc au crépuscule pour passer au camp des Syriens, et quand ils atteignirent l’extrémité du camp des Syriens, voilà qu’il n’y avait personne. (7:5) 6 Car le Seigneur avait fait entendre à l’armée des Syriens un fracas de chars et un fracas de chevaux, un fracas de grandes troupes, et ils se dirent l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois d’Egypte pour fondre sur nous. (7:6) 7 Puis ils se levèrent et fuirent au crépuscule, abandonnant leurs tentes et leurs chevaux et leurs ânes, et leur camp, tel quel, et fuyant pour sauver leur vie. (7:7) 8 Et ces lépreux ayant atteint l’extrémité du camp, pénétrèrent dans une tente, et mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent et de l’or et des habillements qu’ils allèrent cacher ; puis revenant ils pénétrèrent dans une autre tente et y firent des captures qu’ils allèrent cacher. (7:8) 9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : Nous n’agissons pas bien ! Ce jour est un jour de bonne nouvelle, et si nous nous taisons et attendons jusqu’à l’aube du matin, nous nous trouverons en état de délit. (7:9) 10 Venez donc et entrons et informons la maison du roi. Et ils vinrent et appelèrent la garde de la Porte de la ville et l’informèrent en ces termes : Nous avons pénétré dans le camp des Syriens, et voilà qu’il n’y avait personne, ni voix d’hommes, mais les chevaux attachés et les ânes attachés et les tentes telles quelles. (7:10) 11 Et la chose fut répétée par les gardes de la Porte, puis transmise à l’intérieur du palais du roi. (7:11) 12 Alors le roi se leva dans la nuit et dit à ses serviteurs : Je veux vous découvrir ce que les Syriens entreprennent contre nous : sachant que nous sommes affamés, ils sont sortis du camp pour se cacher dans la campagne avec cette idée : Qu’ils sortent, et nous les prenons vivants et envahissons la ville. (7:12) 13 Et l’un de ses serviteurs prit la parole et dit : Mais ! que l’on prenne cinq des chevaux restants qui survivent dans la ville (hé ! ils sont comme toute la multitude d’Israël restée dans la ville, comme toute la multitude d’Israël qui dépérit) ; et envoyons en reconnaissance. (7:13) 14 Et ils prirent un double attelage de chevaux, et le roi les envoya sur les traces de l’armée des Syriens avec cet ordre : Allez et voyez ! (7:14) 15 Et ils les suivirent jusqu’au Jourdain, et voilà que toute la route était jonchée d’habillements et de meubles que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Ensuite les courriers revinrent et firent rapport au roi. (7:15) 16 Alors le peuple sortit et pilla le camp des Syriens, et l’on eut un boisseau de fleur de farine pour un sicle et deux boisseaux d’orge pour un sicle selon la parole de l’Éternel. (7:16) 17 Et le roi avait confié la garde de la Porte à l’adjudant sur la main duquel il s’appuyait ; et celui-ci fut écrasé contre la Porte par le peuple et il mourut, comme l’avait annoncé l’homme de Dieu, qui avait parlé lorsque le roi descendit chez lui. (7:17) 18 En effet, lorsque l’homme de Dieu parlait au roi en ces termes : On aura deux boisseaux d’orge pour un sicle et un boisseau de fleur de farine pour un sicle demain à pareille heure dans la Porte de Samarie, (7:18) 19 l’adjudant répondit à l’homme de Dieu en ces termes : L’Éternel va-t-Il ouvrir des fenêtres dans le ciel ? pareille chose arrivera-t-elle ? Et Elisée répondit : Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. (7:19) 20 Et il en fut ainsi pour lui, et il fut écrasé par le peuple dans la Porte, et il mourut. (7:20) | 2 Rois 7:1-20 |
| 5 | Traduction par L. I. Lemaistre de Saci Édition de 1855, libre de droits. | 1 ELISÉE lui répondit : Ecoutez la parole du Seigneur : Voici ce que dit le Seigneur : Demain à cette même heure, la mesure de pure farine se donnera pour un sicle à la porte de Samarie, et on aura pour un sicle deux mesures d’orge. (7:1) 2 Un des grands de la cour, sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu : Quand le Seigneur ferait pleuvoir des vivres du ciel, ce que vous dites pourrait-il être ? Elisée lui répondit : Vous le verrez de vos yeux, et vous n’en mangerez point. (7:2) 3 Or il y avait près de la porte de la ville quatre lépreux qui se dirent l’un à l’autre : Pourquoi demeurons-nous ici, où nous ne pouvons attendre que la mort ? (7:3) 4 Soit que nous entrions dans la ville, nous mourrons de faim ; soit que nous demeurions ici, nous ne pouvons éviter la mort. Allons-nous-en donc au camp des Syriens, et rendons-nous à eux. S’ils ont pitié de nous, nous vivrons ; et s’ils veulent nous tuer, nous mourrons comme nous ferions ici. (7:4) 5 Ils partirent donc le soir pour aller au camp des Syriens. Et étant venus à l’entrée du camp, ils ne trouvèrent personne. (7:5) 6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un grand bruit comme de chariots, de chevaux, et d’une armée innombrable ; et les Syriens l’entendant s’étaient dit l’un à l’autre : Le roi d’Israël a fait venir à son secours contre nous les rois des Héthéens et des Egyptiens, et les voilà qui viennent tous fondre sur nous. (7:6) 7 Et en même temps ils avaient tous fui pendant la nuit, abandonnant dans leur camp leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, et tous s’en étaient allés ça et là, ne pensant qu’à sauver leur vie. (7:7) 8 Ces lépreux étant donc venus à l’entrée du camp des Syriens, entrèrent dans une tente, où ils mangèrent et burent : et ayant pris de l’argent, de l’or et des vêtements, ils s’en allèrent les cacher ; et étant retournés, ils entrèrent dans une autre tente, et en emportèrent de même diverses choses qu’ils cachèrent. (7:8) 9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : Nous ne faisons pas bien : car ce jour est un jour de bonne nouvelle. Si nous demeurons dans le silence, et si nous n’en donnons point avis avant demain matin, on nous en fera un crime. Allons donc porter cette nouvelle à la cour du roi. (7:9) 10 Lorsqu’ils furent venus à la porte de la ville, ils parlèrent à ceux qui étaient en garde, et leur dirent : Nous avons été au camp des Syriens, et nous n’y avons pas trouvé un seul homme, mais seulement des chevaux et des ânes qui y sont liés, et leurs tentes qui y sont encore dressées. (7:10) 11 Les gardes de la porte allèrent au palais du roi, et ils firent entendre cette nouvelle à ceux du dedans. (7:11) 12 En même temps le roi se leva, quoiqu’il fût nuit, et dit à ses officiers : Je vois bien le dessein des Syriens contre nous. Comme ils savent que la faim nous presse, ils sont sortis de leur camp et se sont cachés quelque part à la campagne, en disant : Ils sortiront de la ville, et alors nous les prendrons vifs, et nous entrerons sans peine dans la ville. (7:12) 13 L’un des serviteurs du roi lui répondit : Il y a encore cinq chevaux qui sont restés seuls de ce grand nombre qui était dans Israël, tous les autres ayant été mangés ; prenons-les, et envoyons des gens pour connaître l’état des ennemis. (7:13) 14 On amena donc deux chevaux. Et le roi envoya deux hommes dans le camp des Syriens, et leur dit : Allez et voyez. (7:14) 15 Ils allèrent donc après les Syriens jusqu’au Jourdain, et ils trouvèrent que tous les chemins étaient pleins de vêtements et d’armes que les Syriens avaient jetés dans le trouble où ils étaient ; et les coureurs étant revenus, en rendirent compte au roi. (7:15) 16 Le peuple aussitôt sortit de la ville, et pilla le camp des Syriens ; et la mesure de pure farine fut vendue un sicle, et on donna pour un sicle deux mesures d’orge, selon la parole du Seigneur. (7:16) 17 Or le roi avait mis à la porte de la ville cet officier sur la main duquel il avait coutume de s’appuyer, et la foule du peuple fut si grande à l’entrée de la porte de la ville, qu’il fut étouffé, et mourut, selon que l’homme de Dieu le lui avait prédit, lorsque le roi vint le trouver chez lui. (7:17) 18 C’est ainsi que fut accompli ce qu’avait prédit l’homme de Dieu, lorsqu’il dit au roi : Demain à cette même heure, on donnera à la porte de Samarie pour un sicle deux mesures d’orge, et la mesure de pure farine ne vaudra qu’un sicle ; (7:18) 19 et lorsque cet officier ayant dit à l’homme de Dieu, Quand le Seigneur ferait pleuvoir des vivres du ciel, ce que vous dites pourrait-il être ? l’homme de Dieu lui répondit, Vous le verrez de vos yeux, et vous n’en mangerez point. (7:19) 20 Car ce qu’Elisée avait prédit lui arriva : et le peuple l’ayant foulé aux pieds, il mourut à la porte de la ville. (7:20) | IV. Rois 7:1-20 |
| 6 | Traduction par Albert Rilliet Édition de 1858, libre de droits. | — Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament. | |
| 7 | Traduction dite Bible de Lausanne Édition de 1861-1872, libre de droits. | 1 Et Elisée dit : Ecoutez la parole de l’Eternel : Ainsi dit l’Eternel : Demain, à cette heure-ci, à la porte de Samarie, la mesure de fleur de farine sera à un sicle, et les deux mesures d’orge à un sicle. (7:1) 2 Et le guerrier du roi, sur la main duquel il s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu, et dit : L’Eternel va faire des fenêtres au ciel ! Arriverait-il chose pareille ? Et il dit : Tu vas le voir de tes yeux ; mais tu n’en mangeras pas. (7:2) 3 Et il y avait à l’entrée de la porte quatre hommes lépreux ; et ils se dirent l’un à l’autre : Pourquoi resterions-nous ici jusqu’à ce que nous mourions ? (7:3) 4 Si nous disons : Entrons dans la ville, la famine est dans la ville et nous mourrons là, et si nous restons ici nous [y] mourrons. Et maintenant venez, et descendons au camp d’Aram : s’ils nous laissent vivre nous vivrons, et s’ils nous font mourir nous mourrons. (7:4) 5 Et ils se levèrent à [l’heure] du crépuscule pour entre au camp d’Aram ; et ils allèrent jusqu’à l’extrémité du camp d’Aram, et voilà, il n’y avait personne : (7:5) 6 le Seigneur avait fait entendre dans le camp d’Aram un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit de grandes forces, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voilà, le roi d’Israël a pris à sa solde, contre nous, les rois des Héthiens et les rois des Egyptiens, pour venir contre nous ! (7:6) 7 Et ils s’étaient levés, et s’étaient enfuis à [l’heure] du crépuscule ; et ils avaient laissé leurs tentes, et leurs chevaux, et leurs ânes, le camp tel quel, et s’étaient enfuis pour [sauver] leur vie. (7:7) 8 Et ces lépreux allèrent jusqu’à l’extrémité du camp, et entrèrent dans une tente, et mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, et de l’or, et des vêtements, et s’en allèrent et les cachèrent. Et ils retournèrent, et entrèrent dans une autre tente, d’où ils en emportèrent [aussi], et s’en allèrent et les cachèrent. (7:8) 9 Et il se dirent l’un à l’autre : Nous ne faisons pas bien ! Ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous gardons le silence : si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, [notre] iniquité nous trouvera. Et maintenant venez, allons et faisons rapport à la maison du roi. (7:9) 10 Et ils allèrent et crièrent aux portiers de la ville, et leur firent rapport, en disant : Nous sommes entrés dans le camp d’Aram, et voilà, il n’y a personne, pas un bruit d’homme ; mais les chevaux attachés, et les ânes attachés, et les tentes telles quelles. (7:10) 11 [Ainsi] on appela les portiers, et ils en firent rapport dans l’intérieur de la maison du roi. (7:11) 12 Et le roi se leva de nuit, et dit à ses esclaves : Laissez-moi vous faire connaître ce que nous ont fait les Araméens. Ils savent que nous sommes affamés, et ils sont sortis du camp pour se cacher dans les champs, en disant : Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la ville. (7:12) 13 Et l’un de ses esclaves répondit et dit : Qu’on prenne donc cinq des chevaux restants, qui demeurent de reste dans la ville ; voilà, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui demeure de reste en elle ; voilà, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui est consumée ! Envoyons-les, et nous verrons. (7:13) 14 Et ils prirent deux chars avec leurs chevaux, et le roi envoya après le camp d’Aram, en disant : Allez et voyez. (7:14) 15 Et ils allèrent après eux jusqu’au Jourdain, et voilà, tout le chemin était plein de vêtements et d’armes que les Araméens, dans leur précipitation, avaient jetés ; et les messagers s’en retournèrent et firent rapport au roi. (7:15) 16 Et le peuple sortit et pilla le camp d’Aram, de sorte que la mesure de fleur de farine fut à un sicle, et les deux mesures d’orge à un sicle, selon la parole de l’Eternel. (7:16) 17 Et le roi avait commis sur la porte le guerrier sur la main duquel il s’appuyait ; et le peuple le foula aux pieds dans la porte, et il mourut, comme l’avait dit l’homme de Dieu qui [lui] avait parlé quand le roi descendit chez lui. (7:17) 18 Car, lorsque l’homme de Dieu parla au roi, en disant : Les deux mesures d’orge seront à un sicle, et la mesure de fleur de farine sera à un sicle, demain, à cette heure-ci, à la porte de Samarie ; (7:18) 19 le guerrier avait répondu à l’homme de Dieu : et avait dit : Oui ! L’Eternel va faire des fenêtres au ciel ! Arriverait-il chose pareille ? Et [Elisée] dit : Tu vas le voir de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. (7:19) 20 Et il lui en arriva ainsi : le peuple le foula aux pieds dans la porte, et il mourut. (7:20) | II Rois 7:1-20 |
| 8 | Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré Édition de 1866, libre de droits. | 1 Élisée lui dit. Écoutez la parole du Seigneur : Voici ce que dit le Seigneur : Demain à cette heure, la mesure de pure farine se donnera pour un sicle à la porte de Samarie, et deux mesures d’orge pour un sicle. (7:1) 2 Un des chefs, sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu : Quand le Seigneur ferait pleuvoir des vivres du ciel, ce que vous dites pourrait-il être ? Élisée lui répondit : Vous le verrez de vos yeux, et vous n’en mangerez pas. (7:2) 3 Or il y avait quatre lépreux près de la porte de la ville, qui se dirent l’un à l’autre : Pourquoi restons-nous ici ? nous ne pouvons attendre que la mort. (7:3) 4 Que nous entrions dans la ville, nous mourrons de faim, que nous demeurions ici, nous ne pourrons éviter la mort. Allons donc au camp des Syriens, et rendons-nous à eux. S’ils ont pitié de nous, nous vivrons ; et s’ils veulent nous tuer, nous mourrons. (7:4) 5 Ils partirent donc le soir pour aller au camp des Syriens. Et, étant venus à l’entrée du camp, ils ne trouvèrent personne. (7:5) 6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un grand bruit de chariots, de chevaux, et d’une armée innombrable ; les Syriens s’étaient dit l’un à l’autre : Le roi d’Israël a fait venir à son secours les rois des Héthéens et des Égyptiens, et tous viennent fondre sur nous ; (7:6) 7 Et en même temps ils s’enfuirent dans les ténèbres, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes dans le camp, et tous étaient partis en désordre, ne pensant qu’à sauver leur vie. (7:7) 8 Ces lépreux, étant donc venus à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, où ils mangèrent et burent. Ils prirent de l’argent, de l’or et des vêtements, et allèrent les cacher. Ils vinrent dans une autre tente, et emportèrent de même diverses choses, qu’ils cachèrent. (7:8) 9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : Nous n’agissons pas bien ; car ce jour est un jour de bonne nouvelle. Si nous gardons le silence, sans en donner avis avant demain matin, nous serons coupables. Allons donc porter cette nouvelle à la cour du roi. (7:9) 10 Arrivés à la porte de la ville, ils dirent : Nous sommes allés au camp des Syriens, et nous n’y avons pas trouvé un homme, mais seulement des chevaux et des ânes attachés, et des tentes dressées. (7:10) 11 Les gardes de la porte allèrent au palais du roi, où ils annoncèrent cette nouvelle. (7:11) 12 Aussitôt le roi se leva pendant la nuit, et dit à ses serviteurs : Je vois le dessein des Syriens contre nous. Ils savent que la faim nous presse ; ils sont sortis de leur camp, se sont cachés dans la campagne, en disant : Ils sortiront de la ville, et alors nous les prendrons vifs, et nous entrerons sans peine dans la ville. (7:12) 13 Un des serviteurs du roi lui répondit : Il y a encore cinq chevaux, restés de tout ce grand nombre qui était dans Israël, tous les autres ayant été mangés ; prenons-les, et envoyons à la découverte. (7:13) 14 On amena donc deux chevaux. Et le roi envoya dans le camp des Syriens, en disant : Allez, et voyez. (7:14) 15 Ceux-ci allèrent après les Syriens jusqu’au Jourdain ; tous les chemins étaient pleins de vêtements et d’armes que les Syriens avaient jetés dans leur trouble ; et les coureurs de retour en donnèrent avis au roi. (7:15) 16 Le peuple aussitôt sortit et pilla le camp des Syriens et la mesure de pure farine se vendit un sicle, et deux mesures d’orge un sicle, selon la parole du Seigneur. (7:16) 17 Or le roi avait placé à la porte de la ville cet officier sur la main duquel il avait coutume de s’appuyer, et la foule fut si grande à la porte, qu’il fut étouffé et mourut, selon que l’homme de Dieu l’avait prédit lorsque le roi vint le trouver chez lui. (7:17) 18 Ainsi fut accompli ce qu’avait prédit l’homme de Dieu, lorsqu il dit au roi : Demain à cette heure on donnera à la porte de Samarie deux mesures d’orge pour un sicle, et une mesure de pure farine pour un sicle. (7:18) 19 Et lorsque cet officier avait dit à l’homme de Dieu : Quand le Seigneur ferait pleuvoir des vivres du ciel, ce que vous dites ne pourrait pas être ; l’homme de Dieu lui répondit : Vous le verrez de vos yeux, et vous n’en mangerez point. (7:19) 20 Ce qu’Élisée avait prédit lui arriva en effet ; le peuple le foula aux pieds, et il mourut à la porte de la ville. (7:20) | IV Rois 7:1-20 |
| 9 | Traduction par L. Segond & H. Oltramare Édition de 1874, libre de droits. | 1 Élisée dit : Écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi parle l’Éternel : Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie. (7:1) 2 L’officier sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu : Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Élisée dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point. (7:2) 3 Il y avait à l’entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l’un à l’autre : Quoi ! resterons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions ? (7:3) 4 Si nous songeons à entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; et si nous restons ici, nous mourrons également. Allons nous jeter dans le camp des Syriens ; s’ils nous laissent vivre, nous vivrons et s’ils nous font mourir, nous mourrons. (7:4) 5 Ils partirent donc au crépuscule, pour se rendre au camp des Syriens ; et lorsqu’ils furent arrivés à l’entrée du camp des Syriens, voici, il n’y avait personne. (7:5) 6 Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens pour venir nous attaquer. (7:6) 7 Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il était, et ils s’enfuirent pour sauver leur vie. (7:7) 8 Les lépreux, étant arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or, et des vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher. (7:8) 9 Puis ils se dirent l’un à l’autre : Nous n’agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi. (7:9) 10 Ils partirent, et ils appelèrent les gardes de la porte de la ville, auxquels ils firent ce rapport : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voici, il n’y a personne, on n’y entend aucune voix d’homme ; il n’y a que des chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes comme elles étaient. (7:10) 11 Les gardes de la porte crièrent, et ils transmirent ce rapport à l’intérieur de la maison du roi. (7:11) 12 Le roi se leva de nuit, et il dit à ses serviteurs : Je veux vous communiquer ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs, et ils se sont dit : Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la ville. (7:12) 13 L’un des serviteurs du roi répondit : Que l’on prenne cinq des chevaux qui restent encore dans la ville, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui y est restée, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui dépérit, et envoyons voir ce qui se passe. (7:13) 14 On prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des messagers sur les traces de l’armée des Syriens, en disant : Allez et voyez. (7:14) 15 Ils allèrent après eux jusqu’au Jourdain ; et voici, toute la route était pleine de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi. (7:15) 16 Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens. Et l’on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la parole de l’Éternel. (7:16) 17 Le roi avait remis la garde de la porte à l’officier sur la main duquel il s’appuyait ; mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut, selon la parole qu’avait prononcée l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui. (7:17) 18 L’homme de Dieu avait dit alors au roi : On aura deux mesures d’orge pour un sicle et une mesure de fleur de farine pour un sicle, demain, à cette heure, à la porte de Samarie. (7:18) 19 Et l’officier avait répondu à l’homme de Dieu : Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Élisée avait dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point. (7:19) 20 C’est en effet ce qui lui arriva : il fut écrasé à la porte par le peuple, et il mourut. (7:20) | IV Rois 7:1-20 |
| 10 | Traduction par J. N. Darby Édition de 1885, libre de droits. | 1 — Et Élisée dit : Écoutez la parole de l’Éternel. Ainsi dit l’Éternel : Demain à cette heure-ci, la mesure de fleur de farine sera à un sicle, et les deux mesures d’orge à un sicle, à la porte de Samarie. (7:1) 2 Et le capitaine, sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu, et dit : Voici, quand l’Éternel ferait des fenêtres aux cieux, cela arriverait-il ? Et [Élisée] dit : Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. (7:2) 3 Et il y avait à l’entrée, de la porte quatre hommes lépreux, et ils se dirent l’un à l’autre : Pourquoi sommes-nous assis ici jusqu’à ce que nous mourions ? (7:3) 4 Si nous disons : Entrons dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; et si nous restons assis ici, nous mourrons. Et maintenant, venez, et passons dans le camp des Syriens : s’ils nous laissent vivre, nous vivrons ; et s’ils nous font mourir, nous mourrons. (7:4) 5 Et ils se levèrent au crépuscule pour entrer dans le camp des Syriens ; et ils vinrent jusqu’au bout du camp des Syriens, et voici, il n’y avait personne. (7:5) 6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée ; et ils se dirent l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens, pour venir sur nous. (7:6) 7 Et ils se levèrent au crépuscule, et s’enfuirent ; et ils abandonnèrent leurs tentes, et leurs chevaux, et leurs ânes, le camp tel quel ; et ils s’enfuirent pour [sauver] leur vie. (7:7) 8 Et ces lépreux vinrent jusqu’au bout du camp ; et ils entrèrent dans une tente, et mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, et de l’or, et des vêtements ; et ils s’en allèrent et les cachèrent. Et ils retournèrent, et entrèrent dans une autre tente et en emportèrent [du butin], et ils s’en allèrent et le cachèrent. (7:8) 9 Et ils se dirent l’un à l’autre : Nous ne faisons pas bien. Ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous nous taisons. Si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, l’iniquité nous trouvera. Et maintenant, venez, allons et rapportons-le à la maison du roi. (7:9) 10 Et ils vinrent et crièrent aux portiers de la ville, et leur rapportèrent, disant : Nous sommes venus dans le camp des Syriens ; et voici, il n’y avait personne, ni voix d’homme, seulement les chevaux attachés, et les ânes attachés, et les tentes comme elles étaient. (7:10) 11 Et les portiers le crièrent et le rapportèrent dans la maison du roi, à l’intérieur. (7:11) 12 Et le roi se leva de nuit, et dit à ses serviteurs : Je veux vous dire ce que les Syriens nous ont fait : ils savent que nous avons faim, et ils sont sortis du camp pour se cacher dans les champs, disant : Ils sortiront hors de la ville, et nous les prendrons vivants, et nous entrerons dans la ville. (7:12) 13 Et un de ses serviteurs répondit et dit : Qu’on prenne donc cinq des chevaux restants, qui demeurent de reste dans la [ville] ; voici, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui est de reste en elle ; voici, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui a péri. Envoyons-les, et nous verrons. (7:13) 14 Et ils prirent deux chars avec leurs chevaux, et le roi envoya après le camp des Syriens, disant : Allez et voyez. (7:14) 15 Et ils s’en allèrent après eux jusqu’au Jourdain ; et voici, tout le chemin était plein de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur fuite précipitée ; et les messagers s’en retournèrent et le rapportèrent au roi. (7:15) 16 Et le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens : et la mesure de fleur de farine fut à un sicle, et les deux mesures d’orge à un sicle, selon la parole de l’Éternel. (7:16) 17 Et le roi avait commis à la garde de la porte le capitaine sur la main duquel il s’appuyait ; et le peuple le foula aux pieds dans la porte, et il mourut, selon ce qu’avait dit l’homme de Dieu, ce qu’il avait dit quand le roi était descendu vers lui. (7:17) 18 Et il arriva selon la parole que l’homme de Dieu avait adressée au roi, disant : Les deux mesures d’orge seront à un sicle, et la mesure de fleur de farine sera à un sicle, demain à cette heure-ci, à la porte de Samarie. (7:18) 19 Et le capitaine avait répondu à l’homme de Dieu, et avait dit : Voici, quand l’Éternel ferait des fenêtres aux cieux, pareille chose arriverait-elle ? Et il dit : Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. (7:19) 20 Et il lui en arriva ainsi : le peuple le foula aux pieds dans la porte, et il mourut. (7:20) | 2 Rois 7:1-20 |
| 11 | Traduction par L. Cl. Fillion Édition de 1889, libre de droits. | 1 Elisée lui répondit : Ecoutez la parole du Seigneur : Voici ce que dit le Seigneur : Demain à cette même heure, on aura une mesure de pure farine pour un sicle à la porte de Samarie et deux mesures d’orge pour un sicle. (7:1) 2 Un des officiers, sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu : Quand le Seigneur ferait pleuvoir des vivres du ciel, ce que vous dites pourrait-il être ? Elisée lui répondit : Vous le verrez de vos yeux, et vous n’en mangerez pas. (7:2) 3 Or il y avait à l’entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l’un à l’autre : Pourquoi demeurons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions ? (7:3) 4 Si nous voulons entrer dans la ville, nous mourons de faim ; si nous demeurons ici, il nous faut mourir. Allons donc nous réfugier au camp des Syriens, et rendons-nous à eux. S’ils ont pitié de nous, nous vivrons ; et s’ils veulent nous tuer, nous mourons. (7:4) 5 Ils partirent donc le soir pour aller au camp des Syriens. Et étant venus à l’entrée du camp, ils n’y trouvèrent personne. (7:5) 6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars, de chevaux, et d’une armée nombreuse ; et les Syriens s’étaient dit l’un à l’autre : Le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthéens et des Égyptiens, et les voilà qui viennent sur nous. (7:6) 7 Ils se levèrent donc et prirent la fuite dans les ténèbres, abandonnant leurs tentes, les chevaux et les ânes dans le camp, et ils s’enfuirent, ne pensant qu’à sauver leur vie. (7:7) 8 Ces lépreux, étant donc venus à l’entrée du camp, entrèrent dans une tente, y mangèrent et y burent ; et ils prirent de l’argent, de l’or et des vêtements, et ils s’en allèrent les cacher ; puis revinrent, entrèrent dans une autre tente, et en emportèrent de même des objets qu’ils cachèrent. (7:8) 9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : Nous ne faisons pas bien ; car ce jour est un jour de bonne nouvelle. Si nous gardons le silence, et si nous n’en donnons point avis avant demain matin, on nous accusera comme d’un crime. Allons donc porter cette nouvelle à la cour du roi. (7:9) 10 Lorsqu’ils furent venus à la porte de la ville, ils parlèrent aux gardes et leur dirent : Nous sommes allés au camp des Syriens, et nous n’y avons pas trouvé un seul homme, mais seulement des chevaux et des ânes attachés, et les tentes dressées. (7:10) 11 Les gardes de la porte allèrent donc, et ils portèrent cette nouvelle à l’intérieur du palais du roi. (7:11) 12 Le roi se leva, quoiqu’il fût nuit, et dit à ses serviteurs : Je vais vous dire ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que la faim nous presse, ils sont sortis de leur camp et se sont cachés dans les champs, en disant : Ils sortiront de la ville, et nous les prendrons vivants, et alors nous pourrons entrer dans la ville. (7:12) 13 L’un des serviteurs du roi lui répondit : Prenons les cinq chevaux qui sont restés dans la ville, de tout ce grand nombre qui était dans Israël, tous les autres ayant été mangés ; et envoyons reconnaître l’état des choses. (7:13) 14 On amena donc deux chevaux. Et le roi envoya des messagers dans le camp des Syriens, et leur dit : Allez, et voyez. (7:14) 15 Ils allèrent donc après les Syriens jusqu’au Jourdain, et voici que toute la route était pleine de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur trouble ; et les messagers revinrent l’annoncer au roi. (7:15) 16 Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens ; et on eut une mesure de pure farine pour un sicle, et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la parole du Seigneur. (7:16) 17 Or le roi avait placé à la porte de la ville cet officier sur la main duquel il s’appuyait, et le foule l’écrasa à l’entrée de la porte, et il mourut, selon que l’homme de Dieu le lui avait prédit lorsque le roi était descendu chez lui. (7:17) 18 C’est ainsi que s’accomplit ce qu’avait prédit l’homme de Dieu, lorsqu’il dit au roi : Demain, à cette même heure, on aura deux mesures d’orge pour un sicle, et une mesure de pure farine pour un sicle, à la porte de Samarie. (7:18) 19 Et cet officier ayant dit à l’homme de Dieu : Quand le Seigneur ferait pleuvoir des vivres du ciel, ce que vous dites ne pourrait pas être ; l’homme de Dieu lui avait répondu : Vous le verrez de vos yeux, et vous n’en mangerez pas. (7:19) 20 Car ce qu’Elisée avait prédit lui arriva ; et le peuple l’écrasa à la porte, et il mourut. (7:20) | IV Rois 7:1-20 |
| 12 | Traduction par Edmond Stapfer Édition de 1889, libre de droits. | — Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament. | |
| 13 | Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn Édition de 1899-1906, libre de droits. | 1 ÉLISÉE dit alors : « Ecoutez la parole de l’Éternel ; voici ce qu’il annonce : Demain, à pareille heure, à la porte de Samarie, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle, et pour un sicle aussi deux mesures d’orge. » (7:1) 2 L’officier sur lequel le roi avait l’habitude de s’appuyer s’adressa en ces termes à l’homme de Dieu : « Même si Dieu ouvrait des cataractes au ciel, pareille chose serait-elle possible ? Tu le verras de tes yeux, lui répondit le prophète, mais tu n’en jouiras point. » (7:2) 3 Or, quatre lépreux se trouvaient à l’entrée de la porte. Ils se dirent l’un à l’autre : « Pourquoi rester ici à attendre la mort ? (7:3) 4 Si nous nous décidons à entrer dans la ville, la famine y règne et nous y mourrons ; si nous demeurons ici, nous mourrons également. Eh bien, allons nous jeter dans le camp des Syriens ; s’ils nous laissent en vie, nous vivrons, et s’ils nous tuent, nous mourrons. » (7:4) 5 Ils se levèrent donc au crépuscule pour se rendre au camp des Syriens ; arrivés à l’extrémité du camp, ils remarquèrent qu’il n’y avait personne. (7:5) 6 Or, le Seigneur avait fait entendre aux troupes syriennes un bruit de chars, de chevaux et de nombreux soldats ; ils s’étaient alors dit l’un à l’autre : « Le roi d’Israël a certainement soudoyé contre nous les princes des Héthéens et ceux d’Égypte pour qu’ils aillent nous attaquer. » (7:6) 7 Ils s’étaient donc enfuis pendant le crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes, enfin le camp tel qu’il était ; ils avaient pris la fuite pour sauver leur vie. (7:7) 8 Donc ces lépreux, parvenus à l’extrémité du camp, entrèrent dans une tente, y mangèrent et burent, en emportèrent de l’argent, de l’or et des vêtements, qu’ils allèrent enfouir ; puis ils entrèrent dans une autre tente, d’où ils emportèrent des objets qu’ils enfouirent également. (7:8) 9 Ils se dirent alors l’un à l’autre : « Nous n’agissons pas bien. Aujourd’hui, c’est un jour de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et que nous attendions jusqu’au jour, nous nous rendons passibles d’un châtiment. Venez donc, allons l’annoncer dans le palais du roi. » (7:9) 10 Ils allèrent appeler un gardien de la ville et lui apprirent cette nouvelle : « Nous avons pénétré dans le camp des Syriens et nous n’y avons vu âme qui vive ni entendu personne ; les chevaux y sont attachés, les ânes attachés, et les tentes telles quelles. » (7:10) 11 Il appela les gardes, qui firent connaître cette nouvelle à l’intérieur du palais du roi. (7:11) 12 Le roi se leva pendant la nuit, et dit à ses serviteurs : « je veux vous divulguer ce que les Syriens ont organisé contre nous : sachant que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs, se disant : Quand ils sortiront de la ville, nous les prendrons vivants et nous entrerons dans la ville. » (7:12) 13 L’un des serviteurs s’exprima alors ainsi : « Qu’on prenne cinq des chevaux restés dans la ville : ou bien ils seront comme cette foule d’Israélites qui a survécu, ou comme cette foule d’Israélites qui a péri. Envoyons-les et nous verrons. » (7:13) 14 On prit deux chars attelés de chevaux, que le roi envoya du côté du camp syrien, en disant : « Allez voir. » (7:14) 15 Ils suivirent les traces des Syriens jusqu’au Jourdain, et remarquèrent que toute la route était jonchée de vêtements et de bagages que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Les envoyés retournèrent pour en informer le roi. (7:15) 16 Alors le peuple alla piller le camp syrien, et l’on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle, et pour un sicle aussi deux mesures d’orge, selon la parole de l’Éternel. (7:16) 17 Le roi avait préposé à la porte de la ville l’officier sur lequel il avait l’habitude de s’appuyer ; écrasé par la foule à cette porte même, il périt, ainsi que l’avait annoncé l’homme de Dieu, qui avait fait cette prédiction au moment où le roi s’était avancé vers lui. (7:17) 18 En effet, lorsque l’homme de Dieu avait ainsi parlé au roi : « Demain, à pareille heure, on aura à la porte de Samarie deux mesures d’orge pour un sicle, et, pour un sicle aussi, une mesure de fleur de farine, » (7:18) 19 l’officier avait fait cette réponse à l’homme de Dieu : « Même si l’Éternel ouvrait des cataractes au ciel, pareil fait se réaliserait-il ? Tu le verras de tes yeux, avait alors répliqué le prophète, mais tu n’en jouiras pas. » (7:19) 20 Ainsi lui arriva-t-il ; la foule l’écrasa à la porte, et il périt. (7:20) | II Rois 7:1-20 |
| 14 | Traduction par Louis Segond Édition de 1910, libre de droits. | 1 Élisée dit : Écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi parle l’Éternel : Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie. (7:1) 2 L’officier sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu : Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Élisée dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point. (7:2) 3 Il y avait à l’entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l’un à l’autre : Quoi ! resterons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions ? (7:3) 4 Si nous songeons à entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; et si nous restons ici, nous mourrons également. Allons nous jeter dans le camp des Syriens ; s’ils nous laissent vivre, nous vivrons et s’ils nous font mourir, nous mourrons. (7:4) 5 Ils partirent donc au crépuscule, pour se rendre au camp des Syriens ; et lorsqu’ils furent arrivés à l’entrée du camp des Syriens, voici, il n’y avait personne. (7:5) 6 Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Égyptiens pour venir nous attaquer. (7:6) 7 Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il était, et ils s’enfuirent pour sauver leur vie. (7:7) 8 Les lépreux, étant arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or, et des vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher. (7:8) 9 Puis ils se dirent l’un à l’autre : Nous n’agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi. (7:9) 10 Ils partirent, et ils appelèrent les gardes de la porte de la ville, auxquels ils firent ce rapport : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voici, il n’y a personne, on n’y entend aucune voix d’homme ; il n’y a que des chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes comme elles étaient. (7:10) 11 Les gardes de la porte crièrent, et ils transmirent ce rapport à l’intérieur de la maison du roi. (7:11) 12 Le roi se leva de nuit, et il dit à ses serviteurs : Je veux vous communiquer ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs, et ils se sont dit : Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la ville. (7:12) 13 L’un des serviteurs du roi répondit : Que l’on prenne cinq des chevaux qui restent encore dans la ville, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui y est restée, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui dépérit, et envoyons voir ce qui se passe. (7:13) 14 On prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des messagers sur les traces de l’armée des Syriens, en disant : Allez et voyez. (7:14) 15 Ils allèrent après eux jusqu’au Jourdain ; et voici, toute la route était pleine de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi. (7:15) 16 Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens. Et l’on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la parole de l’Éternel. (7:16) 17 Le roi avait remis la garde de la porte à l’officier sur la main duquel il s’appuyait ; mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut, selon la parole qu’avait prononcée l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui. (7:17) 18 L’homme de Dieu avait dit alors au roi : On aura deux mesures d’orge pour un sicle et une mesure de fleur de farine pour un sicle, demain, à cette heure, à la porte de Samarie. (7:18) 19 Et l’officier avait répondu à l’homme de Dieu : Quand l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Élisée avait dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point. (7:19) 20 C’est en effet ce qui lui arriva : il fut écrasé à la porte par le peuple, et il mourut. (7:20) | II Rois 7:1-20 |
| 15 | Traduction par Augustin Crampon Édition de 1923, libre de droits. | 1 Elisée dit : “ Écoutez la parole de Yahweh : Ainsi dit Yahweh : Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle, et deux mesures d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie. ˮ (7:1) 2 L’officier sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu et dit : “ Quand Yahweh ferait des fenêtres au ciel, cela pourrait-il arriver ? ˮ Elisée dit : “ Voici que tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras point. ˮ (7:2) 3 Il y avait à l’entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l’un à l’autre : “ Pourquoi resterions-nous ici jusqu’à ce que nous mourrions ? (7:3) 4 Si nous prenons le parti d’entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; si nous restons ici, nous mourrons également. Venez donc et jetons-nous dans le camp des Syriens ; s’ils nous laissent la vie, nous vivrons, et s’ils nous font mourir, nous mourrons. ˮ (7:4) 5 Ils se levèrent au crépuscule pour se rendre au camp des Syriens, et ils arrivèrent à l’entrée du camp des Syriens, et voici qu’il n’y avait personne. (7:5) 6 Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : “ Voici que le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthéens et les rois des Égyptiens pour venir nous attaquer ˮ. (7:6) 7 Et, se levant, ils avaient pris la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il était, et ils s’étaient enfuis pour sauver leur vie. (7:7) 8 Les lépreux, arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, et, après avoir bu et mangé, ils en emportèrent de l’argent, de l’or et des vêtements qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher de la même manière. (7:8) 9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : “ Nous n’agissons pas bien. Ce jour est un jour de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, nous trouverons le châtiment. Venez donc et allons informer la maison du roi. ˮ (7:9) 10 Ils partirent et, ayant appelé les gardes de la porte de la ville, ils leur firent ce rapport : “ Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voici qu’il n’y a personne, ni aucune voix d’homme ; il n’y a que des chevaux attachés, des ânes attachés, et les tentes comme elles étaient. ˮ (7:10) 11 Les gardes de la porte poussèrent des cris et portèrent la nouvelle à l’intérieur de la maison du roi. (7:11) 12 Le roi se leva de nuit, et il dit à ses serviteurs : “ Je veux vous apprendre ce que nous font les Syriens. Sachant que nous sommes affamés, ils ont quitté leur camp pour se cacher dans les champs, et ils se sont dit : Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la ville. ˮ (7:12) 13 L’un de ses serviteurs prit la parole et dit : “ Que l’on prenne cinq des chevaux survivants qui restent encore dans la ville, — voici qu’ils sont comme toute la multitude d’Israël qui y est restée, voici qu’ils sont comme toute la multitude d’Israël qui se meurt, — et nous enverrons voir. ˮ (7:13) 14 On prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des hommes sur les traces de l’armée des Syriens, en disant : “ Allez et voyez. ˮ (7:14) 15 Ils Allèrent après eux jusqu’au Jourdain, et voici que toute la route était couverte de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés, dans leur précipitation. A leur retour, les messagers rapportèrent tout au roi. (7:15) 16 Aussitôt le peuple sortit et pilla le camp des Syriens, et l’on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle, et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la parole de Yahweh. (7:16) 17 Le roi avait confié la garde de la porte à l’officier sur la main duquel il s’appuyait ; mais cet officier y fut foulé aux pieds par le peuple, et il mourut, selon la parole qu’avait dite l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui. (7:17) 18 En effet, quand l’homme de Dieu avait parlé au roi en disant : “ On aura deux mesures d’orge pour un sicle et une mesure de fleur de farine pour un sicle, demain, à cette heure, à la porte de Samarie, ˮ (7:18) 19 l’officier avait répondu à l’homme de Dieu et dit : “ Quand Yahweh ferait des fenêtres au ciel, cela pourrait-il arriver ? ˮ Et Elisée avait dit : “ Voici que tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras point. ˮ (7:19) 20 Et c’est ce qui lui arriva : le peuple le foula aux pieds à la porte, et il mourut. (7:20) | II Rois 7:1-20 |
| 16 | La Bible de Jérusalem Édition de 1973 © Copyright.[+] | 1 Elisée dit : « Ecoute la parole de Yahvé ! Ainsi parle Yahvé : Demain à pareille heure, on aura un boisseau de gruau pour un sicle et deux boisseaux d’orge pour un sicle à la porte de Samarie. » (7:1) 2 L’écuyer sur le bras de qui s’appuyait le roi répondit à Elisée : « A supposer même que Yahvé fasse des fenêtres dans le ciel, cette parole se réaliserait-elle ? » Elisée dit : « Tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. » (7:2) 3 Or quatre hommes se trouvaient - car ils étaient lépreux - à l’entrée de la porte et ils se disaient entre eux : « Pourquoi restons-nous ici à attendre la mort ? (7:3) 4 Si nous décidons d’entrer en ville, il y a la famine dans la ville et nous y mourrons ; si nous restons ici, nous mourrons de même. Venez ! Désertons et passons au camp des Araméens : s’ils nous laissent la vie, nous vivrons, et s’ils nous tuent, eh bien ! nous mourrons ! » (7:4) 5 Au crépuscule, ils se levèrent pour aller au camp des Araméens ; ils arrivèrent à la limite du camp, et voilà qu’il n’y avait personne ! (7:5) 6 Car Yahvé avait fait entendre dans le camp des Araméens un bruit de chars et de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit entre eux : « Le roi d’Israël a pris à solde contre nous les rois des Hittites et les rois d’Egypte, pour qu’ils marchent contre nous. » (7:6) 7 Ils se levèrent et s’enfuirent au crépuscule : abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, bref le camp comme il était, ils s’enfuirent pour sauver leur vie. (7:7) 8 Ces lépreux donc arrivèrent à la limite du camp et pénétrèrent dans une tente ; ayant mangé et bu, ils emportèrent de là argent, or et vêtements qu’ils allèrent cacher. Puis ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente et en emportèrent du butin qu’ils allèrent cacher. (7:8) 9 Alors ils se dirent entre eux : « Nous faisons là quelque chose d’injuste. Ce jour-ci est un jour de bonne nouvelle, et nous nous taisons ! Si nous attendons que le matin se lève, un châtiment nous frappera. Maintenant, venez ! Allons porter la nouvelle au palais. » (7:9) 10 Ils vinrent, appelèrent les gardes à la porte de la ville et leur annoncèrent : « Nous sommes allés au camp des Araméens. Il n’y a là personne, aucun bruit humain, seulement les chevaux à l’entrave, les ânes à l’entrave, et leurs tentes telles quelles. » (7:10) 11 Les gardes de la porte crièrent, et on porta la nouvelle à l’intérieur du palais. (7:11) 12 Le roi se leva de nuit et dit à ses officiers : « Je vais vous expliquer ce que les Araméens nous ont fait. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans la campagne en se disant : ils sortiront de la ville, nous les prendrons vivants et nous entrerons dans la ville. » (7:12) 13 L’un de ses officiers répondit : « Qu’on prenne donc cinq des chevaux survivants, qui restent ici - il leur arrivera comme à l’ensemble qui a péri -, nous les enverrons et nous verrons. » (7:13) 14 On prit deux attelages, que le roi envoya derrière les Araméens en disant : « Allez et voyez. » (7:14) 15 Ils les suivirent jusqu’au Jourdain ; la route était jonchée de vêtements et de matériel que les Araméens avaient abandonnés dans leur panique ; les messagers revinrent et informèrent le roi. (7:15) 16 Le peuple sortit et pilla le camp des Araméens : le boisseau de gruau fut à un sicle et les deux boisseaux d’orge à un sicle, selon la parole de Yahvé. (7:16) 17 Le roi avait mis de surveillance à la porte l’écuyer sur le bras duquel il s’appuyait ; le peuple le foula aux pieds, à la porte, et il mourut, selon ce qu’avait dit l’homme de Dieu (ce qu’il avait dit lorsque le roi était descendu chez lui. (7:17) 18 Il arriva ce que l’homme de Dieu avait dit au roi : « On aura deux boisseaux d’orge pour un sicle et un boisseau de gruau pour un sicle, demain à pareille heure, à la porte de Samarie. » (7:18) 19 L’écuyer répondit à l’homme de Dieu : « A supposer même que Yahvé fasse des fenêtres dans le ciel, cette parole se réaliserait-elle ? » Elisée dit : « Tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. » (7:19) 20 C’est ce qui lui arriva : le peuple le foula aux pieds à la porte, et il mourut). (7:20) | 2 Rois 7:1-20 |
| 17 | Nouvelle édition de Genève Édition de 1979 © Copyright.[+] | 1 Elisée dit : Ecoutez la parole de l’Eternel ! Ainsi parle l’Eternel : Demain, à cette heure, on aura une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, à la porte de Samarie. (7:1) 2 L’officier sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu : Quand l’Eternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Elisée dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point. (7:2) 3 Il y avait à l’entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l’un à l’autre : Quoi ! resterons-nous ici jusqu’à ce que nous mourions ? (7:3) 4 Si nous songeons à entrer dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; et si nous restons ici, nous mourrons également. Allons nous jeter dans le camp des Syriens ; s’ils nous laissent vivre, nous vivrons et s’ils nous font mourir, nous mourrons. (7:4) 5 Ils partirent donc au crépuscule, pour se rendre au camp des Syriens ; et lorsqu’ils furent arrivés à l’entrée du camp des Syriens, voici, il n’y avait personne. (7:5) 6 Le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des Egyptiens pour venir nous attaquer. (7:6) 7 Et ils se levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il était, et ils s’enfuirent pour sauver leur vie. (7:7) 8 Les lépreux, étant arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or, et des vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher. (7:8) 9 Puis ils se dirent l’un à l’autre : Nous n’agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi. (7:9) 10 Ils partirent, et ils appelèrent les gardes de la porte de la ville, auxquels ils firent ce rapport : Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et voici, il n’y a personne, on n’y entend aucune voix d’homme ; il n’y a que des chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes comme elles étaient. (7:10) 11 Les gardes de la porte crièrent, et ils transmirent ce rapport à l’intérieur de la maison du roi. (7:11) 12 Le roi se leva de nuit, et il dit à ses serviteurs : Je veux vous communiquer ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs, et ils se sont dit : Quand ils sortiront de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans la ville. (7:12) 13 L’un des serviteurs du roi répondit : Que l’on prenne cinq des chevaux qui restent encore dans la ville – ils sont comme toute la multitude d’Israël qui y est restée, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui dépérit – et envoyons voir ce qui se passe. (7:13) 14 On prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des messagers sur les traces de l’armée des Syriens, en disant : Allez et voyez. (7:14) 15 Ils allèrent après eux jusqu’au Jourdain ; et voici, toute la route était pleine de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi. (7:15) 16 Le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens. Et l’on eut une mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un sicle, selon la parole de l’Eternel. (7:16) 17 Le roi avait remis la garde de la porte à l’officier sur la main duquel il s’appuyait ; mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut, selon la parole qu’avait prononcée l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui. (7:17) 18 L’homme de Dieu avait dit alors au roi : On aura deux mesures d’orge pour un sicle et une mesure de fleur de farine pour un sicle, demain, à cette heure, à la porte de Samarie. (7:18) 19 Et l’officier avait répondu à l’homme de Dieu : Quand l’Eternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et Elisée avait dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en mangeras point. (7:19) 20 C’est en effet ce qui lui arriva : il fut écrasé à la porte par le peuple, et il mourut. (7:20) | 2 Rois 7:1-20 |
| 18 | Traduction du monde nouveau par WTBTS Édition de 1995 © Copyright.[+] | 1 Élisha dit alors : “ Écoutez la parole de Jéhovah. Voici ce qu’a dit Jéhovah : ‘ Demain, vers cette heure-ci, un séa de fleur de farine vaudra un sicle, et deux séas d’orge un sicle, dans la porte de Samarie. ’ ” (7:1) 2 Alors l’aide de camp sur la main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme du [vrai] Dieu et dit : “ Même si Jéhovah faisait des écluses dans les cieux, cette chose pourrait-elle arriver ? ” À quoi [Élisha] dit : “ Voici que tu le vois de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. ” (7:2) 3 Or il y avait quatre hommes, des lépreux, qui se trouvaient à l’entrée de la porte ; ils se dirent alors l’un à l’autre : “ Pourquoi restons-nous ici jusqu’à ce que nous soyons morts ? (7:3) 4 Si nous disions : ‘ Entrons dans la ville ’, quand la famine est dans la ville, alors il nous faudrait y mourir. Et si vraiment nous restons ici, alors il nous faudra mourir. Maintenant donc, venez et pénétrons dans le camp des Syriens. S’ils nous gardent en vie, nous vivrons ; mais s’ils nous mettent à mort, alors il nous faudra mourir. ” (7:4) 5 Ils se levèrent donc au crépuscule pour entrer dans le camp des Syriens ; ils purent arriver jusqu’aux abords du camp des Syriens, et, voyez, il n’y avait personne. (7:5) 6 Et Jéhovah lui-même avait fait entendre au camp des Syriens un bruit de chars, un bruit de chevaux, le bruit de grandes forces militaires, si bien qu’ils se dirent l’un à l’autre : “ Voyez ! Le roi d’Israël a pris à sa solde contre nous les rois des Hittites et les rois d’Égypte pour venir contre nous ! ” (7:6) 7 Aussitôt ils se levèrent et s’enfuirent au crépuscule, ils abandonnèrent leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes — le camp tel quel —, et ils fuyaient pour leur âme. (7:7) 8 Quand ces lépreux arrivèrent jusqu’aux abords du camp, alors ils entrèrent dans une tente, ils se mirent à manger et à boire, puis ils emportèrent de là argent, or et vêtements, et allèrent les cacher. Ensuite ils revinrent, entrèrent dans une autre tente, transportèrent de là [diverses] choses et allèrent les cacher. (7:8) 9 Finalement ils se dirent l’un à l’autre : “ Ce n’est pas bien ce que nous faisons là. Ce jour est un jour de bonnes nouvelles ! Si nous hésitons, oui si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, alors la culpabilité nous atteindra à coup sûr. Maintenant donc, venez, entrons et informons la maison du roi. ” (7:9) 10 Ils vinrent donc et appelèrent les portiers de la ville, puis ils les informèrent, en disant : “ Nous sommes entrés dans le camp des Syriens, et, voyez, il n’y avait là personne, pas un bruit d’homme ; [il n’y avait] que les chevaux attachés, les ânes attachés et les tentes telles quelles. ” (7:10) 11 Immédiatement les portiers crièrent et ils informèrent la maison du roi, à l’intérieur. (7:11) 12 Aussitôt le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs : “ Que je vous explique, s’il vous plaît, ce que les Syriens nous ont fait. Ils savent bien que nous sommes affamés ; ils sont donc sortis du camp pour se cacher dans la campagne, en disant : ‘ Ils sortiront de la ville et nous les prendrons vivants, puis nous entrerons dans la ville. ’ ” (7:12) 13 Alors un de ses serviteurs répondit et dit : “ Qu’on prenne, s’il te plaît, cinq des chevaux restants, de ceux qui restent encore dans la ville. Voici qu’ils sont comme toute la foule d’Israël qui reste encore dans [la ville]. Voici qu’ils sont comme toute la foule d’Israël qui a péri. Envoyons[-les] et voyons. ” (7:13) 14 On prit donc deux chars avec des chevaux, et le roi les envoya sur les traces du camp des Syriens, en disant : “ Allez et voyez. ” (7:14) 15 Alors ils allèrent sur leurs traces jusqu’au Jourdain, et, voyez, tout le chemin était plein de vêtements et d’ustensiles que les Syriens avaient jetés dans leur fuite précipitée. Puis les messagers revinrent et informèrent le roi. (7:15) 16 Alors le peuple sortit et pilla le camp des Syriens ; c’est ainsi qu’un séa de fleur de farine valut un sicle, et deux séas d’orge un sicle, selon la parole de Jéhovah. (7:16) 17 Et le roi avait préposé à la garde de la porte l’aide de camp sur la main duquel il s’appuyait ; mais le peuple se mit à le piétiner dans la porte, de sorte qu’il mourut, comme l’avait dit l’homme du [vrai] Dieu, quand il parla au moment où le roi descendit vers lui. (7:17) 18 Ainsi il en fut comme l’homme du [vrai] Dieu l’avait dit au roi, en ces termes : “ Deux séas d’orge vaudront un sicle, et un séa de fleur de farine un sicle, demain, à cette heure-ci, dans la porte de Samarie. ” (7:18) 19 Mais l’aide de camp avait répondu à l’homme du [vrai] Dieu et dit : “ Même si Jéhovah faisait des écluses dans les cieux, cela pourrait-il arriver selon cette parole ? ” À quoi [Élisha] avait dit : “ Voici que tu le vois de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. ” (7:19) 20 Et il en fut ainsi pour lui, quand le peuple se mit à le piétiner dans la porte, de sorte qu’il mourut. (7:20) | 2 Rois 7:1-20 |
| 19 | Traduction Louis Segond 21 Édition de 2007 © Copyright.[+] | 1 Elisée dit : « Ecoutez la parole de l’Eternel ! ‘Voici ce que dit l’Eternel : Demain, à la même heure, on pourra avoir 7 litres de fleur de farine pour une pièce d’argent et 14 litres d’orge pour une pièce d’argent, à la porte de Samarie.’ » (7:1) 2 L’officier chargé de soutenir le roi répondit à l’homme de Dieu : « Même si l’Eternel faisait des fenêtres au ciel, une telle chose ne pourrait pas se produire ! » Elisée dit : « Tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. » (7:2) 3 Il y avait à l’entrée de la ville quatre lépreux qui se dirent l’un à l’autre : « Pourquoi rester ici jusqu’à notre mort ? (7:3) 4 Si nous envisageons d’entrer dans la ville, la famine y règne et nous mourrons. Mais si nous restons ici, nous mourrons aussi. Allons nous livrer dans le camp des Syriens ! S’ils nous laissent vivre, nous vivrons, et s’ils nous font mourir, nous mourrons. » (7:4) 5 Ils partirent donc au crépuscule pour se rendre au camp des Syriens. Lorsqu’ils arrivèrent à l’entrée du camp, il n’y avait personne. (7:5) 6 En effet, le Seigneur y avait fait entendre un bruit de chars et de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : « Le roi d’Israël a enrôlé contre nous les rois des Hittites et ceux des Egyptiens pour venir nous attaquer. » (7:6) 7 Ils s’étaient levés et avaient pris la fuite au crépuscule, en abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes ; le camp était resté tel quel. Ils s’étaient enfuis pour sauver leur vie. (7:7) 8 Arrivés à l’entrée du camp, les lépreux pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent. Ils en emportèrent aussi de l’argent, de l’or et des habits qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher. (7:8) 9 Puis ils se dirent l’un à l’autre : « Nous n’agissons pas bien. Cette journée est une journée de bonne nouvelle. Si nous gardons le silence et que nous attendions jusqu’à la lumière du matin, nous en serons punis. Venez maintenant, allons faire un rapport au palais royal. » (7:9) 10 Ils partirent, appelèrent un homme qui gardait la porte de la ville et annoncèrent : « Nous sommes entrés dans le camp des Syriens et il n’y a personne. On n’y entend aucune voix d’homme ; il n’y a que des chevaux et des ânes attachés, et les tentes sont restées telles quelles. » (7:10) 11 Le garde appela les autres gardes et ils transmirent ce rapport à l’intérieur du palais royal. (7:11) 12 Le roi se leva alors qu’il faisait encore nuit et dit à ses serviteurs : « Je vais vous dire ce que nous font les Syriens. Comme ils savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se cacher dans les champs et ils se sont dit : ‘Quand ils sortiront de la ville, nous nous emparerons d’eux vivants et nous entrerons dans la ville.’ » (7:12) 13 L’un des serviteurs du roi répondit : « Que l’on prenne cinq des chevaux qui restent encore dans la ville. De toute façon, ils sont comme toute la population d’Israël qui est restée là : ils sont à bout, comme toute la population d’Israël. Prenons-les et envoyons quelqu’un voir ce qui se passe. » (7:13) 14 On prit deux chars avec leurs chevaux, et le roi envoya des hommes sur les traces de l’armée syrienne en disant : « Allez voir ! » (7:14) 15 Ils suivirent les Syriens jusqu’au Jourdain et virent que toute la route était pleine d’habits et d’objets qu’ils avaient jetés dans leur précipitation. Les messagers revinrent en informer le roi. (7:15) 16 Le peuple sortit et pilla le camp des Syriens. On eut 7 litres de fleur de farine pour une pièce d’argent et 14 litres d’orge pour une pièce d’argent, conformément à la parole de l’Eternel. (7:16) 17 Le roi avait confié la garde de la porte à l’officier qui le soutenait, mais cet officier fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut, conformément à ce qu’avait dit l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui. (7:17) 18 L’homme de Dieu avait alors dit au roi : « On pourra avoir 14 litres d’orge pour une pièce d’argent et 7 litres de fleur de farine pour une pièce d’argent, demain, à la même heure, à la porte de Samarie. » (7:18) 19 L’officier avait répondu à l’homme de Dieu : « Même si l’Eternel faisait des fenêtres au ciel, une telle chose ne pourrait pas se produire ! » Et Elisée avait dit : « Tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. » (7:19) 20 C’est en effet ce qui arriva à cet homme : il fut écrasé à la porte par le peuple et il mourut. (7:20) | 2 Rois 7:1-20 |
| 20 | Traduction du monde nouveau par WTBTS Édition de 2018 © Copyright.[+] | 1 Élisée dit : « Écoutez le message de Jéhovah. Voici ce qu’annonce Jéhovah : “Demain, vers cette heure-ci, à la porte de Samarie, un séa de farine fine vaudra un sicle et deux séas d’orge vaudront un sicle.” » (7:1) 2 Alors l’aide de camp qui avait la confiance du roi dit à l’homme du vrai Dieu : « Même si Jéhovah ouvrait des écluses dans le ciel, comment cela pourrait-il arriver ? » Élisée lui répondit : « Tu le verras de tes propres yeux, mais tu n’en mangeras pas. » (7:2) 3 Quatre lépreux étaient assis à l’entrée de la porte de la ville. Ils se dirent l’un à l’autre : « Pourquoi restons-nous ici à attendre la mort ? (7:3) 4 Si nous entrons dans la ville, nous mourrons de toute façon, puisqu’il n’y a rien à manger. Et si nous restons ici, nous mourrons aussi. Autant aller au camp des Syriens. S’ils nous gardent en vie, nous vivrons, et s’ils nous mettent à mort, eh bien, nous mourrons ! » (7:4) 5 À la tombée de la nuit, ils se levèrent pour aller au camp des Syriens. Quand ils arrivèrent aux abords du camp, ils ne virent personne. (7:5) 6 En effet, Jéhovah avait fait entendre aux Syriens un bruit de chars et de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : « Vous entendez ? Le roi d’Israël a engagé les rois des Hittites et les rois d’Égypte pour nous attaquer ! » (7:6) 7 Aussitôt, ils s’étaient levés et s’étaient enfuis ; c’était à la tombée de la nuit. Abandonnant leurs tentes, leurs chevaux et leurs ânes, ils avaient laissé le camp tel quel et s’étaient enfuis pour sauver leur vie. (7:7) 8 Quand les lépreux arrivèrent aux abords du camp, ils entrèrent dans une tente et ils se mirent à manger et à boire. Puis ils emportèrent l’argent, l’or et les vêtements qui s’y trouvaient, et ils allèrent cacher leur butin. Ensuite ils revinrent, entrèrent dans une autre tente et emportèrent diverses choses qu’ils allèrent cacher aussi. (7:8) 9 Finalement ils se dirent l’un à l’autre : « Ce que nous faisons là n’est pas bien. Nous devrions annoncer cette bonne nouvelle aux autres. Si nous ne disons rien avant l’aube, nous mériterons une punition. Il faut que nous allions informer le palais du roi. » (7:9) 10 Ils allèrent donc appeler les portiers de la ville et leur racontèrent ce qui s’était passé : « Nous sommes entrés dans le camp des Syriens et nous n’avons vu personne. Nous n’avons entendu personne non plus. Il n’y avait que les chevaux et les ânes attachés, et les tentes abandonnées telles quelles. » (7:10) 11 Aussitôt les portiers crièrent pour communiquer la nouvelle au palais du roi. (7:11) 12 Le roi se leva immédiatement, en pleine nuit, et dit à ses hommes : « Je vais vous expliquer le plan des Syriens. Ils savent que nous sommes affamés. Ils ont donc quitté le camp pour aller se cacher dans la campagne, en se disant : “Ils vont sortir de la ville. Nous les prendrons vivants, puis nous entrerons dans la ville.” » (7:12) 13 Alors un de ses hommes lui suggéra : « Voilà ce que nous pourrions faire : que des hommes partent avec cinq des chevaux qui restent dans la ville, et qu’ils aillent voir ce qui se passe réellement. S’ils se font tuer, ce ne sera pas pire pour eux que de rester ici et de mourir avec nous autres, le reste des Israélites. » (7:13) 14 Le roi envoya donc des hommes au camp des Syriens avec deux chars et des chevaux, en leur disant : « Allez voir ce qui se passe. » (7:14) 15 Ces hommes partirent sur les traces des Syriens ; ils allèrent jusqu’au Jourdain. Tout le long du chemin, il y avait des vêtements et des ustensiles que les Syriens paniqués avaient jetés pendant leur fuite. Puis les hommes revinrent raconter au roi ce qu’ils avaient vu. (7:15) 16 Alors la population sortit de la ville pour piller le camp des Syriens. C’est ainsi qu’un séa de farine fine ne coûta plus qu’un sicle, et deux séas d’orge ne coûtèrent plus qu’un sicle, comme Jéhovah l’avait annoncé. (7:16) 17 Or le roi avait chargé l’aide de camp en qui il avait confiance de garder la porte de la ville. Mais l’aide de camp mourut, piétiné par la foule à la porte de la ville, comme l’homme du vrai Dieu l’avait annoncé quand le roi était allé le voir. (7:17) 18 Ce que l’homme du vrai Dieu avait dit au roi se réalisa dans les moindres détails : « Deux séas d’orge vaudront un sicle et un séa de farine fine vaudra un sicle, demain vers cette heure-ci, à la porte de Samarie. » (7:18) 19 Mais l’aide de camp avait dit à l’homme du vrai Dieu : « Même si Jéhovah ouvrait des écluses dans le ciel, comment cela pourrait-il arriver ? » Et Élisée lui avait répondu : « Tu le verras de tes propres yeux, mais tu n’en mangeras pas. » (7:19) 20 C’est exactement ce qui lui arriva, car il mourut piétiné par la foule à la porte de la ville. (7:20) | 2 Rois 7:1-20 |
| 21 | Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford Édition de 2022 © Copyright.[+] | 1 Alors Elisée dit : Écoutez la parole du SEIGNEUR. Ainsi dit le SEIGNEUR : Demain, à peu près à cette heure, une mesure de fine farine sera vendue pour un shekel, et deux mesures d’orge pour un shekel, au portail de Samarie. (7:1) 2 Puis un seigneur, sur la main duquel le roi s’appuyait, répondit à l’homme de Dieu, et dit : Voici, si le SEIGNEUR voulait faire des fenêtres au ciel, puisse cette chose être ? Et il dit : Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. (7:2) 3 Et il y avait quatre hommes lépreux à l’entrée du portail : et ils se dirent l’un à l’autre : Pourquoi sommes-nous assis ici jusqu’à ce que nous mourions ? (7:3) 4 Si nous disons : Nous entrerons dans la ville, la famine est dans la ville, et nous y mourrons : et si nous restons assis ici, nous mourrons également. Venez donc, et glissons-nous dans le camp des Syriens : s’ils nous laissent vivre, nous vivrons : et s’ils nous tuent, nous mourrons. (7:4) 5 Et ils se levèrent au crépuscule pour aller au camp des Syriens : et lorsqu’ils arrivèrent jusqu’à l’extrémité du camp des Syriens, voici, il n’y avait personne. (7:5) 6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chariots et un bruit de chevaux, c’est-à-dire le bruit d’une grande armée, et ils s’étaient dit l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a soudoyé les rois des Hittites et les rois des Égyptiens, pour venir sur nous. (7:6) 7 C’est pourquoi ils s’étaient levés au crépuscule, et s’étaient enfuis et ils avaient laissé leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes, le camp comme il était : et ils s’étaient enfuis pour sauver leur vie. (7:7) 8 Et lorsque ces lépreux arrivèrent à l’extrémité du camp, ils entrèrent dans une tente, et mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or et de l’habillement, et s’en allèrent et les cachèrent : et ils revinrent, et entrèrent dans une autre tente, et emportèrent de là aussi, et s’en allèrent et les cachèrent. (7:8) 9 Alors ils se dirent l’un à l’autre : Nous ne faisons pas bien : ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous nous taisons. Si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, quelque malveillance viendra sur nous : maintenant allons et rapportons-le à la maison du roi. (7:9) 10 Ainsi ils s’en allèrent et appelèrent le portier de la ville, et ils lui rapportèrent, disant, Nous sommes allés au camp des Syriens : et voici, il n’y avait personne, ni voix d’homme : mais des chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes telles qu’elles étaient. (7:10) 11 Et il appela les portiers : et ils le rapportèrent à l’intérieur de la maison du roi. (7:11) 12 ¶ Et le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs : Je vais maintenant vous montrer ce que les Syriens nous ont fait. Ils savent que nous avons faim : Par conséquent ils sont sortis du camp pour se cacher dans la campagne, disant, Lorsqu’ils sortiront de la ville, nous les prendrons vivants, et nous entrerons dans la ville. (7:12) 13 Et l’un de ses serviteurs répondit et dit : Qu’on prenne, je te prie, cinq des chevaux restants, qui subsistent dans la ville : (voici, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui est de reste en elle : voici, dis-je, ils sont comme toute la multitude des Israelites qui sont consumés) : et envoyons-les pour voir. (7:13) 14 Ils prirent donc deux chariots avec leurs chevaux : et le roi les envoya après l’armée des Syriens, disant, Allez, et voyez. (7:14) 15 Et ils s’en allèrent après eux jusqu’au Jourdain : et voici, tout le chemin était plein de vêtements et d’ustensiles que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Et les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi. (7:15) 16 Et le peuple sortit, et pilla les tentes des Syriens. Si bien qu’une mesure de fine farine était vendue pour un shekel, et deux mesures d’orge pour un shekel, selon la parole du SEIGNEUR. (7:16) 17 ¶ Et le roi nomma le seigneur sur la main duquel il s’appuyait à la garde du portail : et le peuple le piétina au portail, et il mourut, comme l’homme de Dieu l’avait dit, qui parlait lorsque le roi descendit vers lui. (7:17) 18 Et il arriva comme l’homme de Dieu avait dit au roi, disant, Demain matin à peu près à cette heure-ci, au portail de Samarie, deux mesures d’orge seront à un shekel, et une mesure de fine farine à un shekel : (7:18) 19 Et ce seigneur répondit à l’homme de Dieu, et dit, Or, voici, si le SEIGNEUR faisait des fenêtres dans le ciel, puisse pareille chose être ? Et il dit, Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. (7:19) 20 Et il lui arriva ainsi : car le peuple le piétina au portail, et il mourut. (7:20) | 2 Rois 7:1-20 |