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1Traduction par David Martin
Édition de 1744, libre de droits.
1 L’homme né de femme est de courte vie, et rassasié d’agitations. (14:1)
2 Il sort comme une fleur, puis il est coupé, et il s’enfuit comme une ombre qui ne s’arrête point. (14:2)
3 Cependant tu as ouvert tes yeux sur lui, et tu me tires en cause devant toi. (14:3)
4 Qui est-ce qui tirera le pur de l’impur ? personne. (14:4)
5 Les jours de l’homme sont déterminés, le nombre de ses mois est entre tes mains, tu lui as prescrit ses limites, et il ne passera point au delà. (14:5)
6 Retire-toi de lui, afin qu’il ait du relâche, jusqu’à ce que comme un mercenaire il ait achevé sa journée. (14:6)
7 Car si un arbre est coupé, il y a de l’espérance, et il poussera encore, et ne manquera pas de rejetons ; (14:7)
8 Quoique sa racine soit envieillie dans la terre, et que son tronc soit mort dans la poussière ; (14:8)
9 Dès qu’il sentira l’eau il regermera, et produira des branches, comme un arbre nouvellement planté. (14:9)
10 Mais l’homme meurt, et perd toute sa force ; il expire ; et puis où est-il ? (14:10)
11 Comme les eaux s’écoulent de la mer, et une rivière s’assèche, et tarit ; (14:11)
12 Ainsi l’homme est couché par terre, et ne se relève point ; jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cieux ils ne se réveilleront point, et ne seront point réveillés de leur sommeil. (14:12)
13 Ô que tu me cachasses dans une fosse sous la terre, que tu m’y misses à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, et que tu me donnasses un terme ; après lequel tu te souvinsses de moi ! (14:13)
14 Si l’homme meurt, revivra-t-il ? J’attendrai donc tous les jours de mon combat, jusqu’à ce qu’il m’arrive du changement. (14:14)
15 Appelle-moi, et je te répondrai ; ne dédaigne point l’ouvrage de tes mains. (14:15)
16 Or maintenant tu comptes mes pas, et tu n’exceptes rien de mon péché. (14:16)
17 Mes péchés sont cachetés comme dans une valise, et tu as cousu ensemble mes iniquités. (14:17)
18 Car comme une montagne en tombant s’éboule, et comme un rocher est transporté de sa place ; (14:18)
19 Et comme les eaux minent les pierres, et entraînent par leur débordement la poussière de la terre, avec tout ce qu’elle a produit, tu fais ainsi périr l’attente de l’homme mortel. (14:19)
20 Tu te montres toujours plus fort que lui, et il s’en va ; et lui ayant fait changer de visage, tu l’envoies au loin. (14:20)
21 Ses enfants seront avancés, et il n’en saura rien ; ou ils seront abaissés, et il ne s’en souciera point. (14:21)
22 Seulement sa chair, pendant qu’elle est sur lui, a de la douleur, et son âme s’afflige tandis qu’elle est en lui. (14:22)
Job
14:1-22
2Traduction King James revue par B. Blayney
Édition de 1769, libre de droits (hors GB).
1 Man that is born of a woman is of few days and full of trouble. (14:1)
2 He cometh forth like a flower, and is cut down : he fleeth also as a shadow, and continueth not. (14:2)
3 And dost thou open thine eyes upon such an one, and bringest me into judgment with thee ? (14:3)
4 Who can bring a clean thing out of an unclean ? not one. (14:4)
5 Seeing his days are determined, the number of his months are with thee, thou hast appointed his bounds that he cannot pass ; (14:5)
6 Turn from him, that he may rest, till he shall accomplish, as an hireling, his day. (14:6)
7 For there is hope of a tree, if it be cut down, that it will sprout again, and that the tender branch thereof will not cease. (14:7)
8 Though the root thereof wax old in the earth, and the stock thereof die in the ground ; (14:8)
9 Yet through the scent of water it will bud, and bring forth boughs like a plant. (14:9)
10 But man dieth, and wasteth away : yea, man giveth up the ghost, and where is he ? (14:10)
11 As the waters fail from the sea, and the flood decayeth and drieth up : (14:11)
12 So man lieth down, and riseth not : till the heavens be no more, they shall not awake, nor be raised out of their sleep. (14:12)
13 O that thou wouldest hide me in the grave, that thou wouldest keep me secret, until thy wrath be past, that thou wouldest appoint me a set time, and remember me ! (14:13)
14 If a man die, shall he live again ? all the days of my appointed time will I wait, till my change come. (14:14)
15 Thou shalt call, and I will answer thee : thou wilt have a desire to the work of thine hands. (14:15)
16 For now thou numberest my steps : dost thou not watch over my sin ? (14:16)
17 My transgression is sealed up in a bag, and thou sewest up mine iniquity. (14:17)
18 And surely the mountain falling cometh to nought, and the rock is removed out of his place. (14:18)
19 The waters wear the stones : thou washest away the things which grow out of the dust of the earth ; and thou destroyest the hope of man. (14:19)
20 Thou prevailest for ever against him, and he passeth : thou changest his countenance, and sendest him away. (14:20)
21 His sons come to honour, and he knoweth it not ; and they are brought low, but he perceiveth it not of them. (14:21)
22 But his flesh upon him shall have pain, and his soul within him shall mourn. (14:22)
Job
14:1-22
3Traduction revue par J. F. Ostervald
Édition de 1823, libre de droits.
1 L’homme né de femme est d’une vie courte, et plein d’ennui. (14:1)
2 Il sort comme une fleur, puis il est coupé ; il s’enfuit comme une ombre, et il ne s’arrête point. (14:2)
3 Et, cependant, tu as ouvert tes yeux sur lui, et tu me tires en cause contre toi ! (14:3)
4 Qui est-ce qui tirera une chose nette de ce qui est souillé ? Personne. (14:4)
5 Ses jours sont déterminés ; le nombre de ses mois est entre tes mains ; tu lui as prescrit ses limites, qu’il ne passera point. (14:5)
6 Retire-toi donc de dessus lui, et qu’il ait quelque repos, jusqu’à ce qu’il ait achevé, comme un mercenaire achève sa journée. (14:6)
7 Car si un arbre est coupé, il y a de l’espérance, il repoussera encore, et il aura encore des rejetons ; (14:7)
8 Bien que sa racine soit vieillie dans la terre, et que son tronc soit comme mort dans la poussière ; (14:8)
9 Dès qu’il sentira l’eau, il repoussera et produira du fruit, comme un arbre nouvellement planté. (14:9)
10 Mais l’homme meurt, et perd toute sa force, et il expire ; puis où est-il ? (14:10)
11 Comme les eaux s’écoulent de la mer, et comme une rivière devient à sec et tarit, (14:11)
12 Ainsi l’homme est couché par terre, et il ne se relève point ; ils ne se réveilleront point, et ils ne seront point réveillés de leur sommeil, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cieux. (14:12)
13 Que je souhaiterais que tu me cachasses dans le sépulcre ; que tu m’y misses à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée ; que tu me donnasses un terme, après lequel tu te souvinsses de moi ! (14:13)
14 Si l’homme meurt, revivra-t-il ? Attendrai-je tous les jours de mon combat, jusqu’à ce qu’il m’arrive quelque changement ? (14:14)
15 Tu m’appelleras, et je te répondrai, et tu prendras plaisir à l’ouvrage de tes mains. (14:15)
16 Mais maintenant tu comptes mes pas, et ne prends-tu pas garde à mon péché ? (14:16)
17 Mes péchés sont cachetés comme dans un faisceau, et tu as cousu ensemble mes iniquités. (14:17)
18 Certainement, comme une montagne s’éboule en tombant, et comme un rocher est transporté de sa place ; (14:18)
19 Et comme les eaux minent les pierres et entraînent par un débordement la poussière de la terre, et ce qu’elle a produit ; ainsi tu fais périr l’espérance de l’homme mortel. (14:19)
20 Tu te montres toujours plus fort que lui, et il s’en va ; et lui ayant fait changer de visage, tu le renvoies. (14:20)
21 Ses enfans seront avancés, mais il n’en saura rien ; ou ils seront abaissés, mais il ne s’en souciera point. (14:21)
22 Mais sa chair, pendant quelle est sur lui, a de la douleur, et son âme s’afflige tandis quelle est en lui. (14:22)
Job
14:1-22
4Traduction par H.-A. Perret-Gentil
Édition de 1847-1861, libre de droits.
1 L’homme né de la femme est borné dans ses jours, et rassasié d’alarmes. (14:1)
2 Comme la fleur il pousse, et il est tranché, il fuit comme l’ombre, et n’est point permanent. (14:2)
3 Et c’est sur lui que tu tiens tes yeux ouverts ! et c’est moi que tu mènes en jugement avec toi ! (14:3)
4 De la souillure fera-t-on naître un homme pur ? Pas un. (14:4)
5 Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois par devers toi est marqué, si tu en fixas le terme qu’il ne franchira pas, (14:5)
6 ne le suis plus de l’œil ! pour qu’il ait du relâche, et puisse se réjouir, comme un mercenaire de sa journée ! (14:6)
7 Pour l’arbre, en effet, il est un espoir : est-il coupé, il reverdit encore, et ne cesse pas de pousser des jets ; (14:7)
8 si sa racine devient caduque en terre, et que dans la poussière sa tige se meure, (14:8)
9 au parfum des eaux il se ranime, et, comme un plant, il pousse des rameaux. (14:9)
10 Mais quand l’homme meurt, le voilà gisant ! quand le mortel expire, où est-il ? (14:10)
11 L’eau s’est écoulée du lac, et la rivière tarit et se dessèche ; (14:11)
12 ainsi l’homme se couche, et il ne se relève pas ; jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de ciel, on ne se réveille pas, et l’on n’est point tiré de son sommeil. (14:12)
13 O ! si dans les Enfers Tu me plongeais, me cachais, jusqu’à ce que passe ta colère, me fixant un terme pour me rendre ton souvenir ! (14:13)
14 Une fois mort, l’homme revivrait-il ?… Je patienterais durant tous mes jours de corvée, jusqu’à ce qu’on vînt me relever : (14:14)
15 tu appellerais, et je te répondrais… Tu languirais après l’ouvrage de tes mains ! (14:15)
16 Mais maintenant tu comptes mes pas ! N’es-tu pas aux aguets de mon péché ? (14:16)
17 L’acte de mon crime dans le sac est scellé, et tu imagines encore, pour ajouter à ma faute ! (14:17)
18 Mais enfin la montagne éboulée gît anéantie, et le rocher se mine détaché de sa place : (14:18)
19 les pierres sont creusées par les eaux, dont les flots emportent la poudre de la terre. Ainsi tu as détruit l’espérance du mortel ; (14:19)
20 incessamment tu l’assailles, et il s’en va ; tu altères son visage, et le pousses dehors : (14:20)
21 ses fils sont honorés, et il n’en sait rien ; ils sont dans la bassesse, et il l’ignore ; (14:21)
22 sa chair ne ressent que sa propre douleur, et son âme pour lui seul s’attriste. (14:22)
Job
14:1-22
5Traduction par L. I. Lemaistre de Saci
Édition de 1855, libre de droits.
1 L’HOMME né de la femme vit très-peu de temps, et il est rempli de beaucoup de misères. (14:1)
2 II naît comme une fleur, qui n’est pas plutôt éclose qu’elle est foulée aux pieds ; il fuit comme l’ombre, et il ne demeure jamais dans un même état. (14:2)
3 Et vous croirez, Seigneur ! qu’il soit digne de vous d’ouvrir seulement les yeux sur lui, et de le faire entrer en jugement avec vous ? (14:3)
4 Qui peut rendre pur celui qui est né d’un sang impur ? n’est-ce pas vous seul qui le pouvez ? (14:4)
5 Les jours de l’homme sont courts ; le nombre de ses mois et de ses années est entre vos mains ; vous avez marqué les bornes de sa vie, et il ne peut les passer. (14:5)
6 Retirez-vous donc un peu de lui, afin qu’il ait quelque repos, jusqu’à ce qu’il trouve comme le mercenaire la fin désirée de tous ses travaux. (14:6)
7 Un arbre n’est point sans espérance : quoiqu’on le coupe, il ne laisse pas de reverdir, et ses branches poussent de nouveau. (14:7)
8 Quand sa racine serait vieillie dans la terre, quand son tronc desséché serait mort dans la poussière, (14:8)
9 il ne laissera pas de pousser aussitôt qu’il aura senti l’eau, et il se couvrira de feuilles comme lorsqu’il a été planté. (14:9)
10 Mais quand l’homme est mort une fois, que son corps séparé de son esprit est consumé, que devient-il ? (14:10)
11 De même que si les eaux d’une mer ou d’un lac se retiraient, et si les fleuves abandonnant leur lit se séchaient ; (14:11)
12 ainsi quand l’homme est mort une fois, il ne ressuscitera point jusqu’à ce que le ciel soit consume et détruit ; il ne se réveillera point, et il ne sortira point de son sommeil. (14:12)
13 Qui pourra me procurer cette grâce que vous me mettiez à couvert, et me cachiez dans l’enfer, jusqu’à ce que votre fureur soit entièrement passée, et que vous me marquiez un temps où vous vous souviendrez de moi ? (14:13)
14 L’homme étant mort une fois, pourrait-il bien vivre de nouveau ? Dans cette guerre où je me trouve tous les jours de ma vie, j’attends que mon changement arrive. (14:14)
15 Vous m’appellerez, et je vous répondrai ; vous tendrez votre main droite à l’ouvrage de vos mains. (14:15)
16 Je sais que vous avez compté tous mes pas : mais pardonnez-moi mes péchés. (14:16)
17 Vous avez mis mes offenses eu réserve comme dans un sac cacheté ; mais vous avez guéri mon iniquité. (14:17)
18 Comme une montagne se détruit en tombant, et comme un rocher est arraché de sa place ; (14:18)
19 comme les eaux cavent les pierres, et comme l’eau qui bat contre la terre la consume peu à peu : c’est ainsi que vous perdez l’homme. (14:19)
20 Vous l’avez affermi pour un peu de temps, afin qu’il passât ensuite pour jamais ; vous changerez son visage, et vous le ferez sortir de ce monde. (14:20)
21 Que ses enfants soient dans l’éclat, ou dans l’ignominie, il ne connaîtra ni l’un ni l’autre. (14:21)
22 Sa chair pendant qu’il vivra sera dans la douleur, et son âme déplorera elle-même son état. (14:22)
Job
14:1-22
6Traduction par Albert Rilliet
Édition de 1858, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
7Traduction dite Bible de Lausanne
Édition de 1861-1872, libre de droits.
1 L’homme né de la femme est de courte durée et rassasié de trouble ; comme une fleur il sort et il est fauché ; (14:1)
2 il fuit comme une ombre, et ne subsiste pas. (14:2)
3 Et c’est sur lui que tu ouvres les yeux, et c’est moi que tu amènes en jugement avec toi ! (14:3)
4 Oh ! qui tirera de l’impur un homme pur ? Pas un seul ! (14:4)
5 Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois est [arrêté] par devers toi, si tu lui as fixé un terme qu’il ne peut franchir, (14:5)
6 détourne tes yeux de dessus lui, et qu’il ait du relâche, jusqu’à ce que, comme le mercenaire, il jouisse de sa journée. (14:6)
7 Car pour l’arbre il y a de l’espoir : s’il est coupé, il se renouvelle encore et ne manque pas de rejetons. (14:7)
8 Si sa racine vieillit dans la terre, et si dans la poussière son tronc vient à mourir, dès qu’il sent l’odeur de l’eau il repousse, (14:8)
9 et il produit des rameaux comme un jeune plant : (14:9)
10 mais l’homme meurt et gît sans force ; il expire, et où est-il ? (14:10)
11 Les eaux disparaissent de la mer, et le fleuve tarit et se dessèche : (14:11)
12 ainsi l’homme se couche et il ne se relève pas ; jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de ciel, il ne s’éveille plus, et il n’est pas réveillé de son sommeil. (14:12)
13 Oh ! si tu voulais me tenir en réserve dans le séjour des morts, me cacher jusqu’à ce que tu reviennes de ta colère, poser pour moi un terme où tu te souviendrais de moi... (14:13)
14 (quand l’homme est mort, revivra-t-il ?) j’attendrais tous les jours de mon service jusqu’à ce qu’on vînt me relever : (14:14)
15 tu appellerais, et moi, je te répondrais ; tu soupirerais après l’ouvrage de tes mains ! (14:15)
16 Car maintenant tu comptes mes pas ; tu ne diffères point [de t’irriter] contre mon péché. (14:16)
17 Ma transgression est scellée dans une bourse, et tu ajoutes à mon iniquité. (14:17)
18 Et cependant la montagne qui s’éboule tombe en ruine, et le rocher se déplace de son lieu ; (14:18)
19 les eaux usent les pierres, leurs inondations entraînent la poussière de la terre : (14:19)
20 ainsi tu fais périr l’espoir du mortel. Tu l’écrases pour toujours, et il s’en va ; tu changes sa face et tu le renvoies. (14:20)
21 Ses fils seront honorés et il n’en saura rien ; ils seront abaissés et il ne s’en apercevra pas : (14:21)
22 sa chair ne sent que ses propres souffrances, et son âme n’est en deuil que sur lui-même. (14:22)
Job
14:1-22
8Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré
Édition de 1866, libre de droits.
1 L’homme, né de la femme, a peu de temps à vivre, et il est rempli de beaucoup de misères. (14:1)
2 Il s’élève comme la fleur, et il est foulé aux pieds ; il fuit comme l’ombre, et il ne demeure jamais dans le même état : (14:2)
3 Et vous jugez digne de vous d’ouvrir les yeux sur lui et de le faire entrer avec vous en jugement ! (14:3)
4 Qui peut rendre pur celui qui a été conçu d’une source impure ? N’est-ce pas vous seul ? (14:4)
5 Les jours de l’homme sont courts ; le nombre de ses mois est entre vos mains ; vous avez assigné à sa vie des bornes qu’il ne peut passer. (14:5)
6 Retirez-vous un peu de lui, afin qu’il ait quelque relâche, jusqu’à ce que son jour vienne comme le jour désiré du mercenaire. (14:6)
7 Un arbre n’est point sans espérance : quand on l’a coupé, il reverdit, et ses branches poussent de nouveaux rejetons. (14:7)
8 Quand sa racine aurait vieilli dans la terre, quand son tronc desséché serait mort dans la poussière, (14:8)
9 Il germera dès qu’il aura senti l’eau, et il se couvrira de rameaux comme au jour où il a été planté. (14:9)
10 Mais quand l’homme est mort, qu’il est dépouillé et consumé, alors, je vous prie, que devient-il ? (14:10)
11 De même que les eaux se retirent de la mer, et qu’un fleuve tarit et se dessèche, (14:11)
12 Ainsi, quand l’homme est mort, il ne ressuscitera point ; jusqu’à ce que les eaux soient détruites, il ne se réveillera point, et il ne sortira point de son sommeil. (14:12)
13 Qui me donnera que vous me mettiez à couvert dans le séjour des morts, et que vous m’y cachiez, jusqu’à ce que votre fureur soit passée, et que vous me marquiez un temps où vous vous souviendrez de moi ? (14:13)
14 L’homme, une fois mort, pensez-vous qu’il revive ? Dans cette guerre où je me trouve maintenant, j’attends tous les jours que mon changement arrive. (14:14)
15 Vous m’appellerez, et je vous répondrai ; vous tendrez votre droite à l’ouvrage de vos mains. (14:15)
16 Je sais que vous avez compté tous mes pas ; mais pardonnez-moi mes péchés. (14:16)
17 Vous avez mis mes offenses en réserve comme dans un sac scellé ; mais vous avez guéri mon iniquité. (14:17)
18 La montagne se détruit en s’éboulant ; le rocher est arraché du lieu où il s’est formé ; (14:18)
19 Les eaux creusent la pierre, et le flot qui bat le rivage le consume peu à peu ; c’est ainsi que vous détruirez l’homme. (14:19)
20 Vous l’avez affermi pour un peu de temps, afin qu’il disparût pour toujours ; vous changerez son visage, et vous l’enverrez hors de ce monde. (14:20)
21 Que ses enfants soient dans la gloire ou qu’ils soient dans l’ignominie, il ne le saura pas. (14:21)
22 Mais pendant qu’il vivra, sa chair sera dans la douleur, et son âme pleurera sur elle-même. (14:22)
Job
14:1-22
9Traduction par L. Segond & H. Oltramare
Édition de 1874, libre de droits.
1 L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. (14:1)
2 Il naît, il est coupé comme une fleur ; il fuit et disparaît comme une ombre. (14:2)
3 Et c’est sur lui que tu as l’œil ouvert ! Et tu me fais aller en justice avec toi ! (14:3)
4 Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n’en peut sortir aucun. (14:4)
5 Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, si tu en as marqué le terme qu’il ne saurait franchir, (14:5)
6 Détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche, pour qu’il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée. (14:6)
7 Un arbre a de l’espérance : Quand on le coupe, il repousse, il produit encore des rejetons ; (14:7)
8 quand sa racine a vieilli dans la terre, quand son tronc meurt dans la poussière, (14:8)
9 il reverdit à l’approche de l’eau, il pousse des branches comme une jeune plante. (14:9)
10 Mais l’homme meurt, et il perd sa force ; L’homme expire, et où est-il ? (14:10)
11 Les eaux des lacs s’évanouissent, les fleuves tarissent et se dessèchent ; (14:11)
12 Ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, il ne sortira pas de son sommeil. (14:12)
13 Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi ! (14:13)
14 Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vînt à changer. (14:14)
15 Tu appellerais alors, et je te répondrais, tu languirais après l’ouvrage de tes mains. (14:15)
16 Mais aujourd’hui tu comptes mes pas, tu as l’œil sur mes péchés ; (14:16)
17 Mes transgressions sont scellées en un faisceau, et tu imagines des iniquités à ma charge. (14:17)
18 La montagne s’écroule et périt, le rocher disparaît de sa place, (14:18)
19 la pierre est broyée par les eaux, et la terre emportée par leur courant ; ainsi tu détruis l’espérance de l’homme. (14:19)
20 Tu es sans cesse à l’assaillir, et il s’en va ; tu le défigures, puis tu le renvoies. (14:20)
21 Que ses fils soient honorés, il n’en sait rien ; qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore. (14:21)
22 C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur en son corps, c’est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse en son âme. (14:22)
Job
14:1-22
10Traduction par J. N. Darby
Édition de 1885, libre de droits.
1 — L’homme né de femme est de peu de jours et rassasié de trouble ; (14:1)
2 Il sort comme une fleur, et il est fauché ; il s’enfuit comme une ombre, et il ne dure pas. (14:2)
3 Pourtant, sur lui tu ouvres tes yeux, et tu me fais venir en jugement avec toi ! (14:3)
4 Qui est-ce qui tirera de l’impur un [homme] pur ? pas un ! (14:4)
5 Si ses jours sont déterminés, si le nombre de ses mois est par devers toi, si tu lui as posé ses limites, qu’il ne doit pas dépasser, (14:5)
6 Détourne de lui ton regard, et il aura du repos, jusqu’à ce que, comme un mercenaire, il achève sa journée ; (14:6)
7 Car il y a de l’espoir pour un arbre : s’il est coupé, il repoussera encore, et ses rejetons ne cesseront pas. (14:7)
8 Si sa racine vieillit dans la terre, et si son tronc meurt dans la poussière, (14:8)
9 À l’odeur de l’eau il poussera, et il fera des branches comme un jeune plant ; (14:9)
10 Mais l’homme meurt et gît là ; l’homme expire, et où est-il ? (14:10)
11 Les eaux s’en vont du lac ; et la rivière tarit et sèche : (14:11)
12 Ainsi l’homme se couche et ne se relève pas : jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cieux, ils ne s’éveillent pas, et ils ne se réveillent pas de leur sommeil. (14:12)
13 Oh ! si tu voulais me cacher dans le shéol, me tenir caché jusqu’à ce que ta colère se détourne, me fixer un temps arrêté, et puis te souvenir de moi, — (14:13)
14 (Si un homme meurt, revivra-t-il ?) tous les jours de ma détresse, j’attendrais jusqu’à ce que mon état vînt à changer : (14:14)
15 Tu appellerais, et moi je te répondrais ; ton désir serait tourné vers l’œuvre de tes mains ; (14:15)
16 Car maintenant tu comptes mes pas : ne veilles-tu pas sur mon péché ? (14:16)
17 Ma transgression est scellée dans un sac, et [dans tes pensées] tu ajoutes à mon iniquité. (14:17)
18 Mais une montagne qui s’éboule est réduite en poussière, et le rocher est transporté de son lieu ; (14:18)
19 Les eaux usent les pierres, leur débordement emporte la poussière de la terre : ainsi tu fais périr l’espoir de l’homme. (14:19)
20 Tu le domines pour toujours, et il s’en va ; tu changes sa face, et tu le renvoies. (14:20)
21 Ses fils sont honorés, et il ne le sait pas ; ils sont abaissés, et il ne s’en aperçoit pas. (14:21)
22 Sa chair ne souffre que pour lui-même, et son âme ne mène deuil que sur lui-même. (14:22)
Job
14:1-22
11Traduction par L. Cl. Fillion
Édition de 1889, libre de droits.
1 L’homme né de la femme vit peu de temps, et il est rempli de beaucoup de misères. (14:1)
2 Comme une fleur, il germe et il est foulé aux pieds ; il fuit comme l’ombre, et il ne demeure jamais dans le même état. (14:2)
3 Et vous jugez digne de vous d’ouvrir les yeux sur lui, et de le faire entrer en jugement avec vous ? (14:3)
4 Qui peut rendre pur celui qui a été conçu dans l’impureté ? N’est-ce pas vous seul qui le pouvez ? (14:4)
5 Les jours de l’homme sont courts ; vous connaissez le nombre de ses mois ; vous avez marqué les bornes qu’il ne pourra franchir. (14:5)
6 Retirez-vous un peu de lui, afin qu’il se repose, jusqu’à ce que vienne le jour qu’il désire comme le mercenaire. (14:6)
7 Un arbre n’est pas sans espérance ; si on le coupe, il reverdit encore, et ses branches se multiplient. (14:7)
8 Que sa racine ait vieilli dans la terre, et que son tronc soit mort dans la poussière, (14:8)
9 à peine aura-t-il senti l’eau, qu’il repoussera, et il se couvrira de feuilles comme lorsqu’il a été planté. (14:9)
10 Mais quand l’homme est mort, dépouillé, consumé, dites-le-moi, que devient-il ? (14:10)
11 Semblable aux eaux qui se retirent de la mer, et à un fleuve qui tarit et se dessèche, (14:11)
12 l’homme, lorsqu’il est mort, ne ressuscite pas ; jusqu’à ce que le ciel soit détruit, il ne se réveillera point, et il ne sortira pas de son sommeil. (14:12)
13 Qui m’accordera que vous me cachiez dans le séjour des morts jusqu’à ce que votre fureur soit passée, et que vous me marquiez un temps où vous vous souviendrez de moi ? (14:13)
14 L’homme, une fois mort, vivra-t-il de nouveau ? Dans cette guerre où je me trouve maintenant, j’attends tous les jours que mon changement arrive. (14:14)
15 Vous m’appellerez, et je vous répondrai ; vous tendrez votre droite à l’œuvre de vos mains. (14:15)
16 Vous avez compté tous mes pas ; mais pardonnez-moi mes péchés. (14:16)
17 Vous avez scellé mes offenses comme dans un sac ; mais vous avez guéri mon iniquité. (14:17)
18 La montagne se mine et tombe, et le rocher est arraché de sa place ; (14:18)
19 les eaux creusent les pierres, et l’eau qui bat contre la terre la consume peu à peu : c’est ainsi que vous perdez l’homme. (14:19)
20 Vous l’avez affermi pour quelque temps, afin qu’il passât ensuite à jamais ; vous changerez son visage, et vous le ferez sortir de ce monde. (14:20)
21 Que ses enfants soient dans l’éclat ou qu’ils soient dans l’ignominie, il ne le saura pas. (14:21)
22 Sa chair, pendant qu’il vivra, sera dans la douleur, et son âme pleurera sur lui. (14:22)
Job
14:1-22
12Traduction par Edmond Stapfer
Édition de 1889, libre de droits.
— Cette traduction ne possède que le Nouveau Testament.
13Traduction du rabbinat par Zadoc Kahn
Édition de 1899-1906, libre de droits.
1 L’HOMME, né de la femme, n’a que peu de jours à vivre, et il est rassasié de troubles. (14:1)
2 Comme la fleur, il pousse et se flétrit ; il fuit comme l’ombre et n’a point de durée. (14:2)
3 Et c’est sur cet être que tu as les yeux ouverts ! Moi-même, tu me forces à comparaître en justice avec toi ! (14:3)
4 Qui donc pourrait tirer quelque chose de pur de ce qui est impur ? Pas un ! (14:4)
5 Puisque ses jours sont mesurés, que tu connais le compte de ses mois, et que tu lui as imposé des limites qu’il ne saurait dépasser, (14:5)
6 détourne ton attention de lui : qu’il ait un peu de répit pendant qu’il remplit sa journée comme un mercenaire ! (14:6)
7 Car pour l’arbre, il est encore de l’espoir ; si on le coupe il peut repousser, les rejetons ne lui manquent pas. (14:7)
8 Dût sa racine vieillir dans la terre et son tronc mourir dans le sol, (14:8)
9 il suffit qu’il sente l’eau pour reverdir et produire un branchage, comme s’il était nouvellement planté. (14:9)
10 Mais l’homme meurt et s’évanouit, le mortel expire : où est-il alors ? (14:10)
11 Les eaux s’échappent du fond du lac, le fleuve tarit et se dessèche. (14:11)
12 De même, les humains se couchent pour ne plus se relever ; tant que dureront les cieux, ils ne se réveilleront ni ne secoueront leur sommeil. (14:12)
13 Ah ! Qu’il te plaise de m’enfermer dans le Cheol, de me mettre à l’abri jusqu’à ce que ta colère soit passée, de me fixer un terme où tu te ressouviendrais de moi ! (14:13)
14 Lorsque l’homme meurt, revivra-t-il ? S’il en était ainsi, tout le long de ma pénible corvée, je nourrirais de l’espoir, jusqu’à ce qu’on vienne me relever de ma faction. (14:14)
15 Tu m’appellerais et moi je répondrais ; tu témoignerais de l’affection pour l’œuvre de tes mains. (14:15)
16 Au lieu de compter comme à présent chacun de mes pas, tu cesserais de surveiller mes fautes. (14:16)
17 Mes péchés sont scellés dans un faisceau ; tu as mis ton cachet sur mes manquements. (14:17)
18 Or, une montagne qui s’écroule se réduit en poussière, et le rocher est déraciné de sa base. (14:18)
19 Les eaux finissent par user les pierres ; leurs flots entraînent la poussière du sol : de même, tu ruines l’espoir de l’homme. (14:19)
20 Tu l’empoignes à jamais et il disparaît ; tu déformes sa figure et le rejettes. (14:20)
21 Que ses enfants s’élèvent, il n’en sait rien ; qu’ils soient abaissés, il n’en a pas connaissance. (14:21)
22 Mais c’est pour lui seul que sa chair souffre ; c’est pour lui seul que son âme est en deuil. (14:22)
Job
14:1-22
14Traduction par Louis Segond
Édition de 1910, libre de droits.
1 L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. (14:1)
2 Il naît, il est coupé comme une fleur ; il fuit et disparaît comme une ombre. (14:2)
3 Et c’est sur lui que tu as l’œil ouvert ! Et tu me fais aller en justice avec toi ! (14:3)
4 Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n’en peut sortir aucun. (14:4)
5 Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, si tu en as marqué le terme qu’il ne saurait franchir, (14:5)
6 Détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche, pour qu’il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée. (14:6)
7 Un arbre a de l’espérance : Quand on le coupe, il repousse, il produit encore des rejetons ; (14:7)
8 Quand sa racine a vieilli dans la terre, quand son tronc meurt dans la poussière, (14:8)
9 Il reverdit à l’approche de l’eau, il pousse des branches comme une jeune plante. (14:9)
10 Mais l’homme meurt, et il perd sa force ; L’homme expire, et où est-il ? (14:10)
11 Les eaux des lacs s’évanouissent, les fleuves tarissent et se dessèchent ; (14:11)
12 Ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, il ne sortira pas de son sommeil. (14:12)
13 Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère fût passée, et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi ! (14:13)
14 Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vînt à changer. (14:14)
15 Tu appellerais alors, et je te répondrais, tu languirais après l’ouvrage de tes mains. (14:15)
16 Mais aujourd’hui tu comptes mes pas, tu as l’œil sur mes péchés ; (14:16)
17 Mes transgressions sont scellées en un faisceau, et tu imagines des iniquités à ma charge. (14:17)
18 La montagne s’écroule et périt, le rocher disparaît de sa place, (14:18)
19 La pierre est broyée par les eaux, et la terre emportée par leur courant ; ainsi tu détruis l’espérance de l’homme. (14:19)
20 Tu es sans cesse à l’assaillir, et il s’en va ; tu le défigures, puis tu le renvoies. (14:20)
21 Que ses fils soient honorés, il n’en sait rien ; qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore. (14:21)
22 C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur en son corps, c’est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse en son âme. (14:22)
Job
14:1-22
15Traduction par Augustin Crampon
Édition de 1923, libre de droits.
1 L’homme né de la femme vit peu de jours, et il est rassasié de misères. (14:1)
2 Comme la fleur, il naît, et on le coupe ; il fuit comme l’ombre, sans s’arrêter. (14:2)
3 Et c’est sur lui que tu as l’œil ouvert, lui que tu amènes en justice avec toi ! (14:3)
4 Qui peut tirer le pur de l’impur ? Personne. (14:4)
5 Si les jours de l’homme sont comptés, si tu as fixé le nombre de ses mois, si tu as posé un terme qu’il ne doit pas franchir, (14:5)
6 détourne de lui tes yeux pour qu’il se repose, jusqu’à ce qu’il goûte, comme le mercenaire, la fin de sa journée. (14:6)
7 Un arbre a de l’espérance : coupé, il peut verdir encore, il ne cesse pas d’avoir des rejetons. (14:7)
8 Que sa racine ait vieilli dans la terre, que son tronc soit mort dans la poussière, (14:8)
9 dès qu’il sent l’eau, il reverdit, il pousse des branches comme un jeune plant. (14:9)
10 Mais l’homme meurt, et il reste étendu ; quand il a expiré, où est-il ? (14:10)
11 Les eaux du lac disparaissent, le fleuve tarit et se dessèche : (14:11)
12 ainsi l’homme se couche et ne se relève plus, il ne se réveillera pas tant que subsistera le ciel, on ne le fera pas sortir de son sommeil. (14:12)
13 Oh ! Si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère ait passé, me fixer un terme où tu te souviendrais de moi ! (14:13)
14 Si l’homme une fois mort pouvait revivre ! Tout le temps de mon service j’attendrais qu’on vînt me relever. (14:14)
15 Tu m’appellerais alors, et moi je te répondrais ; tu languirais après l’ouvrage de tes mains. (14:15)
16 Mais hélas ! Maintenant, tu comptes mes pas, tu as l’œil ouvert sur mes péchés ; (14:16)
17 mes transgressions sont scellées dans une bourse, et tu mets un enduit sur mes iniquités. (14:17)
18 La montagne s’écroule et s’efface ; le rocher est transporté hors de sa place ; (14:18)
19 les eaux creusent la pierre, leurs flots débordés entraînent la poussière du sol : ainsi tu anéantis l’espérance de l’homme. (14:19)
20 Tu l’abats sans retour, et il s’en va ; tu flétris son visage, et tu le congédies. (14:20)
21 Que ses enfants soient honorés, il n’en sait rien ; qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore. (14:21)
22 Sa chair ne sent que ses propres souffrances, son âme ne gémit que sur elle-même. (14:22)
Job
14:1-22
16La Bible de Jérusalem
Édition de 1973 © Copyright.[+]
1 l’homme, né de la femme, qui a la vie courte, mais des tourments à satiété. (14:1)
2 Pareil à la fleur, il éclôt puis se fane, il fuit comme l’ombre sans arrêt. (14:2)
3 Et sur cet être tu gardes les yeux ouverts, tu l’amènes en jugement devant toi ! (14:3)
4 Mais qui donc extraira le pur de l’impur ? Personne ! (14:4)
5 Puisque ses jours sont comptés, que le nombre de ses mois dépend de toi, que tu lui fixes un terme infranchissable, (14:5)
6 détourne de lui tes yeux et laisse-le, tel un mercenaire, finir sa journée. (14:6)
7 L’arbre conserve un espoir, une fois coupé, il peut renaître encore et ses rejetons continuent de pousser. (14:7)
8 Même avec des racines qui ont vieilli en terre et une souche qui périt dans le sol, (14:8)
9 dès qu’il flaire l’eau, il bourgeonne et se fait une ramure comme un jeune plant. (14:9)
10 Mais l’homme, s’il meurt, reste inerte ; quand un humain expire, où donc est-il ? (14:10)
11 Les eaux de la mer pourront disparaître, les fleuves tarir et se dessécher : (14:11)
12 l’homme une fois couché ne se relèvera pas, les cieux s’useront avant qu’il ne s’éveille, ou ne soit réveillé de son sommeil. (14:12)
13 Oh ! Si tu m’abritais dans le shéol, si tu m’y cachais, tant que dure ta colère, si tu me fixais un délai, pour te souvenir ensuite de moi : (14:13)
14 car, une fois mort, peut-on revivre ? - tous les jours de mon service j’attendrais, jusqu’à ce que vienne ma relève. (14:14)
15 Tu appellerais et je te répondrais ; tu voudrais revoir l’œuvre de tes mains. (14:15)
16 Tandis que maintenant tu comptes tous mes pas, tu n’épierais plus mon péché, (14:16)
17 tu scellerais ma transgression dans un sachet et tu couvrirais ma faute. (14:17)
18 Hélas ! Comme une montagne finit par s’écrouler, le rocher par changer de place, (14:18)
19 l’eau par user les pierres, l’averse par emporter les terres, ainsi, l’espoir de l’homme, tu l’anéantis. (14:19)
20 Tu le terrasses pour toujours et il s’en va ; tu le défigures, puis tu le congédies. (14:20)
21 Ses fils sont-ils honorés, il n’en sait rien ; sont-ils méprisés, il ne s’en rend pas compte. (14:21)
22 Il n’a de souffrance que pour son corps, il ne se lamente que sur lui-même. (14:22)
Job
14:1-22
17Nouvelle édition de Genève
Édition de 1979 © Copyright.[+]
1 L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. (14:1)
2 Il naît, il est coupé, comme une fleur ; Il fuit et disparaît comme une ombre. (14:2)
3 Et c’est sur lui que tu as l’œil ouvert ! Et tu me fais aller en justice avec toi ! (14:3)
4 Comment d’un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n’en peut sortir aucun. (14:4)
5 Si ses jours sont fixés, si tu as compté ses mois, Si tu en as marqué le terme qu’il ne saurait franchir, (14:5)
6 Détourne de lui les regards, et donne-lui du relâche, Pour qu’il ait au moins la joie du mercenaire à la fin de sa journée. (14:6)
7 Un arbre a de l’espérance : Quand on le coupe, il repousse, Il produit encore des rejetons ; (14:7)
8 Quand sa racine a vieilli dans la terre, Quand son tronc meurt dans la poussière, (14:8)
9 Il reverdit à l’approche de l’eau, Il pousse des branches comme une jeune plante. (14:9)
10 Mais l’homme meurt, et il perd sa force ; L’homme expire, et où est-il ? (14:10)
11 Les eaux des lacs s’évanouissent, Les fleuves tarissent et se dessèchent ; (14:11)
12 Ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil. (14:12)
13 Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M’y tenir à couvert jusqu’à ce que ta colère soit passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendrais de moi ! (14:13)
14 Si l’homme une fois mort pouvait revivre, J’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu’à ce que mon état vienne à changer. (14:14)
15 Tu appellerais alors, et je te répondrais, Tu languirais après l’ouvrage de tes mains. (14:15)
16 Mais aujourd’hui tu comptes mes pas, Tu as l’œil sur mes péchés ; (14:16)
17 Mes transgressions sont scellées en un faisceau, Et tu imagines des iniquités à ma charge. (14:17)
18 La montagne s’écroule et périt, Le rocher disparaît de sa place, (14:18)
19 La pierre est broyée par les eaux, Et la terre emportée par leur courant ; Ainsi tu détruis l’espérance de l’homme. (14:19)
20 Tu es sans cesse à l’assaillir, et il s’en va ; Tu le défigures, puis tu le renvoies. (14:20)
21 Que ses fils soient honorés, il n’en sait rien ; Qu’ils soient dans l’abaissement, il l’ignore. (14:21)
22 C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur en son corps, C’est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse en son âme. (14:22)
Job
14:1-22
18Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 1995 © Copyright.[+]
1 “ L’homme, né de la femme, vit peu de temps et il est gorgé d’agitation. (14:1)
2 Il est sorti telle une fleur, et il est coupé, il fuit comme l’ombre et ne continue pas à exister. (14:2)
3 Oui, sur celui-là tu as ouvert ton œil, et moi, tu me fais venir en jugement avec toi. (14:3)
4 Qui peut faire naître quelqu’un de pur de qui est impur ? Personne. (14:4)
5 Si ses jours sont arrêtés, le nombre de ses mois est auprès de toi ; pour lui tu as fait un décret, afin qu’il ne [l’]enfreigne pas. (14:5)
6 Détourne de dessus lui ton regard pour qu’il ait du répit, jusqu’à ce qu’il trouve du plaisir comme un salarié en son jour. (14:6)
7 Car il existe un espoir même pour un arbre. Si on le coupe, il bourgeonnera encore, et sa jeune pousse ne disparaîtra pas. (14:7)
8 Si sa racine vieillit dans la terreet si sa souche meurt dans la poussière, (14:8)
9 à l’odeur de l’eau, il bourgeonnera, oui il produira une branche comme une plante nouvelle. (14:9)
10 Mais l’homme robuste meurt, et il reste étendu là, vaincu ; l’homme tiré du sol expire, et où est-​il ? (14:10)
11 Oui, les eaux disparaissent de la mer, et le fleuve tarit et se dessèche. (14:11)
12 L’homme aussi doit se coucher et il ne se lève pas. Jusqu’à ce que le ciel ne soit plus, ils ne s’éveilleront pas, ils ne seront pas non plus réveillés de leur sommeil. (14:12)
13 Ah ! si tu me cachais dans le shéol, si tu me tenais dissimulé jusqu’à ce que s’en retourne ta colère, si tu me fixais un délai, pour te souvenir de moi ! (14:13)
14 Si un homme robuste meurt, peut-​il revivre ? Tous les jours de ma corvée, j’attendrai, jusqu’à ce que vienne ma relève. (14:14)
15 Tu appelleras, et moi je te répondrai. Tu languiras après l’œuvre de tes mains. (14:15)
16 Car maintenant tu continues à compter mes pas, tu n’épies que mon péché. (14:16)
17 Scellée dans un sac est ma révolte, et tu mets de la colle sur ma faute. (14:17)
18 Cependant une montagne qui tombe dépérira, et même un rocher sera transporté hors de sa place. (14:18)
19 Oui, l’eau use même les pierres ; son flux entraîne la poussière de la terre. Ainsi as-​tu détruit l’espoir du mortel. (14:19)
20 Tu le terrasses pour toujours, si bien qu’il s’en va, tu défigures sa face, si bien que tu le congédies. (14:20)
21 Ses fils sont honorés, mais il ne [le] sait pas ; ils deviennent insignifiants, mais il ne fait pas attention à eux. (14:21)
22 Il n’y a que sa chair, tant qu’elle sera sur lui, qui continuera à [lui] faire mal, et son âme, tant qu’elle sera en lui, qui restera en deuil. ” (14:22)
Job
14:1-22
19Traduction Louis Segond 21
Édition de 2007 © Copyright.[+]
1 » L’être humain né de la femme ! Sa vie est courte mais pleine d’agitation. (14:1)
2 Il pousse comme une fleur, puis il se flétrit ; il s’enfuit comme une ombre, sans résister. (14:2)
3 Pourtant c’est sur lui que tu as l’œil ouvert, et tu me fais aller en justice avec toi ! (14:3)
4 Qui fera sortir le pur de l’impur ? Personne. (14:4)
5 Si les jours de l’homme sont fixés, si tu as déterminé le nombre de ses mois, si tu en as marqué les limites qu’il ne peut franchir, (14:5)
6 détourne les regards de lui et accorde-lui du répit pour qu’il ait au moins la joie du salarié à la fin de sa journée ! (14:6)
7 En effet, pour un arbre il y a de l’espérance : quand on le coupe, il repousse et il produit encore des rejetons ; (14:7)
8 même si sa racine a vieilli dans la terre et que son tronc meurt dans la poussière, (14:8)
9 il reverdit à l’approche de l’eau, il développe des branches comme une jeune plante. (14:9)
10 Quant à l’homme, il meurt et il reste inerte. Quand l’être humain expire, où est-il ? (14:10)
11 L’eau de la mer se retire, les fleuves arrêtent de couler et deviennent tout secs. (14:11)
12 De la même manière, l’homme se couche pour ne plus se relever. Il ne se réveillera pas tant que le ciel subsistera, il ne sortira pas de son sommeil. (14:12)
13 Si seulement tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m’y tenir à l’abri jusqu’à ce que ta colère soit passée ! Tu me fixerais un délai, puis tu te souviendrais de moi. (14:13)
14 Mais si l’homme meurt, revivra-t-il ? Si tel était le cas, je garderais l’espoir, pendant toute ma vie de luttes, que ma situation vienne à changer. (14:14)
15 Tu appellerais et moi, je te répondrais. Ton désir serait résolument tourné vers ta créature. (14:15)
16 Alors que maintenant tu comptes mes pas, tu n’aurais plus l’œil sur mes péchés ; (14:16)
17 tu enfermerais ma transgression dans un sac et tu blanchirais ma faute. (14:17)
18 Mais la montagne qui s’écroule est réduite en poussière, le rocher bouge de son emplacement, (14:18)
19 l’eau use les pierres et ses courants entraînent la poussière de la terre. De la même manière, tu fais disparaître l’espérance de l’homme. (14:19)
20 Tu l’assailles sans cesse et il s’en va ; tu le défigures, puis tu le renvoies. (14:20)
21 Ses fils peuvent connaître la gloire, il n’en sait rien ; ils peuvent devenir insignifiants, il n’en perçoit rien. (14:21)
22 C’est pour lui seul qu’il éprouve de la douleur dans son corps, c’est pour lui seul qu’il ressent de la tristesse dans son âme. » (14:22)
Job
14:1-22
20Traduction du monde nouveau par WTBTS
Édition de 2018 © Copyright.[+]
1 « L’homme, né de la femme, vit peu de temps et il est submergé d’ennuis. (14:1)
2 Il apparaît telle une fleur, puis il fane ; il s’enfuit telle une ombre et disparaît. (14:2)
3 Oui, tu as fixé ton œil sur luiet tu le fais aller en justice avec toi. (14:3)
4 Qui peut faire naître quelqu’un de pur de quelqu’un d’impur ? Personne ! (14:4)
5 Si ses jours sont fixés, le nombre de ses mois est auprès de toi ; tu lui as fixé une limite qu’il ne peut pas franchir. (14:5)
6 Détourne ton regard de lui pour qu’il ait du répit, jusqu’à ce que, comme un salarié, il finisse sa journée. (14:6)
7 Car même pour un arbre, il y a un espoir. Si on le coupe, il rebourgeonnera, et ses jeunes pousses continueront de grandir. (14:7)
8 Si sa racine vieillit dans la terreet si sa souche meurt dans le sol, (14:8)
9 à l’odeur de l’eau, il bourgeonnera ; et il produira des branches comme une nouvelle plante. (14:9)
10 Mais un homme meurt et reste étendu là, impuissant ; quand un humain expire, où est-​il ? (14:10)
11 Les eaux disparaissent de la mer, et un fleuve tarit et se dessèche. (14:11)
12 L’homme aussi se couche et il ne se lève plus. Tant que le ciel existera, il ne s’éveillera pas, il ne sera pas non plus réveillé de son sommeil. (14:12)
13 Ah ! si tu me cachais dans la Tombe, si tu me dissimulais jusqu’à ce que passe ta colère, si tu me fixais un délai, pour te souvenir de moi ! (14:13)
14 Si un homme meurt, peut-​il revivre ? Tous les jours de ma corvée, j’attendraique la relève arrive. (14:14)
15 Tu appelleras, et je te répondrai. Tu désireras ardemment revoir l’œuvre de tes mains. (14:15)
16 Mais, pour l’instant, tu continues à compter chacun de mes pas ; tu ne guettes que mon péché. (14:16)
17 Ma transgression est dans un sac scellé, et tu scelles ma faute avec de la colle. (14:17)
18 Tout comme une montagne tombe et s’écrouleet comme un rocher est déplacé, (14:18)
19 tout comme l’eau ronge les pierreset comme ses torrents entraînent le sol de la terre, ainsi as-​tu détruit l’espoir du mortel. (14:19)
20 Tu ne cesses de le terrasser jusqu’à ce qu’il périsse ; tu changes son aspect, et tu le renvoies. (14:20)
21 Ses fils sont honorés, mais il ne le sait pas ; ils deviennent insignifiants, mais il ne s’en rend pas compte. (14:21)
22 Il ne ressent la douleur que tant qu’il a un corps ; il n’est en deuil que tant qu’il est vivant. » (14:22)
Job
14:1-22
21Traduction française de la Bible King James par N. L. Stratford
Édition de 2022 © Copyright.[+]
1 L’homme qui est né d’une femme a la vie courte, et plein d’ennui. (14:1)
2 Il sort comme une fleur, puis il est coupé : il s’enfuit comme une ombre, et ne dure pas. (14:2)
3 Cependant tu ouvres tes yeux sur un tel homme, et tu me mènes en jugement avec toi ? (14:3)
4 Qui peut faire sortir le pur de ce qui est souillé ? Pas un. (14:4)
5 Puisque ses jours sont déterminés, le nombre de ses mois est entre tes mains, tu lui as fixé ses limites qu’il ne peut dépasser, (14:5)
6 Détourne-toi de lui, afin qu’il ait du repos, jusqu’à ce qu’il ait achevé comme un salarié, sa journée. (14:6)
7 Car il y a de l’espoir pour un arbre, s’il est coupé, qu’il repoussera encore, et que des rejetons ne manqueront pas : (14:7)
8 Même si sa racine vieillit dans la terre, et son tronc meurt dans le sol : (14:8)
9 Cependant par l’odeur de l’eau il bourgeonnera, et produira des rameaux comme un jeune plant. (14:9)
10 Mais l’homme meurt, et se détériore : oui, l’homme rend l’esprit, et où est-il ? (14:10)
11 Comme les eaux s’évaporent de la mer, et le torrent tarit et se dessèche, (14:11)
12 Ainsi l’homme se couche, et ne se relève pas jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cieux, ils ne se réveilleront pas, ni ne se lèveront de leur sommeil. (14:12)
13 Oh que tu me caches dans la tombe, que tu me gardes à l’abri jusqu’à ce que ton courroux soit passé, que tu me donnes un temps arrêté, et qu’alors tu te souviennes de moi ! (14:13)
14 Si un homme meurt, vivra-t-il de nouveau ? tous les jours du temps qui m’est arrêté, j’attendrais jusqu’à ce que mon changement arrive. (14:14)
15 Tu appelleras, et je te répondrai : tu ressentiras un désir pour l’ouvrage de tes mains. (14:15)
16 Car maintenant, tu comptes mes pas, ne veilles-tu pas sur mon péché ? (14:16)
17 Ma transgression est scellée dans un sac, et tu y as cousu mon iniquité. (14:17)
18 Et pourtant comme la montagne en tombant s’éboule : et le roc est transporté de sa place : (14:18)
19 Les eaux usent les pierres : tu laves les choses qui poussent de la poussière de la terre et tu détruis l’espoir de l’homme. (14:19)
20 Tu as toujours le dessus, et il s’en va : tu changes son aspect, et tu le renvoies. (14:20)
21 Ses fils viennent en honneur, il ne le sait pas : et ils sont abaissés, il ne s’en aperçoit pas. (14:21)
22 Seulement sa chair pendant qu’elle est sur lui souffrira, et son âme tandis qu’elle est en lui, mènera deuil. (14:22)
Job
14:1-22