Traduction par Louis Claude Fillion, édition de 1889, libre de droits.
n°19 / Les Psaumes 58 :
Dans la présente traduction, le chapitre 58 correspond au chapitre LVII.
PSAUME LVII
1n’exterminez pas ; de David, inscription du titre.2Parlez-vous vraiment selon la justice ? Jugez avec droiture, fils des hommes.3Mais dans votre cœur vous formez des desseins d’iniquité ; dans le pays vos mains ourdissent des injustices.4Les pécheurs sont pervertis dès le sein maternel, ils se sont égarés dès leur naissance ; ils ont dit des choses fausses.5Leur fureur est semblable à celle du serpent, et de l’aspic sourd, qui ferme ses oreilles,6et qui n’entend pas la voix des enchanteurs, et du magicien qui use d’adresse pour le charmer.7Dieu brisera leurs dents dans leur bouche ; le Seigneur mettra en pièces les mâchoires des lions.8Ils seront réduits à rien, comme une eau qui s’écoule ; il a tendu son arc jusqu’à ce qu’ils devinssent impuissants.9Comme la cire qui coule, ils seront enlevés ; le feu est tombé d’en haut sur eux, et ils n’ont plus vu le soleil.10Avant qu’ils connaissent que leurs épines sont devenues un buisson, il les engloutit comme tout vivants dans sa colère.11Le juste se réjouira en voyant la vengeance ; il lavera ses mains dans le sang du pécheur.12Et les hommes diront : Oui, il y a une récompense pour le juste ; oui, il y a un Dieu qui les juge sur la terre.