n°62 / Première épître de saint Jean 4 :

1Mes bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils viennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes ont paru dans le monde.
2Vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, vient de Dieu,
3mais tout esprit qui ne confesse pas ce Jésus, ne vient pas de Dieu : c’est là l’esprit de l’antechrist, dont on vous avait annoncé la venue, et qui est déjà maintenant dans le monde.
4Chers enfants, vous êtes issus de Dieu, et vous les avez vaincus, ces faux prophètes, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.
5Pour eux, ils sont du monde, aussi parlent-ils le langage du monde, et le monde les écoute ;
6pour nous, nous sommes issus de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas issu de Dieu, ne nous écoute pas : nous connaissons par là l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur.
7Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour vient de Dieu : quiconque aime est né de Dieu, il connaît Dieu ;
8celui qui n’aime pas, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour.
9Il a manifesté son amour pour nous en envoyant son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ;
10et ce qui relève cet amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et qui a envoyé son Fils comme victime de propitiation pour nos péchés.
11Mes bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
12Personne n’a jamais vu Dieu : si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
13Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et qu’il demeure en nous, à ceci, c’est qu’il nous a fait part de son Esprit.
14Pour nous, nous avons vu, et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
15Si quelqu’un confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui, en Dieu ;
16et nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
17Le caractère de la perfection de l’amour en nous, c’est que nous soyons pleins de confiance au jour du jugement, parce que tel est Dieu, tels nous sommes nous-mêmes dans ce monde.
18Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte, car la crainte suppose le châtiment : celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour.
19Pour nous, nous aimons, parce que Dieu nous a aimés le premier.
20Si quelqu’un dit, « j’aime Dieu, » et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur : comment celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, peut-il aimer Dieu qu’il n’a pas vu ?
21Et c’est ici le commandement que nous tenons de lui : que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.