La sainte Bible

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Traduction par Louis Segond & Hugues Oltramare, édition de 1874, libre de droits.

n°57 / Épître de saint Paul à Philémon 1 :

1Paul, prisonnier de Jésus-Christ, et son frère Timothée, — à notre cher Philémon, le compagnon de nos travaux ;
2à notre sœur Apphia ; à Archippe notre compagnon d’armes, ainsi qu’à l’Église qui se réunit dans ta maison :
3que la grâce et la paix vous soient données par Dieu, notre Père, et par notre Seigneur Jésus-Christ !
4Je ne cesse de rendre grâces à mon Dieu, en faisant mention de toi dans mes prières,
5depuis que j’entends parler de ta charité pour tous les saints et de ta foi au Seigneur Jésus.
6Je lui demande, que l’union que la foi établit entre nous, soit efficace pour te faire reconnaître tout bien qui est en nous en vue de Jésus-Christ.
7Nous avons, en effet, ressenti bien de la joie et bien de la consolation à la pensée de ta charité, car, frère, elle a tranquillisé le cœur des saints.
8C’est pourquoi, bien que j’aie en Christ toute liberté pour te rappeler ton devoir,
9je préfère, par amour, t’adresser une prière. Tel que je suis, moi, Paul, vieillard, et, qui plus est, actuellement prisonnier de Jésus-Christ,
10je t’adresse une prière pour l’enfant que j’ai engendré dans ma captivité, pour Onésime (Utile),
11qui autrefois t’était inutile, mais qui maintenant t’est fort utile, ainsi qu’à moi.
12Je te le renvoie, et toi, accueille-le, cet objet de ma tendresse.
13J’aurais voulu le retenir auprès de moi, afin qu’à ta considération il me servît dans la captivité que je souffre pour l’évangile ;
14toutefois, je n’ai rien voulu faire sans ton avis, afin que ce bienfait de ta part ne paraisse pas forcé, mais qu’il soit volontaire.
15Peut-être aussi Onésime n’a-t-il été séparé de toi momentanément, qu’afin que tu le recouvres pour l’éternité,
16non plus comme un esclave, mais comme étant fort au-dessus d’un esclave, comme un frère bien-aimé, tout particulièrement aimé de moi, et combien plus de toi, à qui il doit être cher, et en lui-même, et dans le Seigneur.
17S’il est donc vrai que tu me tiennes pour un ami, accueille-le comme tu m’accueillerais moi-même.
18S’il t’a fait quelque tort ou s’il te doit quelque chose, passe-le-moi en compte.
19Moi, Paul, je te l’écris de ma main, je te rembourserai... pour ne pas dire que tu es mon débiteur, et même de ta propre personne.
20Oui, frère, fais-moi ce plaisir, dans le Seigneur ; tranquillise mon cœur en Christ.
21Je t’écris, en comptant sur ton obéissance, sûr même que tu feras au delà de ce que je demande.
22Prépare-moi en même temps un logement, car j’espère que, grâce à vos prières, je vous serai rendu.
23Épaphras, mon compagnon de captivité, te salue en Jésus-Christ,
24ainsi que Marc, Aristarque, Démas et Luc, les compagnons de mes travaux.
25Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit !