La sainte Bible

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Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré, édition de 1866, libre de droits.

n°47 / IIe Épître de saint Paul aux Corinthiens 7 :

Saint Paul exhorte les Corinthiens à la pureté de l’esprit et du corps. Il leur déclare l’affection qu’il a pour eux. Il se réjouit de leur avoir causé une tristesse qui était selon Dieu. Il les remercie de la bonne réception qu’ils ont faite à Tite.
1Ayant de telles promesses, purifions-nous, mes bien-aimés, de tout ce qui souille le corps et l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.
2Donnez-nous place dans votre cœur. Nous n’avons offensé personne, nous n’avons corrompu l’esprit de personne, nous n’avons circonvenu personne.
3Ce n’est pas pour vous condamner que je parle ainsi, puisque je vous ai déjà dit que vous êtes dans nos cœurs à la mort et à la vie.
4J’en use à votre égard avec beaucoup de confiance ; j’ai grand sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation ; je surabonde de joie dans toutes nos tribulations.
5Car depuis notre arrivée en Macédoine, nous n’avons eu aucun repos selon la chair, mais nous avons souffert toute sorte d’afflictions. Combats au dehors, frayeurs au dedans.
6Mais Dieu, qui console les humbles, nous a consolés par l’arrivée de Tite.
7Et non-seulement par son arrivée, mais encore par la consolation qu’il a reçue de vous, nous ayant rapporté votre désir, vos larmes, votre zèle pour moi, de sorte que ma joie en a été plus grande.
8Car, quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m’en repens pas ; et si j’en ai eu de la peine, voyant que cette lettre vous avait, bien que pour un peu de temps, causé de la tristesse,
9Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez eu de la tristesse, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la pénitence. Votre tristesse a été selon Dieu ; de sorte que vous n’avez éprouvé aucun dommage de notre part.
10Car la tristesse qui est selon Dieu produit pour le salut une pénitence stable, au lieu que la tristesse de ce monde produit la mort.
11Voyez, en effet, combien cette tristesse selon Dieu, que vous avez ressentie, a produit en vous non-seulement de soin et de vigilance, mais de satisfaction, d’indignation, de crainte, de désir, de zèle, d’ardeur à venger le crime. De toute manière vous avez montré dans cette affaire que vous étiez purs.
12Aussi, lorsque nous vous avons écrit, ce n’a été ni à cause de celui qui avait fait l’injure, ni à cause de celui qui l’avait soufferte, mais pour vous faire connaître la sollicitude que nous avons pour vous
13Devant Dieu : c’est ce qui nous a consolés. Or, dans la consolation que nous avons reçue, notre joie a été encore redoublée par celle de Tite, parce que vous avez tous contribué au repos de son esprit ;
14Et que si je me suis glorifié de vous auprès de lui, je n’ai point eu à en rougir ; mais comme nous ne vous avions rien dit que dans la vérité, aussi le témoignage que nous avions rendu de vous à Tite a été trouvé véritable.
15C’est pourquoi il ressent dans son cœur un redoublement d’affection pour vous, lorsqu’il se souvient de l’obéissance que vous lui avez tous rendue, et avec quelle crainte et quel tremblement vous l’avez reçu.
16Je me réjouis donc de ce qu’en toutes choses je puis me fier à vous.