Le Nouveau Testament

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Traduction par Edmond Stapfer, édition de 1889, libre de droits.

n°47 / Seconde épître aux Corinthiens 7 :

1Ayant de pareilles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.)

2Accueillez-nous ; nous n’avons fait tort à personne ; nous n’avons nui à personne ; nous n’avons exploité personne ;
3je ne dis pas cela pour vous faire un reproche, car, je l’ai déjà dit, vous êtes dans nos cœurs à la vie et à la mort.
4J’ai une grande confiance en vous ; je suis tout fier de vous ; je suis extrêmement consolé, je nage dans la joie, si grandes que soient nos afflictions.
5En effet, à notre arrivée en Macédoine, nous n’avons pas eu un moment de repos, nous étions éprouvés de toutes manières : combats au dehors, inquiétudes au dedans.
6Mais le Dieu qui relève ceux qui sont abattus nous a relevés par l’arrivée de Tite,
7par son arrivée et surtout par le bien qu’il avait reçu de vous ; car il nous a parlé de votre ardeur, de votre chagrin, de votre zèle pour moi ; et j’en ai eu une immense joie.
8Si ma lettre vous a fait de la peine, je ne le regrette pas ; je l’avais d’abord regretté (je vois bien que ma lettre vous a fait de la peine, du moins momentanément) ;
9aujourd’hui je suis heureux, non certes de votre chagrin, mais du repentir qu’il a produit. Vous avez été attristés selon Dieu, pour que nous ne vous causions aucun tort.
10La tristesse selon Dieu produit une repentance qui conduit au salut et qu’on ne regrette jamais ; la tristesse selon le monde amène la mort.
11Voyez plutôt : Votre tristesse selon Dieu, quel empressement elle a provoqué en vous ; bien plus, quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quelle ardeur, quel dévouement, quelle sévérité ! De toutes façons, vous avez tenu à vous montrer vous-mêmes innocents dans cette affaire.
12Du reste, si je vous ai écrit à ce sujet, ce n’était ni à cause de l’offenseur, ni à cause de l’offensé, c’était afin que votre dévouement pour nous éclatât parmi vous à la face de Dieu.
13Voilà ce qui nous a consolés. A cette consolation s’est ajoutée une immense joie : la vue de la joie de Tite ; vous lui avez tous mis l’esprit en repos.
14Si je vous avais un peu vantés devant lui, je n’ai pas eu à le regretter ; vous savez que nous vous avons toujours dit la vérité ; eh bien, l’éloge de vous que j’avais fait à Tite s’est trouvé de même être la vérité.
15Son affection pour vous est d’autant plus grande qu’il se souvient de votre déférence à tous et de la modestie respectueuse de votre accueil.
16Je suis heureux de l’entière confiance que je puis avoir en vous.