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1Traduction par David Martin
Édition de 1744, libre de droits.		1 Puis il se mit à leur dire par une parabole : Quelqu’un, [dit-il], planta une vigne, et l’environna d’une haie, et il y creusa une fosse pour un pressoir, et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons, et s’en alla dehors. (12:1)
2 Or en la saison des raisins il envoya un serviteur aux vignerons, pour recevoir d’eux du fruit de la vigne. (12:2)
3 Mais eux le prenant, le battirent, et le renvoyèrent à vide. (12:3)
4 Il leur envoya encore un autre serviteur ; et eux lui jetant des pierres, lui meurtrirent la tête, et le renvoyèrent, après l’avoir honteusement traité. (12:4)
5 Il en envoya encore un autre, lequel ils tuèrent ; et plusieurs autres, desquels ils battirent les uns, et tuèrent les autres. (12:5)
6 Mais ayant encore un Fils, son bien-aimé, il le leur envoya aussi pour le dernier, disant : ils respecteront mon Fils. (12:6)
7 Mais ces vignerons dirent entre eux : c’est ici l’héritier, venez, tuons-le, et l’héritage sera nôtre. (12:7)
8 L’ayant donc pris, ils le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera donc le Seigneur de la vigne ? il viendra, et fera périr ces vignerons, et donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 Et n’avez-vous point lu cette Ecriture ? La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la maîtresse pierre du coin ; (12:10)
11 Ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux. (12:11)
12 Alors ils tâchèrent de le saisir, mais ils craignirent le peuple ; car ils connurent qu’il avait dit cette similitude contre eux ; c’est pourquoi le laissant, ils s’en allèrent. (12:12)
13 Mais ils lui envoyèrent quelques-uns des Pharisiens et des Hérodiens, pour le surprendre dans ses discours ; (12:13)
14 Lesquels étant venus, lui dirent : Maître, nous savons que tu es véritable, et que tu ne considères personne ; car tu n’as point d’égard à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité ; est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? le payerons-nous, ou si nous ne le payerons-nous point ? (12:14)
15 Mais [Jésus] connaissant leur hypocrisie, leur dit : pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie. (12:15)
16 Et ils le lui présentèrent. Alors il leur dit : de qui est cette image, et cette inscription ? ils lui répondirent : de César. (12:16)
17 Et Jésus répondant leur dit : rendez à César les choses qui sont à César, et à Dieu celles qui sont à Dieu ; et ils en furent étonnés. (12:17)
18 Alors les Saducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à lui, et l’interrogèrent, disant : (12:18)
19 Maître, Moïse nous a laissé par écrit : que si le frère de quelqu’un est mort, et a laissé sa femme, et n’a point laissé d’enfants, son frère prenne sa femme, et qu’il suscite lignée à son frère. (12:19)
20 Or il y avait sept frères, dont l’aîné prit une femme, et mourant ne laissa point d’enfants. (12:20)
21 Et le second la prit, et mourut, et lui aussi ne laissa point d’enfants ; et le troisième tout de même. (12:21)
22 Les sept donc la prirent, et ne laissèrent point d’enfants ; la femme aussi mourut, la dernière de tous. (12:22)
23 En la résurrection donc, quand ils seront ressuscités, duquel sera-t-elle la femme ? Car les sept l’ont eue pour leur femme. (12:23)
24 Et Jésus répondant leur dit : la raison pour laquelle vous tombez dans l’erreur, c’est que vous ne connaissez point les Écritures, ni la puissance de Dieu. (12:24)
25 Car quand ils seront ressuscités des morts, ils ne prendront point de femme, et on ne leur donnera point de femmes en mariage, mais ils seront comme les Anges qui sont aux cieux. (12:25)
26 Et quant aux morts, [pour vous montrer] qu’ils ressuscitent, n’avez-vous point lu dans le Livre de Moïse, comment Dieu lui parla dans le buisson, en disant : je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 [Or] il n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. (12:27)
28 Et quelqu’un des Scribes qui les avait ouïs disputer, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha de lui, et lui demanda : quel est le premier de tous les Commandements ? (12:28)
29 Et Jésus lui répondit : le premier de tous les Commandements est : écoute Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur ; (12:29)
30 Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier Commandement. (12:30)
31 Et le second, qui est semblable au premier, est celui-ci : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre Commandement plus grand que ceux-ci. (12:31)
32 Et le Scribe lui dit : Maître, tu as bien dit selon la vérité, qu’il y a un seul Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui ; (12:32)
33 Et que de l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute son âme, et de toute sa force ; et d’aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. (12:33)
34 Et Jésus voyant que [ce Scribe] avait répondu prudemment, lui dit : tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger. (12:34)
35 Et comme Jésus enseignait dans le Temple, il prit la parole, et il dit : comment disent les Scribes que le Christ est le Fils de David ? (12:35)
36 Car David lui-même a dit par le Saint-Esprit : le Seigneur a dit à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’a ce que j’aie mis tes ennemis pour le marchepied de tes pieds. (12:36)
37 Puis donc que David lui-même l’appelle [son] Seigneur, comment est-il son fils ? Et de grandes troupes prenaient plaisir à l’entendre. (12:37)
38 Il leur disait aussi en les enseignant : donnez-vous garde des Scribes, qui prennent plaisir à se promener en robes longues, et [qui aiment] les salutations dans les marchés. (12:38)
39 Et les premiers sièges dans les Synagogues, et les premières places dans les festins ; (12:39)
40 Qui dévorent entièrement les maisons des veuves, même sous le prétexte de faire de longues prières. Ils en recevront une plus grande condamnation. (12:40)
41 Et Jésus étant assis vis-à-vis du tronc prenait garde comment le peuple mettait de l’argent au tronc. (12:41)
42 Et plusieurs riches y mettaient beaucoup ; et une pauvre veuve vint, qui y mit deux petites pièces, qui font la quatrième partie d’un sou. (12:42)
43 Et [Jésus] ayant appelé ses Disciples, il leur dit : en vérité je vous dis, que cette pauvre veuve a plus mis au tronc que tous ceux qui y ont mis. (12:43)
44 Car tous y ont mis de leur superflu ; mais celle-ci y a mis de son indigence tout ce qu’elle avait, toute sa subsistance. (12:44) 		Marc
12:1-44
2Traduction King James revue par B. Blayney
Édition de 1769, libre de droits (hors GB).		1 And he began to speak unto them by parables. A certain man planted a vineyard, and set an hedge about it, and digged a place for the winefat, and built a tower, and let it out to husbandmen, and went into a far country. (12:1)
2 And at the season he sent to the husbandmen a servant, that he might receive from the husbandmen of the fruit of the vineyard. (12:2)
3 And they caught him, and beat him, and sent him away empty. (12:3)
4 And again he sent unto them another servant ; and at him they cast stones, and wounded him in the head, and sent him away shamefully handled. (12:4)
5 And again he sent another ; and him they killed, and many others ; beating some, and killing some. (12:5)
6 Having yet therefore one son, his wellbeloved, he sent him also last unto them, saying, They will reverence my son. (12:6)
7 But those husbandmen said among themselves, This is the heir ; come, let us kill him, and the inheritance shall be our’s. (12:7)
8 And they took him, and killed him, and cast him out of the vineyard. (12:8)
9 What shall therefore the lord of the vineyard do ? he will come and destroy the husbandmen, and will give the vineyard unto others. (12:9)
10 And have ye not read this scripture ; The stone which the builders rejected is become the head of the corner : (12:10)
11 This was the Lord’s doing, and it is marvellous in our eyes ? (12:11)
12 And they sought to lay hold on him, but feared the people : for they knew that he had spoken the parable against them : and they left him, and went their way. (12:12)
13 And they send unto him certain of the Pharisees and of the Herodians, to catch him in his words. (12:13)
14 And when they were come, they say unto him, Master, we know that thou art true, and carest for no man : for thou regardest not the person of men, but teachest the way of God in truth : Is it lawful to give tribute to Caesar, or not ? (12:14)
15 Shall we give, or shall we not give ? But he, knowing their hypocrisy, said unto them, Why tempt ye me ? bring me a penny, that I may see it. (12:15)
16 And they brought it. And he saith unto them, Whose is this image and superscription ? And they said unto him, Caesar’s. (12:16)
17 And Jesus answering said unto them, Render to Caesar the things that are Caesar’s, and to God the things that are God’s. And they marvelled at him. (12:17)
18 Then come unto him the Sadducees, which say there is no resurrection ; and they asked him, saying, (12:18)
19 Master, Moses wrote unto us, If a man’s brother die, and leave his wife behind him, and leave no children, that his brother should take his wife, and raise up seed unto his brother. (12:19)
20 Now there were seven brethren : and the first took a wife, and dying left no seed. (12:20)
21 And the second took her, and died, neither left he any seed : and the third likewise. (12:21)
22 And the seven had her, and left no seed : last of all the woman died also. (12:22)
23 In the resurrection therefore, when they shall rise, whose wife shall she be of them ? for the seven had her to wife. (12:23)
24 And Jesus answering said unto them, Do ye not therefore err, because ye know not the scriptures, neither the power of God ? (12:24)
25 For when they shall rise from the dead, they neither marry, nor are given in marriage ; but are as the angels which are in heaven. (12:25)
26 And as touching the dead, that they rise : have ye not read in the book of Moses, how in the bush God spake unto him, saying, I am the God of Abraham, and the God of Isaac, and the God of Jacob ? (12:26)
27 He is not the God of the dead, but the God of the living : ye therefore do greatly err. (12:27)
28 And one of the scribes came, and having heard them reasoning together, and perceiving that he had answered them well, asked him, Which is the first commandment of all ? (12:28)
29 And Jesus answered him, The first of all the commandments is, Hear, O Israel ; The Lord our God is one Lord : (12:29)
30 And thou shalt love the Lord thy God with all thy heart, and with all thy soul, and with all thy mind, and with all thy strength : this is the first commandment. (12:30)
31 And the second is like, namely this, Thou shalt love thy neighbour as thyself. There is none other commandment greater than these. (12:31)
32 And the scribe said unto him, Well, Master, thou hast said the truth : for there is one God ; and there is none other but he : (12:32)
33 And to love him with all the heart, and with all the understanding, and with all the soul, and with all the strength, and to love his neighbour as himself, is more than all whole burnt offerings and sacrifices. (12:33)
34 And when Jesus saw that he answered discreetly, he said unto him, Thou art not far from the kingdom of God. And no man after that durst ask him any question. (12:34)
35 And Jesus answered and said, while he taught in the temple, How say the scribes that Christ is the son of David ? (12:35)
36 For David himself said by the Holy Ghost, The LORD said to my Lord, Sit thou on my right hand, till I make thine enemies thy footstool. (12:36)
37 David therefore himself calleth him Lord ; and whence is he then his son ? And the common people heard him gladly. (12:37)
38 And he said unto them in his doctrine, Beware of the scribes, which love to go in long clothing, and love salutations in the marketplaces, (12:38)
39 And the chief seats in the synagogues, and the uppermost rooms at feasts : (12:39)
40 Which devour widows’ houses, and for a pretence make long prayers : these shall receive greater damnation. (12:40)
41 And Jesus sat over against the treasury, and beheld how the people cast money into the treasury : and many that were rich cast in much. (12:41)
42 And there came a certain poor widow, and she threw in two mites, which make a farthing. (12:42)
43 And he called unto him his disciples, and saith unto them, Verily I say unto you, That this poor widow hath cast more in, than all they which have cast into the treasury : (12:43)
44 For all they did cast in of their abundance ; but she of her want did cast in all that she had, even all her living. (12:44) 		Mark
12:1-44
3Traduction revue par J. F. Ostervald
Édition de 1823, libre de droits.		1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles : Un homme, dit-il, planta une vigne, il l’environna d’une haie, et y fit un creux pour un pressoir ; il y bâtit une tour, et il la loua à des vignerons, et s’en alla. (12:1)
2 Et dans la saison il envoya un de ses serviteurs vers les vignerons, afin de recevoir d’eux du fruit de la vigne. (12:2)
3 Mais l’ayant pris, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide. (12:3)
4 Il leur envoya encore un autre serviteur ; mais ils lui jetèrent des pierres, et lui meurtrirent toute la tête, et le renvoyèrent, après l’avoir traité outrageusement. (12:4)
5 Et il en envoya encore un autre qu’ils tuèrent ; et plusieurs autres, dont ils battirent les uns et tuèrent les autres. (12:5)
6 Enfin, ayant un fils qu’il chérissait, il le leur envoya encore le dernier, disant : Ils auront du respect pour mon fils. (12:6)
7 Mais ces vignerons dirent entre eux : C’est ici l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous.. (12:7)
8 Et le prenant, ils le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra et fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 Et n’avez-vous point lu cette parole de l’Écriture : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l’angle ; (12:10)
11 Cela a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse devant nos yeux ? (12:11)
12 Alors ils tâchèrent de le saisir ; car ils connurent bien qu’il avait dit cette similitude contre eux ; mais ils craignirent le peuple ; c’est pourquoi le laissant, ils s’en allèrent. (12:12)
13 Ensuite ils lui envoyèrent quelques-uns des Pharisiens et des Hérodiens, pour le surprendre dans ses discours. (12:13)
14 Étant donc venus vers lui, ils lui dirent : Maître, nous savons que tu es sincère, et que tu n’as égard à qui que ce soit ; car tu ne regardes point à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Le payerons-nous, ou ne le payerons-nous pas ? (12:14)
15 Mais lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie. (12:15)
16 Et ils lui en apportèrent un. Alors il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? Ils lui dirent : De César. (12:16)
17 Et Jésus leur répondit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent remplis d’admiration pour lui. (12:17)
18 Ensuite les Sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, le vinrent trouver, et lui firent cette question : (12:18)
19 Maître, Moïse nous a laissé par écrit, que si le frère de quelqu’un meurt, et laisse sa femme sans enfans, son frère épousera sa veuve, pour susciter lignée à son frère. (12:19)
20 Or, il y avait sept frères, dont le premier ayant épousé une femme, mourut et ne laissa point d’enfans. (12:20)
21 Le second l’épousa aussi, et mourut, et ne laissa point non plus d’enfans ; et le troisième de même. (12:21)
22 Tous les sept l’ont épousée, sans avoir laissé d’enfans. La femme mourut aussi la dernière de tous. (12:22)
23 Duquel d’eux sera-t-elle donc femme quand ils ressusciteront ? car tous les sept l’ont eue pour femme. (12:23)
24 Et Jésus, répondant, leur dit : N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car quand on ressuscitera, ni les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel. (12:25)
26 Et à l’égard des morts, pour montrer qu’ils doivent ressusciter, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, comment Dieu lui parla dans le buisson, en disant : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Dieu n’est point le Dieu des morts ; mais il est le Dieu des vivans. Vous êtes donc dans une grande erreur. (12:27)
28 Alors un des Scribes qui les avait ouïs disputer ensemble, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandemens ? (12:28)
29 Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandemens est celui-ci : Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur ; (12:29)
30 Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. (12:30)
31 Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci. (12:31)
32 Et le Scribe lui répondit : Maître, tu as bien dit, et selon la vérité, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, (12:32)
33 Et que l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et que tous les sacrifices. (12:33)
34 Jésus voyant qu’il avait répondu en homme intelligent, lui dit : Tu n’es pas éloigné du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger. (12:34)
35 Et comme Jésus enseignait dans le temple, il leur dit : Comment les Scribes disent-ils que le Christ est fils de David ? (12:35)
36 Car David lui-même a dit par le Saint-Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour te servir de marchepied. (12:36)
37 Puis donc que David lui-même l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et une grande multitude qui était là prenait plaisir à l’écouter. (12:37)
38 Il leur disait aussi, en les enseignant : Gardez-vous des Scribes qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ; (12:38)
39 Et qui aiment les premiers siéges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ; (12:39)
40 Qui dévorent les maisons des veuves, et cela en affectant de faire de longues prières ; ils en recevront une plus grande condamnation. (12:40)
41 Et Jésus, étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment le peuple mettait de l’argent dans le tronc. (12:41)
42 Et plusieurs personnes riches y mettaient beaucoup ; et une pauvre veuve vint, qui y mit deux petites pièces, qui font un quadrin. (12:42)
43 Alors, ayant appelé ses disciples, il leur dit : Je vous dis en vérité, que cette pauvre veuve a plus mis au tronc que tous ceux qui y ont mis. (12:43)
44 Car tous les autres y ont mis de leur superflu ; mais celle-ci y a mis de son indigence tout ce qu’elle avait, tout ce qui lui restait pour vivre. (12:44) 		Marc
12:1-44
4Traduction par H.-A. Perret-Gentil
Édition de 1847-1861, libre de droits.		— Cette traduction ne possède que l'Ancien Testament.
5Traduction par L. I. Lemaistre de Saci
Édition de 1855, libre de droits.		1 JÉSUS commença ensuite à leur parler en paraboles : Un homme, dit-il, planta une vigne, l’entoura d’une haie, et creusant dans la terre y fit un pressoir, y bâtit une tour ; et l’ayant louée à des vignerons, il s’en alla dans un pays éloigné. (12:1)
2 La saison étant venue, il envoya un de ses serviteurs aux vignerons, pour recevoir ce qu’ils lui devaient du fruit de sa vigne. (12:2)
3 Mais l’ayant pris, ils le battirent, et le renvoyèrent sans lui rien donner. (12:3)
4 Il leur envoya encore un autre serviteur, et ils le blessèrent à la tête, et lui firent toutes sortes d’outrages. (12:4)
5 Il leur en envoya encore un autre, qu’ils tuèrent ; et plusieurs autres ensuite, dont ils battirent les uns, et tuèrent les autres. (12:5)
6 Enfin, ayant un fils unique qu’il aimait tendrement, il le leur envoya encore après tous les autres, en disant ; Ils auront quelque respect pour mon fils. (12:6)
7 Mais ces vignerons dirent entre eux : Voici l’héritier ; allons, tuons-le, et l’héritage sera à nous. (12:7)
8 Ainsi s’étant saisis de lui, ils le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera donc le maître de cette vigne ? Il viendra lui-même ; il exterminera ces vignerons, et il donnera sa vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-vous point lu cette parole de l’Écriture : La pierre qui avait été rejetée par ceux qui bâtissaient, est devenue la principale pierre de l’angle : (12:10)
11 c’est ce que le Seigneur a fait, et nos yeux le voient avec admiration ? (12:11)
12 Alors ils cherchaient les moyens de l’arrêter : car ils virent bien que c’était d’eux qu’il voulait parler dans cette parabole : mais ils craignirent le peuple ; c’est pourquoi le laissant là, ils se retirèrent. (12:12)
13 Voulant ensuite le surprendre dans ses paroles, ils lui envoyèrent quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, (12:13)
14 qui vinrent lui dire : Maître ! nous savons que vous êtes sincère et véritable, et que vous n’avez égard à qui que ce soit : car vous ne considérez point la qualité des personnes, mais vous enseignez la voie de Dieu dans la vérité. Nous est-il libre de payer le tribut à César ? ou ne le payerons-nous pas ? (12:14)
15 Mais Jésus connaissant leur hypocrisie, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie. (12:15)
16 Ils lui en apportèrent un ; et il leur demanda : De qui est cette image et cette inscription ? De César, lui dirent-ils. (12:16)
17 Jésus leur répondit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils admirèrent sa réponse. (12:17)
18 Après cela les saducéens, qui nient la résurrection, vinrent le trouver, et lui proposèrent cette question : (12:18)
19 Maître ! Moïse nous a laissé par écrit, Que si un homme en mourant laisse sa femme sans enfants, son frère doit épouser sa femme, pour susciter des enfants à son frère mort. (12:19)
20 Or il y avait sept frères, dont le premier ayant pris une femme, mourut sans laisser d’enfants. (12:20)
21 Le second l’ayant épousée ensuite, mourut aussi sans avoir laissé d’enfants ; et le troisième de même ; (12:21)
22 et tous les sept l’ont ainsi eue pour femme, sans qu’aucun d’eux ait laissé d’enfants ; et enfin cette femme est morte elle-même, la dernière. (12:22)
23 Lors donc qu’ils ressusciteront dans la résurrection générale, duquel d’entre eux sera-t-elle femme, puisqu’elle l’a été de tous les sept ? (12:23)
24 Jésus leur répondit : Ne voyez-vous pas que vous êtes dans l’erreur ; parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car lorsque les morts seront ressuscités, les hommes n’auront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans les cieux. (12:25)
26 Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse ce que Dieu lui dit dans le buisson : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Or il n’est point le Dieu des morts, mais des vivants ; et ainsi vous êtes dans une grande erreur. (12:27)
28 Alors un des scribes, qui avait entendu cette dispute, voyant que Jésus avait si bien répondu aux saducéens, s’approcha de lui, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? (12:28)
29 Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements est celui-ci : Écoutez, Israël : Le Seigneur, votre Dieu, est le seul Dieu. (12:29)
30 Vous aimerez le Seigneur, votre Dieu, de tout votre coeur, de toute votre âme, de tout votre esprit et de toutes vos forces. C’est là le premier commandement. (12:30)
31 Et voici le second, qui est semblable au premier : Vous aimerez votre prochain comme vous-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-là. (12:31)
32 Le scribe lui répondit : Maître ! ce que vous avez dit est très-véritable, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui ; (12:32)
33 et que de l’aimer de tout son coeur, de tout son esprit, de toute son âme et de toutes ses forces, et son prochain comme soi-même, est quelque chose de plus grand que tous les holocaustes et que tous les sacrifices. (12:33)
34 Jésus voyant qu’il avait répondu sagement, lui dit : Vous n’êtes pas loin du royaume de Dieu. Et depuis ce temps-là personne n’osait plus lui faire de questions. (12:34)
35 Mais Jésus enseignant dans le temple, leur dit : Comment les scribes disent-ils que le Christ doit être fils de David ; (12:35)
36 puisque David lui-même a dit par le Saint-Esprit ; Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite, jusqu’à ce que j’aie réduit vos ennemis à vous servir de marchepied ? (12:36)
37 Puis donc que David l’appelle lui-même son Seigneur, comment est-il son fils ? Une grande partie du peuple prenait plaisir à l’écouter. (12:37)
38 Et il leur disait en sa manière d’instruire : Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener avec de longues robes, et à être salués dans les places publiques ; (12:38)
39 à occuper les premières chaires dans les synagogues, et les premières places dans les festins ; (12:39)
40 qui dévorent les maisons des veuves, sous prétexte qu’ils font de longues prières. Ces personnes en recevront une condamnation plus rigoureuse. (12:40)
41 Après cela Jésus étant assis vis-à-vis du tronc, considérait de quelle manière le peuple y jetait de l’argent ; et que plusieurs gens riches y en mettaient beaucoup. (12:41)
42 Il vint aussi une pauvre veuve, qui y mit seulement deux petites pièces de la valeur d’un quart de sou. (12:42)
43 Alors Jésus ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc : (12:43)
44 car tous les autres ont donné de leur abondance ; mais celle-ci a donné de son indigence même, tout ce qu’elle avait, et tout ce qui lui restait pour vivre. (12:44) 		Marc
12:1-44
6Traduction par Albert Rilliet
Édition de 1858, libre de droits.		1 Et il commença à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne, et il l’entoura d’une clôture, et il creusa un pressoir, et il construisit une tour ; et il l’afferma à des vignerons, et il s’en alla. (12:1)
2 Et il dépêcha auprès des vignerons au temps voulu un esclave, afin qu’il reçût des vignerons une part de la récolte de la vigne ; (12:2)
3 et s’étant saisis de lui ils le battirent, et le renvoyèrent les mains vides. (12:3)
4 Et il dépêcha derechef auprès d’eux un autre esclave, et celui-là ils le frappèrent à la tête et l’outragèrent ; (12:4)
5 et il en dépêcha un autre, et celui-là ils le tuèrent ; et plusieurs autres, dont ils battirent ceux-ci et tuèrent ceux-là. (12:5)
6 Il avait encore un seul fils bien-aimé. Il le dépêcha le dernier auprès d’eux, en se disant : Ils respecteront mon fils. (12:6)
7 Mais ces vignerons se dirent entre eux : « Celui-ci est l’héritier, venez, tuons-le, et l’héritage nous appartiendra. » (12:7)
8 Et s’étant saisis de lui, ils le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera le propriétaire de la vigne ? Il viendra et fera périr les vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 Vous n’avez pas lu non plus ce passage de l’écriture : La pierre que les constructeurs ont rejetée est celle qui est devenue le sommet de l’angle ; (12:10)
11 c’est par la volonté du Seigneur qu’elle l’est devenue, et il est admirable à nos yeux. (12:11)
12 Et ils cherchaient à s’emparer de lui, et ils craignirent la foule, (ils avaient en effet compris que c’était contre eux qu’il avait prononcé la parabole), et l’ayant quitté, ils s’en allèrent. (12:12)
13 Et ils députent auprès de lui quelques-uns des pharisiens et des Hérodiens, afin de le prendre par un mot. (12:13)
14 Et étant venus ils lui disent : « Maître, nous savons que tu es véridique, et que tu ne fais pas acception de personnes, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, mais tu enseignes avec vérité la voie de Dieu. Est-il permis ou non de payer l’impôt à l’empereur ? Payerons-nous, ou ne payerons-nous pas ? » (12:14)
15 Mais lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie. » (12:15)
16 Et ils le lui apportèrent. Et il leur dit : « De qui est cette effigie et cette légende ? » Et ils lui dirent : « De l’empereur. » (12:16)
17 Et Jésus dit : « Rendez à l’empereur ce qui est à l’empereur, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils s’émerveillaient à son sujet. (12:17)
18 Surviennent auprès de lui des sadducéens, gens qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, et ils l’interrogeaient en disant : (12:18)
19 « Maître, Moïse nous a prescrit que, si le frère de quelqu’un vient à mourir et laisse une femme et ne laisse pas d’enfant, son frère prenne sa femme et suscite une postérité à son frère. (12:19)
20 Il y avait sept frères ; et le premier prit une femme, et en mourant ne laissa point de postérité ; (12:20)
21 et le second la prit, et il mourut sans laisser de postérité ; et le troisième de même ; (12:21)
22 et les sept n’ont point laissé de postérité ; après eux tous la femme mourut aussi. (12:22)
23 Lors de la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle femme ? Car les sept l’ont eue pour femme ? » (12:23)
24 Jésus leur dit : « Ne vous égarez-vous point parce que vous ne connaissez ni les écritures, ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car lorsqu’ils seront ressuscités des morts, ni les hommes ne prennent des femmes, ni les femmes des maris, mais ils sont comme les anges qui sont dans les cieux. (12:25)
26 Or, quant à ce que les morts ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, à l’endroit du buisson, comment Dieu lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; vous êtes dans un grand égarement. » (12:27)
28 Et l’un des scribes, qui, ayant entendu leur discussion, avait reconnu qu’il leur avait bien répliqué, s’approcha et lui demanda : « Quel commandement est le premier de tous ? » (12:28)
29 Jésus lui répliqua : « Le premier est : Ecoute Israël, le Seigneur notre Dieu est seul Seigneur ; (12:29)
30 et, tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force. (12:30)
31 Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. » (12:31)
32 Le scribe lui dit : « Bien, maître ; tu as dit avec vérité qu’il l’est seul, et qu’il n’y en a point d’autre que Lui, (12:32)
33 et que L’aimer de tout son cœur, et de. tout son esprit, et de toute sa force, et aimer le prochain comme soi-même, l’emporte de beaucoup sur tous les holocaustes et les sacrifices. » (12:33)
34 Et Jésus, voyant qu’il avait répliqué avec sagacité, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger. (12:34)
35 Et Jésus ayant repris la parole, disait en enseignant dans le temple : « Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de David ? (12:35)
36 David lui-même a dit par l’esprit saint : Le Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à Ma droite, jusques à ce que J’aie mis tes ennemis sous tes pieds. (12:36)
37 David lui-même l’appelle seigneur ; eh bien, d’où vient qu’il est son fils ? » Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir. (12:37)
38 Et il disait dans son enseignement : « Soyez en garde contre les scribes qui aiment à se promener en robes, et les salutations dans les places publiques, (12:38)
39 et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les repas. (12:39)
40 Ceux qui dévorent les maisons des veuves et qui par dissimulation font de longues prières, ceux-là recevront une punition d’autant plus sévère. » (12:40)
41 Et s’étant assis en face du trésor, il regardait comment la foule jetait de la monnaie dans le trésor, et plusieurs riches en jetaient beaucoup ; (12:41)
42 et une veuve pauvre étant venue jeta deux pites, ce qui fait un quadrant. (12:42)
43 Et ayant appelé à lui ses disciples, il leur dit : « En vérité je vous déclare que cette veuve pauvre a jeté plus que tous ceux qui jetaient dans le trésor ; (12:43)
44 car tous ont jeté de leur superflu, tandis que cette femme a jeté, de son dénuement, tout ce qu’elle avait, toute sa subsistance. » (12:44) 		Marc
12:1-44
7Traduction dite Bible de Lausanne
Édition de 1861-1872, libre de droits.		1 Puis il se mit à leur dire en paraboles : Un homme planta une vigne, et l’environna d’une haie, et creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l’afferma à des cultivateurs et s’expatria. (12:1)
2 Et dans la saison, il envoya un esclave vers les cultivateurs, afin de recevoir d’eux du fruit de la vigne ; (12:2)
3 mais eux l’ayant saisi, le déchirèrent de verges et le renvoyèrent à vide. (12:3)
4 Et il envoya de nouveau vers eux un autre esclave ; et lui jetant des pierres, ils lui meurtrirent la tête et le renvoyèrent couvert d’opprobres. (12:4)
5 Et il en envoya de nouveau un autre qu’ils tuèrent ; et beaucoup d’autres, dont ils déchirèrent de verges les uns, et tuèrent les autres. (12:5)
6 Ayant donc encore un fils unique, son bien-aimé, il l’envoya, lui aussi, vers eux, le dernier, en disant : Ils respecteront mon fils. (12:6)
7 Mais ces cultivateurs dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier, venez, tuons-le, et à nous sera l’héritage. (12:7)
8 Et l’ayant saisi, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera donc le maître de la vigne ? il viendra, et il fera périr les cultivateurs, et il donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-vous pas lu cette écriture : « La pierre qu’ont réprouvée ceux qui édifient, celle-là est devenue la tête de l’angle ; (12:10)
11 c’est de par le Seigneur qu’elle l’est devenue, et elle est admirable devant nos yeux. » (Ps. 118:22, 23.) (12:11)
12 Et ils cherchaient à le saisir, mais ils craignirent la foule ; car ils comprirent que c’était pour eux qu’il avait dit cette parabole ; et le laissant, ils s’en allèrent. (12:12)
13 Et ils envoient vers lui, pour le surprendre dans une parole, quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, (12:13)
14 qui, étant venus, lui dirent : Docteur, nous savons que tu es vrai, et que tu ne te mets en peine de rien ; car tu ne regardes pas à la figure des hommes, mais c’est selon la vérité que tu enseignes le chemin de Dieu : est-il permis de payer tribut à César, ou non ? paierons-nous ou ne paierons-nous pas ? (12:14)
15 Mais lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? apportez-moi un denier, que je le voie. Ils lui dirent : De César. (12:15)
16 Ils en apportèrent ; et il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? (12:16)
17 Et répondant, Jésus leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent remplis d’admiration pour lui. (12:17)
18 Et viennent à lui des sadducéens, lesquels disent qu’il n’y a point de relèvement ; et ils l’interrogèrent en disant : (12:18)
19 Docteur, Moïse a écrit pour nous que si le frère de quelqu’un est mort, et qu’il ait laissé une femme et qu’il n’ait point laissé d’enfants, son frère doit prendre sa femme et susciter postérité à son frère. (12:19)
20 Il y avait donc sept frères, et le premier prit une femme ; et lorsqu’il mourut, il ne laissa point de postérité ; (12:20)
21 et le second la prit, et mourut, et il ne laissa point non plus de postérité ; et le troisième de même ; (12:21)
22 et les sept la prirent, et ne laissèrent point de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi : (12:22)
23 duquel d’entre eux, au relèvement, quand ils se seront relevés, sera-t-elle donc, femme ; car les sept l’ont eue pour femme ? — (12:23)
24 Alors Jésus répondant, leur dit : N’est-ce pas à cause de ceci que vous vous égarez, c’est que vous ne connaissez pas les Ecritures ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car lorsqu’on s’est relevé d’entre les morts, on ne prend ni ne donne des femmes en mariage, mais on est comme les anges qui sont dans les cieux. (12:25)
26 Et quant aux morts et à ce qu’ils se réveillent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au buisson, quand Dieu lui parla, en disant : « Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? » (Ex. 3:6.) (12:26)
27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. Vous donc, vous vous égarez grandement. (12:27)
28 Et un des scribes qui les avait entendus disputer ensemble, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? (12:28)
29 Jésus lui répondit : Voici le premier de tous les commandements : « Ecoute Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur » ; (12:29)
30 et : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force. » (Deut. 6:4, 5.) Voilà le premier commandement ; (12:30)
31 et le second, semblable, le voici : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Lév. 19:18.) Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. (12:31)
32 Et le scribe lui dit : Docteur, tu as bien dit selon la vérité, qu’il y a un seul Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui ; (12:32)
33 et que l’aimer de tout son cœur, et de toute son intelligence, et de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. (12:33)
34 Et Jésus voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. — Et personne n’osait plus l’interroger. (12:34)
35 Et Jésus, enseignant dans le lieu sacré, prit la parole et dit : Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de David ; (12:35)
36 car David lui-même a dit par le Saint-Esprit : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour marchepied de tes pieds ? » (Ps. 110:1.) (12:36)
37 David donc lui-même l’appelle « Seigneur ; » et comment est-il son fils ? Et la foule, qui était grande, l’écoutait volontiers. (12:37)
38 Et il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en robes longues, et [qui affectionnent] les salutations dans les places publiques, (12:38)
39 et les premiers sièges dans les congrégations, et les premières places dans les festins (12:39)
40 qui dévorent les maisons des veuves, et, pour prétexte, font de longues prières. Ils subiront un jugement plus rigoureux. (12:40)
41 Et Jésus, s’étant assis vis-à-vis du trésor, observait comment la foule jetait de la monnaie dans le trésor. Or bien des riches jetaient beaucoup ; (12:41)
42 et une veuve pauvre étant venue, jeta deux pites, c’est-à-dire un quart de sou. (12:42)
43 Et ayant appelé à lui ses disciples, il leur dit : Amen, je vous dis que cette veuve qui est pauvre, a plus jeté dans le trésor que tous ceux qui y ont jeté ; (12:43)
44 car tous ont jeté de leur superflu, mais celle-ci a jeté, de son indigence, tout ce qu’elle avait, toute sa subsistance. (12:44) 		Marc
12:1-44
8Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré
Édition de 1866, libre de droits.		1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles : Un homme planta une vigne, l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir, y bâtit une tour, et l’ayant louée à des vignerons, s’en alla dans un pays éloigné. (12:1)
2 La saison venue, il envoya un de ses serviteurs aux vignerons, pour recevoir une partie du fruit de sa vigne. (12:2)
3 Mais ceux-ci le prirent, le battirent et le renvoyèrent sans rien lui donner. (12:3)
4 Il leur envoya un autre serviteur ; et ils le blessèrent à la tête, et l’accablèrent d’outrages. (12:4)
5 Il leur en envoya encore un, qu’ils tuèrent, et plusieurs autres, dont ils battirent les uns et tuèrent les autres. (12:5)
6 Enfin, ayant un fils unique, qu’il aimait tendrement, il le leur envoya en dernier lieu, disant : Ils respecteront mon fils. (12:6)
7 Mais ces vignerons dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. (12:7)
8 Et s’étant saisis de lui, ils le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera donc le maître de cette vigne ? Il viendra, il exterminera ces vignerons, et il donnera sa vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-vous pas lu cette parole de l’Écriture : La pierre rejetée par ceux qui bâtissaient est devenue la pierre de l’angle ? (12:10)
11 Le Seigneur a fait cela, et nos yeux le voient avec admiration. (12:11)
12 Et ils cherchaient à l’arrêter ; car ils comprirent qu’il parlait d’eux dans cette parabole ; mais ils craignirent le peuple ; ils le laissèrent donc, et se retirèrent. (12:12)
13 Et ils lui envoyèrent quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, pour le surprendre dans ses paroles. (12:13)
14 Ceux-ci vinrent, et lui dirent : Maître, nous savons que vous êtes sincère, et que vous n’avez égard à qui que ce soit ; car vous ne considérez point l’apparence des personnes, mais vous enseignez la voie de Dieu dans la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? (12:14)
15 Mais Jésus, connaissant leur malice, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie. (12:15)
16 Ils lui en apportèrent un, et il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? De César, lui dirent-ils. (12:16)
17 Jésus leur répondit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils admirèrent sa réponse. (12:17)
18 Les sadducéens, qui nient la résurrection, vinrent ensuite le trouver, et ils l’interrogèrent en ces termes : (12:18)
19 Maître, Moïse nous a laissé par écrit que si un homme, en mourant, laisse sa femme sans enfants, son frère doit épouser sa femme, pour susciter des enfants à son frère. (12:19)
20 Or il y avait sept frères ; le premier, ayant pris une femme, mourut sans laisser d’enfants. (12:20)
21 Le second l’épousa, et mourut aussi sans enfants ; et le troisième de même ; (12:21)
22 Et tous les sept l’ont ainsi épousée, sans laisser d’enfants ; enfin cette femme est morte la dernière. (12:22)
23 A la résurrection, lorsqu’ils ressusciteront, duquel d’entre eux serà-t-elle femme, puisque les sept l’ont épousée ? (12:23)
24 Jésus leur répondit : N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car lorsque les morts seront ressuscités, les hommes n’auront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges dans le ciel. (12:25)
26 Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse ce que Dieu lui dit dans le buisson : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; vous êtes donc dans une grande erreur. (12:27)
28 Alors un des docteurs de la loi, qui avait entendu cette dispute, voyant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda quel était le premier de tous les commandements. (12:28)
29 Et Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements est : Écoutez, Israël ; le Seigneur votre Dieu est le seul Dieu ; (12:29)
30 Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de tout votre esprit et de toutes vos forces. C’est le premier commandement. (12:30)
31 Or le second est semblable au premier : Vous aimerez votre prochain comme vous-même. Il n’y a aucun comma dement plus grand que ceux-ci. (12:31)
32 Le docteur lui répondit : Bien, Maître, vous avez parlé selon la vérité ; il y a un seul Dieu, et il n’y en a point d’autre que lui ; (12:32)
33 L’aimer de tout son cœur, de tout son esprit, de toute son âme, et de toutes ses forces, et son prochain comme soi-même, est supérieur à tous les holocaustes et aux sacrifices. (12:33)
34 Jésus, voyant qu’il avait répondu sagement, lui dit : Vous n’êtes pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus lui faire de questions. (12:34)
35 Mais Jésus, enseignant dans le temple, leur dit : Comment les scribes disent-ils que le Christ est Fils de David, (12:35)
36 Puisque David lui-même a dit par le Saint-Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite jusqu’à ce que j’aie réduit vos ennemis à vous servir de marchepied ? (12:36)
37 David l’appelle lui-même son Seigneur : comment est-il son fils ? Une foule considérable prenait plaisir à l’écouter. (12:37)
38 Et il leur disait selon sa manière d’instruire : Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener avec de longues robes, et à être salués dans les places publiques ; (12:38)
39 A être assis aux premières places dans les synagogues, et à avoir les premières places dans les festins ; (12:39)
40 Qui dévorent les maisons des veuves, sous prétexte de longues prières. Ceux-ci recevront une condamnation plus rigoureuse. (12:40)
41 Jésus étant assis vis-à-vis du trésor, regardait de quelle manière le peuple y jetait de l’argent ; et plusieurs gens riches en jetaient beaucoup ; (12:41)
42 Il vint une pauvre veuve, qui y mit deux petites pièces de la valeur d’un quart de sou. (12:42)
43 Alors Jésus ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a plus donné que tous ceux qui ont mis dans le trésor ; (12:43)
44 Car tous ont donné de leur abondance ; mais celle-ci a donné de son indigence même, tout ce qu’elle avait et tout ce qui lui restait pour vivre. (12:44) 		Marc
12:1-44
9Traduction par L. Segond & H. Oltramare
Édition de 1874, libre de droits.		1 Il se mit alors à leur parler en paraboles. « Un homme planta une vigne, il l’entoura d’une haie, creusa un pressoir, bâtit une tour, puis il l’afferma à des vignerons et quitta le pays. (12:1)
2 Au temps des vendanges, il envoya un serviteur aux vignerons pour recevoir d’eux une part de la récolte ; (12:2)
3 mais les vignerons l’ayant pris, le battirent et le renvoyèrent les mains vides. (12:3)
4 Le maître leur envoya encore un autre serviteur : ils le frappèrent à la tête et le maltraitèrent indignement. (12:4)
5 Il en envoya un troisième, qu’ils tuèrent ; et ils en maltraitèrent beaucoup d’autres, battant les uns, tuant les autres. (12:5)
6 Le maître avait encore un fils unique, un fils bien-aimé, il le leur envoya le dernier, se disant : « Ils respecteront mon fils. » (12:6)
7 Mais ces vignerons se dirent entre eux : « C’est l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. » (12:7)
8 Là-dessus, ils le prirent, le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera donc le maître de la vigne ? — Il viendra, fera périr ces vignerons, et donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 Vous n’avez pas lu non plus ce passage de l’Ecriture : « La pierre, que les constructeurs avaient mise au rebut, est devenue la pierre angulaire. (12:10)
11 C’est par la volonté du Seigneur qu’elle l’est devenue, et elle est une merveille à nos yeux. » (12:11)
12 Les sénateurs cherchaient à l’arrêter, mais la crainte du peuple les retint : ils avaient compris que c’était à eux que s’adressait cette parabole. Ils le quittèrent et s’en allèrent. (12:12)
13 Ils envoyèrent vers lui des pharisiens et des hérodiens, pour lui faire une question insidieuse. (12:13)
14 Ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne te soucies de qui que ce soit, car tu ne fais pas acception de personnes, mais tu enseignes en toute vérité la voie de Dieu. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? (12:14)
15 Devons-nous payer, oui ou non ? » Mais Jésus connaissant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi essayez-vous de me surprendre ? Apportez-moi un denier, que je le voie. » (12:15)
16 Ils en apportèrent un ; et Jésus leur dit : « De qui sont cette effigie et cette légende ? » — « De César, » lui dirent-ils. (12:16)
17 Jésus reprit : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et il les étonna par sa réponse. (12:17)
18 Des sadducéens, gens qui prétendent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent vers Jésus, et lui posèrent cette question : (12:18)
19 « Maître, Moïse nous a donné cette loi : « Si un frère meurt et qu’il laisse une femme sans laisser d’enfants, que son frère épouse la veuve et suscite lignée à son frère. » (12:19)
20 Il y avait sept frères : le premier se maria, et mourut sans laisser de postérité. (12:20)
21 Le second épousa la veuve, et mourut aussi sans postérité. Le troisième pareillement. (12:21)
22 Enfin aucun des sept frères ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi. (12:22)
23 Duquel d’entre eux sera-t-elle la femme dans la résurrection, lorsqu’ils seront ressuscités, car tous les sept l’ont épousée ? » (12:23)
24 Jésus leur répondit : « N’est-ce pas, parce que vous ne connaissez ni les Écritures, ni même la puissance de Dieu, que vous êtes dans l’erreur ? (12:24)
25 Quand on ressuscitera, ni hommes, ni femmes ne se marieront, mais ils seront comme les anges qui sont dans les cieux. (12:25)
26 Quant aux morts, nul doute qu’ils ne ressuscitent. N’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, dans le passage où il est parlé du buisson, comment Dieu s’exprima, quand il dit à Moïse : « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ? » (12:26)
27 Il n’est pas Dieu des morts, mais Dieu des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. » (12:27)
28 Un scribe témoin de cette discussion, trouvant que Jésus leur avait bien répondu, s’approcha, et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? » (12:28)
29 Jésus répondit : « Le premier commandement, c’est : « Ecoute Israël : le Seigneur notre Dieu et le seul Seigneur, (12:29)
30 et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. » (12:30)
31 Voici le second : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. » (12:31)
32 Le scribe lui dit : « Maître, tu as vraiment bien parlé, quand tu as dit qu’il est le « seul Seigneur, » et qu’il n’y en a point d’autre que lui, (12:32)
33 et que « l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, » c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. » (12:33)
34 Jésus, voyant qu’il avait sagement répondu, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus lui poser de questions. (12:34)
35 Jésus, continuant à enseigner dans le temple, ajouta : « Comment se fait-il que les scribes disent que le Messie est fils de David ? (12:35)
36 David lui-même, animé du Saint-Esprit, a dit : « Le Seigneur dit à mon Seigneur : « Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied, » (12:36)
37 David lui-même l’appelle « Seigneur, » et d’où vient qu’il est son fils ? » Et la masse du peuple prenait plaisir à l’entendre. (12:37)
38 Il leur disait encore dans son enseignement : « Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes, qui recherchent les salutations dans les places publiques, (12:38)
39 les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas : (12:39)
40 ces gens qui dévorent les maisons des veuves, sous prétexte de longues prières, seront jugés d’autant plus sévèrement. » (12:40)
41 Jésus, s’étant assis en face du trésor, observait la foule qui mettait de l’argent dans le tronc. Plusieurs riches y mettaient beaucoup. (12:41)
42 Il vint une pauvre veuve qui y mit deux pites, ce qui vaut un quart de sol. (12:42)
43 Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : « Je vous assure que cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc, (12:43)
44 car tous ont mis de leur superflu, tandis qu’elle a donné de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (12:44) 		Marc
12:1-44
10Traduction par J. N. Darby
Édition de 1885, libre de droits.		1 — Et il se mit à leur dire en paraboles : Un homme planta une vigne, et l’environna d’une clôture, et y creusa une fosse pour un pressoir, et y bâtit une tour ; et il la loua à des cultivateurs et s’en alla hors du pays. (12:1)
2 Et en la saison, il envoya un esclave aux cultivateurs pour recevoir des cultivateurs du fruit de la vigne ; (12:2)
3 mais eux, le prenant, le battirent et le renvoyèrent à vide. (12:3)
4 Et il leur envoya encore un autre esclave ; et à celui-là ils lui meurtrirent la tête, et le couvrirent d’outrages. (12:4)
5 Et il en envoya un autre, et celui-là ils le tuèrent ; et plusieurs autres, battant les uns, et tuant les autres. (12:5)
6 Ayant donc encore un unique fils bien-aimé, il le leur envoya, lui aussi, le dernier, disant : Ils auront du respect pour mon fils. (12:6)
7 Mais ces cultivateurs-là dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. (12:7)
8 Et l’ayant pris, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra et fera périr les cultivateurs et donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 Et n’avez-vous pas même lu cette écriture : « La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin ; (12:10)
11 celle-ci est de par le Seigneur, et est merveilleuse devant nos yeux » ? [Psaume 118 :22, 23]. (12:11)
12 Et ils cherchaient à se saisir de lui ; et ils craignirent la foule, car ils connurent qu’il avait dit cette parabole contre eux ; et le laissant, ils s’en allèrent. (12:12)
13 Et ils lui envoient quelques-uns des pharisiens et des hérodiens pour le surprendre dans [ses] paroles. (12:13)
14 Et étant venus, ils lui disent : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’embarrasses de personne ; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu avec vérité. Est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Payerons-nous, ou ne payerons-nous pas ? (12:14)
15 Et lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie. (12:15)
16 Et ils le lui apportèrent. Et il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? Et ils lui dirent : De César. (12:16)
17 Et Jésus, répondant, leur dit : Rendez les choses de César à César, et les choses de Dieu à Dieu ! Et ils étaient dans l’étonnement à son sujet. (12:17)
18 Et les sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, viennent à lui ; et ils l’interrogèrent, disant : (12:18)
19 Maître ! Moïse nous a écrit que si le frère de quelqu’un meurt et laisse une femme, et ne laisse pas d’enfants, son frère prenne sa femme et suscite de la postérité à son frère. (12:19)
20 Il y avait sept frères ; et le premier prit une femme, et en mourant ne laissa pas de postérité ; (12:20)
21 et le second la prit et mourut ; et lui non plus ne laissa pas de postérité ; (12:21)
22 et le troisième de même ; et les sept la prirent et ne laissèrent pas de postérité. La dernière de tous, la femme aussi mourut. (12:22)
23 Dans la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme, car les sept l’ont eue pour femme ? (12:23)
24 Et Jésus, répondant, leur dit : N’est-ce pas à cause de ceci que vous errez, c’est que vous ne connaissez pas les écritures, ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car, quand on ressuscite d’entre les morts, on ne se marie, ni on n’est donné en mariage, mais on est comme des anges dans les cieux. (12:25)
26 Et quant aux morts [et] à ce qu’ils ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au [titre] : « Du buisson », comment Dieu lui parla, disant : « Moi, je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob » ? [Exode 3 :6]. (12:26)
27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. (12:27)
28 Et l’un des scribes, qui les avait ouïs discuter, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? (12:28)
29 Et Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements est : « Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur ; (12:29)
30 et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force » [Deutéronome 6 :4-5]. C’est là le premier commandement. (12:30)
31 Et le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » [Lévitique 19 :18]. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci. (12:31)
32 Et le scribe lui dit : Bien, maître, tu as dit selon la vérité, car il y en a un, et il n’y en a point d’autre que lui ; (12:32)
33 et que de l’aimer de tout son cœur, et de toute son intelligence, et de toute son âme, et de toute sa force, et d’aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. (12:33)
34 Et Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger. (12:34)
35 Et comme il enseignait dans le temple, Jésus répondit et dit : Comment disent les scribes que le Christ est fils de David ? (12:35)
36 Car David lui-même a dit par l’Esprit Saint : « Le Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour marchepied de tes pieds » [Psaume 110 :1]. (12:36)
37 David lui-même donc l’appelle seigneur ; et comment est-il son fils ? Et la grande foule prenait plaisir à l’entendre. (12:37)
38 Et il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes et [qui aiment] les salutations dans les places publiques, (12:38)
39 et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les repas ; (12:39)
40 qui dévorent les maisons des veuves, et pour prétexte font de longues prières ; — ceux-ci recevront une sentence plus sévère. (12:40)
41 Et Jésus, étant assis vis-à-vis du trésor [du temple], regardait comment la foule jetait de la monnaie au trésor ; et plusieurs riches y jetaient beaucoup. (12:41)
42 Et une pauvre veuve vint, et y jeta deux pites, qui font un quadrant. (12:42)
43 Et ayant appelé ses disciples, il leur dit : En vérité, je vous dis que cette pauvre veuve a plus jeté au trésor que tous ceux qui y ont mis ; (12:43)
44 car tous y ont mis de leur superflu, mais celle-ci y a mis de son indigence, tout ce qu’elle avait, toute sa subsistance. (12:44) 		Marc
12:1-44
11Traduction par L. Cl. Fillion
Édition de 1889, libre de droits.		1 Il se mit ensuite à leur parler en paraboles : Un homme planta une vigne, et l’entoura d’une haie, et creusa un pressoir, et bâtit une tour, et la loua à des vignerons, puis s’en alla dans un pays lointain. (12:1)
2 Le temps venu, il envoya un serviteur aux vignerons, pour recevoir d’eux du fruit de la vigne. (12:2)
3 Mais, l’ayant saisi, ils le battirent, et le renvoyèrent les mains vides. (12:3)
4 Il leur envoya de nouveau un autre serviteur, et ils le blessèrent à la tête, et le chargèrent d’outrages. (12:4)
5 Il en envoya de nouveau un autre, qu’ils tuèrent ; puis plusieurs autres dont ils battirent les uns, et tuèrent les autres. (12:5)
6 Enfin, ayant encore un fils unique, qui lui était très cher, il le leur envoya aussi en dernier lieu, disant : Ils respecteront mon fils. (12:6)
7 Mais les vignerons dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. (12:7)
8 Et s’étant saisis de lui, ils le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra, et fera périr les vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-vous pas lu cette parole de l’Ecriture : La pierre rejetée par ceux qui bâtissaient est devenue la tête de l’angle ; (12:10)
11 c’est le Seigneur qui a fait cela, et c’est une merveille à nos yeux ? (12:11)
12 Et ils cherchaient à s’emparer de lui, mais ils craignirent la foule ; car ils comprirent que c’était pour eux qu’il avait dit cette parabole. Et l’ayant laissé, ils s’en allèrent. (12:12)
13 Ils envoyèrent auprès de lui quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, pour le surprendre dans ses paroles. (12:13)
14 Et ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que vous êtes véridique, et que vous n’avez souci de qui que ce soit ; car vous ne considérez point l’apparence des personnes, mais vous enseignez la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis de payer le tribut à César, ou ne le payerons-nous pas ? (12:14)
15 Connaissant leur hypocrisie, il leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie. (12:15)
16 Ils lui en apportèrent un. Et il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? Ils lui dirent : De César. (12:16)
17 Jésus leur répondit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils étaient dans l’étonnement à son sujet. (12:17)
18 Alors les saduccéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent auprès de lui, et ils l’interrogeaient, en disant : (12:18)
19 Maître, Moïse a écrit pour nous que, si un homme meurt, laissant sa femme sans enfants, son frère doit épouser cette femme, et susciter une postérité à son frère. (12:19)
20 Or il y avait sept frères ; et le premier prit une femme, et mourut sans laisser de postérité. (12:20)
21 Le second la prit ensuite, et mourut, et ne laissa pas non plus de postérié. Et le troisième de même. (12:21)
22 Et les sept la prirent pareillement, et ne laissèrent pas de postérité. La femme mourut aussi, la dernière de tous. (12:22)
23 A la résurrection, lorsqu’ils seront ressuscités, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? car tous les sept l’ont eue pour femme. (12:23)
24 Et Jésus leur répondit : N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car, lorsqu’ils seront ressuscités d’entre les morts, les hommes ne prendront pas de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans le ciel. (12:25)
26 Et quant à la resurrection des morts, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, à l’endroit du buisson, ce que Dieu lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Or il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. (12:27)
28 Alors s’approcha un des scribes, qui les avait entendus disputer, et voyant que Jésus leur avait bien répondu, il lui demanda quel était le premier de tous les commandements. (12:28)
29 Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements est celui-ci : Ecoute, Israël ; le Seigneur ton Dieu est le Dieu unique ; (12:29)
30 et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. (12:30)
31 Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. (12:31)
32 Le scribe lui dit : Bien, Maître ; vous avez dit avec vérité qu’il n’y a qu’un seul Dieu, et qu’il n’y en a pas d’autre que lui, (12:32)
33 et qu’on doit l’aimer de tout son cœur, et de tout son esprit, et de toute son âme, et de toute sa force, et qu’aimer le prochain comme soi-même est quelque chose de plus grand que tous les holocaustes et les sacrifices. (12:33)
34 Jésus, voyant qu’il avait sagement répondu, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus lui adresser de question. (12:34)
35 Mais Jésus, enseignant dans le temple, disait : Comment les scribes disent-ils que le Christ est le fils de David ? (12:35)
36 Car David lui-même a dit par le Saint-Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds ? (12:36)
37 Ainsi, David lui-même l’appelle Seigneur ; comment donc est-il son fils ? La foule, qui était nombreuse, l’écoutait avec plaisir. (12:37)
38 Et il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener vêtus de longues robes, et à être salués sur la place publique ; (12:38)
39 à occuper les premières chaires dans les synagogues et les premières places dans les festins ; (12:39)
40 qui dévorent les maisons des veuves, sous prétexte de longues prières : ils subiront un jugement plus prolongé. (12:40)
41 Après cela Jésus, s’étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y jetait de l’argent ; et beaucoup de riches en jetaient beaucoup. (12:41)
42 Il vint aussi une pauvre veuve, qui y mit deux petites pièces, valant le quart d’un as. (12:42)
43 Alors Jésus, appelant ses disciples, leur dit : En vérité, je vous le dis, cette pauvre veuve a plus donné que tous ceux qui ont mis dans le tronc. (12:43)
44 Car tous ont mis de leur superflu ; mais elle a donné, de son indigence même, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. (12:44) 		Marc
12:1-44
12Traduction par Edmond Stapfer
Édition de 1889, libre de droits.		1 Puis il se mit à leur parler en paraboles : « Un homme avait planté une vigne ; après l’avoir entourée d’une haie, y avoir creusé une cuve et construit une tour, il la loua à des vignerons et fit une absence. (12:1)
2 La saison venue, il envoya, un serviteur aux vignerons pour recueillir de leurs mains une partie du produit de sa vigne. (12:2)
3 Or ceux-ci s’emparèrent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides. (12:3)
4 Le maître alors leur envoya un autre serviteur. Celui-là, ils le blessèrent à la tête et le traitèrent avec mépris. (12:4)
5 Il en envoya un autre : celui-là ils le tuèrent ; plusieurs autres : ils battirent ceux-ci et tuèrent ceux-là. (12:5)
6 Il avait encore un fils unique, un bien-aimé. Il le leur envoya le dernier, disant : « Ils respecteront mon fils. » (12:6)
7 Mais ces vignerons se dirent de l’un à l’autre : « Celui-là c’est l’héritier ; allons ! tuons-le et l’héritage sera à nous ! » (12:7)
8 Et s’étant emparés de lui, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, il fera périr les vignerons et donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-vous pas lu ce passage de l’Écriture : « La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, Celle-là même est devenue la tête de l’angle, (12:10)
11 C’est l’ouvrage du Seigneur, Ouvrage admirable à nos yeux ! » (12:11)
12 Ils cherchaient à l’arrêter ; car ils comprenaient bien que c’était eux qu’il avait en vue dans cette parabole ; mais ils redoutèrent la multitude. Alors ils le laissèrent et partirent. (12:12)
13 Ensuite ils lui envoyèrent quelques Pharisiens et Hérodiens pour le prendre au piège par ses propres paroles. (12:13)
14 Ils arrivent et lui disent : « Maître, nous savons que tu es véridique ; que tu n’as souci de qui que ce soit ; sans regarder à la figure des uns et des autres, tu enseignes en toute vérité la voie de Dieu. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César ? Le payerons-nous ou ne le payerons-nous pas ? » (12:14)
15 Connaissant leur perfidie, il leur dit : « Pourquoi me mettez-vous à l’épreuve ? (12:15)
16 Apportez-moi un denier, que je le voie. » Ils lui en apportèrent un. « De qui est cette image ? demanda-t-il ; de qui est cette inscription ? » Ils lui répondirent : « De Césars. » (12:16)
17 Alors Jésus leur dit : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et il les surprit extrêmement. (12:17)
18 Ensuite des Sadducéens (ceux qui disent qu’il n’y a point de résurrection) vinrent lui poser une question : (12:18)
19 « Maître, dirent-ils, voici ce que Moïse nous a prescrit : « Si le frère de quelqu’un meurt laissant sa femme sans enfants, celui-ci devra épouser la veuve, pour susciter à son frère une postérité. » (12:19)
20 Or il y a eu sept frères. Le premier a pris femme et est mort sans laisser de postérité. (12:20)
21 Le second a épousé la veuve et est mort aussi sans avoir de postérité. De même du troisième ; (12:21)
22 des sept aucun n’a laissé de postérité ; enfin, après eux tous, la femme aussi est morte. (12:22)
23 Eh bien, à la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse ? Les sept, en effet, l’ont eue pour femme. » (12:23)
24 Jésus leur répondit : « N’êtes-vous pas dans une erreur qui provient de ce que vous ignorez et les Écritures et la puissance de Dieu ? (12:24)
25 En effet, ceux qui ressuscitent d’entre les morts ne se marient ni ne donnent en mariage, mais ils sont dans les cieux comme des anges. (12:25)
26 Et quant aux morts, quant à leur résurrection, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au passage où il est question du buisson, en quels termes Dieu lui a parlé : « Je suis, dit-il, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. » (12:26)
27 Or ce n’est point des morts, c’est des vivants qu’il est Dieu. Vous êtes donc dans une grande erreur. » (12:27)
28 Un Scribe s’approcha ; il avait entendu leur discussion, et, remarquant qu’il leur avait parfaitement répondu, il lui demanda : « Quel est parmi les commandements le premier de tous ? » (12:28)
29 Jésus, répondit : « Voici le premier : « Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’Unique Seigneur, (12:29)
30 et tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, de toute ta force » ; voici le second : (12:30)
31 « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Aucun autre commandement n’est plus grand que ceux là. » (12:31)
32 — « Très bien, maître, lui dit le Scribe ; tu es dans la vérité lorsque tu dis qu’Il est Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que Lui, (12:32)
33 et lorsque tu dis que l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et qu’aimer son prochain comme soi-même l’emporte sur tous les holocaustes et tous les sacrifices. » (12:33)
34 Jésus, remarquant la sagesse de ses paroles, lui dit : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » Personne n’osait plus le questionner. (12:34)
35 Alors Jésus, prenant la parole, enseigna dans le Temple en ces termes : « Comment les Scribes disent-ils que le Christ est fils de David ? (12:35)
36 David lui-même a ainsi parlé par l’Esprit saint : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite Jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis sous tes pieds. » (12:36)
37 David lui-même l’appelle « Seigneur » ; d’ou vient alors qu’il est son fils ? » La foule, qui était nombreuse, prenait plaisir à l’écouter. (12:37)
38 Voici encore ce qu’il disait dans son enseignement : « Méfiez-vous de ces Scribes qui se complaisent à se promener en robes solennelles, à recevoir des salutations sur les places publiques, (12:38)
39 à occuper les premiers sièges dans les synagogues, les premières places dans les festins, (12:39)
40 qui dévorent les ressources des veuves, et qui affectent de prier longuement. C’est pour ces hommes-là que le jugement aura le plus de rigueur. » (12:40)
41 Il s’était assis vis-à-vis du tronc et il regardait comment chacun, dans la foule, y mettait son offrande. Nombre de riches donnaient beaucoup ; (12:41)
42 survint une veuve pauvre qui mit deux lèptes (ce qui fait un quadrant). (12:42)
43 Il appela ses disciples et leur dit : « En vérité je vous le dis : Cette veuve pauvre a mis dans le tronc plus que tous les autres. (12:43)
44 Car tous les autres ont puisé dans leur superflu pour donner ; mais celle-ci a pris sur son indigence ; elle a donné tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (12:44) 		Marc
12:1-44
13Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn
Édition de 1899-1906, libre de droits.		— Cette traduction ne possède que l'Ancien Testament.
14Traduction par Louis Segond
Édition de 1910, libre de droits.		1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles. Un homme planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l’afferma à des vignerons, et quitta le pays. (12:1)
2 Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour recevoir d’eux une part du produit de la vigne. (12:2)
3 S’étant saisis de lui, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide. (12:3)
4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur ; ils le frappèrent à la tête, et l’outragèrent. (12:4)
5 Il en envoya un troisième, qu’ils tuèrent ; puis plusieurs autres, qu’ils battirent ou tuèrent. (12:5)
6 Il avait encore un fils bien-aimé ; il l’envoya vers eux le dernier, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. (12:6)
7 Mais ces vignerons dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. (12:7)
8 Et ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Maintenant, que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-vous pas lu cette parole de l’Écriture : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; (12:10)
11 C’est par la volonté du Seigneur qu’elle l’est devenue, et c’est un prodige à nos yeux ? (12:11)
12 Ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignaient la foule. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Et ils le quittèrent, et s’en allèrent. (12:12)
13 Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles. (12:13)
14 Et ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’inquiètes de personne ; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou ne pas payer ? (12:14)
15 Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie. (12:15)
16 Ils en apportèrent un ; et Jésus leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils. (12:16)
17 Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement. (12:17)
18 Les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question : (12:18)
19 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu’un meurt, et laisse une femme, sans avoir d’enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. (12:19)
20 Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans laisser de postérité. (12:20)
21 Le second prit la veuve pour femme, et mourut sans laisser de postérité. Il en fut de même du troisième, (12:21)
22 et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi. (12:22)
23 À la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme. (12:23)
24 Jésus leur répondit : N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car, à la résurrection des morts, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans les cieux. (12:25)
26 Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur. (12:27)
28 Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? (12:28)
29 Jésus répondit : Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur ; (12:29)
30 et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. (12:30)
31 Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. (12:31)
32 Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, (12:32)
33 et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. (12:33)
34 Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osa plus lui proposer des questions. (12:34)
35 Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit : Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de David ? (12:35)
36 David lui-même, animé par l’Esprit-Saint, a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. (12:36)
37 David lui-même l’appelle Seigneur ; comment donc est-il son fils ? Et une grande foule l’écoutait avec plaisir. (12:37)
38 Il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ; (12:38)
39 qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ; (12:39)
40 qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l’apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement. (12:40)
41 Jésus, s’étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. (12:41)
42 Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou. (12:42)
43 Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ; (12:43)
44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. (12:44) 		Marc
12:1-44
15Traduction par Augustin Crampon
Édition de 1923, libre de droits.		1 Jésus se mit donc à leur parler en paraboles. ˮ Un homme planta une vigne ; il l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit pour un autre pays. (12:1)
2 En temps convenable, il envoya un serviteur aux vignerons pour recevoir d’eux une part de la récolte. (12:2)
3 Mais s’étant saisis de lui, ils le battirent et le renvoyèrent les mains vides. (12:3)
4 Il leur envoya encore un autre serviteur, et ils le blessèrent à la tête, et le chargèrent d’outrages. (12:4)
5 Il en envoya un troisième, qu’ils tuèrent ; beaucoup d’autres furent encore, les uns battus, les autres tués par eux. (12:5)
6 Il restait au maître un fils unique qui lui était très cher ; il l’envoya aussi vers eux le dernier, se disant : Ils respecteront mon fils. (12:6)
7 Mais ces vignerons dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. (12:7)
8 Et ils se saisirent de lui, le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Maintenant que fera le maître de la vigne ? Il viendra, il exterminera les vignerons et donnera sa vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-vous pas lu cette parole de l’Ecriture : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, est devenue le sommet de l’angle : (12:10)
11 c’est le Seigneur qui a fait cela, et c’est une merveille à nos yeux ? ˮ (12:11)
12 Et ils cherchaient à se saisir de lui, sachant qu’ils les avait en vue dans cette parabole ; mais ils craignaient le peuple, et le laissant, ils s’en allèrent. (12:12)
13 Alors ils lui envoyèrent quelques-uns des Pharisiens et des Hérodiens pour le surprendre dans ses paroles. (12:13)
14 Ceux-ci étant venus, lui dirent : “ Maître, nous savons que vous êtes véridique, et n’avez souci de personne ; car vous ne considérez point l’extérieur des hommes, mais vous enseignez la voie de Dieu dans la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou non ? ˮ (12:14)
15 Connaissant leur perfidie, il leur dit : “ Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie. ˮ (12:15)
16 Ils le lui apportèrent ; et il leur dit : “ De qui sont cette image et cette inscription ? — De César ˮ, lui dirent-ils. (12:16)
17 Alors Jésus leur répondit : “ Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. ˮ Et ils les frappa d’étonnement. (12:17)
18 Des Sadducéens, qui nient la résurrection, l’abordèrent ensuite et lui firent cette question : (12:18)
19 “ Maître, Moïse nous a prescrit que, si un frère meurt, laissant une femme sans enfants, son frère doit prendre sa femme, et susciter des enfants à son frère. (12:19)
20 Or, il y avait sept frères ; le premier prit une femme, et mourut sans laisser d’enfants. (12:20)
21 Le second la prit ensuite, et mourut aussi sans laisser d’enfants. Il en arriva de même au troisième, (12:21)
22 et chacun des sept la prit, et ne laissa pas d’enfants. Après eux tous, mourut aussi la femme. (12:22)
23 Eh bien, dans la résurrection, lorsqu’ils seront ressuscités, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? car les sept l’ont eue pour femme. ˮ (12:23)
24 Jésus leur répondit : “ N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car, une fois ressuscités des morts, les hommes ne prennent point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils sont comme les anges dans le ciel. (12:25)
26 Et touchant la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au passage du Buisson, ce que Dieu lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes donc grandement dans l’erreur. ˮ (12:27)
28 Un des Scribes, qui avait entendu cette discussion, voyant que Jésus leur avait bien répondu, s’approcha et lui demanda : “ Quel est le premier de tous les commandements ? ˮ (12:28)
29 Jésus lui répondit : “ Le premier de tous est celui-ci : Ecoute Israël : le Seigneur notre Dieu, est seul le Seigneur. (12:29)
30 Tu aimeras donc le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. (12:30)
31 Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. ˮ (12:31)
32 Le Scribe lui dit : “ Bien, Maître, vous avez dit selon la vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui ; (12:32)
33 et que l’aimer de tout son cœur, de tout son esprit, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. ˮ (12:33)
34 Jésus, voyant qu’il avait répondu avec sagesse, lui dit : “ Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. ˮ Et personne n’osait plus lui poser de questions. (12:34)
35 Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit : “ Comment les Scribes disent-ils que le Christ est fils de David ? (12:35)
36 Car David lui-même parle ainsi par l’Esprit-Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite jusqu’à ce que je fasse de vos ennemis l’escabeau de vos pieds. — (12:36)
37 David lui-même l’appelle Seigneur, comment donc est-il son fils ? ˮ Et la foule nombreuse prenait plaisir à l’entendre. (12:37)
38 Il leur disait encore dans son enseignement : “ Gardez-vous des Scribes qui aiment à se promener en longues robes, à recevoir les salutations dans les places publiques, (12:38)
39 les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les festins : (12:39)
40 ces gens qui dévorent les maisons des veuves et font par ostentation de longues prières, subiront une plus forte condamnation. ˮ (12:40)
41 S’étant assis vis-à-vis du Tronc, Jésus considérait comment le peuple y jetait de la monnaie ; plusieurs riches y mettaient beaucoup. (12:41)
42 Une pauvre veuve étant venue, elle y mit deux petites pièces, valant ensemble le quart d’un as. (12:42)
43 Alors Jésus, appelant ses disciples, leur dit : “ Je vous le dis, en vérité, cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le Tronc. (12:43)
44 Car tous ont mis de leur superflu, mais cette femme a donné de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. ˮ (12:44) 		Marc
12:1-44
16La Bible de Jérusalem
Édition de 1973 © Copyright.[+]		1 Il se mit à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et partit en voyage. (12:1)
2 Il envoya un serviteur aux vignerons, le moment venu, pour recevoir d’eux une part des fruits de la vigne. (12:2)
3 Mais ils se saisirent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides. (12:3)
4 De nouveau, il leur envoya un autre serviteur : celui-là aussi, ils le frappèrent à la tête et le couvrirent d’outrages. (12:4)
5 Et il en envoya un autre : celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres : ils battirent les uns, tuèrent les autres. (12:5)
6 Il lui restait encore quelqu’un, un fils bien-aimé ; il le leur envoya le dernier, en se disant : Ils respecteront mon fils. (12:6)
7 Mais ces vignerons se dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. (12:7)
8 Et le saisissant, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons et donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 Et n’avez-vous pas lu cette Ecriture : La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue pierre de faîte ; (12:10)
11 c’est là l’œuvre du Seigneur et elle est admirable à nos yeux ? » (12:11)
12 Ils cherchaient à l’arrêter, mais ils eurent peur de la foule. Ils avaient bien compris, en effet, que c’était pour eux qu’il avait dit la parabole. Et le laissant, ils s’en allèrent. (12:12)
13 Ils lui envoient alors quelques-uns des Pharisiens et des Hérodiens pour le prendre au piège dans sa parole. (12:13)
14 Ils viennent et lui disent : « Maître, nous savons que tu es véridique et que tu ne te préoccupes pas de qui que ce soit ; car tu ne regardes pas au rang des personnes, mais tu enseignes en toute vérité la voie de Dieu. Est-il permis ou non de payer l’impôt à César ? Devons-nous payer, oui ou non ? » (12:14)
15 Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi me tendez-vous un piège ? Apportez-moi un denier, que je le voie. » (12:15)
16 Ils en apportèrent un et il leur dit : « De qui est l’effigie que voici ? Et l’inscription ? » Ils lui dirent : « De César. » (12:16)
17 Alors Jésus leur dit : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient fort surpris à son sujet. (12:17)
18 Alors viennent à lui des Sadducéens - de ces gens qui disent qu’il n’y a pas de résurrection - et ils l’interrogeaient en disant : (12:18)
19 « Maître, Moïse a écrit pour nous : Si quelqu’un a un frère qui meurt en laissant une femme sans enfant, que ce frère prenne la femme et suscite une postérité à son frère. (12:19)
20 Il y avait sept frères. Le premier prit femme et mourut sans laisser de postérité. (12:20)
21 Le second prit la femme et mourut aussi sans laisser de postérité, et de même le troisième ; (12:21)
22 et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme aussi mourut. (12:22)
23 A la résurrection, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? Car les sept l’auront eue pour femme. » (12:23)
24 Jésus leur dit : « N’êtes-vous pas dans l’erreur, en ne connaissant ni les Ecritures ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car, lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des anges dans les cieux. (12:25)
26 Quant au fait que les morts ressuscitent, n’avez-vous pas lu dans le Livre de Moïse, au passage du Buisson, comment Dieu lui a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Il n’est pas un Dieu de morts, mais de vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur ! » (12:27)
28 Un scribe qui les avait entendus discuter, voyant qu’il leur avait bien répondu, s’avança et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? » (12:28)
29 Jésus répondit : « Le premier c’est : Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur, (12:29)
30 et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. (12:30)
31 Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » (12:31)
32 Le scribe lui dit : « Fort bien, Maître, tu as eu raison de dire qu’Il est unique et qu’il n’y en a pas d’autre que Lui ; (12:32)
33 l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force, et aimer le prochain comme soi-même, vaut mieux que tous les holocaustes et tous les sacrifices. » (12:33)
34 Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque pleine de sens, lui dit : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » Et nul n’osait plus l’interroger. (12:34)
35 Prenant la parole, Jésus disait en enseignant dans le Temple : « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Christ est fils de David ? (12:35)
36 C’est David lui-même qui a dit par l’Esprit Saint : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis dessous tes pieds. (12:36)
37 David en personne l’appelle Seigneur ; comment alors peut-il être son fils ? » Et la foule nombreuse l’écoutait avec plaisir. (12:37)
38 Il disait encore dans son enseignement : « Gardez-vous des scribes qui se plaisent à circuler en longues robes, à recevoir les salutations sur les places publiques, (12:38)
39 à occuper les premiers sièges dans les synagogues et les premiers divans dans les festins, (12:39)
40 qui dévorent les biens des veuves, et affectent de faire de longues prières. Ils subiront, ceux-là, une condamnation plus sévère. » (12:40)
41 S’étant assis face au Trésor, il regardait la foule mettre de la petite monnaie dans le Trésor, et beaucoup de riches en mettaient abondamment. (12:41)
42 Survint une veuve pauvre qui y mit deux piécettes, soit un quart d’as. (12:42)
43 Alors il appela à lui ses disciples et leur dit : « En vérité, je vous le dis, cette veuve, qui est pauvre, a mis plus que tous ceux qui mettent dans le Trésor. (12:43)
44 Car tous ont mis de leur superflu, mais elle, de son indigence, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (12:44) 		Marc
12:1-44
17Nouvelle édition de Genève
Édition de 1979 © Copyright.[+]		1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles. Un homme planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l’afferma à des vignerons, et quitta le pays. (12:1)
2 Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour recevoir d’eux une part du produit de la vigne. (12:2)
3 S’étant saisis de lui, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide. (12:3)
4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur ; ils le frappèrent à la tête, et l’outragèrent. (12:4)
5 Il en envoya un troisième, qu’ils tuèrent ; puis plusieurs autres, qu’ils battirent ou tuèrent. (12:5)
6 Il avait encore un fils bien-aimé ; il l’envoya vers eux le dernier, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. (12:6)
7 Mais ces vignerons dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. (12:7)
8 Et ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Maintenant, que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-vous pas lu cette parole de l’Ecriture : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle ; (12:10)
11 C’est par la volonté du Seigneur qu’elle l’est devenue, Et c’est un prodige à nos yeux ? (12:11)
12 Ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignaient la foule. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Et ils le quittèrent, et s’en allèrent. (12:12)
13 Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles. (12:13)
14 Et ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’inquiètes de personne ; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou ne pas payer ? (12:14)
15 Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie. (12:15)
16 Ils en apportèrent un ; et Jésus leur demanda : De qui porte-t-il l’effigie et l’inscription ? De César, lui répondirent-ils. (12:16)
17 Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement. (12:17)
18 Les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui posèrent cette question : (12:18)
19 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu’un meurt, et laisse une femme, sans avoir d’enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère. (12:19)
20 Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans laisser de postérité. (12:20)
21 Le second prit la veuve pour femme, et mourut sans laisser de postérité. Il en fut de même du troisième, (12:21)
22 et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi. (12:22)
23 A la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme. (12:23)
24 Jésus leur répondit : N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 Car, à la résurrection des morts, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans les cieux. (12:25)
26 Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur. (12:27)
28 Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? (12:28)
29 Jésus répondit : Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur ; (12:29)
30 et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. (12:30)
31 Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. (12:31)
32 Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, (12:32)
33 et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. (12:33)
34 Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osa plus lui proposer des questions. (12:34)
35 Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit : Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de David ? (12:35)
36 David lui-même, animé par l’Esprit-Saint, a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. (12:36)
37 David lui-même l’appelle Seigneur ; comment donc est-il son fils ? Et une grande foule l’écoutait avec plaisir. (12:37)
38 Il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ; (12:38)
39 qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ; (12:39)
40 qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l’apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement. (12:40)
41 Jésus, s’étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. (12:41)
42 Il vint aussi une pauvre veuve, et elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou. (12:42)
43 Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ; (12:43)
44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. (12:44) 		Marc
12:1-44
18Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 1995 © Copyright.[+]		1 De plus, il commença à leur parler par des exemples : “ Un homme avait planté une vigne et l’avait entourée d’une clôture, il avait creusé une cuve pour le pressoir et érigé une tour ; puis il l’a louée à des cultivateurs et il est parti en voyage à l’étranger. (12:1)
2 Or, le moment venu, il a envoyé un esclave vers les cultivateurs pour recevoir des cultivateurs une part des fruits de la vigne. (12:2)
3 Mais ils l’ont pris, battu et renvoyé, vide. (12:3)
4 Et de nouveau il leur a envoyé un autre esclave ; et celui-là, ils l’ont frappé à la tête et l’ont déshonoré. (12:4)
5 Et il en a envoyé un autre, et celui-là, ils l’ont tué ; et beaucoup d’autres : certains, ils les ont battus, et certains, ils les ont tués. (12:5)
6 Il en avait encore un, un fils bien-aimé. Il l’a envoyé vers eux le dernier, en disant : ‘ Ils respecteront mon fils. ’ (12:6)
7 Mais ces cultivateurs-​là se sont dit entre eux : ‘ Voici l’héritier. Venez, tuons-​le, et l’héritage sera à nous. ’ (12:7)
8 Alors ils l’ont pris et l’ont tué, et ils l’ont jeté hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera le propriétaire de la vigne ? Il viendra et détruira les cultivateurs, et il donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-​vous jamais lu cette [parole de l’]Écriture : ‘ La pierre que les bâtisseurs ont rejetée, c’est elle qui est devenue la principale pierre angulaire. (12:10)
11 C’est de Jéhovah que cela est venu, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ’ ? ” (12:11)
12 Et ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils avaient peur de la foule, car ils avaient remarqué que c’était à leur intention qu’il avait donné cet exemple. Ils le laissèrent donc et s’en allèrent. (12:12)
13 Ensuite ils lui envoyèrent quelques-uns des Pharisiens et des gens du parti d’Hérode, pour l’attraper dans ses paroles. (12:13)
14 Ceux-ci lui dirent en arrivant : “ Enseignant, nous savons que tu es véridique et que tu ne te soucies de personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu en accord avec la vérité : Est-​il permis ou non de payer à César l’impôt par tête ? (12:14)
15 Devons-​nous payer ou ne devons-​nous pas payer ? ” Discernant leur hypocrisie, il leur dit : “ Pourquoi me mettez-​vous à l’épreuve ? Apportez-​moi un denier, pour que je l’examine. ” (12:15)
16 Ils en apportèrent un. Et il leur dit : “ Cette image et cette inscription, de qui sont-​elles ? ” Ils lui dirent : “ De César. ” (12:16)
17 Alors Jésus dit : “ Rendez les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu. ” Et ils s’étonnaient à son sujet. (12:17)
18 Alors des Sadducéens vinrent vers lui, [ceux-là] qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, et ils lui posèrent la question : (12:18)
19 “ Enseignant, Moïse nous a écrit que si le frère de quelqu’un meurt et laisse après lui une femme mais ne laisse pas d’enfant, son frère prenne la femme et de [cette femme] suscite une descendance à son frère. (12:19)
20 Il y avait sept frères ; et le premier a pris femme, mais quand il est mort, il n’a pas laissé de descendance. (12:20)
21 Et le deuxième a pris la [femme] mais est mort sans laisser de descendance ; et le troisième de même. (12:21)
22 Et les sept n’ont pas laissé de descendance. La dernière de tous, la femme aussi est morte. (12:22)
23 À la résurrection, duquel d’entre eux sera-​t-​elle la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme. ” (12:23)
24 Jésus leur dit : “ N’est-​ce pas pour cela que vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 En effet, quand ils ressuscitent d’entre les morts, les hommes ne se marient pas et les femmes ne sont pas données en mariage, mais ils sont comme des anges dans les cieux. (12:25)
26 Mais au sujet des morts, qu’ils sont relevés, n’avez-​vous pas lu dans le livre de Moïse, dans le récit concernant le buisson d’épines, comment Dieu lui a dit : ‘ Je suis le Dieu d’Abraham et [le] Dieu d’Isaac et [le] Dieu de Jacob ’ ? (12:26)
27 Il est un Dieu, non pas des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur. ” (12:27)
28 Or, l’un des scribes, qui s’était avancé et les avait entendus discuter, sachant qu’il leur avait répondu de belle façon, lui demanda : “ Quel commandement est le premier de tous ? ” (12:28)
29 Jésus répondit : “ Le premier, c’est : ‘ Entends, ô Israël, Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah, (12:29)
30 et tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée, et de toute ta force. ’ (12:30)
31 Le deuxième est celui-ci : ‘ Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même. ’ Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. ” (12:31)
32 Le scribe lui dit : “ Enseignant, tu as très bien dit, en accord avec la vérité : ‘ Il est Un, et il n’y en a pas d’autre que Lui ’ ; (12:32)
33 et l’aimer de tout son cœur, et de toute son intelligence, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-​même, vaut bien mieux que tous les holocaustes et sacrifices. ” (12:33)
34 Et Jésus, s’apercevant qu’il avait répondu de façon intelligente, lui dit : “ Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. ” Mais personne n’avait plus le courage de l’interroger. (12:34)
35 Cependant, alors qu’il répondait, Jésus se mit à dire pendant qu’il enseignait dans le temple : “ Comment se fait-​il que les scribes disent que le Christ est le fils de David ? (12:35)
36 Par l’esprit saint David lui-​même a dit : ‘ Jéhovah a dit à mon Seigneur : “ Assieds-​toi à ma droite jusqu’à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds. ” ’ (12:36)
37 David lui-​même l’appelle ‘ Seigneur ’, mais d’où vient qu’il est son fils ? ” Et la grande foule l’écoutait avec plaisir. (12:37)
38 Et, dans son enseignement, il dit encore : “ Prenez garde aux scribes qui veulent circuler en longues robes, et [recevoir] des salutations sur les places de marché, (12:38)
39 et [occuper] les premiers sièges dans les synagogues et les places les plus en vue dans les repas. (12:39)
40 Ce sont eux qui dévorent les maisons des veuves et comme prétexte font de longues prières ; ceux-là recevront un jugement plus sévère. ” (12:40)
41 Et il s’assit en face des troncs du trésor et se mit à regarder comment la foule mettait de l’argent dans les troncs du trésor ; et beaucoup de riches mettaient beaucoup de pièces. (12:41)
42 Une pauvre veuve arriva alors et mit deux petites pièces de monnaie, qui ont très peu de valeur. (12:42)
43 Et il appela à lui ses disciples et leur dit : “ Vraiment, je vous dis que cette pauvre veuve a mis plus que tous ceux qui ont mis de l’argent dans les troncs du trésor ; (12:43)
44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle, de son indigence, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. ” (12:44) 		Marc
12:1-44
19Traduction Louis Segond 21
Édition de 2007 © Copyright.[+]		1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne. Il l’entoura d’une haie, creusa un pressoir et construisit une tour. Puis il la loua à des vignerons et quitta le pays. (12:1)
2 Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour recevoir d’eux une part de récolte de la vigne. (12:2)
3 Ils s’emparèrent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides. (12:3)
4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur ; ils [lui jetèrent des pierres,] le frappèrent à la tête et l’insultèrent. (12:4)
5 Il en envoya un troisième et ils le tuèrent, puis beaucoup d’autres qu’ils battirent ou tuèrent. (12:5)
6 Il avait encore un fils bien-aimé ; il l’envoya vers eux en dernier, disant : ‘Ils auront du respect pour mon fils.’ (12:6)
7 Mais ces vignerons dirent entre eux : ‘Voilà l’héritier. Venez, tuons-le et l’héritage sera à nous.’ (12:7)
8 Et ils s’emparèrent de lui, le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra, fera mourir les vignerons et donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-vous pas lu cette parole de l’Ecriture : La pierre qu’ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire ; (12:10)
11 c’est l’œuvre du Seigneur, et c’est un prodige à nos yeux ? » (12:11)
12 Ils cherchaient à l’arrêter, mais ils redoutaient les réactions de la foule. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Ils le laissèrent alors et s’en allèrent. (12:12)
13 Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques pharisiens et des hérodiens, afin de le prendre au piège de ses propres paroles. (12:13)
14 Ils vinrent lui dire : « Maître, nous savons que tes paroles sont vraies et que tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne regardes pas à l’apparence des gens et tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité. Est-il permis, ou non, de payer l’impôt à l’empereur ? Devons-nous payer ou ne pas payer ? » (12:14)
15 Mais Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : « Pourquoi me tendez-vous un piège ? Apportez-moi une pièce de monnaie afin que je la voie. » (12:15)
16 Ils en apportèrent une. Jésus leur demanda : « De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ? » « De l’empereur », lui répondirent-ils. (12:16)
17 Alors il leur dit : « Rendez à l’empereur ce qui est à l’empereur et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils furent dans l’étonnement à son sujet. (12:17)
18 Les sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent auprès de Jésus et lui posèrent cette question : (12:18)
19 « Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si un homme meurt et laisse une femme sans avoir d’enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère. (12:19)
20 Or, il y avait sept frères. Le premier s’est marié et est mort sans laisser de descendance. (12:20)
21 Le deuxième a pris la veuve pour femme et est mort sans laisser de descendance. Il en est allé de même pour le troisième, (12:21)
22 et aucun des sept n’a laissé de descendance. Après eux tous, la femme est morte aussi. (12:22)
23 A la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? En effet, les sept l’ont eue pour épouse. » (12:23)
24 Jésus leur répondit : « N’êtes-vous pas dans l’erreur parce que vous ne connaissez ni les Ecritures ni la puissance de Dieu ? (12:24)
25 En effet, à la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront comme les anges dans le ciel. (12:25)
26 En ce qui concerne la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse ce que Dieu lui a dit, dans l’épisode du buisson : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l’erreur. » (12:27)
28 Un des spécialistes de la loi, qui les avait entendus discuter, vit que Jésus avait bien répondu aux sadducéens. Il s’approcha et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? » (12:28)
29 Jésus répondit : « Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur (12:29)
30 et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. (12:30)
31 Voici le deuxième : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. » (12:31)
32 Le spécialiste de la loi lui dit : « Bien, maître. Tu as dit avec vérité que Dieu est unique, qu’il n’y en a pas d’autre que lui (12:32)
33 et que l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, [de toute son âme] et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. » (12:33)
34 Voyant qu’il avait répondu avec intelligence, Jésus lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Personne n’osa plus lui poser de questions. (12:34)
35 Jésus continuait à enseigner dans le temple ; il dit : « Comment les spécialistes de la loi peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ? (12:35)
36 [En effet,] David lui-même, animé par l’Esprit saint, a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ‘Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied.’ (12:36)
37 David lui-même l’appelle Seigneur. Comment peut-il donc être son fils ? » Et une grande foule l’écoutait avec plaisir. (12:37)
38 Il leur disait dans son enseignement : « Attention aux spécialistes de la loi qui aiment se promener en longues robes et être salués sur les places publiques ! (12:38)
39 Ils recherchent les sièges d’honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les festins ; (12:39)
40 ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant pour l’apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement. » (12:40)
41 Jésus était assis vis-à-vis du tronc et regardait comment la foule y mettait de l’argent. De nombreux riches mettaient beaucoup. (12:41)
42 Une pauvre veuve vint aussi ; elle y mit deux petites pièces, une toute petite somme. (12:42)
43 Alors Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc, (12:43)
44 car tous ont pris de leur superflu pour mettre dans le tronc, tandis qu’elle, elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (12:44) 		Marc
12:1-44
20Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 2018 © Copyright.[+]		1 Alors il commença à leur parler en utilisant des exemples : « Un homme a planté une vigne et l’a entourée d’une clôture. Il a aussi creusé un pressoir et construit une tour. Puis il a loué la vigne à des cultivateurs et il est parti en voyage à l’étranger. (12:1)
2 Le moment venu, il a envoyé un serviteur vers les cultivateurs pour recevoir une partie des raisins. (12:2)
3 Mais ils l’ont saisi, battu et renvoyé les mains vides. (12:3)
4 Il leur a envoyé un autre serviteur, mais ils l’ont frappé à la tête et humilié. (12:4)
5 Il en a envoyé un autre encore, mais ils l’ont tué. Et il en a envoyé beaucoup d’autres, mais ils les ont battus ou tués. (12:5)
6 Il avait encore un fils, qu’il aimait particulièrement. Il l’a envoyé en dernier, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” (12:6)
7 Mais les cultivateurs se sont dit entre eux : “C’est l’héritier. Venez, tuons-​le, et l’héritage sera à nous.” (12:7)
8 Alors ils l’ont saisi, tué et jeté hors de la vigne. (12:8)
9 Que fera le propriétaire ? Il viendra tuer les cultivateurs, et il donnera la vigne à d’autres. (12:9)
10 N’avez-​vous jamais lu ce passage des Écritures : “C’est la pierre que les bâtisseurs ont rejetée qui est devenue la principale pierre d’angle. (12:10)
11 Elle est venue de Jéhovah, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux” ? » (12:11)
12 Les scribes et les prêtres en chef voulaient l’arrêter, car ils avaient compris que c’étaient eux qu’il visait par cet exemple. Mais comme ils avaient peur de la foule, ils le laissèrent et partirent. (12:12)
13 Ensuite, ils lui envoyèrent quelques pharisiens et des membres du parti d’Hérode pour le prendre au piège dans ses paroles. (12:13)
14 Ces hommes vinrent lui dire : « Enseignant, nous savons que tu dis la vérité et que tu ne cherches l’approbation de personne, car tu ne t’arrêtes pas à l’apparence des gens. Et ce que tu enseignes à propos de Dieu est en accord avec la vérité. Est-​il permis ou non de payer l’impôt à César ? (12:14)
15 Devons-​nous payer ou pas ? » Discernant leur hypocrisie, Jésus leur répondit : « Pourquoi me tendez-​vous un piège ? Apportez-​moi un denier. » (12:15)
16 Ils en apportèrent un. Il leur demanda : « Ce visage et cette inscription, de qui sont-​ils ? » Ils lui répondirent : « De César. » (12:16)
17 Alors Jésus dit : « Rendez les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu. » Et sa réponse les impressionna. (12:17)
18 Puis les sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection, vinrent lui demander : (12:18)
19 « Enseignant, Moïse nous a écrit que, si un homme marié meurt sans enfant, son frère doit prendre sa veuve et donner une descendance à cet homme. (12:19)
20 Il y avait sept frères. Le premier s’est marié, mais il est mort sans laisser de descendant. (12:20)
21 Le deuxième s’est marié avec la veuve, mais lui aussi est mort sans laisser de descendant. Il est arrivé la même chose au troisième. (12:21)
22 Aucun des sept n’a laissé de descendant. La femme aussi est morte, en dernier. (12:22)
23 À la résurrection, de qui sera-​t-​elle la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme. » (12:23)
24 Jésus leur répondit : « N’est-​ce pas pour cela que vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu. (12:24)
25 En effet, quand ils ressusciteront, les hommes ne se marieront pas et les femmes ne seront pas données en mariage, mais ils seront comme des anges dans le ciel. (12:25)
26 Mais sur le fait que les morts sont ressuscités, n’avez-​vous pas lu dans le livre de Moïse, dans le récit du buisson épineux, que Dieu lui a dit : “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob” ? (12:26)
27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l’erreur. » (12:27)
28 Un scribe qui s’était approché les avait entendus discuter. Comme il avait vu que Jésus leur avait bien répondu, il lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? » (12:28)
29 Jésus répondit : « Le premier, c’est : “Écoute, ô Israël : Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah. (12:29)
30 Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force.” (12:30)
31 Le deuxième, c’est : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même.” Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » (12:31)
32 Le scribe lui dit : « Enseignant, ce que tu as dit est très bien. Tu as parlé en accord avec la vérité : “Il est un seul, et il n’y en a pas d’autre que lui.” (12:32)
33 Et l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-​même, vaut bien mieux que tous les holocaustes et les sacrifices. » (12:33)
34 Voyant qu’il avait répondu intelligemment, Jésus lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Après cela, plus personne n’eut le courage de l’interroger. (12:34)
35 Cependant, alors qu’il continuait à enseigner dans le Temple, Jésus demanda : « Pourquoi les scribes disent-​ils que le Christ est le fils de David ? (12:35)
36 Poussé par l’esprit saint, David lui-​même a dit : “Jéhovah a dit à mon Seigneur : ‘Assieds-​toi à ma droite jusqu’à ce que je mette tes ennemis sous tes pieds.’” (12:36)
37 David lui-​même l’appelle Seigneur. Alors comment peut-​il être son fils ? » Et la grande foule qui était là l’écoutait avec plaisir. (12:37)
38 Pendant qu’il enseignait, il dit encore : « Méfiez-​vous des scribes qui aiment circuler en longs vêtements, être salués sur les places de marché (12:38)
39 et avoir les premiers sièges dans les synagogues et les places les plus en vue dans les repas. (12:39)
40 Ils prennent aux veuves tout ce qu’elles ont, et pour se faire remarquer, ils disent de longues prières. Ils recevront un jugement plus sévère. » (12:40)
41 Ensuite, il s’assit en face des troncs du trésor et regarda comment la foule y mettait de l’argent. De nombreux riches mettaient beaucoup de pièces. (12:41)
42 Puis une veuve pauvre arriva et mit deux petites pièces de très peu de valeur. (12:42)
43 Jésus appela ses disciples et leur dit : « Vraiment, je vous dis que cette pauvre veuve a mis plus que tous ceux qui ont mis de l’argent dans les troncs du trésor. (12:43)
44 Car tous ont mis de leur superflu, mais elle, qui est pauvre, a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (12:44) 		Marc
12:1-44
21Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford
Édition de 2022 © Copyright.[+]		1 Et il se mit à leur parler en paraboles : Un certain homme planta un vignoble et il l’entoura d’une haie, et y creusa un emplacement pour la cuve à vin, et y bâtit une tour, et la loua à des viticulteurs et s’en alla dans un pays lointain. (12:1)
2 Et à la saison il envoya un serviteur vers les viticulteurs, afin qu’il puisse recevoir des viticulteurs du fruit du vignoble. (12:2)
3 Et ils l’attrapèrent et le battirent, et le renvoyèrent les mains vides. (12:3)
4 Et de nouveau il leur envoya un autre serviteur ; et à celui-là ils jetèrent des pierres, et le blessèrent à la tête, et le renvoyèrent l’ayant traité honteusement. (12:4)
5 Et de nouveau il en envoya un autre ; et celui-là ils le tuèrent, et beaucoup d’autres ; battant les uns, et tuant les autres. (12:5)
6 Ayant donc encore un fils, son bien-aimé, il le leur envoya aussi, le dernier, disant : Ils révéreront mon fils. (12:6)
7 Mais ces viticulteurs dirent entre eux : Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous. (12:7)
8 Et ils le prirent et le tuèrent et le jetèrent hors du vignoble. (12:8)
9 Que fera donc le seigneur du vignoble ? Il viendra et fera tuer les viticulteurs, et donnera le vignoble à d’autres. (12:9)
10 Et n’avez-vous pas lu cette écriture ; La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la principale du coin : (12:10)
11 Ceci a été fait par le Seigneur, et c’est merveilleux à nos yeux ? (12:11)
12 Et ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignaient le peuple : car ils savaient qu’il avait dit la parabole contre eux : et ils le laissèrent et s’en allèrent. (12:12)
13 ¶ Et ils lui envoyèrent certains des Pharisiens et des Hérodiens, afin de le prendre au piège dans ses paroles. (12:13)
14 Et lorsqu’ils arrivèrent, ils lui dirent : Maître, nous savons que tu es vrai et que tu ne te soucies de qui que ce soit : car tu ne regardes pas à la personne des hommes, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité : Est-ce permis de donner le tribut à César ou non ? (12:14)
15 Le donnerons-nous ou ne le donnerons-nous pas ? Mais lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je puisse le voir. (12:15)
16 Et ils le lui apportèrent. Et il leur dit : De qui est cette image et inscription ? Et ils lui dirent : De César. (12:16)
17 Et Jésus répondant, leur dit : Rendez à César les choses qui sont à César, et à Dieu les choses qui sont à Dieu. Et ils s’émerveillèrent à son sujet. (12:17)
18 ¶ Puis viennent vers lui les Sadducéens, qui disent qu’il n’y a pas de résurrection ; et ils lui demandèrent, disant : (12:18)
19 Maître, Moïse nous a écrit que si le frère d’un homme meurt et laisse sa femme, et ne laisse pas d’enfants, son frère devra épouser sa femme, et susciter une semence à son frère. (12:19)
20 Or il y avait sept frères : et le premier prit une femme, et mourant ne laissa pas de semence. (12:20)
21 Et le second la prit, et mourut, et lui non plus ne laissa pas de semence : et de même le troisième. (12:21)
22 Et les sept la prirent, et ne laissèrent pas de semence : la femme mourut aussi, la dernière de tous. (12:22)
23 En la résurrection donc, quand ils ressusciteront, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? car les sept l’ont eue pour femme. (12:23)
24 Et Jésus répondant leur dit : N’êtes-vous donc pas dans l’erreur, parce que vous ne connaissez ni les écritures, ni le pouvoir de Dieu ? (12:24)
25 Car quand ils seront ressuscités d’entre les morts, ils ne se marieront pas, ni ne seront donnés en mariage ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel. (12:25)
26 Et quant aux morts, et à ce qu’ils ressuscitent : n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au buisson ardent, comment Dieu lui parla, disant, Je suis le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ? (12:26)
27 Il n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants : vous errez donc grandement. (12:27)
28 ¶ Et l’un des scribes vint, et les ayant entendus discuter ensemble, et percevant qu’il leur avait bien répondu, lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? (12:28)
29 Et Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements est : Entends, Ô Israël ; le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur : (12:29)
30 Et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ton intelligence, et avec toute ta vigueur : c’est là le premier commandement. (12:30)
31 Et le second lui est semblable, nommément ceci, Tu aimeras ton voisin comme toi-même. Il n’y a aucun autre commandement plus grand que ceux-ci. (12:31)
32 Et le scribe lui dit : Bien, Maître, tu as dit la vérité : car il n’y a qu’un seul Dieu, et il n’y en a pas d’autre que lui : (12:32)
33 Et l’aimer de tout son cœur, de toute sa compréhension, de toute son âme, et de toute sa vigueur, et aimer son voisin comme soi-même, c’est plus que toutes les offrandes consumées et les sacrifices. (12:33)
34 Et quand Jésus vit qu’il avait répondu prudemment, il lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et aucun homme n’osa plus lui poser d’autre question. (12:34)
35 ¶ Et Jésus répondait et disait, tandis qu’il enseignait dans le temple : Comment les scribes disent-ils que Christ est le Fils de David ? (12:35)
36 Car David lui-même dit par l’Esprit Saint, Le SEIGNEUR a dit à mon Seigneur, Assieds-toi à ma main droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied. (12:36)
37 David lui-même donc l’appelle Seigneur ; et d’où alors est son fils ? Et le petit peuple l’entendait volontiers. (12:37)
38 ¶ Et il leur disait dans sa doctrine : Méfiez-vous des scribes qui aiment à se promener dans de longues tenues, et aiment les salutations dans les marchés, (12:38)
39 Et les sièges importants dans les synagogues, et les places les plus élevées dans les festins : (12:39)
40 Qui dévorent les maisons des veuves, et pour prétexte font de longues prières : ceux-ci recevront une plus grande damnation. (12:40)
41 ¶ Et Jésus s’assit en face du trésor, et regardait comment le peuple jetait de l’argent dans le trésor : et beaucoup qui étaient riches y jetaient beaucoup. (12:41)
42 Et une pauvre veuve vint, et y jeta deux pites, qui font un sou. (12:42)
43 Et il appela à lui ses disciples et il leur dit : En vérité, je vous dis, Que cette pauvre veuve a jeté plus que tous ceux qui ont jeté dans le trésor : (12:43)
44 Car ils y ont tous jeté de leur superflu ; mais celle-ci a jeté de son nécessaire, tout ce qu’elle avait, même toute sa subsistance. (12:44) 		Marc
12:1-44
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