La sainte Bible

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Traduction selon la Vulgate dite Bible de Gustave Doré, édition de 1866, libre de droits.

n°22 / Le cantique des cantiques de Salomon 2 :

L’ÉPOUX.
1Je suis la fleur de la campagne et le lis des vallées.
2Comme le lis au milieu des épines, ainsi est ma bien-aimée entre les vierges.
L’ÉPOUSE.
3Comme le pommier parmi les arbres des forêts, ainsi est mon bien-aimé entre les jeunes hommes. Je me suis reposée à l’ombre de celui que j’avais désiré, et son fruit est doux à ma bouche.
4Il m’a fait entrer dans le lieu où se garde le vin, il a réglé en moi la charité.
5Soutenez-moi avec des fleurs, fortifiez-moi avec des fruits, parce que je languis d’amour.
6Sa main gauche est sous ma tête, et il m’embrassera de sa droite.
L’ÉPOUX.
7Je vous conjure, filles de Jérusalem, par les chevreuils et par les cerfs de nos campagnes, de ne point réveiller celle que j’aime, et de ne pas la faire sortir de son repos, jusqu’à ce qu’elle-même le veuille.
L’ÉPOUSE.
8Voix de mon bien-aimé ! Le voici qui vient, bondissant sur les montagnes, franchissant les collines.
9Mon bien-aimé est semblable au chevreuil et au faon des biches. Le voici debout derrière la muraille, regardant de la fenêtre, jetant sa vue à travers les treillis.
10Voici mon bien-aimé ; il me parle, il me dit : Levez-vous, hâtez-vous, mon amie, ma colombe, mon unique beauté, et venez.
11Déjà l’hiver est passé ; les pluies sont dissipées et ont disparu.
12Les fleurs se sont épanouies sur notre terre ; le temps de tailler la vigne est arrivé ; la voix de la tourterelle s’est fait entendre dans nos campagnes.
13Le figuier a montré ses fruits ; la vigne en fleur a répandu ses parfums. Levez-vous, ma bien-aimée, mon unique beauté, et venez.
14O ma colombe, vous qui vous retirez dans le creux de la pierre, dans les trous de la muraille, montrez-moi votre visage ; que votre voix retentisse à mon oreille ; car votre voix est douce, et votre visage agréable.
15Prenez-nous les petits renards qui ravagent les vignes ; car notre vigne est en fleur.
16Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui, et il se nourrit parmi les lis,
17Jusqu’à ce que le jour commence à luire, et que les ombres déclinent. Revenez, mon bien-aimé, et soyez semblable au chevreuil et au faon de la biche, sur les montagnes de Béther.