La sainte Bible

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Traduction par Louis Segond & Hugues Oltramare, édition de 1874, libre de droits.

n°47 / Seconde épître de saint Paul aux Corinthiens 7 :

1Puis donc que nous avons de telles promesses, purifions-nous, mes bien-aimés, de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant l’œuvre de notre sanctification dans la crainte de Dieu.
2Donnez-nous une place dans vos cœurs. Nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons dupé personne.
3Je ne dis pas cela pour vous condamner, puisque je viens de vous dire que vous êtes dans notre cœur, à la vie et à la mort.
4Je m’épanche avec vous ; je suis tout fier de vous ; je suis rempli de consolation ; je suis inondé de joie au milieu de toutes mes afflictions.
5Lorsque nous fûmes arrivé en Macédoine, notre chair n’eut aucun repos ; nous étions affligés de toute manière : au dehors, des combats ; au dedans, des appréhensions.
6Mais Dieu qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l’arrivée de Tite,
7et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation qu’il avait lui-même éprouvée à votre sujet : il nous a dit vos regrets, votre désolation, votre dévouement pour moi, ce qui a redoublé ma joie en l’entendant.
8Quand même je vous ai attristés par ma lettre, je ne m’en repens point : j’en ai eu, il est vrai, du regret (je vois, en effet, que cette lettre vous a affligés, momentanément pourtant),
9mais à présent je suis heureux, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que cette tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de n’éprouver aucun dommage de notre part.
10La tristesse selon Dieu produit une repentance qui conduit à un salut qu’on ne regrette point, au lieu que la tristesse du monde produit la mort.
11Voyez ce que c’est que d’avoir été attristés selon Dieu, ce que cela a produit pour vous : quel empressement ! Que dis-je ? quelle justification ! quelle indignation ! quelle crainte ! quel regret ! quel dévouement ! quelle punition ! Vous avez bien fait voir que vous étiez, vous-mêmes, innocents dans cette affaire.
12Aussi bien je vous ai écrit, non à cause de l’offenseur, ni même à cause de l’offense, mais afin que votre dévouement pour nous éclatât au milieu de vous, devant Dieu :
13c’est ce qui nous a consolé. A cette consolation, s’est ajoutée une joie infiniment plus vive, celle que nous a causée la joie de Tite, dont vous avez tous tranquillisé l’esprit.
14Si je me suis un peu glorifié de vous auprès de lui, je n’ai point eu à en rougir ; mais comme nous vous avons toujours parlé avec vérité, aussi ce que nous avons dit devant Tite, en nous glorifiant de vous, s’est trouvé véritable.
15Et son affection pour vous redouble, quand il se rappelle la docilité que vous lui avez tous montrée, et la crainte, le tremblement avec lequel vous l’avez reçu.
16Je suis heureux de ce que, sous tous les rapports, je puis compter sur vous.