n°42 / Luc 3 :
7Il disait donc aux foules qui venaient se faire baptiser par lui : « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ?
8Produisez donc des fruits qui confirment votre changement d’attitude et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : ‘Nous avons Abraham pour ancêtre !’ En effet, je vous déclare que de ces pierres Dieu peut faire naître des descendants à Abraham.
9Déjà la hache est mise à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits sera donc coupé et jeté au feu. »
10La foule l’interrogeait : « Que devons-nous donc faire ? »
11Il leur répondit : « Que celui qui a deux chemises partage avec celui qui n’en a pas, et que celui qui a de quoi manger fasse de même. »
12Des collecteurs d’impôts vinrent aussi pour se faire baptiser ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
13Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous a été ordonné. »
14Des soldats aussi lui demandèrent : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne commettez ni extorsion ni tort envers personne et contentez-vous de votre solde. »
15Le peuple était dans l’attente et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie.
16Alors il leur dit : « Moi, je vous baptise d’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de détacher la courroie de ses sandales. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.
17Il a sa pelle à la main ; il nettoiera son aire de battage et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas. »
18C’est ainsi, avec encore beaucoup d’autres encouragements, que Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple.
19Cependant, Hérode le tétrarque, à qui Jean faisait des reproches au sujet d’Hérodiade, la femme de son frère [Philippe], et de toutes les mauvaises actions qu’il avait commises,
20ajouta encore à toutes les autres celle d’enfermer Jean en prison.
21Comme tout le peuple était baptisé, Jésus aussi fut baptisé. Pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit
22et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : « Tu es mon Fils bien-aimé, tu as toute mon approbation. »