n°47 / 2 Corinthiens 1 :
3Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père plein de compassion et le Dieu de tout réconfort !
4Il nous réconforte dans toutes nos détresses afin que nous puissions réconforter ceux qui se trouvent dans la détresse, grâce à l’encouragement que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu.
5En effet, de même que les souffrances de Christ abondent pour nous, de même aussi, c’est par Christ que notre réconfort abonde.
6Si nous sommes dans la détresse, c’est pour votre réconfort et pour votre salut ; si nous sommes encouragés, c’est pour votre encouragement, pour vous permettre de supporter les mêmes souffrances que celles que nous endurons.
7Et notre espérance à votre sujet est ferme, parce que nous savons que si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi au réconfort.
8En ce qui concerne la détresse que nous avons connue en Asie, nous ne voulons en effet pas vous laisser ignorer, frères et sœurs, que nous avons été accablés à l’extrême, au-delà de nos forces, au point que nous désespérions même de rester en vie.
9Nous avions intérieurement accepté notre arrêt de mort afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes mais en Dieu qui ressuscite les morts.
10C’est lui qui nous a délivrés d’une telle mort et qui nous en délivre encore. Oui, nous avons en lui cette espérance qu’il nous en délivrera encore,
11et vous y contribuerez vous-mêmes par la prière. Ainsi, la grâce obtenue pour nous par beaucoup de personnes sera pour beaucoup une occasion de remercier Dieu à notre sujet.
15C’est avec cette assurance que je voulais d’abord aller chez vous, afin que vous puissiez avoir une double grâce.
16Je voulais passer chez vous en me rendant en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous, avec l’espoir d’être soutenu par vous pour mon voyage en Judée.
17En formant ce projet, ai-je donc fait preuve de légèreté ? Ou bien mes décisions sont-elles purement humaines, de sorte qu’il y aurait en moi à la fois le « oui » et le « non » ?
18Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été « oui » et « non ».
19En effet, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, que nous avons prêché au milieu de vous, Silvain, Timothée et moi, n’a pas été « oui » et « non ». Au contraire, en lui il n’y a que le « oui ».
20En effet, pour toutes les promesses de Dieu, c’est en lui que se trouve le « oui », et c’est [donc] aussi par lui que nous disons « amen » à Dieu, pour sa gloire.
21Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a consacrés par son onction, c’est Dieu ;
22il nous a aussi marqués de son empreinte et a mis l’Esprit comme un gage dans notre cœur.
23Quant à moi, j’en prends Dieu à témoin sur ma vie, c’est pour vous ménager que je ne suis pas revenu à Corinthe.
24Ce n’est pas que nous voulions dominer sur votre foi, mais plutôt que nous contribuons à votre joie, car vous êtes fermes dans la foi.