EN ce temps-là il y avait un homme de Galaad, nommé Jephté, homme de guerre et fort vaillant, qui fut fils d’une courtisane, et qui eut pour père Galaad.
Traduction par L. I. Lemaistre de Saci, édition de 1855.
Jephthé fit un vœu à l’Éternel, et dit : Si tu livres entre mes mains les fils d’Ammon, quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d’Ammon, sera consacré à l’Éternel, et je l’offrirai en holocauste.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Jephthé retourna dans sa maison à Mitspa. Et voici, sa fille sortit au-devant de lui avec des tambourins et des danses. C’était son unique enfant ; il n’avait point de fils et point d’autre fille.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Refusant de voir en ce récit toute éventualité d'une simple légende et d'une œuvre purement littéraire, nombreux sont ceux qui tombent dans l'interprétation. Par exemple, certains pensent que sa fille, dont le prénom n'est pas mentionné, aurait été consacrée à Dieu toute sa vie au Tabernacle, à Silo. Certes, au premier abord, ce raisonnement peut sembler tout à fait honorable ; mais en réalité, par cet élan eisegèse, ils transforment aussi ce texte en un récit misogyne, tout en imputant à Dieu son inspiration absolue.
De plus, certains récits bibliques plus ou moins épurés de leurs violences sont également racontés à un jeune public, qui dès le plus jeune âge, et en ce qui concerne l'histoire de la fille de Jephté, encourage l'ostracisme et le célibat à l'âge adulte, au profit d'une organisation.
Jephté, a-t-il offert sa propre fille en holocauste ou a-t-elle été envoyée servir Dieu toute sa vie au Tabernacle de Silo ? Jephté a-t-il vraiment existé, que dit l'archéologie ? Ce récit est-il digne de foi, inspiré par Dieu lui-même, ou ne s'agit-il finalement que d'une simple légende racontée de bouche-à-oreille, une fiction littéraire religieuse, imprégnée une fois de plus, de violence et de barbarie ?
Traductions, influences et dérives
De tout temps, certains traducteurs de la Bible semblent avoir été influencés par leurs croyances personnelles respectives ; le vocabulaire, l'identité religieuse ou les connaissances scientifiques propres à une époque particulière, se ressentent souvent à la lecture de ces ouvrages.
Quelque peu similaire, Les saintes Écritures traduction du monde nouveau, illustre une situation très différente. Dans cette traduction, le texte part du postulat que la fille de Jephté* fut consacrée à Dieu toute sa vie « au Tabernacle de Silo ». Complètement réadaptée autour de cet enseignement chambardé, l'histoire reflète également les exigences, parfois violentes, des dirigeants autoritaires de cette organisation. En effet, celle-ci va jusqu'à inclure une forme indirecte d'encouragement à l'ostracisme, qui ne se retrouve dans aucune autre version ! [Comparer les Bibles]
Voici donc ci-dessous, le récit de cette histoire, dans l'ensemble des différentes éditions complètes de la TMN, parues en français depuis 1974 :
« Alors Jephté fit un vœu à Jéhovah et dit : “ Si tu livres sans faute les fils d’Ammon en ma main, 31 alors il devra arriver que celui qui sortira, qui sortira des portes de ma maison à ma rencontre, quand je reviendrai en paix de chez les fils d’Ammon, devra alors appartenir à Jéhovah, et je devrai offrir celui-là en holocauste. ” 32 Jephté passa donc chez les fils d’Ammon pour combattre contre eux, et Jéhovah les livra en sa main. 33 Et il les frappa depuis Aroër jusqu’à Minnith — vingt villes — et jusqu’à Abel-Kéramim, par un très grand carnage. Ainsi les fils d’Ammon furent soumis devant les fils d’Israël. 34 Finalement Jephté vint à Mizpah, à sa maison, et voici que sa fille sortait à sa rencontre avec jeu de tambourin et danse ! Or elle était l’unique enfant, absolument. En dehors d’elle il n’avait ni fils ni fille. 35 Et il advint, lorsqu’il l’aperçut, qu’il déchira ses vêtements et dit : “ Hélas, ma fille ! Vraiment, tu m’as fait me courber, et tu es devenue, toi, celle que je frappais d’ostracisme. Et moi, j’ai ouvert ma bouche vers Jéhovah, et je ne puis revenir en arrière. ” 36 Mais elle lui dit : “ Mon père, si tu as ouvert ta bouche vers Jéhovah, fais-moi selon ce qui est sorti de ta bouche, puisque Jéhovah a exécuté pour toi des actes de vengeance sur tes ennemis, les fils d’Ammon. ” 37 Puis elle dit à son père : “ Que cette chose me soit faite : laisse-moi tranquille pendant deux mois, et que je m’en aille ! Et je descendrai sur les montagnes, et que je pleure sur ma virginité, moi et mes compagnes ! ” 38 Alors il dit : “ Va ! ” Il la congédia donc pour deux mois ; et elle allait, elle avec ses compagnes, et, sur les montagnes, [elle] pleurait sur sa virginité. 39 Et il advint, au bout de deux mois, qu’elle revint vers son père, après quoi il accomplit à son égard son vœu qu’il avait fait. Quant à elle, elle n’eut jamais de rapports avec un homme. Et cela devint une prescription en Israël : 40 d’année en année les filles d’Israël s’en allaient faire l’éloge de la fille de Jephté, le Gaaladite, quatre jours par an. » — Juges 11:30-40, traduction du monde nouveau par WTBTS, première édition complète en français de 1974.
Une parenthèse étonnante, qui souligne bien malheureusement une fois de plus, la perversité et la dangerosité de cette organisation trompeuse.
En complément, voir le sujet : La radicalisation des témoins de Jéhovah, quand cessera-t-elle ?.
Contexte biblique et rôles des Lévites
On fit le dénombrement des Lévites, depuis l’âge de trente ans et au-dessus ; comptés par tête et par homme, ils se trouvèrent au nombre de trente-huit mille. Et David dit : Qu’il y en ait vingt-quatre mille pour veiller aux offices de la maison de l’Éternel, six mille comme magistrats et juges, quatre mille comme portiers, et quatre mille chargés de louer l’Éternel avec les instruments que j’ai faits pour le célébrer. David les divisa en classes d’après les fils de Lévi, Guerschon, Kehath et Merari.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
L’Éternel parla à Moïse, et dit : Fais approcher la tribu de Lévi, et tu la placeras devant le sacrificateur Aaron, pour qu’elle soit à son service. Ils auront le soin de ce qui est remis à sa garde et à la garde de toute l’assemblée, devant la tente d’assignation : ils feront le service du tabernacle. Ils auront le soin de tous les ustensiles de la tente d’assignation, et de ce qui est remis à la garde des enfants d’Israël : ils feront le service du tabernacle. Tu donneras les Lévites à Aaron et à ses fils ; ils lui seront entièrement donnés, de la part des enfants d’Israël. Tu établiras Aaron et ses fils pour qu’ils observent les fonctions de leur sacerdoce ; et l’étranger qui approchera sera puni de mort. L’Éternel parla à Moïse, et dit : Voici, j’ai pris les Lévites du milieu des enfants d’Israël, à la place de tous les premiers-nés, des premiers-nés des enfants d’Israël ; et les Lévites m’appartiendront. Car tout premier-né m’appartient ; le jour où j’ai frappé tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, je me suis consacré tous les premiers-nés en Israël, tant des hommes que des animaux : ils m’appartiendront. Je suis l’Éternel. L’Éternel parla à Moïse, dans le désert de Sinaï, et dit : Fais le dénombrement des enfants de Lévi, selon les maisons de leurs pères, selon leurs familles ; tu feras le dénombrement de tous les mâles, depuis l’âge d’un mois et au-dessus. Moïse en fit le dénombrement sur l’ordre de l’Éternel, en se conformant à l’ordre qui lui fut donné. Ce sont ici les fils de Lévi, d’après leurs noms : Guerschon, Kehath et Merari. — Voici les noms des fils de Guerschon, selon leurs familles : Libni et Schimeï. Voici les fils de Kehath, selon leurs familles : Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel ; et les fils de Merari, selon leurs familles : Machli et Muschi. Ce sont là les familles de Lévi, selon les maisons de leurs pères. De Guerschon descendent la famille de Libni et la famille de Schimeï, formant les familles des Guerschonites. Ceux dont on fit le dénombrement, en comptant tous les mâles depuis l’âge d’un mois et au-dessus, furent sept mille cinq cents. Les familles des Guerschonites campaient derrière le tabernacle à l’occident. Le chef de la maison paternelle des Guerschonites était Éliasaph, fils de Laël. Pour ce qui concerne la tente d’assignation, on remit aux soins des fils de Guerschon le tabernacle et la tente, la couverture, le rideau qui est à l’entrée de la tente d’assignation ; les toiles du parvis et le rideau de l’entrée du parvis, tout autour du tabernacle et de l’autel, et tous les cordages pour le service du tabernacle. De Kehath descendent la famille des Amramites, la famille des Jitseharites, la famille des Hébronites et la famille des Uziélites, formant les familles des Kehathites. En comptant tous les mâles depuis l’âge d’un mois et au-dessus, il y en eut huit mille six cents, qui furent chargés des soins du sanctuaire. Les familles des fils de Kehath campaient au côté méridional du tabernacle. Le chef de la maison paternelle des familles des Kehathites était Élitsaphan, fils d’Uziel. On remit à leurs soins l’arche, la table, le chandelier, les autels, les ustensiles du sanctuaire, avec lesquels on fait le service, le voile et tout ce qui en dépend. Le chef des chefs des Lévites était Éléazar, fils du sacrificateur Aaron ; il avait la surveillance de ceux qui étaient chargés des soins du sanctuaire. De Merari descendent la famille de Machli et la famille de Muschi, formant les familles des Merarites. Ceux dont on fit le dénombrement, en comptant tous les mâles depuis l’âge d’un mois et au-dessus, furent six mille deux cents. Le chef de la maison paternelle des familles de Merari était Tsuriel, fils d’Abihaïl. Ils campaient du côté septentrional du tabernacle. On remit à la garde et aux soins des fils de Merari les planches du tabernacle, ses barres, ses colonnes et leurs bases, tous ses ustensiles et tout ce qui en dépend ; les colonnes du parvis tout autour, leurs bases, leurs pieux et leurs cordages. Moïse, Aaron et ses fils campaient devant le tabernacle, à l’orient, devant la tente d’assignation, au levant ; ils avaient la garde et le soin du sanctuaire, remis à la garde des enfants d’Israël ; et l’étranger qui s’approchera sera puni de mort. Tous les Lévites dont Moïse et Aaron firent le dénombrement sur l’ordre de l’Éternel, selon leurs familles, tous les mâles depuis l’âge d’un mois et au-dessus, furent vingt-deux mille. L’Éternel dit à Moïse : Fais le dénombrement de tous les premiers-nés mâles parmi les enfants d’Israël, depuis l’âge d’un mois et au-dessus, et compte les d’après leurs noms. Tu prendras les Lévites pour moi, l’Éternel, à la place de tous les premiers-nés des enfants d’Israël, et le bétail des Lévites à la place de tous les premiers-nés du bétail des enfants d’Israël. Moïse fit le dénombrement de tous les premiers-nés parmi les enfants d’Israël, selon l’ordre que l’Éternel lui avait donné. Tous les premiers-nés, dont on fit le dénombrement, en comptant les noms, depuis l’âge d’un mois et au-dessus, furent vingt-deux mille deux cent soixante-treize. L’Éternel parla à Moïse, et dit : Prends les Lévites à la place de tous les premiers-nés des enfants d’Israël, et le bétail des Lévites à la place de leur bétail ; et les Lévites m’appartiendront. Je suis l’Éternel. Pour le rachat des deux cent soixante-treize qui dépassent le nombre des Lévites, parmi les premiers-nés des enfants d’Israël, tu prendras cinq sicles par tête ; tu les prendras selon le sicle du sanctuaire, qui est de vingt guéras. Tu donneras l’argent à Aaron et à ses fils, pour le rachat de ceux qui dépassent le nombre des Lévites. Moïse prit l’argent pour le rachat de ceux qui dépassaient le nombre des rachetés par les Lévites ; il prit l’argent des premiers-nés des enfants d’Israël : mille trois cent soixante-cinq sicles, selon le sicle du sanctuaire. Et Moïse donna l’argent du rachat à Aaron et à ses fils, sur l’ordre de l’Éternel, en se conformant à l’ordre que l’Éternel avait donné à Moïse.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
[...], pendant tout le temps que la maison de Dieu fut à Silo.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Et ils dirent : Voici, il y a chaque année une fête de l’Éternel à Silo, qui est au nord de Béthel, à l’orient de la route qui monte de Béthel, à Sichem, et au midi de Lebona.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Et Jephthé s’enfuit loin de ses frères, et il habita dans le pays de Tob. Des gens de rien se rassemblèrent auprès de Jephthé, et ils faisaient avec lui des excursions.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Jephthé retourna dans sa maison à Mitspa. Et voici, sa fille sortit au-devant de lui avec des tambourins et des danses. C’était son unique enfant ; il n’avait point de fils et point d’autre fille.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Qui étaient les Lévites ? Pourquoi s'y intéresser ? Quel rapport y a-t-il avec le récit de la fille de Jephté ?
Léa devint enceinte, et enfanta un fils, à qui elle donna le nom de Ruben ; car elle dit : L’Éternel a vu mon humiliation, et maintenant mon mari m’aimera. Elle devint encore enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : L’Éternel a entendu que je n’étais pas aimée, et il m’a aussi accordé celui-ci. Et elle lui donna le nom de Siméon. Elle devint encore enceinte, et enfanta un fils, et elle dit : Pour cette fois, mon mari s’attachera à moi ; car je lui ai enfanté trois fils. C’est pourquoi on lui donna le nom de Lévi.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Ce sont ici les fils de Lévi, d’après leurs noms : Guerschon, Kehath et Merari.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
L’Éternel dit à Moïse : Fais le dénombrement de tous les premiers-nés mâles parmi les enfants d’Israël, depuis l’âge d’un mois et au-dessus, et compte les d’après leurs noms. Tu prendras les Lévites pour moi, l’Éternel, à la place de tous les premiers-nés des enfants d’Israël, et le bétail des Lévites à la place de tous les premiers-nés du bétail des enfants d’Israël.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
L’Éternel parla à Moïse, et dit : Fais approcher la tribu de Lévi, et tu la placeras devant le sacrificateur Aaron, pour qu’elle soit à son service.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Et toi, tu préposeras les Lévites sur le tabernacle du témoignage, et sur tous ses ustensiles, et sur tout ce qui lui appartient : ce seront eux qui porteront le tabernacle et tous ses ustensiles ; ils en feront le service, et camperont autour du tabernacle ;
Traduction par J. N. Darby, édition de 1885.
Voici les noms des enfants d’Aaron ; L’aîné était Nadab, et les autres étaient Abiu, Eléazar et Ithamar. Voilà donc les noms des enfants d’Aaron qui ont été prêtres, qui ont reçu l’onction, et dont les mains ont été remplies et consacrées pour exercer les fonctions du sacerdoce.
Traduction par L. I. Lemaistre de Saci, édition de 1855.
Vous donnerez les Lévites à Aaron et à ses fils, comme un présent que leur font les enfants d’Israël. Mais vous établirez Aaron et ses enfants pour les fonctions du sacerdoce. Tout étranger qui s’approchera du saint ministère, sera puni de mort.
Traduction par L. I. Lemaistre de Saci, édition de 1855.
— Et les fils de Kehath : Amram, et Jitsehar, et Hébron, et Uziel. Et les années de la vie de Kehath furent cent trente-trois ans. — Et les fils de Merari : Makhli, et Mushi. Ce sont là les familles de Lévi, selon leurs générations. Et Amram prit pour femme Jokébed, sa tante, et elle lui enfanta Aaron et Moïse. Et les années de la vie d’Amram furent cent trente-sept ans.
Traduction par J. N. Darby, édition de 1885.
Et le nom de la femme d’Amram était Jokébed, fille de Lévi, qui naquit à Lévi en Égypte ; et elle enfanta à Amram, Aaron et Moïse, et Marie, leur sœur.
Traduction par J. N. Darby, édition de 1885.
Et la surveillance des ais du tabernacle, et de ses traverses, et de ses piliers, et de ses bases, et de tous ses ustensiles, et tout le service qui s’y rattachait,
Traduction par J. N. Darby, édition de 1885.
L’Éternel parla à Moïse, et dit : Voici ce qui concerne les Lévites. Depuis l’âge de vingt-cinq ans et au-dessus, tout Lévite entrera au service de la tente d’assignation pour y exercer une fonction. Depuis l’âge de cinquante ans, il sortira de fonction, et ne servira plus. Il aidera ses frères dans la tente d’assignation, pour garder ce qui est remis à leurs soins ; mais il ne fera plus de service. Tu agiras ainsi à l’égard des Lévites pour ce qui concerne leurs fonctions.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Et parmi les fils des sacrificateurs : les fils de Habaja, les fils d’Hakkots, les fils de Barzillaï, qui avait pris pour femme une des filles de Barzillaï, le Galaadite, et fut appelé de leur nom. Ils cherchèrent leurs titres généalogiques, mais ils ne les trouvèrent point. On les exclut du sacerdoce,
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Les enfants de Manassé. De Makir, la famille des Makirites ; et Makir engendra Galaad ; de Galaad, la famille des Galaadites.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
EN ce temps-là il y avait un homme de Galaad, nommé Jephté, homme de guerre et fort vaillant, qui fut fils d’une courtisane, et qui eut pour père Galaad.
Traduction par L. I. Lemaistre de Saci, édition de 1855.
Le vœu de naziréat
Contrairement aux rôles des prêtres et des Lévites qui étaient chargés de s'occuper de manière permanente, méthodique et organisés de l'ensemble des tâches du Tabernacle, et devaient être issus exclusivement de la gent masculine de la tribu de Lévi, la Bible parle aussi du vœu de naziréat. Celui-ci ne dépendait pas de l'appartenance à une tribu particulière, et pouvait être effectué tant par un homme que par une femme ( Nombres 6:2 ).
Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Lorsqu’un homme ou une femme se séparera des autres en faisant vœu de naziréat, pour se consacrer à l’Éternel,
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante ; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante ; il ne boira d’aucune liqueur tirée des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs. Pendant tout le temps de son naziréat, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, depuis les pépins jusqu’à la peau du raisin. Pendant tout le temps de son naziréat, le rasoir ne passera point sur sa tête ; jusqu’à l’accomplissement des jours pour lesquels il s’est consacré à l’Éternel, il sera saint, il laissera croître librement ses cheveux. Pendant tout le temps qu’il a voué à l’Éternel, il ne s’approchera point d’une personne morte ;
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Une croyance misogyne
Mais il m’a dit : Voici, tu vas être enceinte, et tu enfanteras un fils. Maintenant donc ne bois point de vin ni de cervoise, et ne mange aucune chose souillée ; car cet enfant sera Nazarien de Dieu dès le ventre [de sa mère] jusqu’au jour de sa mort.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu’elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Éternel.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Ils égorgèrent les taureaux, et ils conduisirent l’enfant à Éli. Anne dit : Mon seigneur, pardon ! aussi vrai que ton âme vit, mon seigneur, je suis cette femme qui me tenais ici près de toi pour prier l’Éternel. C’était pour cet enfant que je priais, et l’Éternel a exaucé la prière que je lui adressais. Aussi je veux le prêter à l’Éternel : il sera toute sa vie prêté à l’Éternel. Et ils se prosternèrent là devant l’Éternel.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Elle fit un vœu, en disant : Éternel des armées ! si tu daignes regarder l’affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n’oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l’Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Samuel faisait le service devant l’Éternel, et cet enfant était revêtu d’un éphod de lin.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Il y avait un homme de Ramathaïm-Tsophim, de la montagne d’Éphraïm, nommé Elkana, fils de Jeroham, fils d’Élihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Éphratien. Il avait deux femmes, dont l’une s’appelait Anne, et l’autre Peninna ; Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait point. Chaque année, cet homme montait de sa ville à Silo, pour se prosterner devant l’Éternel des armées et pour lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d’Éli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l’Éternel. Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à Peninna, sa femme, et à tous les fils et à toutes les filles qu’il avait d’elle.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Fils de Lévi : Guerschom, Kehath et Merari.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
fils d’Elkana, fils de Jerocham, fils d’Éliel, fils de Thoach, fils de Tsuph, fils d’Elkana, fils de Machath, fils d’Amasaï, fils d’Elkana, fils de Joël, fils d’Azaria, fils de Sophonie, fils de Thachath, fils d’Assir, fils d’Ebjasaph, fils de Koré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, fils d’Israël.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Mais quel rapport avec la fille de Jephté ? En quoi le fait de croire qu'elle fût consacrée à Dieu toute sa vie par un vœu de naziréat peut-il rendre ce récit misogyne ?
Ils ne prendront point une femme prostituée ou déshonorée, ils ne prendront point une femme répudiée par son mari, car ils sont saints pour leur Dieu.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Le sacrificateur qui a la supériorité sur ses frères, sur la tête duquel a été répandue l’huile d’onction, et qui a été consacré et revêtu des vêtements sacrés, ne découvrira point sa tête et ne déchirera point ses vêtements. Il n’ira vers aucun mort, il ne se rendra point impur, ni pour son père, ni pour sa mère. Il ne sortira point du sanctuaire, et ne profanera point le sanctuaire de son Dieu ; car l’huile d’onction de son Dieu est une couronne sur lui. Je suis l’Éternel. Il prendra pour femme une vierge.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Or les fils d’Héli étaient de méchants hommes ; ils ne connaissaient point l’Éternel,
Traduction par David Martin, édition de 1744.
Elkana s’en alla dans sa maison à Rama, et l’enfant fut au service de l’Éternel devant le sacrificateur Éli.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Puis il revenait à Rama, où était sa maison ; et là il jugeait Israël, et il y bâtit un autel à l’Éternel.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Et il arriva que quand Samuel fut devenu vieux, il établit ses fils pour Juges sur Israël.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
Les femmes de Silo
Il fit la cuve d’airain, avec sa base d’airain, en employant les miroirs des femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Éli était fort âgé et il apprit comment ses fils agissaient à l’égard de tout Israël ; il apprit aussi qu’ils couchaient avec les femmes qui s’assemblaient à l’entrée de la tente d’assignation.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Alors l’assemblée envoya contre eux douze mille soldats, en leur donnant cet ordre : Allez, et frappez du tranchant de l’épée les habitants de Jabès en Galaad, avec les femmes et les enfants. Voici ce que vous ferez : vous dévouerez par interdit tout mâle et toute femme qui a connu la couche d’un homme. Ils trouvèrent parmi les habitants de Jabès en Galaad quatre cents jeunes filles vierges qui n’avaient point connu d’homme en couchant avec lui, et ils les amenèrent dans le camp à Silo, qui est au pays de Canaan.
Traduction par Louis Segond, édition de 1910.
Si la fille du Sacrificateur se souille en commettant paillardise, elle souille son père ; qu’elle soit [donc] brûlée au feu.
Traduction par David Martin, édition de 1744.
* Depuis sa première édition complète en français de 1974 et la suivante de 1987, la TMN rendait le nom de ce personnage par « Jephté », mais dans la troisième édition de 1995, celui-ci fut rendu par « Yiphtah ». La lumière du collège central étant censée être toujours croissante, il est donc étonnant de constater que celui-ci est à nouveau traduit « Jephté » dans la nouvelle édition parue en 2018 (Comparer également la liste des livres dans ces versions).
** D'après le récit, le Tabernacle aurait été déplacé à Silo sous l'autorité de Josué, bien après la mort de Moïse
( Josué 18:1 /
Juges 21:19 ).
Dans le début du récit de Jephté, il est dit que celui-ci habitait au pays de Tob
( Juges 11:3 ),
à Mitspa
( Juges 11:34 ).
À ce jour, il n'existe toujours aucune preuve archéologique de l'existence de ce personnage, de ce pays ou de cette région (Voir la confirmation au sous-titre « TOB » dans le livre : Étude perspicace - volume 2, édition de 1997, p. 1084).
Revue : La tour de garde du 15 novembre 1987, Le célibat : un mode de vie enrichissant, page 17 § 9, 11 ; Livre : J’apprends en lisant la Bible, édition d'août 2017, pages 88-89 § 2-3 ; Livre : Recueil d’histoires bibliques, édition de 1980 & 2006, pages 53-54 ; Brochure : Nos petites leçons bibliques, édition de 2014, page 11 § 2-3. [Afficher les citations]