La sainte Bible

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Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré, édition de 1866, libre de droits.

n°18 / Le livre de Job 17 :

Job représente l’excès de ses souffrances, et témoigne qu’il n’attend plus que la mort.
1Toutes mes forces sont épuisées ; mes jours ont été abrégés, et il ne me reste plus que le tombeau.
2Je n’ai point péché, et cependant mon oeil ne voit rien que de triste.
3Délivrez-moi, Seigneur, et mettez-moi auprès de vous ; et, après cela, me combatte qui voudra.
4Vous avez éloigné leur cœur de l’intelligence ; c’est pourquoi ils ne seront point élevés.
5Il promet du butin à ses compagnons ; mais les yeux de ses enfants tomberont dans la défaillance.
6Il m’a rendu la fable du peuple, et je suis à leurs yeux comme un exemple.
7L’indignation obscurcit mes yeux, et mes membres sont comme réduits à rien.
8Les justes en seront dans la stupeur ; et l’innocent s’élèvera contre l’hypocrite.
9Le juste demeurera ferme dans sa voie, et celui qui a les mains pures sentira croître sa force.
10Vous donc, convertissez-vous ; venez, et je vous ferai voir qu’il ne se trouve point de sage parmi vous.
11Mes jours se sont écoulés, mes pensées se sont dissipées en me déchirant le cœur.
12Elles ont changé la nuit en jour, et après les ténèbres j’espère encore la lumière.
13Si j’attends jusqu’à la fin, le tombeau est ma maison, et je me suis préparé mon lit dans les ténèbres.
14J’ai dit au ver du sépulcre : Tu es mon père ; et à la corruption : Tu es ma mère et ma sœur.
15Où sont donc maintenant mes espérances ? Et quel est celui qui considère ma patience ?
16Tout ce que j’ai descendra avec moi dans les profondeurs du tombeau. Pensez-vous que là du moins je trouve le repos ?