Traduction par Louis Claude Fillion, édition de 1889, libre de droits.
n°19 / Les Psaumes 14 :
Dans la présente traduction, le chapitre 14 correspond au chapitre XIII.
PSAUME XIII
1Pour la fin, psaume de David. L’insensé a dit dans son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, et sont devenus abominables dans leurs tendances. Il n’y en a point qui fasse le bien, il n’y en a pas un seul.2Le Seigneur a regardé du haut du ciel sur les enfants des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent ou qui cherche Dieu.3Tous se sont détournés, ils sont tous devenus inutiles. Il n’y en a point qui fasse le bien, il n’y en a pas un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se servent de leurs langues pour tromper ; le venin des aspics est sous leurs lèvres. Leur bouche est remplie de malédiction et d’amertume ; leurs pieds sont agiles pour répandre le sang. L’affliction et le malheur sont dans leurs voies, et ils n’ont pas connu la voie de la paix ; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux.4Ne comprendront-ils pas, tous ces hommes qui commettent l’iniquité, qui dévorent mon peuple comme un morceau de pain ?5Ils n’ont pas invoqué le Seigneur ; ils ont tremblé de frayeur là où il n’y avait rien à craindre.6Car le Seigneur est avec la race des justes ; vous vous êtes moqués du dessein du pauvre, parce que le Seigneur est son espérance.7Qui procurera de Sion le salut d’Israël ? Quand le Seigneur aura mis fin à la captivité de son peuple, Jacob sera dans l’allégresse, et Israël dans la joie.