Le Nouveau Testament

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Traduction par Edmond Stapfer, édition de 1889, libre de droits.

n°46 / Première épitre aux Corinthiens 7 :

1Voici ma réponse aux divers sujets de votre lettre : L’homme fait bien de renoncer au mariage.
2Cependant, pour éviter tout dérèglement, que chaque homme ait sa femme, que chaque femme ait son mari ;
3que le mari remplisse ses devoirs envers sa femme, et la femme envers son mari.
4Le corps de la femme ne lui appartient pas, il est à son mari. De même le corps du mari ne lui appartient pas, il est à sa femme.
5Ne refusez pas d’être l’un à l’autre, sauf d’un commun accord et momentanément pour vaquer à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne se serve de votre incontinence pour vous tenter.
6En parlant ainsi, je vous fais une concession, je ne vous donne pas d’ordre.
7Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi : mais chacun reçoit de Dieu son don particulier, l’un celui-ci, l’autre celui-là.
8Je dis aux hommes non mariés et aux veuves : il est bon que vous restiez ainsi, comme moi.
9Mais si vous ne pouvez vous astreindre à la continence, mariez-vous. Car il vaut mieux se marier que de brûler.
10A ceux qui sont mariés, j’ordonne ceci (non pas moi, mais le Seigneur) : que la femme ne se sépare point de son mari
11(si elle s’en trouvait séparée, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec lui) ; que le mari ne répudie point sa femme.
12Aux autres je dis (moi, non le Seigneur) : si un frère a pour femme une païenne et qu’elle consente à vivre avec lui, qu’il ne divorce pas.
13Et si une femme a pour mari un païen et qu’il consente à vivre avec elle, qu’elle ne divorce pas.
14Car la femme a rapproché des fidèles son mari païen ; le frère a rapproché des fidèles sa femme païenne ; si cela n’était pas, vos enfants seraient hors de l’Église, tandis qu’ils sont au nombre des fidèles.
15Si la partie païenne veut se séparer, qu’elle se sépare ! dans ce cas, le frère ou la sœur ne sent pas liés, quoique Dieu vous ait appelés à vivre en paix.
16Sais-tu, en effet, femme, si tu ne sauveras pas ton mari ? Sais-tu, mari, si tu ne sauveras pas ta femme ?

17En général, chacun doit garder la part que le Seigneur lui a faite, rester là où il était quand Dieu l’a appelé. C’est là ce que j’ordonne dans toutes les Églises.
18As-tu été appelé circoncis ? ne dissimule pas ta circoncision ; as-tu été appelé incirconcis ? ne te fais pas circoncire.
19La circoncision n’est rien, l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu...
20Chacun doit rester là où il était quand il a été appelé.
21As-tu été appelé esclave ? ne t’en soucie pas, et alors même que tu pourrais te libérer, reste plutôt esclave,
22car l’esclave appelé au Seigneur est l’affranchi du Seigneur, et de même, l’homme libre appelé est l’esclave de Christ.
23Vous avez été achetés un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes,
24et que chacun, mes frères, reste devant Dieu là où il était quand il a été appelé.

25Pour ceux ou celles qui sont vierges, je n’ai point reçu d’ordre du Seigneur ; mais je donne mon opinion comme étant, par la miséricorde du Seigneur, digne de confiance.
26Je crois qu’il vaut mieux, puisque la crise finale est imminente, oui, je crois qu’il vaut mieux pour l’homme rester comme il est.
27Es-tu engagé avec une femme ? ne cherche pas à rompre ; n’as-tu aucun engagement ? ne cherche point de femme.
28Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché ; et si une vierge se marie, ce n’est pas un péché. Mais ceux qui font cela auront des souffrances dans cette vie, et moi je voudrais les leur épargner.
29Je vous assure, frères, que le temps est court ; voici ce qui reste à faire : que ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas ;
30ceux qui pleurent comme ne pleurant pas ; ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas ; ceux qui achètent comme ne possédant pas ;
31ceux qui usent de ce monde, comme n’en usant absolument pas ; car la figure de ce monde passe !
32Je voudrais que vous n’eussiez pas de soucis mondains : or, l’homme non marié a le souci des affaires du Seigneur ; il cherche à plaire au Seigneur.
33L’homme marié a le souci des affaires de ce monde ; il cherche à plaire à sa femme.
34Il y a la même différence entre la femme mariée et la vierge : la vierge a le souci des affaires du Seigneur, afin d’être sainte de corps et d’esprit ; mais la femme mariée a le souci des affaires de ce monde ; elle cherche à plaire à son mari.
35Je vous dis cela dans votre intérêt, non pour vous tendre un piège ; je vous le dis en vue des convenances et de ce qui est le plus propre à vous attacher sans distraction au culte du Seigneur.
36Si cependant quelqu’un pense qu’il y a des inconvénients pour sa fille à passer l’âge du mariage, et s’il croit devoir agir en conséquence, qu’il fasse ce qu’il voudra ! Ce n’est pas un péché, qu’on se marie !
37Mais celui qui a pris dans son cœur une résolution inébranlable sans subir aucune contrainte, maître de faire ce qu’il veut, oui, qui a décidé dans le fond de son cœur de garder sa fille vierge, fait bien.
38Ainsi celui qui marie sa fille fait bien, celui qui ne la marie pas fait mieux.

39Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant. Si le mari vient à mourir, elle est libre de se remarier avec qui elle veut, seulement que ce soit dans le Seigneur.
40Cependant elle est plus heureuse si elle reste comme elle est ; c’est mon opinion ; et je crois, moi aussi, avoir l’Esprit de Dieu.