La sainte Bible

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Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré, édition de 1866, libre de droits.

n°57 / Épître de saint Paul à Philémon 1 :

Saint Paul salue Philémon. Il l’exhorte à recevoir Onésime, son esclave, qui, s’étant enfui de chez lui, était venu trouver l’Apôtre à Rome, et y avait reçu le baptême. Il termine sa lettre par diverses salutations.
1Paul, prisonnier de Jésus-Christ, et Timothée, son frère, à Philémon, notre bien-aimé et notre coopérateur,
2A Appie, notre très-chère sœur, à Archippe, le compagnon de nos combats, et à l’Église qui est dans votre maison.
3Grâce à vous et paix de la part de Dieu notre Père, et de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
4Je fais sans cesse mémoire de vous dans mes prières, et je rends grâces à mon Dieu,
5En apprenant quelle est votre foi dans le Seigneur Jésus, et votre charité envers tous les saints ;
6Et comment la libéralité qui naît de votre foi éclate aux yeux de tous, par la connaissance de toutes les bonnes œuvres qui se font chez vous en Jésus-Christ.
7Car j’ai ressenti une grande joie et une grande consolation, voyant, mon frère, que les cœurs des saints ont reçu tant de soulagement de votre bonté.
8C’est pourquoi, quelque confiance que m’inspire Jésus-Christ pour vous commander une chose qui est de votre devoir,
9Néanmoins, à cause de l’amour que j’ai pour vous, j’aime mieux vous supplier, quoique je sois tel que je suis à votre égard, c’est-à-dire, quoique je sois Paul, et déjà vieux, et de plus maintenant prisonnier de Jésus-Christ.
10Or la prière que je vous fais est pour mon fils Onésime, que j’ai engendré dans mes chaînes ;
11Qui vous a été autrefois inutile, mais qui vous sera maintenant très-utile, à vous et à moi.
12Je vous le renvoie, et je vous prie de le recevoir comme mes propres entrailles.
13J’avais voulu le retenir auprès de moi, afin qu’il me rendit quelque service en votre place dans les chaînes que je porte pour l’Évangile ;
14Mais je n’ai rien voulu faire sans votre avis, désirant que le bien que je vous propose n’ait rien de forcé, mais soit volontaire.
15Car peut-être vous a-t-il quitté pour un temps, afin que vous le reprissiez pour jamais,
16Non plus comme un esclave, mais comme celui qui d’esclave est devenu un frère bien-aimé, qui m’est très-cher à moi en particulier, et qui doit l’être à vous beauc’oup plus, puisqu’il vous appartient, et selon le monde, et selon le Seigneur.
17Si donc vous me considérez comme étroitement uni à vous, recevez-le comme moi-même ;
18S’il vous a fait tort, ou s’il vous est redevable de quelque chose, imputez-le-moi.
19Moi Paul je vous écris de ma main ; c’est moi qui vous le rendrai, pour ne pas vous dire que vous vous devez vous-même à moi :
20Oui, mon frère. Que j’obtienne de vous cette jouissance dans le Seigneur. Faites-moi revivre dans le Seigneur.
21Je vous écris dans la confiance que me donne votre soumission, sachant que vous ferez au delà même de ce que je dis.
22Préparez-moi aussi un logement ; car j’espère, par vos prières, vous être bientôt rendu.
23Épaphras, prisonnier comme moi pour Jésus-Christ, vous salue,
24Ainsi que Marc, Aristarque, Démas et Luc, mes coopérateurs.
25Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit. Amen.