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Traduction du monde nouveau par WatchTower Bible and Tract Society, édition de 2018 © Copyright.[+]

n°10 / Deuxième livre de Samuel 18 :

1Alors David compta les soldats qui étaient avec lui et il établit sur eux des chefs de mille et des chefs de cent.
2David divisa les soldats en trois groupes : il confia un tiers des hommes à Joab, un tiers à Abishaï, frère de Joab et fils de Zerouya, et un tiers à Itaï le Gatéen. Et le roi David annonça aux soldats : « J’irai avec vous au combat. »
3Mais ils lui répondirent : « Ne viens pas avec nous. Car si nous prenons la fuite, personne n’y prêtera attention, et si la moitié d’entre nous meurt, personne n’y prêtera attention ; en effet, toi tu es plus précieux que 10 000 d’entre nous. Il vaudrait donc mieux que tu restes à la ville pour nous envoyer des renforts. »
4Le roi leur dit : « Je vais faire ce qui vous semble bon. » Il se tint donc à côté de la porte de la ville, et tous les soldats sortirent, par groupes de 100 et par groupes de 1 000.
5Puis le roi donna à Joab, à Abishaï et à Itaï cet ordre : « Par égard pour moi, ne faites pas de mal à mon fils Absalon. » Et tous les soldats entendirent que le roi avait donné aux chefs cet ordre à propos d’Absalon.
6La troupe alla dans la campagne pour combattre Israël. La bataille eut lieu dans la forêt d’Éphraïm.
7Les soldats de David vainquirent l’armée d’Israël et lui firent subir une grande défaite : ce jour-​là, 20 000 hommes moururent.
8La bataille s’était étendue à toute la région. Et les soldats qui étaient morts victimes des dangers de la forêt étaient plus nombreux que ceux qui avaient été tués par l’épée.
9Finalement Absalon se trouva face aux soldats de David. En les apercevant, il prit la fuite. Il chevauchait un mulet. À un moment donné, le mulet passa sous les grosses branches d’un grand arbre, et les cheveux d’Absalon se prirent dans les branches. Mais comme le mulet poursuivait sa course, Absalon resta suspendu en l’air.
10Or un homme l’aperçut et alla dire à Joab : « J’ai vu Absalon suspendu à un grand arbre ! »
11Joab s’exclama : « Si tu l’as vu, pourquoi ne l’as-​tu pas tué tout de suite ? Je t’aurais donné avec plaisir dix pièces d’argent et une ceinture pour te récompenser. »
12Mais l’homme lui répondit : « Même si on me donnait 1 000 pièces d’argent, je ne ferais pas de mal au fils du roi, car nous avons entendu l’ordre que le roi vous a donné, à toi ainsi qu’à Abishaï et à Itaï : “Faites attention que personne ne fasse de mal à mon fils Absalon.”
13Si j’avais désobéi et si je l’avais tué, le roi l’aurait forcément appris, et toi, tu n’aurais pas pris ma défense. »
14Alors Joab lui dit : « J’ai assez perdu de temps avec toi ! » Il prit trois flèches et alla les enfoncer dans le cœur d’Absalon alors qu’il était encore en vie, suspendu au grand arbre.
15Alors les dix porteurs d’armes de Joab vinrent achever Absalon.
16Joab sonna du cor pour que les soldats arrêtent de poursuivre l’armée israélite et reviennent.
17Finalement les soldats prirent le corps d’Absalon et le jetèrent dans un grand trou, dans la forêt. Puis ils le recouvrirent d’un énorme tas de pierres. Quant aux soldats israélites, ils s’enfuirent et rentrèrent chez eux.
18Or, de son vivant, Absalon avait fait dresser une grande pierre à sa gloire dans la vallée du Roi, car il se disait : « Comme je n’ai pas de fils, mon nom finira par être oublié. » Il donna donc son nom à cette colonne. Aujourd’hui encore, on l’appelle le monument d’Absalon.
19Ahimaaz fils de Zadok dit à Joab : « S’il te plaît, laisse-​moi courir annoncer la nouvelle au roi, car Jéhovah lui a rendu justice en le délivrant de ses ennemis. »
20Mais Joab lui répondit : « Non ! Tu seras mon messager une autre fois, mais pas cette fois-​ci. Aujourd’hui c’est quelqu’un d’autre qui ira parler au roi, parce qu’il faut lui annoncer que son fils est mort. »
21Puis Joab dit à un Koushite : « Va informer le roi de ce que tu as vu. » Le Koushite s’inclina devant Joab, et il partit en courant.
22Mais, de nouveau, Ahimaaz fils de Zadok dit à Joab : « Peu importe ce qui m’arrivera, permets-​moi de suivre le Koushite. » Mais Joab lui demanda : « Pourquoi veux-​tu courir là-bas, mon fils ? Que veux-​tu annoncer d’autre ? »
23Ahimaaz insista : « Peu importe. Permets-​moi d’y aller. » Alors Joab lui dit : « D’accord, vas-​y ! » Et Ahimaaz se mit à courir sur la route de la plaine du Jourdain, et, finalement, il dépassa le Koushite.
24Or David était assis entre la porte intérieure et la porte extérieure de la ville. Le guetteur monta sur le toit de la porte attenante à la muraille. Il regarda et aperçut un homme qui arrivait en courant.
25Alors il appela le roi et l’en informa. Le roi lui dit : « S’il est seul, c’est un messager. » L’homme qui courait se rapprochait.
26C’est alors que le guetteur vit un autre homme arriver en courant. Le guetteur appela donc le portier et lui dit : « Regarde ! Il y a un autre homme qui arrive en courant ! Il est seul lui aussi. » Alors le roi dit : « C’est aussi un messager. »
27Puis le guetteur dit : « En voyant courir le premier homme, j’ai l’impression que c’est Ahimaaz fils de Zadok. » Alors le roi dit : « C’est un homme de bien. Il vient avec de bonnes nouvelles. »
28En arrivant, Ahimaaz cria au roi : « Tout va bien ! » Et il s’inclina devant le roi, face contre terre. Puis il dit : « Que Jéhovah ton Dieu soit loué, mon seigneur le roi, car il t’a donné la victoire sur les hommes qui s’étaient rebellés contre toi ! »
29Mais le roi lui demanda : « Est-​ce que tout va bien pour mon fils Absalon ? » Ahimaaz répondit : « Au moment où Joab nous a envoyés, l’autre messager et moi, j’ai vu qu’il y avait une grande agitation, mais je n’ai pas su pourquoi. »
30Alors le roi lui dit : « Mets-​toi sur le côté et reste là. » Ahimaaz se mit donc sur le côté et attendit.
31Puis le Koushite arriva et il dit : « Mon seigneur le roi, j’ai une nouvelle pour toi : aujourd’hui, Jéhovah t’a rendu justice en te délivrant de tous ceux qui s’étaient rebellés contre toi. »
32Mais le roi lui demanda : « Est-​ce que tout va bien pour mon fils Absalon ? » Le Koushite répondit : « Mon seigneur le roi, que tous tes ennemis et tous ceux qui se sont rebellés contre toi, pour te faire du mal, finissent comme ce jeune homme ! »
33Bouleversé par la nouvelle, le roi monta dans la pièce qui est au-dessus de la porte de la ville et il se mit à pleurer. Tout en marchant, il disait : « Mon fils Absalon, mon fils, mon fils Absalon ! Ah ! si seulement j’étais mort à ta place, Absalon mon fils, mon fils ! »