Combattre la solitude en nouant des amitiés solides
Mise en ligne le 18 février 2024.
« Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami, même quand il abandonnerait la crainte du Tout Puissant. Mes frères sont perfides comme un torrent, comme le lit des torrents qui disparaissent. Les glaçons en troublent le cours, la neige s’y précipite ; viennent les chaleurs, et ils tarissent, les feux du soleil, et leur lit demeure à sec. » — Job 6:14-17, Traduction par L. Segond & H. Oltramare, édition de 1874.
« En 2023, la lutte contre la solitude a été placée au rang des priorités en matière de santé publique. »
La question suivante est posée :
« Pourra-t-on remporter ce combat ? »
Puis le sujet se termine brièvement, sur une sournoise invitation à se réunir avec les fidèles du collège central.(!)
— Mais dans la réalité, la question que se posent la plupart des personnes qui ont fait le choix honnête de démissionner de cette organisation, serait plutôt... :
Comment conserver mes amitiés de longue date et mes liens familiaux, puisque la société Watchtower impose aux personnes qui quittent définitivement l'organisation, d'être traitées de la même manière que des personnes exclues ? Ou encore... : De quel droit les dirigeants de l'organisation se permettent-ils d'imposer de telles règles violentes et non-bibliques, tout en affichant publiquement de tels articles sur l'amitié, alors qu'eux-mêmes participent activement à cette crise mondiale de solitude et d'isolement ?
« Par contre, dans le cas où un chrétien se retire volontairement, on fait une brève annonce pour informer la congrégation, en ces termes : « [Nom de la personne] n’est plus Témoin de Jéhovah. » On adopte envers lui la même attitude qu’envers une personne excommuniée. L’annonce doit être validée par le coordinateur du collège des anciens. » — Livre : Organisés pour faire la volonté de Jéhovah, édition de 2015, page 142 § 33.
L'organisation Watchtower, utilise-t-elle finalement un double langage de façade ? Et qu'est-ce que l'amitié véritable et comment l'identifier ?
Ce que dit aussi la Bible sur l'amitié...
« Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami, même quand il abandonnerait la crainte du Tout Puissant. » — Job 6:14, Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
« Celui qui couvre une faute cherche l’amour, et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis. » — Proverbes 17:9, Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
« L’ami aime en tout temps, et dans le malheur il se montre un frère. » — Proverbes 17:17, Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
« Celui qui a beaucoup d’amis les a pour son malheur, mais il est tel ami plus attaché qu’un frère. » — Proverbes 18:24, Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
« Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. » — I Corinthiens 15:33, Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Etc.
En conclusion
Ainsi, s'il est vrai qu'il est parfois nécessaire dans ce monde agité, de bien choisir ses amis sans pour autant juger son prochain ; rien ne donne le droit à ce collège central, comme le souligne avec tant de grâce ce passage du livre de Job cité en exergue, de s'immiscer dans la vie intime des fidèles, dans leurs liens familiaux et leurs amitiés de longue date.
En réalité, la majorité des personnes qui font le choix de quitter courtoisement et définitivement l'organisation ou sont parfois excommuniées, ne sont pas des personnes infréquentables et ne méritent pas d'être humiliées, blessées ou traitées de la sorte.
Ce chantage affectif et cette hypocrisie de façade utilisés par la société Watchtower, qui isolent, violentent et découragent tant de personnes sincères et parfois fragiles, cesseront-ils un jour ?
« Ce travail a pris rapidement des proportions monumentales. Pour mieux le diriger, on a fondé le 16 février 1881 la Zion’s Watch Tower Tract Society, dont le président était W. Conley, Charles Russell assurant la fonction de secrétaire-trésorier. [...]. En 1884, la Zion’s Watch Tower Tract Society a été enregistrée légalement, et Charles Russell en est devenu le président. » — Livre : Les témoins de Jéhovah, prédicateurs du royaume de Dieu, édition de 1993, page 576 § 1.
« En raison de l’expansion continue de son œuvre, il devint nécessaire de constituer légalement la Société établie en 1881. À la suite d’une demande régulière, faite le 13 décembre 1884, le Juge F. H. Collier de la Cour des Plaids Communs pour le Comté d’Allegheny, Pensylvanie, accorda une charte légale qui fut dûment enregistrée le 15 décembre 1884, donnant ainsi à la Société une existence légale. Le nom légal sous lequel elle fut enregistrée à l’origine, Zion’s Watch Tower Tract Society, fut changé, en 1896, par un amendement approuvé par la Cour, en celui qu’elle porte actuellement : Watch Tower Bible and Tract Society. » — Revue : La tour de garde du 15 juin 1955, page 186 § 1.
« En 1880, Charles Russell, le premier rédacteur en chef du périodique La Tour de Garde, a fait un voyage dans plusieurs villes du nord-est des États-Unis pour encourager la formation de groupes d’étude de la Bible. » — Revue : La tour de garde du 1er mai 1994, page 14 § 3.
« Zion’s Watch Tower Tract Society (Société de Tracts Tour de Garde de Sion). Formée en 1881, puis enregistrée légalement le 15 décembre 1884 dans l’État de Pennsylvanie. En 1896, son nom a été changé en celui de Watch Tower Bible and Tract Society (Tour de Garde, Société de Bibles et de Traités). Depuis 1955, elle porte le nom Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania. » — Livre : Les témoins de Jéhovah, prédicateurs du royaume de Dieu, édition de 1993, Encadré, page 229 § 1.
« Durant les années 1890, des individus sans scrupules associés à l’organisation de Dieu ont tenté de s’emparer de la direction de la Société Watch Tower. Ils ont conspiré contre Charles Russell dans le but de mettre un terme à son mandat de premier président de la Société. Après avoir couvé pendant environ deux ans, la conspiration a éclaté en 1894. Les fausses accusations lancées contre Russell portaient principalement sur sa prétendue malhonnêteté dans les affaires. [...] il s’est avéré que cette épreuve venait de Satan, et les conspirateurs ont été jugés indignes de continuer à jouir de la compagnie des chrétiens. » — Revue : La tour de garde du 15 octobre 1989, page 19 § 19.
« En 1881, il (Russell) s’associa à d’autres chrétiens voués à Dieu et fonda une association biblique à but non lucratif. C’était la Zion’s Watch Tower Tract Society, aujourd’hui la Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania, qui est l’instrument juridique dont se servent les Témoins de Jéhovah. » — Livre : L’humanité à la recherche de Dieu, édition de 1990, page 352 § 18.
« C’est pourquoi, au début de 1881, la ZION’S WATCH TOWER SOCIETY fut établie comme un appareil administratif non constituée en corporation légale, avec Russell comme directeur. » — Revue : La tour de garde du 1er juin 1955, page 172 § 1.
« En 1884, cette association acquit la capacité juridique, et Russell en devint le président. » — Livre : Annuaire des témoins de Jéhovah de 1975, page 40 § 3.
« En 1884, cette Société s’est constituée en corporation. » — Livre : Les témoins de Jéhovah dans les desseins divins, édition de 1971, page 27 § 1.
« In 1884 WATCH TOWER BIBLE AND TRACT SOCIETY was organized, and was incorporated under the laws of the State of Pennsylvania. » — Livre : A Great Battle in the Ecclesiastical Heavens, by J. F. Rutherford, edition of 1915, page 14 § 2.
| Traduction |
« En 1884, la WATCH TOWER BIBLE AND TRACT SOCIETY fut organisée et incorporée en vertu des lois de l’État de Pennsylvanie. » — Livre (traduction) : Une grande bataille dans les cieux ecclésiastiques, par J. F. Rutherford, édition de 1915, page 14 § 2.
« John Conley was a princely merchant of Pittsburgh. He carried the spirit of business enterprise into the Lord’s work. He was indeed a modern Barnabas. Mr. Conley founded our Palestine mission, and supported Miss Dunn’s work there till the close of his life. At the same time his heart was in home missions. To him the coming of the Lord was a blessed and living hope. He was a membre of the Board of Managers. He went to his reward July 25, 1897. » — Livre : Twenty-five wonderful years, 1889-1914, A popular sketch of the Christian and missionary alliance, edition of 1914, pages 208-209 § 1.
| Traduction |
« John Conley était un marchand princier de Pittsburgh. Il a porté l’esprit d’entreprise dans l’œuvre du Seigneur. Il était en effet un Barnabé moderne. M. Conley a fondé notre mission en Palestine et y a soutenu le travail de Mlle Dunn jusqu’à la fin de sa vie. En même temps, son cœur était dans les missions à domicile. Pour lui, la venue du Seigneur était une espérance bénie et vivante. Il était membre du Conseil d’administration. Il alla à sa récompense le 25 juillet 1897. » — Livre (traduction) : Vingt-cinq années merveilleuses, 1889-1914, Esquisse populaire de l’Alliance chrétienne et missionnaire, édition de 1914, pages 208-209 § 1.
« BOARDS OF MANAGERS [...] Mr. William H. Conley [...]. » — Brochure : Manual of rules and officers of the Christian and missionary alliance, page 5.
| Traduction |
« CONSEILS D’ADMINISTRATION [...] M. William H. Conley [...]. » — Brochure (traduction) : Manuel des règles et des officiers de l’Alliance chrétienne et missionnaire , page 5.
« PRESIDENT-Mr. C. M. Kinney. VICE-PRESIDENTS-Mr. [...] Mr. Conley, [...]. » — Magazine : The christian alliance and missionary weekly, March 21-28 1890, page 195 § 3.
| Traduction |
« PRÉSIDENT Monsieur C. M. Kinney. VICE-PRÉSIDENTS M. [...] M. Conley, [...]. » — Magazine (traduction) : L’hebdomadaire de l’Alliance chrétienne et missionnaire, 21-28 mars 1890, page 195 § 3.
« L’organisation visible de Jéhovah est vraiment digne de confiance. Elle ne m’a jamais induit en erreur dans quelque domaine que ce soit. » — Revue : La tour de garde du 1er septembre 1984, page 12 § 21.
(!) Sur ce blog, l'expression « les fidèles du collège central » désigne les membres de l'organisation Watchtower, qui au lieu de rechercher uniquement la direction divine du Père par l'intermédiaire de Jésus-Christ, font passer les instructions humaines du collège central avant leur propre existence, le bon sens ou parfois l'amour du prochain.