n°62 / A Timothée I. 3 :

1C’est une vérité certaine que, si quelqu’un aspire à l’épiscopat, il désire une œuvre excellente ;
2il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, rangé, hospitalier, capable d’enseigner,
3ni buveur, ni emporté, mais doux, n’aimant ni les querelles ni l’argent,
4gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission avec un parfait respect ;
5(mais si quelqu’un ne sait pas gouverner sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’église de Dieu ?),
6n’étant pas un nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil il ne donne prise au jugement du Diable,
7mais il faut qu’il reçoive aussi un bon témoignage de ceux du dehors, afin qu’il ne donne prise ni aux invectives, ni aux pièges du Diable.
8De même il faut que les diacres soient honnêtes, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni désireux d’un gain sordide,
9adhérant, avec une conscience pure, au mystère de la foi ;
10mais il faut qu’eux aussi soient examinés d’abord ; ensuite qu’on les admette comme diacres, s’ils sont irrépréhensibles.
11De même, il faut que les femmes soient honnêtes, point médisantes, sobres, et fidèles en toutes choses.
12Que les diacres soient maris d’une seule femme, qu’ils gouvernent bien leurs enfants et leurs propres maisons ;
13car ceux qui ont bien rempli cet office acquièrent pour eux-mêmes une bonne place, et une grande assurance fondée sur la foi en Christ Jésus.
14Je t’écris ces choses, tout en espérant te rejoindre avant peu,
15mais, si je tarde, afin que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, qui est l’église du Dieu vivant, la colonne et le fondement de la vérité.
16Et, de l’aveu général, grand est le mystère de la piété : Celui qui a été manifesté en chair, a été justifié par l’esprit, il s’est montré aux anges, il a été prêché parmi les nations, on a cru en lui dans le monde, il a été enlevé dans la gloire ;