L'amour : une identité divine ! [Partie 1]

Mise à jour du 14 septembre 2020.

S'IL fallait désigner les qualités les plus proches de l'amour, ce serait indubitablement l'empathie, la bonté et la joie ; mais il en existe tellement d'autres. En effet, l'amour ne peut que difficilement s'épanouir sans l'écoute et la compréhension des autres.

Mais que dit vraiment la Bible à ce sujet ?

L'amour : respect de la conscience d'autrui

Dans ses écrits, l'apôtre Paul aborde différents thèmes, il exprime également de nombreuses pensées intéressantes concernant l'amour du prochain.

Par exemple, dans sa première lettre aux Corinthiens, l'apôtre parle d'un sujet très particulier : le respect de la conscience d'autrui. Traitant de la consommation de certains aliments, ce texte enseigne avant tout, que l'amour du prochain est étroitement lié au respect, et particulièrement celui de la conscience des autres. Dans ses propos, cette qualité divine semble même prendre le dessus sur la connaissance :

« — Pour ce qui est des choses sacrifiées aux idoles, nous savons — (car nous avons tous de la connaissance ; la connaissance enfle, mais l’amour édifie. Si quelqu’un pense savoir quelque chose, il ne connaît rien encore comme il faut connaître ; mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui). — Pour ce qui est donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu’une idole n’est rien dans le monde, et qu’il n’y a point d’autre Dieu qu’un seul. Car aussi, s’il y en a qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, (comme il y a beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs,) toutefois, pour nous, il y a un seul Dieu, le Père, duquel sont toutes choses, et nous pour lui, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par lequel sont toutes choses, et nous par lui. Toutefois la connaissance n’est pas en tous ; mais quelques-uns, ayant jusqu’à maintenant conscience de l’idole, mangent des choses comme sacrifiées aux idoles, et leur conscience, étant faible, en est souillée. Or la viande ne nous recommande pas à Dieu ; si nous ne mangeons pas, nous n’avons pas moins, et si nous mangeons, nous n’avons rien de plus. Mais prenez garde que cette liberté que vous avez ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles. Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience à lui qui est faible, ne sera-t-elle pas enhardie à manger les choses sacrifiées à l’idole ? et celui qui est faible, le frère pour lequel Christ est mort, périra par ta connaissance. Or en péchant ainsi contre les frères, et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre Christ. C’est pourquoi, si la viande est une occasion de chute pour mon frère, je ne mangerai pas de chair, à jamais, pour ne pas être une occasion de chute pour mon frère. » — Corinthiens I 8:1-13, Traduction par J. N. Darby, édition de 1885.

Sans conteste, ce passage peut certainement être compté parmi les immenses richesses bibliques, permettant de mieux comprendre les qualités divines associées à l'amour. Ce respect modeste du prochain décrit par l'apôtre Paul, est tout autant applicable, lorsqu'une personne choisit de quitter volontairement une institution religieuse, parce qu'elle n'adhère plus à l'ensemble des croyances ; et ce, sans avoir à subir de dommages, de chantage affectif ou d'ostracisme, etc.

Oui, l'amour, l'attachement sincère à notre Père céleste et à notre Seigneur Jésus-Christ, le respect de la conscience d'autrui, sont présentés dans la Bible, comme étant plus important que la connaissance !

Et que dit encore l'apôtre au sujet de l'amour ?

L'amour : supporte tout, espère tout

Dans la suite de cette première lettre aux Corinthiens, l'apôtre Paul donne une description très détaillée des qualités divines associées à l'amour :

« L’amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; il n’impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout. L’amour ne périt jamais. » — Corinthiens I 13:4-8.

Ainsi, l'amour et ses nombreuses qualités divines qui l'entourent, la prière et le soutien bienveillant de notre Dieu et Père, sont autant de dons que de force et d'encouragements à trouver dans une période difficile ou heureuse ; et peut aussi aider à supporter le poids de l'injustice lié à la privation cruelle du cercle familial et amical, imposé par le collège central à tous ceux qui n'adhèrent plus à l'ensemble de leurs croyances et leurs méthodes autoritaires. Une violence religieuse émotionnelle et psychologique ostracisante, odieusement pratiquée, même lorsqu'un retrait volontaire est à la base un souhait légitime mûrement réfléchi ou simplement une question de conscience chrétienne ( Marc 13:37 ).(+)

Il faut cependant rester réaliste, il est malheureusement peu probable que la majorité des fidèles de ce groupe d'hommes actuellement endoctrinés, comprennent un jour, toute l'importance de rejeter la violence sous toutes ses formes ou de respecter pleinement la conscience des autres qui refusent également d'imputer à Dieu, certaines participations bibliques abominables, sans aucune preuve tangible.

En complément, voir le sujet : La défaite de Josué.

Oui, l'amour donne aussi l'espoir qu'un jour, nos proches et nos anciens amis puissent à leurs tours se réveiller.

Mais à propos... Selon les Évangiles, qu'enseignait Jésus-Christ sur l'amour du prochain ?


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Le collège central, est le corps dirigeant de l'organisation des témoins de Jéhovah : il exige de leurs fidèles, de rejeter toute personne, y compris un membre de sa propre famille, qui déciderait de quitter leur organisation, et ce même pour une raison justifiée, légitime ou légale ; et une personne qui se retire volontairement, est considérée au même titre qu'une personne excommuniée. Livre : Organisés pour faire la volonté de Jéhovah, édition de 2015, page 142 § 33. Revues : La tour de garde du 15 janvier 2013, page 16 § 19 ; La tour de garde du 15 février 2011, page 31 § 15 et 18 ; La tour de garde du 15 décembre 1981, Quand un membre de la famille est exclu, pages 25-30. Etc. [Afficher les citations]
(+) Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques garantit dans l'article 18.2 le droit suivant : « Nul ne subira de contrainte pouvant porter atteinte à sa liberté d'avoir ou d'adopter une religion ou une conviction de son choix. ». En clair, une personne qui souhaite ne plus être identifiée à une religion ou souhaite simplement en adopter une ou en changer, ne devrait subir aucune contrainte de quelque nature que ce soit. | En complément, voir le sujet : La radicalisation des témoins de Jéhovah, quand cessera-t-elle ?.



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Le 20 avril 2024, 15:05
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