n°9 / Le premier livre de Samuël. 5 :
1Les Philistins donc prirent l’arche de Dieu, et l’emmenèrent d’Ebenhézer à Asçdod.
2Les Philistins, dis-je, prirent l’arche de Dieu, et l’emmenèrent dans la maison de Dagon, et la placèrent auprès de Dagon.
3Le lendemain, les Asçdodiens, s’étant levés de bon matin, voici, ils trouvèrent que Dagon était tombé, le visage contre terre, devant l’arche de l’Eternel ; mais ils prirent Dagon, et le remirent à sa place.
4Ils se levèrent encore le lendemain de bon matin, et voici, ils trouvèrent que Dagon était tombé le visage contre terre, devant l’arche de l’Eternel ; sa tête et les deux paumes de ses mains, ayant été coupées, étaient sur le seuil, et le tronc seul de Dagon était demeuré auprès d’elle.
5C’est pour cette raison que les sacrificateurs de Dagon, et tous ceux qui entrent en sa maison, ne marchent point sur le seuil de Dagon, à Asçdod, jusqu’à ce jour.
6Ensuite la main de l’Eternel s’appesantit sur les Asçdodiens, et désola tout leur pays, et les frappa d’hémorroïdes tant à Asçdod que dans ses confins.
7Ceux donc d’Asçdod, voyant ce qui leur était arrivé, dirent : L’arche du Dieu d’Israël ne demeurera point avec nous ; car sa main est pesante sur nous et sur Dagon notre dieu.
8Et, ayant envoyé assembler tous les gouverneurs des Philistins vers eux, ils dirent : Que ferons-nous de l’arche du Dieu d’Israël ? Et ils répondirent : Qu’on transporte l’arche du Dieu d’Israël à Gath. Ainsi on transporta l’arche du Dieu d’Israël.
9Mais après qu’on l’eut transportée à Gath, la main de l’Eternel fut sur la ville avec un fort grand effroi, et il frappa les gens de la ville, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, d’hémorrhoïdes internes.
10Ils envoyèrent donc l’arche de Dieu à Hékron. Or, comme l’arche de Dieu entrait à Hékron, ceux de Hékron s’écrièrent, disant : Ils ont transporté l’arche du Dieu d’Israël vers nous, pour nous faire mourir, et notre peuple.
11C’est pourquoi ils envoyèrent et assemblèrent tous les gouverneurs des Philistins, et dirent : Laissez aller l’arche du Dieu d’Israël, et qu’elle s’en retourne en son lieu, afin qu elle ne nous fasse point mourir, nous et notre peuple ; car il y avait une frayeur mortelle par toute la ville, et la main de Dieu y était fort appesantie.
12Et les hommes qui ne mouraient point, étaient frappés d’hémorrhoïdes, de sorte que le cri de la ville montait jusqu’au ciel.