L’Ancien Testament

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Traduction par Henri-Auguste Perret-Gentil, édition de 1847-1861, libre de droits.

n°38 / Zacharie. 11 :

1Liban, ouvre tes portes, et que le feu dévore tes cèdres !
2Cyprès, gémis, car le cèdre tombe, ceux qui s’élèvent sont dévastés ; gémissez, chênes de Basan, car la forêt inaccessible tombe !
3Écoutez ! les bergers gémissent, car leur gloire est anéantie. Écoutez ! les lions rugissent, car la parure du Jourdain est anéantie.
4Ainsi parle l’Eternel, mon Dieu : Sois le pasteur des brebis à tuer,
5que leurs acheteurs égorgent sans être coupables, et dont les vendeurs disent : « Loué soit l’Eternel, car je me suis enrichi ! » et que les pasteurs n’épargnent point.
6Car je n’épargnerai plus les habitants du pays, dit l’Eternel ; et voici, je vais livrer les hommes aux mains les uns des autres, et aux mains de leur Roi, et ils extermineront le pays, et je ne délivrerai pas de leurs mains. —
7Et je fus le pasteur des brebis à tuer, à cause de leur misère extrême. Et je pris deux houlettes : à l’une je donnai le nom de Grâce, et à l’autre le nom d’Union, et je fis paître les brebis.
8Et je détruisis les trois pasteurs en un mois ; et j’étais las d’eux, et ils avaient aussi de l’aversion pour moi.
9Alors je dis : Je ne veux pas être votre pasteur. Meure qui doit mourir, et périsse qui doit périr, et que les survivantes dévorent la chair l’une de l’autre !
10Et je pris ma houlette Grâce et la brisai, pour rompre mon alliance conclue par moi avec tous les peuples.
11Et elle fut rompue en ce jour-là, et par là les plus malheureuses brebis qui regardèrent vers moi, comprirent que c’était la parole de l’Eternel.
12Et je leur dis : S’il vous semble bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, n’en faites rien ! Et ils me pesèrent mon salaire, trente sicles d’argent.