Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ?
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Mais quand le Consolateur sera venu, lequel je vous enverrai de la part de mon Père, [savoir] l’Esprit de vérité, qui procède de mon Père, celui-là rendra témoignage de moi.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, et que vous êtes en moi, et que je suis en vous. Celui qui a mes commandemens, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui.
Traduction revue par J. F. Ostervald, édition de 1823.
Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation des siècles.
Traduction par L. Cl. Fillion, édition de 1889.
Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ;
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi [les vôtres]. Mais si vous ne pardonnez point aux hommes leurs offenses, votre Père ne vous pardonnera point non plus vos offenses.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
Ne jugez point, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez pas condamnés ; pardonnez, et on vous pardonnera.
Traduction par L. Cl. Fillion, édition de 1889.
Ainsi je vous dis qu’il y a de la joie devant les Anges de Dieu pour un seul pécheur qui vient à se repentir.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
D'autre part, comme une opposition franche à la cruauté décrite dans de nombreux textes bibliques violents, plusieurs récits et versets contenus dans les Évangiles et qui encouragent pourtant l'amour véritable du prochain, l'empathie, la douceur et bien d'autres qualités divines sans égales, font encore aujourd'hui l'objet de controverses et d'oppositions invraisemblables.(+)
Ainsi, aux antipodes de la violence et de la barbarie bibliques, notre Seigneur Jésus-Christ représente manifestement et sans équivoque, un contraste lumineux d'amour, de compassion et de bonté ; c'est ce que confirme aussi ses propos dans l'Évangile selon Matthieu, lorsqu'il dit :
« Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » — Matthieu 9:13.
Jésus et la femme adultère : un récit en opposition à la violence et la barbarie
Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
A cause de cela ils cherchaient encore à le saisir ; mais il échappa de leurs mains.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
L’amour ne périt jamais. Or y a-t-il des prophéties ? elles auront leur fin. Y a-t-il des langues ? elles cesseront. Y a-t-il de la connaissance ? elle aura sa fin.
Traduction par J. N. Darby, édition de 1885.
En complément, voir le sujet : La datation des Codex et le récit de la femme adultère.
Jésus-Christ : un exemple d'amour, de bonté et de neutralité
Lors de son arrestation, lorsque l'apôtre Pierre voulu le défendre par la violence, Jésus lui dit ceci :
« Alors un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main sur son épée, et la tirant, en frappa un des serviteurs du grand prêtre, et lui coupa une oreille. Mais Jésus lui dit : Remettez votre épée en son lieu : car tous ceux qui prendront l’épée, périront par l’épée. » — Matthieu 26:51-52
Alors un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main sur son épée, et la tirant, en frappa un des serviteurs du grand prêtre, et lui coupa une oreille. Mais Jésus lui dit : Remettez votre épée en son lieu : car tous ceux qui prendront l’épée, périront par l’épée.
Traduction par L. I. Lemaistre de Saci, édition de 1855.
De toute évidence, Jésus était quelqu'un de bon, de pacifique et de non violent.
Quel bel exemple à suivre !
Bien que considéré canonique par la majorité, ce récit (Pericope Adulterae) a traversé bien des situations. Par exemple, dans certains manuscrits, il fut parfois déplacé entre l'évangile de Luc et celui de Jean, dans d'autres, il fut même parfois carrément supprimé (Source : Wikipédia). Il est encore aujourd'hui considéré comme texte apocryphe par la société Watchtower (Étude perspicace - volume 1, édition de 1997, p. 1246, § 5), et également supprimé de la TMN nouvelle édition révisée de 2013 (Jean 8, TMN 2013).