Comparateur de Bibles

De à
Préférences d'affichage Afficher par défaut :

Afficher uniquement les traductions en :

Style d'écriture : Taille du texte :
Couleurs :

1Traduction par David Martin
Édition de 1744, libre de droits.
1 Après cela, Job ouvrit la bouche, et maudit son jour. (3:1)
2 Car prenant la parole, il dit : (3:2)
3 Périsse le jour auquel je naquis, et la nuit en laquelle il fut dit : Un enfant mâle est né ! (3:3)
4 Que ce jour-là ne soit que ténèbres ; que Dieu ne le recherche point d’en haut, et qu’il ne soit point éclairé de la lumière ! (3:4)
5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort le rendent souillé ; que les nuées demeurent sur lui ; qu’il soit rendu terrible comme le jour de ceux à qui la vie est amère ! (3:5)
6 Que l’obscurité couvre cette nuit-là, qu’elle ne se réjouisse point d’être parmi les jours de l’année, et qu’elle ne soit point comptée parmi les mois ! (3:6)
7 Voilà, que cette nuit soit solitaire, qu’on ne se réjouisse point en elle ! (3:7)
8 Que ceux qui ont accoutumé de maudire les jours et ceux qui sont prêts à renouveler leur deuil, la maudissent ! (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule soient obscurcies ; qu’elle attende la lumière, mais qu’il n’y en ait point, et qu’elle ne voie point les rayons de l’aube du jour ! (3:9)
10 Parce qu’elle n’a pas fermé le ventre qui m’a porté, et qu’elle n’a point caché le tourment loin de mes yeux. (3:10)
11 Que ne suis-je mort dès la matrice ; que n’ai-je expiré aussitôt que je suis sorti du ventre de ma mère ! (3:11)
12 Pourquoi les genoux m’ont-ils reçu ? pourquoi m’a-t-on présenté les mamelles afin que je les suçasse ? (3:12)
13 Car maintenant je serais couché, je me reposerais, je dormirais ; il y aurait eu dès lors du repos pour moi, (3:13)
14 Avec les Rois et les Gouverneurs de la terre, qui se bâtissent des solitudes ; (3:14)
15 Ou avec les Princes qui ont eu de l’or, et qui ont rempli d’argent leurs maisons. (3:15)
16 Ou que n’ai-je été comme un avorton caché ; comme les petits enfants qui n’ont point vu la lumière ! (3:16)
17 Là les méchants ne tourmentent plus personne, et là demeurent en repos ceux qui ont perdu leur force. (3:17)
18 Pareillement ceux qui avaient été dans les liens, jouissent là du repos, et n’entendent plus la voix de l’exacteur. (3:18)
19 Le petit et le grand sont là ; et là l’esclave n’est plus sujet à son seigneur. (3:19)
20 Pourquoi la lumière est-elle donnée au misérable, et la vie à ceux qui ont le cœur dans l’amertume ; (3:20)
21 Qui attendent la mort, et elle ne vient point, et qui la recherchent plus que les trésors ; (3:21)
22 Qui seraient ravis de joie et seraient dans l’allégresse, s’ils avaient trouvé le sépulcre ? (3:22)
23 Pourquoi, dis-je, la lumière est-elle donnée à l’homme à qui le chemin est caché, et que Dieu a enfermé de tous côtés ? (3:23)
24 Car avant que je mange, mon soupir vient, et mes rugissements coulent comme des eaux. (3:24)
25 Parce que ce que je craignais le plus, m’est arrivé, et ce que j’appréhendais, m’est survenu. (3:25)
26 Je n’ai point eu de paix, je n’ai point eu de repos, ni de calme, depuis que ce trouble m’est arrivé. (3:26)
Job
3:1-26
2Traduction King James revue par B. Blayney
Édition de 1769, libre de droits (hors GB).
1 After this opened Job his mouth, and cursed his day. (3:1)
2 And Job spake, and said, (3:2)
3 Let the day perish wherein I was born, and the night in which it was said, There is a man child conceived. (3:3)
4 Let that day be darkness ; let not God regard it from above, neither let the light shine upon it. (3:4)
5 Let darkness and the shadow of death stain it ; let a cloud dwell upon it ; let the blackness of the day terrify it. (3:5)
6 As for that night, let darkness seize upon it ; let it not be joined unto the days of the year, let it not come into the number of the months. (3:6)
7 Lo, let that night be solitary, let no joyful voice come therein. (3:7)
8 Let them curse it that curse the day, who are ready to raise up their mourning. (3:8)
9 Let the stars of the twilight thereof be dark ; let it look for light, but have none ; neither let it see the dawning of the day : (3:9)
10 Because it shut not up the doors of my mother’s womb, nor hid sorrow from mine eyes. (3:10)
11 Why died I not from the womb ? why did I not give up the ghost when I came out of the belly ? (3:11)
12 Why did the knees prevent me ? or why the breasts that I should suck ? (3:12)
13 For now should I have lain still and been quiet, I should have slept : then had I been at rest, (3:13)
14 With kings and counsellers of the earth, which built desolate places for themselves ; (3:14)
15 Or with princes that had gold, who filled their houses with silver : (3:15)
16 Or as an hidden untimely birth I had not been ; as infants which never saw light. (3:16)
17 There the wicked cease from troubling ; and there the weary be at rest. (3:17)
18 There the prisoners rest together ; they hear not the voice of the oppressor. (3:18)
19 The small and great are there ; and the servant is free from his master. (3:19)
20 Wherefore is light given to him that is in misery, and life unto the bitter in soul ; (3:20)
21 Which long for death, but it cometh not ; and dig for it more than for hid treasures ; (3:21)
22 Which rejoice exceedingly, and are glad, when they can find the grave ? (3:22)
23 Why is light given to a man whose way is hid, and whom God hath hedged in ? (3:23)
24 For my sighing cometh before I eat, and my roarings are poured out like the waters. (3:24)
25 For the thing which I greatly feared is come upon me, and that which I was afraid of is come unto me. (3:25)
26 I was not in safety, neither had I rest, neither was I quiet ; yet trouble came. (3:26)
Job
3:1-26
3Traduction revue par J. F. Ostervald
Édition de 1823, libre de droits.
1 Après cela, Job ouvrit sa bouche, et maudit son jour ; (3:1)
2 Et prenant la parole, il dit : (3:2)
3 Que le jour auquel je naquis, périsse, et la nuit en laquelle il fut dit : Un homme est né. (3:3)
4 Que ce jour-là ne soit que ténèbres ; que Dieu ne le recherche point d’en haut, et qu’il ne soit point éclairé de la lumière ! (3:4)
5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort rendent ce jour souillé ; que les nuées obscures demeurent sur lui ; qu’on l’ait en horreur comme un jour d’amertume ! (3:5)
6 Que l’obscurité couvre cette nuit-là, qu’on ne la mette pas parmi les jours de l’année, et qu’elle ne soit point comptée dans les mois. (3:6)
7 Voilà, que cette nuit-là soit solitaire, et qu’on ne s’y réjouisse point. (3:7)
8 Que ceux qui maudissent les jours, et ceux qui sont toujours prêts à renouveler leur deuil, la maudissent. (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule soient obscurcies ; qu’elle attende la lumière, mais qu’il n’y en ait point, et qu’elle ne voie point les rayons de l’aurore, (3:9)
10 Parce qu elle n’a pas fermé le ventre qui m’a porté, et qu’elle n’a point caché à mes yeux le tourment qui m’accable. (3:10)
11 Que ne suis-je mort dès la matrice ! Que ne suis-je expiré aussitôt que je suis sorti du ventre de ma mère ! (3:11)
12 Pourquoi m’a-t-on reçu sur les genoux ? Et pourquoi m’a-t-on présenté des mamelles, afin que je les suçasse ! (3:12)
13 Car maintenant je serais couché dans le tombeau et je me reposerais ; je dormirais : dès-lors j’aurais été en repos, (3:13)
14 Avec les rois et les gouverneurs de la terre, qui se bâtissent des solitudes ; (3:14)
15 Ou avec les princes qui avaient de l’or, et qui avaient rempli leurs maisons d’argent. (3:15)
16 Ou, pourquoi n’ai-je pas été comme un avorton caché, comme les petits enfans qui n’ont jamais vu la lumière ? (3:16)
17 C’est là que les méchans ne tourmentent plus personne, et que ceux qui ont perdu leur force, se reposent. (3:17)
18 C’est là que ceux qui avaient été liés ensemble, jouissent du repos et n’entendent plus la voix de l’exacteur. (3:18)
19 Le petit et le grand sont là, et l’esclave n’est plus là, sujet à son maître. (3:19)
20 Pourquoi la lumière est-elle donnée au misérable, et la vie à ceux qui ont le cœur outré ; (3:20)
21 Qui attendent la mort, et elle ne vient point, et qui la recherchent plus que les trésors ; (3:21)
22 Qui seraient ravis de joie, et qui auraient de grands transports s’ils avaient trouvé le sépulcre ? (3:22)
23 Pourquoi la lumière est-elle donnée à l’homme auquel le chemin est caché, et que Dieu a couvert de tous côtés de ténèbres ? (3:23)
24 Car je soupire avant que de manger, et mes cris coulent comme des eaux. (3:24)
25 Car ce que je craignais le plus, m’est arrivé, et ce que j’appréhendais est tombé sur moi. (3:25)
26 Je n’ai point eu de paix, je n’ai point eu de repos ni de calme ; et le trouble est venu sur moi. (3:26)
Job
3:1-26
4Traduction par H.-A. Perret-Gentil
Édition de 1847-1861, libre de droits.
1 Après cela Job ouvrit la bouche, et maudit le jour de sa naissance. (3:1)
2 Et Job prit la parole et dit : (3:2)
3 Périsse le jour où je suis né, et la nuit qui dit : Un enfant est conçu ! (3:3)
4 Que ce jour se change en ténèbres, que Dieu d’en haut ne s’en informe plus ! et que sur lui la clarté ne resplendisse plus ! (3:4)
5 Que l’obscurité et l’ombre de mort le réclament, que les sombres nuées viennent s’y établir, et que l’absence de jour y répande l’effroi ! (3:5)
6 Cette nuit ! que les ténèbres s’en emparent, qu’elle ne se réjouisse plus parmi les jours de l’année, et que dans le compte des mois elle n’entre plus ! (3:6)
7 Voici, que cette nuit soit inféconde, que l’allégresse n’y ait plus accès ! (3:7)
8 Qu’elle soit notée par ceux qui maudissent les jours, experts à faire lever le Léviathan ! (3:8)
9 Que les astres de son crépuscule s’éteignent ! qu’elle espère la lumière, et qu’elle ne vienne pas, et que jamais elle ne voie les paupières de l’aurore, (3:9)
10 car elle ne ferma point le sein dont j’ai franchi les portes, et n’a point dérobé le chagrin à ma vue ! (3:10)
11 Pourquoi ne quittai-je pas sans vie les flancs de ma mère, et au sortir de son sein n’expirai-je pas ? (3:11)
12 Pourquoi rencontrai-je des genoux devant moi, et pourquoi des mamelles où je fusse allaité ? (3:12)
13 Car maintenant je serais gisant et tranquille, je dormirais, et aurais aussi le repos, (3:13)
14 avec les Rois et les arbitres de la terre qui se sont élevé des tombes, (3:14)
15 ou avec les Princes qui possédaient de l’or, et ont rempli d’argent leurs habitations ; (3:15)
16 ou, tel que l’avorton enfoui, je ne serais pas, tel que les enfants qui n’ont pas vu le jour. (3:16)
17 Là les impies cessent de s’agiter, là se reposent ceux qui sont fatigués d’efforts, (3:17)
18 là sont réunis les captifs en sécurité, et ils n’entendent pas la voix de l’exacteur. (3:18)
19 Petits et grands y sont égaux, et l’esclave y est affranchi de son maître. (3:19)
20 Pourquoi accorde-t-Il la lumière au misérable, et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’âme, (3:20)
21 qui attendent la mort, et elle n’arrive pas, qui creusent la terre, plus désireux d’elle que des trésors, (3:21)
22 qui se réjouissent jusqu’à l’allégresse, sont transportés, quand ils trouvent un tombeau ; (3:22)
23 à l’homme enfin, à qui son chemin se dérobe, et que Dieu cerne de toutes parts ? (3:23)
24 Car le pain que je mange, rencontre mes sanglots, et, comme les flots, mes soupirs s’épanchent ; (3:24)
25 car la terreur que je crains, m’assaille aussitôt, et ce que je redoute, c’est ce qui m’arrive. (3:25)
26 Je n’ai ni trêve, ni calme, ni repos, et toujours le trouble survient. (3:26)
Job
3:1-26
5Traduction par L. I. Lemaistre de Saci
Édition de 1855, libre de droits.
1 APRÈS cela Job ouvrit la bouche, et maudit le jour de sa naissance, (3:1)
2 et il parla de cette sorte : (3:2)
3 Puisse périr le jour auquel je suis né, et la nuit en laquelle il a été dit : Un homme est conçu ! (3:3)
4 Que ce jour se change en ténèbres, que Dieu ne le regarde non plus du ciel, que s’il n’avait jamais été ! qu’il ne soit point éclairé de la lumière ! (3:4)
5 Qu’il soit couvert de ténèbres et de l’ombre de la mort ! qu’une noire obscurité l’environne, et qu’il soit plongé dans l’amertume ! (3:5)
6 Qu’un tourbillon ténébreux règne dans cette nuit ! qu’elle ne soit point comptée parmi les jours de l’année, ni mise au nombre des mois ! (3:6)
7 Que cette nuit soit dans une affreuse solitude, et qu’elle ne soit jamais jugée digne de louange ! (3:7)
8 Que ceux qui maudissent le jour la maudissent, ceux qui sont près de susciter Léviathan ! (3:8)
9 Que les étoiles soient obscurcies par sa noirceur ! qu’elle attende la lumière, et qu’elle ne la voie point, et qu’elle ne jouisse point des premiers rayons de l’aurore ! (3:9)
10 parce qu’elle n’a point fermé le sein qui m’a porté, et qu’elle n’a point détourné de moi les maux qui m’accablent. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je point mort dans le sein de ma mère ? pourquoi n’ai-je point cessé de vivre aussitôt que j’en suis sorti ? (3:11)
12 Pourquoi m’a-t-on reçu sur les genoux ? pourquoi ai-je été nourri du lait de la mamelle ? (3:12)
13 Car je dormirais maintenant dans le silence, et je me reposerai dans mon sommeil, (3:13)
14 avec les rois et les consuls de la terre, qui durant leur vie se bâtissent des tombeaux dans les solitudes, (3:14)
15 ou avec les princes qui possèdent l’or, et qui remplissent d’argent leurs maisons. (3:15)
16 Je n’aurais point paru dans le monde, non plus qu’un fruit avorté dans le sein de la mère, ou que ceux qui ayant été conçus n’ont point vu le jour. (3:16)
17 C’est là que les impies cessent d’exciter des tumultes ; et c’est là que trouvent le repos ceux dont les forces sont épuisées par les travaux de cette vie. (3:17)
18 C’est là que ceux qui étaient autrefois enchaînés ensemble, ne souffrent plus aucun mal, et qu’ils n’entendent plus la voix de ceux qui exigeaient d’eux des travaux insupportables. (3:18)
19 Là les grands et les petits se trouvent égaux, là l’esclave est affranchi de la domination de son maître. (3:19)
20 Pourquoi la lumière a-t-elle été donnée à un misérable, et la vie à ceux qui sont dans l’amertume du coeur ? (3:20)
21 qui attendent la mort, et la mort ne vient point ; qui la cherchent comme s’ils creusaient dans la terre pour trouver un trésor, (3:21)
22 et qui sont ravis de joie lorsqu’ils ont enfin trouvé le tombeau. (3:22)
23 Pourquoi la vie a-t-elle été donnée à un homme qui marche dans une route inconnue, et que Dieu a environné de ténèbres ? (3:23)
24 Je soupire avant de manger, et les cris que je fais sont comme le bruit d’un débordement de grandes eaux ; (3:24)
25 parce que ce qui faisait le sujet de ma crainte m’est arrivé et que ce que j’appréhendais est tombé sur moi. (3:25)
26 N’ai-je pas toujours conservé la retenue et la patience ? N’ai-je pas gardé le silence ? Ne me suis-je pas tenu dans le repos ? Et cependant la colère de Dieu est tombée sur moi. (3:26)
Job
3:1-26
6Traduction par Albert Rilliet
Édition de 1858, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
7Traduction dite Bible de Lausanne
Édition de 1861-1872, libre de droits.
1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit son jour. (3:1)
2 Et Job prit la parole et dit : (3:2)
3 Périsse le jour où je suis né, et la nuit qui dit : Un homme a été conçu ! (3:3)
4 Que ce jour soit ténèbres ; que Dieu ne le recherche pas d’en haut, et que la lumière ne brille pas sur lui ! (3:4)
5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort le réclament, que les nuées demeurent sur lui ; que les éclipses du jour l’épouvantent ! (3:5)
6 Cette nuit ! qu’une épaisse obscurité s’en empare, qu’elle ne se réjouisse point parmi les jours de l’année, qu’elle n’entre pas dans le compte des mois ! (3:6)
7 Voici, que cette nuit soit stérile, qu’aucun cri de joie n’y arrive ! (3:7)
8 Qu’ils la chargent de leurs imprécations, ceux qui maudissent les jours, ceux qui sont habiles à faire lever le Léviathan ! (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule se couvrent de ténèbres, qu’elle attende la lumière et qu’il n’en vienne point, et qu’elle ne voie pas les paupières de l’aurore ; (3:9)
10 puisqu’elle n’a pas fermé les portes du ventre qui m’a porté, ni dérobé le tourment à mes yeux. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je pas mort dès les entrailles de ma mère, et que n’ai-je expiré quand je sortis de son ventre ? (3:11)
12 Pourquoi des genoux m’ont-ils accueilli, et pourquoi [s’est-il trouvé] des mamelles que je pusse téter ? (3:12)
13 Car maintenant je serais couché et tranquille, (3:13)
14 je dormirais et ainsi j’aurais du repos avec les rois et les conseillers de la terre, qui se bâtissent des solitudes, (3:14)
15 ou avec les chefs qui possèdent l’or, qui remplissent d’argent leurs maisons. (3:15)
16 Ou bien, comme l’avorton caché, comme les petits enfants qui n’ont pas vu la lumière, je n’existerais pas. (3:16)
17 Là les méchants cessent [de jeter] le trouble, et là se reposent ceux dont la force est épuisée. (3:17)
18 [Là], tous ensemble, les captifs sont à l’aise, ils n’entendent pas la voix de l’exacteur. (3:18)
19 Là petits et grands se rencontrent, et l’esclave y est libre de son seigneur. (3:19)
20 Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui est tourmenté, et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’âme, (3:20)
21 à ceux qui attendent la mort sans qu’elle vienne et la recherchent plus que des trésors, (3:21)
22 à ceux qui se réjouissent jusqu’aux transports et sont dans l’allégresse quand ils trouvent le sépulcre, (3:22)
23 a l’homme dont le chemin est caché et que Dieu enferme de toutes parts ? (3:23)
24 Car à la vue de mon pain mon gémissement arrive, et mes rugissements se répandent comme l’eau. (3:24)
25 Quand j’appréhende une chose effrayante, elle m’atteint, et ce que j’ai redouté m’arrive ! (3:25)
26 Je n’ai ni paix, ni tranquillité, ni repos : le trouble est arrivé ! (3:26)
Job
3:1-26
8Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré
Édition de 1866, libre de droits.
1 Après cela Job ouvrit la bouche, et maudit le jour de sa naissance ; (3:1)
2 Et il parla ainsi : (3:2)
3 Périsse le jour où je suis né, et la nuit dans laquelle il a été dit : Un homme a été conçu. (3:3)
4 Que ce jour soit changé en ténèbres, que Dieu du haut du ciel ne le recherche pas, et qu’il ne soit plus éclairé de la lumière. (3:4)
5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort l’obscurcissent, que les nuées l’environnent, et qu’il soit plongé dans l’amertume. (3:5)
6 Pour cette nuit, qu’un tourbillon ténébreux la possède, qu’elle ne soit point comptée parmi les jours de l’année, ni mise au nombre des mois. (3:6)
7 Que cette nuit soit solitaire, et qu’on n’y entende jamais les chants de la joie. (3:7)
8 Qu’ils la maudissent, ceux qui maudissent le jour, ceux qui sont prêts à susciter Léviathan. (3:8)
9 Que les étoiles soient cachées par son obscurité ; qu’elle attende la lumière, et ne la voie point, non plus que le lever de l’aurore ; (3:9)
10 Parce qu’elle n’a point fermé le sein qui m’a porté, et qu’elle n’a point ôté le mal de devant mes yeux. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je point mort dans le sein de ma mère, et n’ai-je point cessé de vivre aussitôt que j’en suis sorti ? (3:11)
12 Pourquoi m’a-t-on reçu sur des genoux ? Pourquoi ai-je été allaité ? (3:12)
13 Je dormirais maintenant dans le silence, et je me reposerais dans mon sommeil, (3:13)
14 Avec les rois et les consuls de la terre, qui se bâtissent des solitudes. (3:14)
15 Ou avec les princes qui possèdent l’or, et qui remplissent leurs maisons d’argent. (3:15)
16 Je n’aurais point paru dans le monde, non plus qu’un fruit avorté, ou que ceux qui, ayant été conçus, n’ont point vu le jour. (3:16)
17 Là se termine le bruit qu’ont fait les impies ; là les forts, après leur travail et leur lassitude, trouvent le repos ; (3:17)
18 Et ceux qui étaient autrefois enchaînés ensemble ne souffrent plus aucun mal, et n’entendent plus la voix de leur oppresseur. (3:18)
19 Les petits et les grands sont là, et l’esclave s’y trouve affranchi de son maître. (3:19)
20 Pourquoi la lumière a-t-elle été donnée au malheureux, et la vie à ceux qui sont dans l’amertume du cœur, (3:20)
21 Qui attendent la mort sans qu’elle vienne, comme ceux qui creusent la terre pour y découvrir un trésor, (3:21)
22 Et qui tressaillent de joie quand ils ont trouvé le sépulcre ? (3:22)
23 Pourquoi la vie a-t-elle été donnée à un homme qui marche dans une route inconnue, et que Dieu a environnée de ténèbres ? (3:23)
24 Je soupire avant de manger, et les cris de ma douleur sont comme le bruit du débordement des grandes eaux ; (3:24)
25 Parce que ce qui faisait le sujet de ma crainte m’est arrivé, et les maux que j’appréhendais sont venus tout à coup. (3:25)
26 N’ai-je pas dissimulé ? N’ai-je pas gardé le silence ? Ne me suis-je pas tenu en repos ? Et cependant la colère de Dieu est tombée sur moi. (3:26)
Job
3:1-26
9Traduction par L. Segond & H. Oltramare
Édition de 1874, libre de droits.
1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. (3:1)
2 Il prit la parole et dit : (3:2)
3 Périsse le jour où je suis né, et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu ! (3:3)
4 Ce jour ! qu’il se change en ténèbres, que Dieu n’en ait point souci dans le ciel, et que la lumière ne rayonne plus sur lui ! (3:4)
5 Que l’obscurité et l’ombre de la mort s’en emparent, que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, et que de noirs phénomènes l’épouvantent ! (3:5)
6 Cette nuit ! que les ténèbres en fassent leur proie, qu’elle disparaisse de l’année, qu’elle ne soit plus comptée parmi les mois ! (3:6)
7 Que cette nuit devienne stérile, que l’allégresse en soit bannie ! (3:7)
8 Qu’elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, par ceux qui savent exciter le léviathan ! (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent, qu’elle attende en vain la lumière, et qu’elle ne voie point les paupières de l’aurore ! (3:9)
10 Car elle n’a pas fermé le sein qui me conçut, ni dérobé la souffrance à mes regards. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n’ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ? (3:11)
12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, et des mamelles pour m’allaiter ? (3:12)
13 Je serais couché maintenant, je serais tranquille, je dormirais, je reposerais, (3:13)
14 avec les rois et les grands de la terre, qui se bâtirent des mausolées, (3:14)
15 avec les princes qui avaient de l’or, et qui remplirent d’argent leurs demeures. (3:15)
16 Ou je n’existerais pas, je serais comme un avorton caché, comme des enfants qui n’ont pas vu la lumière. (3:16)
17 Là ne s’agitent plus les méchants, et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force ; (3:17)
18 Les captifs sont tous en paix, ils n’entendent pas la voix de l’oppresseur ; (3:18)
19 Le petit et le grand sont là, et l’esclave n’est plus soumis à son maître. (3:19)
20 Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’âme, (3:20)
21 qui espèrent en vain la mort, et qui la convoitent plus qu’un trésor, (3:21)
22 qui seraient transportés de joie et saisis d’allégresse, s’ils trouvaient le tombeau ? (3:22)
23 À l’homme qui ne sait où aller, et que Dieu cerne de toutes parts ? (3:23)
24 Mes soupirs sont ma nourriture, et mes cris se répandent comme l’eau. (3:24)
25 Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. (3:25)
26 Je n’ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, et le trouble s’est emparé de moi. (3:26)
Job
3:1-26
10Traduction par J. N. Darby
Édition de 1885, libre de droits.
1 — Après cela, Job ouvrit sa bouche et maudit son jour. (3:1)
2 Et Job prit la parole et dit : (3:2)
3 Périsse le jour auquel je naquis, et la nuit qui dit : Un homme a été conçu ! (3:3)
4 Ce jour-là, qu’il soit ténèbres ; que Dieu ne s’en enquière pas d’en haut, et que la lumière ne resplendisse pas sur lui ! (3:4)
5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort le réclament ; que les nuées demeurent sur lui ; que ce qui assombrit les jours le terrifie ! (3:5)
6 Cette nuit-là, que l’obscurité s’en empare ; qu’elle ne se réjouisse point parmi les jours de l’année, qu’elle n’entre pas dans le nombre des mois ! (3:6)
7 Voici, que cette nuit-là soit stérile ; que les cris de joie n’y entrent pas ! (3:7)
8 Que ceux qui maudissent le jour la maudissent, ceux qui sont prêts à réveiller Léviathan ! (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule soient obscurcies ; qu’elle attende la lumière, et qu’il n’y en ait point, et qu’elle ne voie pas les cils de l’aurore ! (3:9)
10 Parce qu’elle n’a pas fermé les portes du sein qui m’a porté, et n’a pas caché la misère de devant mes yeux. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je pas mort dès la matrice, n’ai-je pas expiré quand je sortis du ventre ? (3:11)
12 Pourquoi les genoux m’ont-ils rencontré, et pourquoi les mamelles, pour les téter ? (3:12)
13 Car maintenant je serais couché et je serais tranquille, je dormirais : alors j’aurais du repos, (3:13)
14 Avec les rois et les conseillers de la terre qui se bâtissent des solitudes, (3:14)
15 Ou avec les princes qui ont de l’or, qui ont rempli d’argent leurs maisons ; (3:15)
16 Ou, comme un avorton caché, je n’aurais pas été, — comme les petits enfants qui n’ont pas vu la lumière. (3:16)
17 Là, les méchants ont cessé leur tumulte, et là ceux dont les forces sont épuisées par la fatigue sont en repos ; (3:17)
18 Les prisonniers demeurent ensemble tranquilles, ils n’entendent pas la voix de l’exacteur ; (3:18)
19 Là sont le petit et le grand, et le serviteur libéré de son maître. (3:19)
20 Pourquoi la lumière est-elle donnée au misérable, et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’âme, (3:20)
21 À ceux qui attendent la mort, et elle n’est pas là, — qui la cherchent plus que des trésors cachés, (3:21)
22 Qui se réjouissent jusqu’aux transports [et] sont dans l’allégresse, parce qu’ils ont trouvé le sépulcre, — (3:22)
23 À l’homme de qui le chemin est caché et que Dieu a enfermé de toutes parts ? (3:23)
24 Car mon gémissement vient avant mon pain, et mes rugissements débordent comme des eaux. (3:24)
25 Car j’ai eu une crainte, et elle est venue sur moi, et ce que j’appréhendais m’est arrivé. (3:25)
26 Je n’étais pas en sécurité, et je n’étais pas tranquille ni en repos, et le trouble est venu. (3:26)
Job
3:1-26
11Traduction par L. Cl. Fillion
Édition de 1889, libre de droits.
1 Après cela Job ouvrit la bouche, et maudit le jour de sa naissance, (3:1)
2 et il parla ainsi : (3:2)
3 Périsse le jour où je suis né, et la nuit dans laquelle il a été dit : Un homme est conçu. (3:3)
4 Ce jour, qu’il se change en ténèbres ; que Dieu ne le regarde pas du ciel ; qu’il ne soit point éclairé de la lumière. (3:4)
5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort l’obscurcissent, qu’une noire obscurité l’environne, et qu’il soit plongé dans l’amertume. (3:5)
6 Cette nuit, qu’un tourbillon ténébreux s’en empare ; qu’elle ne soit point comptée parmi les jours de l’année, ni mise au nombre des mois. (3:6)
7 Que cette nuit soit désolée et indigne de louanges. (3:7)
8 Que ceux qui maudissent le jour le maudissent, ceux qui sont prêts à susciter léviathan. (3:8)
9 Que les étoiles soient obscurcies par sa noirceur ; qu’elle attende la lumière, et qu’elle ne la voie point, non plus que l’aurore, lorsqu’elle commence à poindre, (3:9)
10 parce qu’elle n’a pas fermé le sein qui m’a porté, ni dérobé les souffrances à mes regards. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je pas mort dans le sein de ma mère ? Pourquoi n’ai-je pas expiré aussitôt que j’en suis sorti ? (3:11)
12 Pourquoi ai-je été reçu sur des genoux, allaité par des mamelles ? (3:12)
13 Car je dormirais maintenant dans le silence, et je me reposerais dans mon sommeil, (3:13)
14 avec les rois et les consuls de la terre, qui se bâtissent des solitudes ; (3:14)
15 ou avec les princes qui possèdent l’or, et qui remplissent d’argent leurs maisons. (3:15)
16 Ou, comme un avorton caché, je n’existerais plus ; ou comme ceux qui, ayant été conçus, n’ont pas vu la lumière. (3:16)
17 Là les impies ont cessé leur tumulte ; là se reposent ceux qui sont épuisés, sans force. (3:17)
18 Et ceux qui étaient autrefois enchaînés ensemble ne souffrent plus aucun mal, et ils n’entendent plus la voix du maître de corvées. (3:18)
19 Là sont le grand et le petit, et l’esclave est affranchi de son maître. (3:19)
20 Pourquoi la lumière a-t-elle été donnée au misérable, et la vie à ceux qui sont dans l’amertume du cœur ; (3:20)
21 qui attendent la mort, et elle ne vient point ; qui la cherchent comme s’ils creusaient pour trouver un trésor, (3:21)
22 et qui sont ravis de joie lorsqu’ils ont trouvé le tombeau ? (3:22)
23 Pourquoi la vie a-t-elle été donnée à l’homme dont la voie est cachée, et que Dieu a environné de ténèbres ? (3:23)
24 Avant de manger je soupire, et mes cris sont comme des eaux qui débordent. (3:24)
25 Car ce qui faisait le sujet de ma crainte m’est arrivé, et ce que je redoutais est tombé sur moi. (3:25)
26 Ne me suis-je pas tenu dans la réserve ? N’ai-je pas gardé le silence, le repos ? Et la colère divine est tombée sur moi. (3:26)
Job
3:1-26
12Traduction par Edmond Stapfer
Édition de 1889, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
13Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn
Édition de 1899-1906, libre de droits.
1 APRÈS cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. (3:1)
2 Job prit la parole et dit : (3:2)
3 Périsse le jour où je suis né, la nuit qui a dit : « Un homme a été conçu ! » (3:3)
4 Que ce jour-là ne soit que ténèbres ! Que Dieu ne daigne s’y intéresser du haut de sa demeure, et qu’aucune lueur ne l’éclaire ! (3:4)
5 Que l’obscurité et l’ombre de la mort le revendiquent comme leur, qu’une épaisse nuée pèse sur lui, et que des éclipses de soleil en fassent un objet d’épouvante ! (3:5)
6 Cette nuit-là, que de profondes ténèbres s’en saisissent, qu’elle ne prenne pas rang parmi les jours de l’année et n’entre pas dans le compte des mois ! (3:6)
7 Oui, que cette nuit-là soit condamnée à la solitude, et que nul chant ne s’y élève ! (3:7)
8 Puisse-t-elle être exécrée par ceux qui maudissent le jour et possèdent le secret d’éveiller le Léviathan ! (3:8)
9 Que les étoiles de son aube matinale demeurent obscures, qu’elle attende vainement la lumière et ne voie point s’ouvrir les paupières de l’aurore, (3:9)
10 pour n’avoir pas tenu closes les portes du sein qui m’avait conçu et caché la misère à mes regards ! (3:10)
11 Que ne suis-je mort dès le sein de ma mère ? Que n’ai-je rendu le dernier soupir en me détachant de ses flancs ? (3:11)
12 Pourquoi deux genoux m’ont-ils recueilli ? A quoi bon des mamelles pour m’allaiter ? (3:12)
13 A présent je serais couché dans une paix profonde, je dormirais et jouirais du repos, (3:13)
14 en compagnie des rois et des arbitres de la terre, qui se bâtissent des monuments destinés à la ruine, (3:14)
15 ou bien des grands qui ont possédé de l’or et rempli d’argent leurs maisons. (3:15)
16 Ou encore, que n’ai-je été comme l’avorton qu’on, enfouit, comme ces petits enfants qui n’ont pas aperçu la lumière ? (3:16)
17 Là, les méchants mettent un terme à leur violence, là ; se reposent ceux dont les forces sont à bout. (3:17)
18 Là aussi, les captifs sont en paix, sans plus entendre la voix d’un maître despotique. (3:18)
19 Petits et grands y sont confondus, et l’esclave est libéré de son maître. (3:19)
20 Pourquoi octroie-t-on la lumière au misérable, et la vie à ceux dont l’âme est pleine d’amertume, (3:20)
21 qui appellent de leurs vœux la mort, qui les fuit, et la cherchent plus avidement que des trésors, (3:21)
22 qui ressentent des transports de joie et sont dans l’allégresse, dès qu’ils obtiennent une tombe ; (3:22)
23 à l’homme enfin dont la destinée est voilée et que Dieu a confiné comme dans un enclos ? (3:23)
24 Aussi bien, je ne mange pas un morceau de pain que mes sanglots n’éclatent, et que mes plaintes ne se répandent comme l’eau. (3:24)
25 C’est que tout malheur dont j’avais peur fond sur moi ; ce que je redoutais vient m’assaillir. (3:25)
26 Je ne connais plus ni paix, ni sécurité, ni repos : les tourments m’ont envahi. (3:26)
Job
3:1-26
14Traduction par Louis Segond
Édition de 1910, libre de droits.
1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. (3:1)
2 Il prit la parole et dit : (3:2)
3 Périsse le jour où je suis né, et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu ! (3:3)
4 Ce jour ! qu’il se change en ténèbres, que Dieu n’en ait point souci dans le ciel, et que la lumière ne rayonne plus sur lui ! (3:4)
5 Que l’obscurité et l’ombre de la mort s’en emparent, que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, et que de noirs phénomènes l’épouvantent ! (3:5)
6 Cette nuit ! que les ténèbres en fassent leur proie, qu’elle disparaisse de l’année, qu’elle ne soit plus comptée parmi les mois ! (3:6)
7 Que cette nuit devienne stérile, que l’allégresse en soit bannie ! (3:7)
8 Qu’elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, par ceux qui savent exciter le léviathan ! (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent, qu’elle attende en vain la lumière, et qu’elle ne voie point les paupières de l’aurore ! (3:9)
10 Car elle n’a pas fermé le sein qui me conçut, ni dérobé la souffrance à mes regards. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n’ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ? (3:11)
12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, et des mamelles pour m’allaiter ? (3:12)
13 Je serais couché maintenant, je serais tranquille, je dormirais, je reposerais, (3:13)
14 Avec les rois et les grands de la terre, qui se bâtirent des mausolées, (3:14)
15 Avec les princes qui avaient de l’or, et qui remplirent d’argent leurs demeures. (3:15)
16 Ou je n’existerais pas, je serais comme un avorton caché, comme des enfants qui n’ont pas vu la lumière. (3:16)
17 Là ne s’agitent plus les méchants, et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force ; (3:17)
18 Les captifs sont tous en paix, ils n’entendent pas la voix de l’oppresseur ; (3:18)
19 Le petit et le grand sont là, et l’esclave n’est plus soumis à son maître. (3:19)
20 Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’âme, (3:20)
21 Qui espèrent en vain la mort, et qui la convoitent plus qu’un trésor, (3:21)
22 Qui seraient transportés de joie et saisis d’allégresse, s’ils trouvaient le tombeau ? (3:22)
23 À l’homme qui ne sait où aller, et que Dieu cerne de toutes parts ? (3:23)
24 Mes soupirs sont ma nourriture, et mes cris se répandent comme l’eau. (3:24)
25 Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. (3:25)
26 Je n’ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, et le trouble s’est emparé de moi. (3:26)
Job
3:1-26
15Traduction par Augustin Crampon
Édition de 1923, libre de droits.
1 Alors Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. (3:1)
2 Job prit la parole et dit : (3:2)
3 Périsse le jour où je suis né, et la nuit qui a dit : “ Un homme est conçu ! ˮ (3:3)
4 Ce jour, qu’il se change en ténèbres, que Dieu d’en haut n’en ait pas souci, que la lumière ne brille pas sur lui ! (3:4)
5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort le revendiquent, qu’un nuage épais le couvre, que l’éclipse de sa lumière jette l’épouvante ! (3:5)
6 Cette nuit, que les ténèbres en fassent leur proie, qu’elle ne compte pas dans les jours de l’année, qu’elle n’entre pas dans la supputation des mois ! (3:6)
7 Que cette nuit soit un désert stérile, qu’on n’y entende pas de cri d’allégresse ! (3:7)
8 Que ceux-là la maudissent, qui maudissent les jours, qui savent évoquer Léviathan ! (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent, qu’elle attende la lumière, sans qu’elle vienne, et qu’elle ne voie point les paupières de l’aurore, (3:9)
10 parce qu’elle ne m’a pas fermé les portes du sein, et n’a pas dérobé la souffrance à mes regards ! (3:10)
11 Que ne suis-je mort dès le ventre de ma mère, au sortir de ses entrailles que n’ai-je expiré ! (3:11)
12 Pourquoi ai-je trouvé deux genoux pour me recevoir, et pourquoi deux mamelles à sucer ? (3:12)
13 Maintenant je serais couché et en paix, je dormirais et je me reposerais (3:13)
14 avec les rois et les grands de la terre, qui se sont bâti des mausolées ; (3:14)
15 avec les princes qui avaient de l’or, et remplissaient d’argent leur demeures. (3:15)
16 Ou bien, comme l’avorton ignoré, je n’existerais pas, comme ces enfants qui n’ont pas vu la lumière. (3:16)
17 Là les méchants n’exercent plus leurs violences, là se repose l’homme épuisé de forces ; (3:17)
18 les captifs y sont tous en paix, ils n’entendent plus la voix de l’exacteur. (3:18)
19 Là se trouvent le petit et le grand, l’esclave affranchi de son maître. (3:19)
20 Pourquoi donner la lumière aux malheureux, et la vie à ceux dont l’âme est remplie d’amertume, (3:20)
21 qui espèrent la mort, et la mort ne vient pas, qui la cherchent plus ardemment que les trésors, (3:21)
22 qui sont heureux, qui tressaillent d’aise et se réjouissent quand ils ont trouvé le tombeau ; (3:22)
23 à l’homme dont la route est cachée et que Dieu enferme de toutes parts ? (3:23)
24 Mes soupirs sont comme mon pain et mes gémissements se répandent comme l’eau. (3:24)
25 Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute fond sur moi. (3:25)
26 Plus de tranquillité, plus de paix, plus de repos, et le trouble m’a saisi. (3:26)
Job
3:1-26
16La Bible de Jérusalem
Édition de 1973 © Copyright.[+]
1 Enfin Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. (3:1)
2 Il prit la parole et dit : (3:2)
3 Périsse le jour qui me vit naître et la nuit qui annonça : « Un garçon vient d’être conçu. » (3:3)
4 Ce jour-là, qu’il soit ténèbres, que Dieu, de là-haut, ne le réclame pas, que la lumière ne brille pas sur lui ! (3:4)
5 Que le revendiquent ténèbre et ombre épaisse, qu’une nuée s’installe sur lui, qu’une éclipse en fasse sa proie ! (3:5)
6 Oui, que l’obscurité le possède, qu’il ne s’ajoute pas aux jours de l’année, n’entre point dans le compte des mois ! (3:6)
7 Cette nuit-là, qu’elle soit stérile, qu’elle ignore les cris de joie ! (3:7)
8 Que la maudissent ceux qui maudissent les jours et sont prêts à réveiller Léviathan ! (3:8)
9 Que se voilent les étoiles de son aube, qu’elle attende en vain la lumière et ne voie point s’ouvrir les paupières de l’aurore ! (3:9)
10 Car elle n’a pas fermé sur moi la porte du ventre, pour cacher à mes yeux la souffrance. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je pas mort au sortir du sein, n’ai-je péri aussitôt enfanté ? (3:11)
12 Pourquoi s’est-il trouvé deux genoux pour m’accueillir, deux mamelles pour m’allaiter ? (3:12)
13 Maintenant je serais couché en paix, je dormirais d’un sommeil reposant, (3:13)
14 avec les rois et les grands ministres de la terre, qui ont bâti leurs demeures dans des lieux désolés, (3:14)
15 ou avec les princes qui ont de l’or en abondance et de l’argent plein leurs tombes. (3:15)
16 Ou bien, tel l’avorton caché, je n’aurais pas existé, comme les petits qui ne voient pas le jour. (3:16)
17 Là prend fin l’agitation des méchants, là se reposent les épuisés. (3:17)
18 Les captifs de même sont laissés tranquilles et n’entendent plus les cris du surveillant. (3:18)
19 Là petits et grands se confondent et l’esclave recouvre sa liberté. (3:19)
20 Pourquoi donner à un malheureux la lumière, la vie à ceux qui ont l’amertume au cœur, (3:20)
21 qui aspirent après la mort sans qu’elle vienne, fouillent à sa recherche plus que pour un trésor ? (3:21)
22 Ils se réjouiraient en face du tertre funèbre, exulteraient s’ils atteignaient la tombe. (3:22)
23 Pourquoi ce don à l’homme qui ne voit plus sa route et que Dieu enclôt sur lui-même ? (3:23)
24 Pour nourriture, j’ai mes soupirs, comme l’eau s’épanchent mes rugissements. (3:24)
25 Toutes mes craintes se réalisent et ce que je redoute m’arrive. (3:25)
26 Ni tranquillité ni paix pour moi, et mes tourments chassent le repos. (3:26)
Job
3:1-26
17Nouvelle édition de Genève
Édition de 1979 © Copyright.[+]
1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance. (3:1)
2 Il prit la parole et dit : (3:2)
3 Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu ! (3:3)
4 Ce jour ! qu’il se change en ténèbres, Que Dieu n’en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui ! (3:4)
5 Que l’obscurité et l’ombre de la mort s’en emparent, Que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, Et que de noirs phénomènes l’épouvantent ! (3:5)
6 Cette nuit ! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu’elle disparaisse de l’année, Qu’elle ne soit plus comptée parmi les mois ! (3:6)
7 Que cette nuit devienne stérile, Que l’allégresse en soit bannie ! (3:7)
8 Qu’elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, Par ceux qui savent exciter le léviathan ! (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent, Qu’elle attende en vain la lumière, Et qu’elle ne voie point les paupières de l’aurore ! (3:9)
10 Car elle n’a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n’ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ? (3:11)
12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, Et des mamelles pour m’allaiter ? (3:12)
13 Je serais couché maintenant, je serais tranquille, Je dormirais, je reposerais, (3:13)
14 Avec les rois et les grands de la terre, Qui se bâtirent des mausolées, (3:14)
15 Avec les princes qui avaient de l’or, Et qui remplirent d’argent leurs demeures. (3:15)
16 Ou je n’existerais pas, je serais comme un avorton caché, Comme des enfants qui n’ont pas vu la lumière. (3:16)
17 Là ne s’agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force ; (3:17)
18 Les captifs sont tous en paix, Ils n’entendent pas la voix de l’oppresseur ; (3:18)
19 Le petit et le grand sont là, Et l’esclave n’est plus soumis à son maître. (3:19)
20 Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, Et la vie à ceux qui ont de l’amertume dans l’âme, (3:20)
21 Qui espèrent en vain la mort, Et qui la convoitent plus qu’un trésor, (3:21)
22 Qui seraient transportés de joie Et saisis d’allégresse, s’ils trouvaient le tombeau ? (3:22)
23 A l’homme qui ne sait où aller, Et que Dieu cerne de toutes parts ? (3:23)
24 Mes soupirs sont ma nourriture, Et mes cris se répandent comme l’eau. (3:24)
25 Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. (3:25)
26 Je n’ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s’est emparé de moi. (3:26)
Job
3:1-26
18Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 1995 © Copyright.[+]
1 C’est après cela que Job ouvrit la bouche et se mit à appeler le mal sur son jour. (3:1)
2 Job répondit alors et dit : (3:2)
3 “ Périsse le jour où je suis né, également la nuit [où] l’on a dit : ‘ Un homme robuste a été conçu ! ’ (3:3)
4 Quant à ce jour-​là, qu’il devienne ténèbres. Que Dieu, de là-haut, ne le cherche pas, et que la lumière du jour ne brille pas sur lui. (3:4)
5 Que ténèbres et ombre profonde le revendiquent. Qu’un nuage de pluie réside au-dessus de lui. Que les choses qui assombrissent le jour le terrorisent. (3:5)
6 Cette nuit-​là — que l’obscurité s’en empare ; qu’elle ne se réjouisse pas parmi les jours de l’année ; qu’elle n’entre pas dans le nombre des mois lunaires. (3:6)
7 Écoutez ! Cette nuit-​là — qu’elle devienne stérile ; que nul cri de joie n’y pénètre. (3:7)
8 Que les maudisseurs du jour la maudissent, ceux qui sont prêts à réveiller Léviathan. (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent ; qu’elle attende la lumière et qu’il n’y en ait pas ; et qu’elle ne voie pas les rayons de l’aurore. (3:9)
10 Car elle n’a pas fermé les portes du ventre de ma [mère], et ainsi n’a pas caché le malheur à mes yeux. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-​je pas mort dès la matrice ? [Pourquoi] suis-​je sorti du ventre [et pourquoi alors n’]ai-​je [pas] expiré ? (3:11)
12 Pourquoi des genoux se sont-​ils présentés à moi, et pourquoi des seins pour que je tète ? (3:12)
13 Car je serais déjà couché afin de connaître le calme ; j’aurais dormi alors ; je jouirais du repos (3:13)
14 avec les rois et les conseillers de la terre, ceux qui se bâtissent des lieux désolés, (3:14)
15 ou avec les princes qui ont de l’or, ceux qui remplissent d’argent leurs maisons ; (3:15)
16 ou bien, comme un fœtus avorté qu’on cache, je ne serais pas, comme les enfants qui n’ont pas vu la lumière. (3:16)
17 Là les méchants ont cessé toute agitation, et là jouissent du repos ceux qui sont épuisés quant à la force. (3:17)
18 Ensemble, les prisonniers sont tranquilles ; ils n’entendent [plus] la voix de l’homme qui les poussait au travail. (3:18)
19 Petit et grand, là, sont pareils, et l’esclave est libéré de son maître. (3:19)
20 Pourquoi donne-​t-​il la lumière à celui qui est dans le malheur, et la vie à ceux qui ont l’âme amère ? (3:20)
21 Pourquoi y a-​t-​il des gens qui attendent la mort, et elle ne [vient] pas, et pourtant ils fouillent à sa recherche plus que pour des trésors cachés ? (3:21)
22 Ceux qui se réjouissent jusqu’à la jubilation, ils exultent parce qu’ils trouvent une tombe. (3:22)
23 [Pourquoi donne-​t-​il la lumière] à l’homme robuste dont le chemin a été caché, et que Dieu enclôt de toutes parts ? (3:23)
24 Car avant ma nourriture viennent mes soupirs, et comme des eaux se déversent mes rugissements ; (3:24)
25 car j’ai redouté une chose redoutable, et elle vient sur moi, et ce dont j’ai eu peur, c’est ce qui m’arrive. (3:25)
26 Je n’ai pas vécu sans souci, je n’ai pas connu le calme, je n’ai pas non plus joui du repos, et pourtant l’agitation vient. ” (3:26)
Job
3:1-26
19Traduction Louis Segond 21
Édition de 2007 © Copyright.[+]
1 Après cela, Job parla enfin, et il maudit le jour de sa naissance. (3:1)
2 Il s’exprima en disant : (3:2)
3 « Qu’ils disparaissent, le jour où je suis né et la nuit qui a dit : ‘Un garçon vigoureux a été conçu !’ (3:3)
4 Que ce jour se change en ténèbres, que de là- haut Dieu ne s’en occupe pas et que la lumière du jour ne l’éclaire plus ! (3:4)
5 Que les ténèbres et l’ombre de la mort le revendiquent, que des nuages épais s’installent au-dessus de lui et que de sombres phénomènes l’assaillent ! (3:5)
6 Que l’obscurité s’empare de cette nuit-là ! Qu’elle n’ait pas sa place parmi les jours de l’année, qu’elle n’entre pas dans le décompte des mois ! (3:6)
7 Oui, que cette nuit soit stérile, que la joie en soit exclue ! (3:7)
8 Qu’elle soit la cible de ceux qui maudissent les jours, de ceux qui savent exciter le léviathan ! (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent, qu’elle attende sans succès la lumière et ne voie pas les lueurs de l’aurore ! (3:9)
10 En effet, elle n’a pas fermé les portes du ventre qui m’a porté, pour m’empêcher de connaître le malheur. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre maternel ? Pourquoi n’ai-je pas expiré au sortir du ventre de ma mère ? (3:11)
12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour m’accueillir et des seins pour m’allaiter ? (3:12)
13 En effet, maintenant je serais couché, tranquille, je dormirais en ce moment, en plein repos, (3:13)
14 avec les rois et les conseillers de la terre qui se sont construit des monuments aujourd’hui en ruine, (3:14)
15 ou avec les princes qui possédaient de l’or et qui accumulaient de l’argent dans leurs maisons. (3:15)
16 Ou bien, comme l’enfant mort-né qui est resté caché, je n’existerais pas, pareil aux tout-petits qui n’ont pas vu la lumière. (3:16)
17 Là, les méchants cessent de s’agiter, là se reposent ceux qui sont fatigués, sans force. (3:17)
18 Les prisonniers s’y retrouvent tous en paix, ils n’entendent plus la voix de l’oppresseur. (3:18)
19 Là, petits et grands sont réunis, l’esclave n’est plus soumis à son maître. (3:19)
20 Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à celui qui souffre, la vie à ceux qui connaissent l’amertume, (3:20)
21 qui attendent sans succès la mort et la recherchent plus qu’un trésor, (3:21)
22 qui se réjouiraient, tout heureux et ravis, s’ils trouvaient le tombeau, (3:22)
23 à l’homme incapable de savoir où aller et que Dieu cerne de tous les côtés ? (3:23)
24 En effet, la seule nourriture qui se présente à moi, ce sont mes soupirs, et mes cris de détresse déferlent comme l’eau. (3:24)
25 Ce dont j’ai peur, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. (3:25)
26 Je n’ai ni tranquillité, ni paix, ni repos ; c’est la tourmente qui survient. » (3:26)
Job
3:1-26
20Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 2018 © Copyright.[+]
1 Après cela, Job prit la parole et se mit à maudire le jour de sa naissance. (3:1)
2 Il dit : (3:2)
3 « Que périsse le jour où je suis né, ainsi que la nuit où on a dit : “Un homme a été conçu ! ” (3:3)
4 Que ce jour soit ténèbres. Que Dieu là-haut n’y prête pas attention ; que la lumière ne brille pas sur ce jour. (3:4)
5 Que les ténèbres les plus profondes le réclament. Qu’un nuage de pluie s’installe sur lui. Que tout ce qui assombrit le jour le terrifie. (3:5)
6 Quant à cette nuit-​là, que l’obscurité s’en empare ; qu’elle ne se réjouisse pas parmi les jours de l’année, et qu’elle n’entre pas dans le nombre des mois. (3:6)
7 Oui ! Que cette nuit devienne stérile ; qu’aucun cri de joie n’y résonne. (3:7)
8 Que ceux qui maudissent le jour la maudissent, ceux qui sont capables de réveiller Léviathan. (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent ; qu’elle attende en vain la lumière du jouret qu’elle ne voie pas les rayons de l’aurore. (3:9)
10 Car elle n’a pas fermé les portes du ventre de ma mèreni caché le malheur à mes yeux. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-​je pas mort à la naissance ? Pourquoi n’ai-​je pas péri en sortant du ventre ? (3:11)
12 Pourquoi des genoux m’ont-​ils accueilliet pourquoi des seins m’ont-​ils allaité ? (3:12)
13 Ainsi, je serais à présent couché dans le calme ; je dormirais, je reposerais en paix (3:13)
14 avec les rois de la terre et leurs conseillers, qui se sont bâti des lieux à présent en ruine, (3:14)
15 ou avec les princes qui possédaient de l’or, dont les maisons étaient remplies d’argent. (3:15)
16 Ou pourquoi n’ai-​je pas été comme un fœtus avorté qu’on cache, comme les enfants qui n’ont jamais vu la lumière ? (3:16)
17 Là, même les méchants ont cessé toute agitation ; là, les épuisés se reposent. (3:17)
18 Là, les prisonniers sont tranquilles ensemble ; ils n’entendent pas la voix d’hommes qui les forcent à travailler. (3:18)
19 Petits et grands y sont égaux, et l’esclave est libéré de son maître. (3:19)
20 Pourquoi Dieu donne-​t-​il la lumière à celui qui souffreet la vie à ceux qui sont dans une détresse amère ? (3:20)
21 Pourquoi aspirent-​ils à la mort, mais ne vient-​elle pas ? Ils la recherchent plus ardemment que des trésors cachés, (3:21)
22 ceux qui se réjouissent beaucoup, qui sont heureux, quand ils trouvent la tombe. (3:22)
23 Pourquoi donne-​t-​il la lumière à un homme qui a perdu son chemin, à un homme que Dieu a encerclé ? (3:23)
24 Car au lieu de ma nourriture viennent mes soupirs, et mes gémissements se répandent comme de l’eau. (3:24)
25 Car ce que je redoutais est venu sur moi, et ce que je craignais m’est arrivé. (3:25)
26 Je n’ai connu ni paix, ni tranquillité, ni repos ; pourtant le malheur ne cesse de frapper. » (3:26)
Job
3:1-26
21Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford
Édition de 2022 © Copyright.[+]
1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit son jour. (3:1)
2 Et Job parla et dit, (3:2)
3 Que le jour où je suis né périsse, et la nuit en laquelle on avait dit, Un enfant mâle est conçu. (3:3)
4 Que ce jour soit obscurité, que Dieu ne s’en souci pas d’en haut, qu’aucune lumière ne brille sur lui. (3:4)
5 Que l’obscurité et l’ombre de la mort le souillent, qu’un nuage demeure sur lui, que la noirceur du jour le terrifie. (3:5)
6 Quant à cette nuit, que l’obscurité la saisisse : qu’elle ne soit pas jointe aux jours de l’année, qu’elle n’entre pas dans le nombre des mois. (3:6)
7 Voici, que cette nuit soit solitaire, et qu’aucune voix joyeuse ne vienne d’elle. (3:7)
8 Qu’ils la maudissent ceux qui maudissent les jours, ceux qui sont prêts à réveiller leur deuil. (3:8)
9 Que les étoiles de son crépuscule soient obscurcies, qu’elle recherche la lumière, mais il n’y en a pas, qu’elle ne voie pas non plus l’aube du jour : (3:9)
10 Parce qu’elle n’a pas fermé les portes de l’utérus de ma mère, ni caché la douleur à mes yeux. (3:10)
11 Pourquoi ne suis-je pas mort dès l’utérus ? pourquoi n’ai-je pas rendu l’esprit lorsque je suis sorti du ventre ? (3:11)
12 Pourquoi des genoux m’ont-ils reçus ? et pourquoi des seins pour que je les tête ? (3:12)
13 Car maintenant, je serais couché et tranquille, je dormirais, alors je serais en repos, (3:13)
14 Avec les rois et les conseillers de la terre, lesquels se bâtissent des lieux déserts : (3:14)
15 Ou avec les princes qui ont eu de l’or, qui ont rempli d’argent leurs maisons. (3:15)
16 Ou que n’ai-je été comme un avorton caché : comme des nourrissons qui n’ont jamais vu la lumière. (3:16)
17 Là, les pervers ont cessé d’inquiéter : et là, les hommes fatigués se reposent. (3:17)
18 Là, les prisonniers se reposent ensemble ils n’entendent plus la voix de l’oppresseur. (3:18)
19 Le petit et le grand sont là, et le serviteur est libéré de son maître. (3:19)
20 Pourquoi la lumière est-elle donnée à celui qui est dans la misère, et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’âme : (3:20)
21 Lesquels attendent la mort, mais elle ne vient pas, et qui la cherchent plus que des trésors cachés : (3:21)
22 Lesquels se réjouissent extrêmement, et sont contents, lorsqu’ils peuvent trouver la tombe ? (3:22)
23 Pourquoi la lumière est-elle donnée à l’homme à qui le chemin est caché et que Dieu a entouré d’une haie ? (3:23)
24 Car mon soupire vient avant que je mange, et mes rugissements se répandent comme des eaux. (3:24)
25 Car ce que je craignais le plus m’est arrivé, et ce dont je craignais m’est arrivé. (3:25)
26 Je n’étais pas en sécurité, je n’avais pas de repos, ni de tranquillité, cependant la détresse est venue. (3:26)
Job
3:1-26