Il y avait au pays de Huts un homme appelé Job ; et cet homme était intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
Et son bétail était de sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, et cinq cents ânesses, avec un grand nombre de serviteurs ; tellement que cet homme était le plus puissant de tous les Orientaux.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
Affligé au cours de sa vie par des maux difficiles, il pensa à tort que c'était Dieu qui l'éprouvait et l'avait abandonné ; mais Job, qui était attaché à Dieu, continuait de le rechercher et de le prier.
Durant ces moments d'affliction intenses et pénibles, même ses proches et ses amis l'abandonnèrent
( Job 19:14 ).
Mes proches m’ont abandonné, et ceux que je connaissais m’ont oublié. Traduction par David Martin, édition de 1744.
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À la fin de l'histoire, le récit raconte que Dieu aurait alors consolé Job, en lui accordant le double de ce qu'il avait perdu ; mais celui-ci ne précise pas si Job fut réellement heureux par la suite, il indique seulement qu'il « mourut âgé et rassasié de jours » ( Job 42:10-17 ).
Bien plus qu'un récit invitant le lecteur dans une belle réflexion spirituelle autour de la sagesse, le livre de Job est aussi une véritable œuvre poétique.
Une composition poétique
Construit selon un schéma bien précis, le livre de Job est certainement à compter parmi les chefs-d’œuvre de la Bible. Composé de deux éléments en prose qui assemblent le plus gros de l'œuvre, qui est en vers : un prologue (Job chapitre 1 et 2) et un épilogue (Job 42). Le long poème qui se déploie dans l'entre-deux, comprend d'abord trois cycles de discours (Job 3 à 37) faisant intervenir tour à tour chacun des trois amis de Job : Éliphaz, Bildad et Sophar, auxquels Job répond à chaque fois ; puis finalement, la réponse de Dieu (Job 38 à 41), la modestie de Job et son attachement sincère (Job 42:1-6).
Et les enfants d’Issacar, Tolah, Puva, Job, et Simron.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
Et que ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, y seraient, ils délivreraient leurs âmes par leur justice, dit le Seigneur l’Éternel.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
Et que Noé, Daniel et Job s’y trouvent, je [suis] vivant, dit le Seigneur l’Éternel, qu’ils ne délivreront ni fils ni filles ; [mais] ils délivreront leurs âmes par leur justice.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
Voici, nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Émouvant, éloquent et instructif, ce livre est sans conteste d'une unité organique importante à la compréhention de l'ensemble de la Bible ; une œuvre poétique, originale, composée d'un texte en prose, d'un dialogue et d'une théophanie
( Job 42:5 ).
J’avais ouï de mes oreilles parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. Traduction par David Martin, édition de 1744.
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Des pensées spirituelles poétiques
D'un bout à l'autre du livre de Job, de nombreuses pensées spirituelles inspirent la réflexion ; l'une d'elles, est certainement cette définition très poétique de la sagesse ou de l'intelligence, qui se développe tout au long du récit :
« La sagesse est dans les vieillards, et la prudence est le fruit de la longue vie. » — Job 12:12.
La sagesse est dans les vieillards, et la prudence est le fruit de la longue vie.
Traduction par L. I. Lemaistre de Saci, édition de 1855.
« Mais où trouvera-t-on la sagesse ? et quel est le lieu de l’intelligence ? » — Job 28:12.
Mais où trouvera-t-on la sagesse ? et quel est le lieu de l’intelligence ?
Traduction par L. I. Lemaistre de Saci, édition de 1855.
« Et il a dit à l’homme : La parfaite sagesse est de craindre le Seigneur, et la vraie intelligence est de se retirer du mal. » — Job 28:28.
Et il a dit à l’homme : La parfaite sagesse est de craindre le Seigneur, et la vraie intelligence est de se retirer du mal.
Traduction par L. I. Lemaistre de Saci, édition de 1855.
La fin du récit
À la fin de l'histoire, Dieu s'adresse à Job, et corrige son point de vue. Modeste et humble, Job s'humilie et reconnaît qu'il manque de sagesse et de connaissance. Curieusement, Job ne demanda pas à Dieu les raisons précises de ce qu'il subissait, ne serait-ce seulement que pour comprendre ou pour changer ; mais semble rester sans explication, sans questionnement.
Le livre de Job, est à lui seul un trésor unique de réflexions spirituelles, une invitation particulière à toujours faire de son mieux au quotidien, un encouragement à persévérer et à continuer en toute situation à rechercher l'aide et la bienveillance du Père ; mais il permet entre autres aussi de comprendre, que la bienveillance de Dieu n'est pas à considérer éminemment sur un plan collectif, mais bien quelque chose de rassurant et d'individuelle.
Pareillement, à quel prix ai-je obligatoirement besoin d'une organisation pour aimer sincèrement et librement le Père et le Seigneur Jésus-Christ de tout mon cœur, m'appliquer et continuer de faire de mon mieux dans la vie et envers mon prochain ? Puisque cette confiance absolue, exigée par l'organisation des témoins de Jéhovah et ses dirigeants, ne pourra jamais être aujourd'hui reconstruite, dois-je pour autant continuer de penser à tort, douter ou avoir peur que le Père ne m'abandonne ou de perdre sa faveur ? D'où vient vraiment cette pensée pernicieuse qui s'interpose dans ma relation modeste, sincère et personnelle avec le Père, et m'encourage également à suivre un groupe d'hommes « non inspirés » ?
(+) Ce toponyme est un territoire mentionné dans l'Ancien Testament, où il y figure à trois reprises :
Job 1:1 /
Jérémie 25:20 /
Lamentations 4:21 ; son emplacement précis demeure inconnu à ce jour.
De nombreux enseignements de la société Watchtower, persuadent leurs fidèles que s'ils ne servent pas activement l'organisation ou la quittent volontairement, même pour des raisons légitimes ou justifiées, perdront systématiquement l'approbation de Dieu ; il s'agit de toute évidence d'un ignoble mensonge, et d'une contradiction manifeste du verset
d'Actes 10:34-35
: la tour de garde du 15 mai 2014, page 29 § 15 ; la tour de garde du 15 juillet 2011, page 28 § 16b-17a ; la tour de garde du 1 Juin 1979, page 24 § 16. [Afficher les citations]
[Source illustration] — Veillez.org, d'après une photo sous Creative commons (CC BY-NC-SA 2.0) : Baba in Nepal / Wen-Yan King, Flickr.com.
Job 34:10b | Psaumes 25:20 | Psaumes 27:10 | Psaumes 37:28a | Jacques 1:5 | Jacques 1:13 | 1 Jean 5:19