Les livres du Nouveau Testament

De à
Préférences d'affichage Affichage des versets par :

Style d'écriture : Taille du texte :
Couleurs :


Traduction par Albert Rilliet, édition de 1858, libre de droits.

n°45 / Épitre de Jacques. 1 :

1Jacques, esclave de Dieu et du seigneur Jésus-Christ, aux douze tribus qui sont dans la dispersion : Salut !
2Estimez, mes frères, que vous avez toute raison de vous réjouir quand vous vous trouverez en butte à des tentations de diverse nature,
3sachant que l’épreuve à laquelle est mise votre foi produit la constance.
4Mais que cette constance ait une efficace parfaite, afin que vous soyez parfaits et entièrement accomplis, ne laissant rien à désirer sous aucun rapport.
5Toutefois si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproches, et elle lui sera donnée ;
6mais qu’il la demande avec foi, sans douter, car celui qui doute est semblable au flot de la mer soulevé et agité par le vent.
7Que cet homme-là ne pense pas en effet qu’il obtiendra quoi que ce soit du Seigneur ;
8homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies !
9Or, que le frère d’humble condition se glorifie de son élévation,
10et le riche au contraire de son humiliation, car il passera comme la fleur de l’herbe ;
11en effet le soleil s’est levé avec son ardente chaleur et il a desséché l’herbe, et sa fleur est tombée, et la beauté de son aspect a disparu ; de la même manière aussi le riche se flétrira au milieu de ses poursuites.
12Heureux l’homme qui résiste avec constance à la tentation, car, lorsqu’il aura fait ses preuves, il recevra la couronne de vie qu’il a promise à ceux qui L’aiment.
13Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise : « C’est par Dieu que je suis tenté ; » car Dieu ne peut être tenté par le mal, et Il ne tente Lui-même personne ;
14mais chacun est tenté en se laissant entraîner et amorcer par sa propre convoitise ;
15puis, la convoitise ayant conçu, met au monde le péché, et le péché arrivé à son terme, enfante la mort.
16Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés :
17toute bonne libéralité et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez Lequel il n’y a aucune variation, ni aucune ombre produite par quelque changement.
18C’est volontairement qu’il nous a enfantés par la parole de vérité, afin que nous soyons en quelque sorte les prémices de Ses créatures ;
19vous le savez, mes frères bien-aimés !
20car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu.
21C’est pourquoi vous étant dépouillés de toute souillure, et de tout excès de malice, accueillez avec douceur la parole implantée qui peut sauver vos âmes.
22Mais soyez de ceux qui pratiquent, et non pas de ceux qui écoutent seulement la parole, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements ;
23car si quelqu’un écoute et ne pratique pas la parole, il ressemble à un homme qui étudie dans un miroir le visage qu’il tient de la nature ;
24en effet, après s’être étudié, il s’en est allé et aussitôt il a oublié quel il était ;
25tandis que celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, qui est celle de la liberté, et qui aura persévéré, en se montrant, non un auditeur oublieux, mais un observateur actif, celui-là sera heureux dans son activité.
26Si quelqu’un s’imagine être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son propre cœur, la religion de cet homme-là est vaine.
27La religion pure et immaculée aux yeux de Dieu notre Père, la voici : c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, c’est de se conserver soi-même sans tache, en se préservant du monde.