Traduction par John Nelson Darby, édition de 1885, libre de droits.
n°19 / Les Psaumes 36 :
Au chef de musique. Du serviteur de l’Éternel. De David.
1La transgression du méchant dit, au dedans de mon cœur, qu’il n’y a point de crainte de Dieu devant ses yeux.2Car il se flatte à ses propres yeux quand son iniquité se présente pour être haïe.3Les paroles de sa bouche sont iniquité et tromperie ; il s’est désisté d’être sage, de faire le bien.4Il médite la vanité sur son lit ; il se tient sur un chemin qui n’est pas bon ; il n’a point en horreur le mal.5Éternel, ta bonté est dans les cieux, ta fidélité [atteint] jusqu’aux nues.6Ta justice est comme de hautes montagnes ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu sauves l’homme et la bête.7Combien est précieuse ta bonté, ô Dieu ! Aussi les fils des hommes se réfugient sous l’ombre de tes ailes.8Ils seront abondamment rassasiés de la graisse de ta maison, et tu les abreuveras au fleuve de tes délices ;9Car par devers toi est la source de la vie, en ta lumière nous verrons la lumière.10Continue ta bonté à ceux qui te connaissent, et ta justice à ceux qui sont droits de cœur.11Que le pied de l’orgueil ne m’atteigne pas, et que la main des méchants ne me chasse pas loin.12Là sont tombés les ouvriers d’iniquité ; ils ont été renversés, et n’ont pu se relever.