n°46 / Première lettre aux Corinthiens 13 :
1Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je suis devenu un [morceau de] bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit.
2Et si j’ai le don de prophétie et que je connaisse tous les saints secrets et toute la connaissance, et si j’ai toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien.
3Et si je donne tous mes biens pour nourrir les autres, et si je livre mon corps pour me glorifier, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me sert à rien.
4L’amour est patient et bon. L’amour n’est pas jaloux, il ne se vante pas, ne se gonfle pas [d’orgueil],
5n’agit pas de façon inconvenante, ne cherche pas ses propres intérêts, ne s’irrite pas. Il ne tient pas compte du mal subi.
6Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité.
7Il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout.
8L’amour ne disparaît jamais. Mais que ce soient les [dons de] prophétie, ils seront abolis ; que ce soient les langues, elles cesseront ; que ce soit la connaissance, elle sera abolie.
9Car nous connaissons partiellement et nous prophétisons partiellement ;
10mais quand ce qui est complet arrivera, ce qui est partiel sera aboli.
11Lorsque j’étais un tout-petit, je parlais comme un tout-petit, je pensais comme un tout-petit, je raisonnais comme un tout-petit ; mais maintenant que je suis devenu un homme, j’ai aboli ce qui est [propre] au tout-petit.
12À présent, en effet, nous voyons, les contours étant indécis, au moyen d’un miroir de métal, mais alors ce sera face à face. À présent, je connais partiellement, mais alors je connaîtrai de façon exacte tout comme je suis connu de façon exacte.
13Maintenant, cependant, demeurent la foi, l’espérance, l’amour, ces trois-là ; mais le plus grand de ces [trois], c’est l’amour.