n°38 / Le livre de Zacharie 11 :
1Ouvre tes portes, ô Liban, que le feu puisse dévorer tes cèdres.
2Hurle, sapin : car le cèdre est tombé, parce que les puissants sont détériorés : hurlez, ô vous chênes de Bashan : car la forêt de la vendange est coupée.
3¶ Il y a une voix de hurlement des bergers : car leur gloire est détériorée : une voix de rugissement des lionceaux : car l’orgueil du Jourdain est détérioré.
4Ainsi dit le SEIGNEUR mon Dieu : Nourris le troupeau destiné à l’abattoir :
5De qui les possesseurs tuent, et ne se tiennent pas coupables : et ceux qui les vendent, disent, Béni soit le SEIGNEUR, car je suis riche : et leurs propres bergers n’ont pas pitié d’eux.
6Car je n’aurai plus pitié des habitants du pays, dit le SEIGNEUR : mais, voici, je livrerai les hommes chacun en la main de son voisin, et en la main de son roi : et ils frapperont le pays, et de leur main je ne les délivrerai pas.
7Et je nourrirai le troupeau destiné à l’abattoir, c’est-à-dire vous, ô les pauvres du troupeau. Et je me pris deux houlettes : l’une que j’appelai Beauté, et l’autre je l’appelai Liens, et je nourrissais le troupeau.
8Trois bergers aussi je retranchai en un mois : et mon âme les déteste, et leur âme aussi m’abhorre.
9Et je dis : Je ne vous nourrirai plus : que ce qui meure, meure : que ce qui doit être retranché, soit retranché, et que le reste dévore chacune la chair l’une de l’autre.
10¶ Et je pris ma houlette, à savoir Beauté, et je la brisai en deux, afin que je rompe mon alliance que j’avais traitée avec tous les peuples.
11Elle fut rompue en ce jour-là, et ainsi les plus pauvres du troupeau, qui prenaient garde à moi, reconnurent que c’était la parole du SEIGNEUR.
12Et je leur dis : Si cela vous semble bon, donnez-moi mon prix : sinon, refrènez-vous. Ainsi ils pesèrent pour mon prix trente pièces d’argent.