n°57 / À Philémon 1 :
1Paul, prisonnier pour Christ Jésus, et Timothée, [notre] frère, à Philémon, notre bien-aimé et notre compagnon de travail,
2et à Apphia, notre sœur, et à Archippe, notre compagnon d’armes, et à la congrégation qui est dans ta maison :
3À vous faveur imméritée et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ.
4Je remercie toujours mon Dieu quand je fais mention de toi dans mes prières,
5car je continue d’entendre parler de ton amour et de la foi que tu as envers le Seigneur Jésus et envers tous les saints ;
6afin que la communication de ta foi devienne agissante du fait que tu reconnais que toute bonne chose chez nous a un lien avec Christ.
7Car j’ai eu beaucoup de joie et de consolation au sujet de ton amour, parce que les tendres affections des saints ont été réconfortées grâce à toi, frère.
8C’est pourquoi, bien que j’aie, en ce qui concerne Christ, une grande franchise pour t’ordonner de faire ce qui convient,
9j’aime mieux t’exhorter en raison de l’amour, puisque je suis tel que je suis, moi Paul, un vieillard, oui maintenant aussi prisonnier pour Christ Jésus ;
10je t’exhorte au sujet de mon enfant, de qui je suis devenu père alors que je me trouve dans les liens, Onésime,
11qui autrefois t’a été inutile, mais qui maintenant nous est utile à toi et à moi.
12Celui-là, je te le renvoie, oui lui-même, c’est-à-dire mes propres tendres affections.
13Je voudrais bien le retenir pour moi, afin qu’il continue à me servir à ta place dans les liens que je porte à cause de la bonne nouvelle.
14Mais sans ton assentiment je ne veux rien faire, afin que ta bonne action ait lieu, non pas comme sous la contrainte, mais de ton plein gré.
15Peut-être, en effet, est-ce pour cette raison qu’il s’est échappé pour une heure, afin que tu le retrouves pour toujours,
16non plus comme un esclave, mais mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé, surtout pour moi, mais combien plus pour toi, et dans les liens de la chair et dans [le] Seigneur.
17Si donc tu me tiens pour un associé, accueille -le aimablement comme si c’était moi.
18D’autre part, s’il t’a fait quelque tort ou te doit quelque chose, mets cela sur mon compte.
19Moi, Paul, j’écris de ma propre main : je rembourserai. . . pour ne pas te dire que, d’ailleurs, tu me dois ta personne même.
20Oui, frère, que je tire profit de toi en ce qui concerne [le] Seigneur ; réconforte mes tendres affections en ce qui concerne Christ.
21Ayant confiance en ta docilité, je t’écris, sachant que tu feras même davantage que les choses que je dis.
22Mais en même temps prépare-moi aussi un logement, car j’espère que, grâce à vos prières, je serai relâché pour vous.
23Épaphras mon compagnon de captivité en union avec Christ t’envoie ses salutations,
24[ainsi que] Marc, Aristarque, Démas, Luc, mes compagnons de travail.
25Que la faveur imméritée du Seigneur Jésus Christ [soit] avec l’esprit [que] vous [manifestez].