n°23 / Esaïe 63 :
2Pourquoi tes habits sont-ils rouges, tes vêtements pareils à ceux de l’homme qui écrase le raisin dans une cuve ?
3« J’ai été seul à travailler au pressoir, sans personne d’aucun peuple avec moi. Je les ai piétinés dans ma colère, je les ai écrasés dans ma fureur. Leur sang a jailli sur mes vêtements et j’ai sali tous mes habits.
4En effet, un jour de vengeance était sur mon cœur et l’année de mes rachetés était arrivée.
5J’ai regardé, mais il n’y avait personne pour m’aider. J’étais consterné, mais il n’y avait personne pour me soutenir. Alors mon bras m’a assuré le salut et ma fureur m’a servi de soutien.
6J’ai piétiné des peuples dans ma colère, je les ai rendus ivres dans ma fureur et j’ai fait couler leur sang par terre. »
10Cependant, ils se sont révoltés, ils ont attristé son Esprit saint, de sorte qu’il s’est transformé pour eux en ennemi, il a lui-même combattu contre eux.
11Alors son peuple s’est souvenu des jours passés, de l’époque de Moïse. « Où est-il, celui qui les a fait ressortir de la mer avec les bergers de son troupeau ? Où est-il, celui qui mettait son Esprit saint au milieu d’eux ?
12Où est-il, celui qui envoyait son bras splendide à la droite de Moïse, qui a fendu l’eau devant eux, se faisant ainsi une réputation éternelle ?
13Où est-il, celui qui les a conduits dans les profondeurs de l’eau comme un cheval dans le désert, sans même qu’ils trébuchent ?
14Comme à un troupeau qui gagne la vallée, l’Esprit de l’Eternel leur a accordé le repos. » Voilà comment tu conduisais ton peuple, te faisant ainsi une réputation splendide.
17Eternel, pourquoi nous fais-tu errer loin de tes voies, pourquoi endurcis-tu notre cœur pour qu’il ne te craigne pas ? Reviens à cause de tes serviteurs, à cause des tribus qui t’appartiennent !
18Ton peuple saint n’a été que peu de temps en possession du pays, et nos adversaires ont piétiné ton sanctuaire.
19Nous sommes depuis longtemps comme un peuple sur lequel tu n’exerces pas ta souveraineté et qui n’est pas appelé de ton nom. Si seulement tu déchirais le ciel et descendais, les montagnes s’effondreraient devant toi !