La sainte Bible

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Traduction par l'abbé Augustin Crampon, édition de 1923, libre de droits.

n°23 / Livre d’Isaïe 17 :

1Oracle sur Damas. Voici Damas retirée du nombre des villes ; elle ne sera plus qu’un monceau de ruines !
2Les villes d’Aroër sont abandonnées, elles sont livrées aux troupeaux, ils s’y reposent, et personne ne les chasse.
3La forteresse sera ôtée à Ephraïm, et la royauté à Damas ; il en sera du reste de la Syrie comme de la gloire des enfants d’Israël, — oracle de Yahweh des armées.
4Et il arrivera en ce jour-là : La gloire de Jacob sera flétrie, et la graisse de son corps sera amaigrie.
5Il en sera comme lorsque le moissonneur rassemble les gerbes, et que son bras coupe les épis ; il en sera comme lorsqu’on ramasse les épis, dans la vallée de Raphaïm.
6Il restera un grappillage, comme lorsqu’on secoue l’olivier, deux, trois olives au haut de la cime, quatre, cinq aux branches de l’arbre, — oracle de Yahweh, le Dieu d’Israël.
7En ce jour-là, l’homme regardera vers celui qui l’a fait, et ses yeux contempleront le Saint d’Israël.
8Il ne regardera plus vers les autels, œuvre de ses mains ; il ne contemplera plus ce que ses doigts ont façonné, les aschérahs et les piliers du Soleil.
9En ce jour-là, ses villes fortes seront comme les villes abandonnées dans les bois et les montagnes, qui furent abandonnées devant les enfants d’Israël ; ce sera un désert.
10Car tu as oublié le Dieu de ton salut, tu ne t’es pas souvenu du Rocher de ta force. C’est pourquoi tu plantes des plantations agréables, et tu y mets des ceps de l’étranger.
11Le jour ou tu les plantes, tu les entoures d’une clôture, et, le lendemain matin, tu fais fleurir tes semences ; et la moisson t’échappe au jour de la maladie et de la douleur mortelle !
12Oh ! Rumeur de peuples nombreux ! Ils mugissent comme mugissent les mers ! Grondement des nations ! Elles grondent comme grondent les eaux puissantes.
13Les nations grondent comme grondent les grandes eaux. Mais il les menace : elles fuient au loin ; elles sont dispersées, comme la paille des hauteurs au souffle du vent, comme un tourbillon de poussière devant l’ouragan.
14Au temps du soir, voici la consternation ; avant le matin, ils ne sont plus. Voilà le partage de ceux qui nous pillent, et le sort de ceux qui nous dépouillent.