n°18 / Job 17 :
1“ Mon esprit s’est brisé, mes jours se sont éteints ; le cimetière est pour moi.
2Oui, il y a des moqueries contre moi, et mon œil loge au milieu de leur comportement rebelle.
3S’il te plaît, mets mon gage près de toi. Qui d’autre topera dans ma main, se portant garant ?
4Car tu as fermé leur cœur à la prudence. C’est pourquoi tu ne les élèves pas.
5Il invitera des compagnons à prendre leurs parts, mais les yeux de ses fils s’épuiseront.
6Il m’a placé là comme la parole proverbiale des peuples, si bien que je deviens quelqu’un à qui l’on crache au visage.
7Mon œil s’affaiblit de dépit et mes membres sont tous comme l’ombre.
8Les hommes droits sont stupéfaits en voyant cela, et même l’innocent s’excite à propos de l’apostat.
9Le juste demeure fermement attaché à sa voie, et l’ [homme] aux mains pures continue de croître en force.
10Mais vous tous, vous pouvez recommencer. Allons, s’il vous plaît, puisque je ne trouve pas un sage parmi vous.
11Mes jours ont passé, mes plans ont été brisés, les désirs de mon cœur.
12Ils continuent de faire passer la nuit pour le jour : ‘ La lumière est proche à cause des ténèbres. ’
13Si je continue d’attendre, le shéol est ma maison ; c’est dans les ténèbres que je devrai étendre ma couche.
14À la fosse je devrai crier : ‘ Tu es mon père ! ’à la larve : ‘ Ma mère et ma sœur ! ’
15Et où donc est mon espoir ? Et mon espoir — qui l’aperçoit ?
16Vers les barres du shéol ils descendront, quand tous ensemble nous devrons descendre dans la poussière. ”