n°40 / L’Evangile selon Matthieu 17 :
14Et quand ils furent arrivés vers la foule, un homme s’approcha de lui et s’agenouilla devant lui, disant :
15Seigneur, aie pitié de mon fils, parce qu’il est lunatique et qu’il souffre misérablement ; car souvent il tombe dans le feu, et souvent dans l’eau ;
16et je l’ai présenté à tes disciples, et ils n’ont pu le guérir.
17Et répondant Jésus dit : O race incrédule et perverse ! jusques à quand serais-je avec vous ? jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici.
18Et Jésus le réprimanda, et le démon sortit de lui ; et dès cette heure-là l’enfant fut guéri.
19Et les disciples, s’étant approchés de Jésus en particulier, dirent : Pourquoi nous, n’avons-nous pu le chasser ? —
20Et Jésus leur dit : A cause de votre incrédulité ; car, amen, je vous le dis : Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible.
21Mais cette espèce [d’esprits] ne sort que par la prière et par le jeûne.
22Or, comme ils se trouvaient en Galilée, Jésus leur dit : Le Fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes,
23et ils le tueront ; et le troisième jour il se réveillera. Et ils furent fort attristés.
24Or, comme ils arrivaient à Capernaum, ceux qui percevaient les didrachmes s’approchèrent de Pierre, et dirent : Votre docteur ne paie-t-il pas les didrachmes ? —
25Il dit : Oui. Et quand il entra dans la maison, Jésus le prévint, en disant : Que t’en semble, Simon ? Les rois de la terre, de qui prennent-ils péages ou tribut ? est-ce de leurs fils ou des étrangers ? —
26Pierre lui dit : Des étrangers. — Jésus lui dit : Les fils sont donc libres ;