La sainte Bible

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Traduction française de la Bible King James par Nadine L. Stratford, édition de 2022 © Copyright.[+]

n°10 / Le deuxième livre de 2 Samuel 18 :

1Et David dénombra le peuple qui était avec lui, et il établit sur eux des capitaines sur les milliers et des capitaines sur les centaines.
2Et David envoya le peuple, un tiers sous la main de Joab, et un tiers sous la main d’Abishai, le fils de Zeruiah et frère de Joab, et un tiers sous la main d’Ittai, le Gittite. Et le roi dit au peuple : Sûrement, je sortirai, moi aussi avec vous.
3Mais le peuple répondit : Tu ne sortiras pas : car si nous sommes mis en fuite, ils ne feront pas attention à nous, et si la moitié d’entre nous meurt, ils ne feront pas attention à nous : mais maintenant, tu en vaux dix mille d’entre nous : il vaut mieux donc que tu nous secoures de la ville.
4Et le roi leur dit : Ce qui vous semble le meilleur, je le ferai. Et le roi se tint près du portail, et tout le peuple sortit par centaines et par milliers.
5Et le roi commanda à Joab, et à Abishai, et à Ittai, en disant, Agissez avec bonté, pour l’amour de moi, avec le jeune homme, savoir, Absalom. Et tout le peuple entendit lorsque le roi donna ordre à tous les capitaines concernant Absalom.
6¶ Ainsi le peuple sortit dans la campagne, à la rencontre d’Israël : et la bataille eut lieu dans la forêt d’Ephraïm :
7Où le peuple d’Israël fut battu par les serviteurs de David, et il y eut là un grand carnage ce jour-là, de vingt mille hommes.
8Car la bataille s’étendit sur toute la surface du pays, et la forêt dévora plus de peuple ce jour-là que n’en dévora l’épée.
9¶ Et Absalom rencontra les serviteurs de David. Et Absalom était monté sur un mulet : et le mulet alla sous les branches entrelacées d’un grand chêne, et sa tête se prit dans le chêne, et il demeura suspendu entre le ciel et la terre, et le mulet qui était sous lui s’en alla.
10Et un certain homme le vit, et le rapporta à Joab, et dit : Voici, j’ai vu Absalom pendu à un chêne.
11Et Joab dit à l’homme qui le lui rapportait : Voici, tu l’as vu ? Et pourquoi ne l’as-tu pas frappé là, par terre ? Et je t’aurai donné dix shekels d’argent et un ceinturon.
12Et l’homme dit à Joab : Quand bien même j’aurais reçu mille shekels d’argent dans ma main, cependant je ne mettrais pas ma main sur le fils du roi : car nous avons entendu le roi vous donner ordre à toi, à Abishai et à Ittai, disant, Gardez-vous qu’aucun de vous ne touche le jeune homme Absalom.
13Autrement j’aurais agi faussement contre ma vie, car rien n’est caché au roi, et toi-même tu te serais mis contre moi.
14Alors Joab dit, Je ne peux pas rester ainsi avec toi. Et il prit trois fléchettes dans sa main, et les enfonça à travers le cœur d’Absalom, pendant qu’il était encore en vie au milieu du chêne.
15Et dix jeunes hommes qui portaient les armes de Joab encerclèrent et frappèrent Absalom, et le tuèrent.
16Et Joab sonna de la trompette, et le peuple retourna de poursuivre Israël, car Joab retint le peuple.
17Et ils prirent Absalom et le jetèrent dans une grande fosse, dans la forêt, et mirent sur lui un très grand monceau de pierres : et tout Israël s’enfuit, chacun dans sa tente.
18¶ Or Absalom, de son vivant, avait pris et dressé pour lui une colonne qui est dans le vallon du roi : car il disait : Je n’ai pas de fils pour conserver la mémoire de mon nom. Et il appela la colonne de son nom, et jusqu’à ce jour on l’appelle, le lieu d’Absalom.
19¶ Puis Ahimaaz, le fils de Zadok, dit : Laisse-moi courir porter au roi les nouvelles, que le SEIGNEUR l’a vengé de ses ennemis.
20Et Joab lui dit : Tu ne porteras pas les nouvelles aujourd’hui, mais tu porteras les nouvelles un autre jour : mais aujourd’hui tu ne porteras pas de nouvelles, parce que le fils du roi est mort.
21Alors Joab dit à Cushi : Va dire au roi ce que tu as vu. Et Cushi s’inclina devant Joab, et se mit à courir.
22Puis Ahimaaz, le fils de Zadok, dit encore à Joab : Quoi qu’il arrive, laisse-moi, je te prie, courir après Cushi. Et Joab lui dit : Pourquoi veux-tu courir, mon fils, puisque tu n’as pas de nouvelles appropriées ?
23Mais quoi qu’il arrive, dit-il, laisse-moi courir. Et il lui dit : Cours. Alors Ahimaaz courut par le chemin de la plaine, et dépassa Cushi.
24Et David était assis entre les deux portails : et la sentinelle monta sur le toit au-dessus du portail vers la muraille, et leva ses yeux, et regarda, et voici un homme courait tout seul.
25Et la sentinelle cria, et le dit au roi. Et le roi dit : S’il est seul, il y a des nouvelles dans sa bouche. Et il allait vite et approchait.
26Et la sentinelle vit un autre homme qui courait : et la sentinelle cria au portier, et dit : Voici un autre homme courant seul. Et le roi dit : Il apporte aussi des nouvelles.
27Et la sentinelle dit : Il me semble à voir courir le premier, que c’est ainsi que court Ahimaaz, le fils de Zadok. Et le roi dit : C’est un homme bon, et il vient avec de bonnes nouvelles.
28Alors Ahimaaz appela, et dit au roi : Tout va bien. Et il tomba sa face contre terre, devant le roi, et dit : Béni soit le SEIGNEUR ton Dieu, qui a livré les hommes qui avaient levé leurs mains contre mon seigneur le roi.
29Et le roi dit, Le jeune homme, Absalom, est-il sain et sauf ? Et Ahimaaz répondit : Lorsque Joab envoya le serviteur du roi et moi, ton serviteur, j’ai vu un grand tumulte, mais je ne sais ce que c’était.
30Et le roi lui dit : Tourne-toi, et tiens-toi là. Et Il se mit de côté, et se tint là.
31Et voici Cushi arriva, et Cushi dit : Voici les nouvelles, mon seigneur, le roi : car le SEIGNEUR t’a vengé aujourd’hui de tous ceux qui s’étaient élevés contre toi.
32Et le roi dit à Cushi : Le jeune homme, Absalom, est-il sain et sauf ? Et Cushi répondit, Que les ennemis de mon seigneur, le roi, et tous ceux qui se sont élevés contre toi pour te faire du mal, soient comme ce jeune homme.
33¶ Et le roi fut très ému, et il monta à la chambre au-dessus du portail, et pleura : et comme il allait, il disait ainsi : ô mon fils Absalom, mon fils, mon fils Absalom ! Plût à Dieu, si j’avais pu mourir pour toi, ô Absalom, mon fils, mon fils !