La sainte Bible

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Traduction revue par Jean-Frédéric Ostervald, édition de 1823, libre de droits.

n°18 / Le livre de Job. 17 :

1Mes esprits se dissipent, mes jours vont être éteints, le sépulcre m’attend.
2Je n’ai à faire qu’à des railleurs, et mon œil veille toute la nuit pendant qu’ils aigrissent mon esprit.
3Donne-moi, je te prie, une caution auprès de toi : Qui est-ce qui me touchera dans la main ?
4Car tu as caché à leur cœur l’intelligence ; c’est pourquoi tu ne les élèveras pas.
5Les yeux des enfans de celui qui parle en flatterie à ses intimes amis, défaudront.
6Il m’a rendu la fable des peuples, et je suis comme un tambour devant eux.
7Mon œil est terni de chagrin, et tous les membres de mon corps sont comme une ombre.
8Les hommes droits en seront étonnés, et l’innocent s’élèvera contre l’hypocrite.
9Cependant, le juste demeurera ferme dans ses voies, et celui qui a les mains nettes, se fortifiera.
10Retournez donc vous tous, revenez, je vous prie ; car je ne trouve aucun sage entre vous.
11Mes jours sont passés ; mes desseins, qui occupaient mon cœur, sont renversés.
12Ils ont changé la nuit en jour, et la lumière est près des ténèbres.
13Ce que j’attends, c’est que le sépulcre va être ma maison, et que je dresserai mon lit dans les ténèbres.
14Je crie à la fosse : Tu es mon père ; et aux vers : Vous êtes ma mère et ma sœur.
15Où sera donc son attente ? Et qui est-ce qui la verra ?
16Mes espérances descendront jusqu’aux barrières du sépulcre ; et nous nous reposerons ensemble dans la poussière.