Traduction par Louis-Issac Lemaistre de Saci, édition de 1855, libre de droits.
n°19 / Psaumes. 62 :
2MON âme ne sera-t-elle pas soumise à Dieu, puisque c’est de lui que je dois attendre mon salut ?3C’est lui-même qui est mon Dieu et mon Sauveur ; c’est lui qui est mon protecteur : c’est pourquoi je ne serai plus ébranlé.4Jusques à quand vous jetterez-vous sur un homme seul ; et vous joignant tous ensemble pour le tuer, le pousserez-vous comme une muraille qui penche déjà, et une masure tout ébranlée ?5Ils ont entrepris de me dépouiller de ma dignité, et j’ai couru dans l’ardeur de ma soif : ils me bénissaient de bouche, et me maudissaient dans leur coeur.6Néanmoins, mon âme, tenez-vous soumise à Dieu ; puisque c’est de lui que vient ma patience :7puisque c’est lui-même qui est mon Dieu et mon Sauveur, c’est lui qui prend ma défense ; et je ne serai point ébranlé.8C’est en Dieu que je trouve mon salut et ma gloire ; c’est de Dieu que j’attends du secours, et mon espérance est en Dieu.9Espérez en lui, vous tous qui composez l’assemblée de mon peuple ; répandez vos coeurs devant lui : Dieu sera notre défenseur éternel.10Mais les enfants des hommes sont vains : les enfants des hommes ont de fausses balances, et ils s’accordent ensemble dans la vanité pour user de tromperie.11Gardez-vous bien de mettre votre espérance dans l’iniquité, et de désirer d’avoir du bien par violence. Si vous avez beaucoup de richesses, gardez-vous bien d’y attacher votre coeur.12Dieu a parlé une fois, et j’ai entendu ces deux choses : l’une, Que la puissance appartient à Dieu,13(13) et qu’à vous, Seigneur ! est la miséricorde ; l’autre, Que vous rendrez à chacun selon ses oeuvres.