Les livres du Nouveau Testament

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Traduction par Albert Rilliet, édition de 1858, libre de droits.

n°54 / Aux Corinthiens II. 2 :

1J’ai, en effet, résolu pour moi-même, de ne pas revenir auprès de vous chargé de tristesse,
2car si moi je vous attriste, quel est alors celui qui me réjouit, sinon celui-là même qui est attristé par moi ?
3Et j’ai écrit comme je l’ai fait, afin de n’avoir pas à mon arrivée à m’attrister sur ceux dont je devais attendre de la joie, ayant en vous tous cette confiance que ma joie est celle de vous tous.
4Car c’est sous l’influence d’une grande tribulation et angoisse de cœur, que je vous ai écrit au milieu de beaucoup de larmes, non pas afin que vous fussiez attristés, mais afin que vous connussiez l’excessive charité que j’ai pour vous.
5Or, si quelqu’un a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, mais jusques à un certain point, afin de ne rien exagérer, c’est vous tous.
6Il suffit pour un tel homme de cette réprimande qui lui a été infligée par la majorité,
7en sorte que vous devez au contraire lui faire grâce et l’encourager, de peur qu’il ne se laisse engloutir par l’excès de sa tristesse.
8C’est pourquoi je vous exhorte à rendre en sa faveur un décret de charité ;
9car j’avais aussi écrit dans le but de connaître, en vous mettant à l’épreuve, que vous obéissez à tous égards ;
10mais à qui vous faites grâce, moi de même ; car pour moi la grâce que j’accorde, si j’en accorde quelqu’une, c’est à cause de vous en présence de Christ,
11afin que nous ne soyons pas dupés par Satan ; car nous n’ignorons pas ses desseins.
12Eh bien, lorsque je fus arrivé à Troas pour l’évangile de Christ, quoiqu’une porte m’y fût ouverte dans le seigneur, je n’éprouvai aucun repos d’esprit parce que je n’y trouvai point Tite mon frère,
13mais, ayant pris congé d’eux, je partis pour venir en Macédoine.
14Or, qu’à Dieu soient rendues grâces, Lui qui nous fait constamment triompher en Christ, et qui manifeste par nous en tous lieux le parfum de sa connaissance,
15car nous sommes pour Dieu la bonne odeur de Christ, soit parmi ceux qui sont sauvés, soit parmi ceux qui sont perdus,
16pour les uns un parfum qui de la mort va à la mort, pour les autres un parfum qui de la vie va à la vie. Et pour cela qui est-ce qui suffit ?
17Nous ne sommes pas en effet, comme le plus grand nombre, des falsificateurs de la parole de Dieu, mais c’est vraiment avec sincérité, mais c’est vraiment par l’action de Dieu, que nous parlons devant Dieu en Christ.