n°47 / Seconde Epître de l’apôtre Paul aux Corinthiens 7 :
1Ayant donc ces promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant [notre] sainteté dans la crainte de Dieu.
2Comprenez-nous : nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons corrompu personne, nous n’avons fait notre profit de personne.
3Je ne parle pas pour [vous] condamner, car j’ai déjà dit que vous êtes dans nos cœurs à mourir ensemble et à vivre ensemble.
4J’ai une grande assurance dans mes rapports avec vous ; j’ai grand sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation ; j’ai surabondance de joie dans toute notre tribulation.
5Car, après que nous sommes arrivés en Macédoine, notre chair n’a eu aucun soulagement, mais nous avons été de toute manière pressés par la tribulation : au-dehors, des combats ; au-dedans, des craintes.
6Mais celui qui console les humbles, Dieu, nous a consolés par l’arrivée de Tite ;
7et non seulement par son arrivée, mais aussi par la consolation dont il a été consolé à votre sujet, nous apprenant votre ardent désir, vos larmes, votre zèle pour moi, en sorte que j’ai eu plus de joie ;
8parce que si je vous ai attristés par ma lettre ; je ne m’en repens pas. Si même je m’en suis repenti (car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que pour peu de temps) ;
9maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que vous avez été attristés à conversion ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin que vous ne reçussiez en rien du dommage de notre part.
10Car la tristesse selon Dieu produit une conversion à salut dont on ne se repent point ; mais la tristesse du monde produit la mort.
11Voyez en effet cette tristesse même selon Dieu que vous avez éprouvée, quel empressement elle a produit en vous ! et même quelle apologie, et même quelle indignation, et même quelle crainte, et même quel ardent désir, et même quel zèle, et même quel châtiment ! En tout, vous avez montré que vous êtes purs dans cette affaire.
12Si donc je vous ai écrit, ce n’a été ni à cause de celui qui a fait tort, ni à cause de celui à qui le tort a été fait ; mais afin que notre empressement pour vous, vous fût manifesté devant Dieu.
13C’est pourquoi, nous avons été consolés par votre consolation ; mais nous avons été réjouis plus abondamment par la joie de Tite, dont l’esprit a été mis en repos par vous tous.
14Parce que, si je me suis quelque peu glorifié devant lui à votre sujet, je n’ai pas été confus ; mais comme c’est avec vérité que nous vous avons dit toutes choses, de même aussi ce dont nous nous sommes glorifiés auprès de Tite s’est trouvé la vérité.
15Et ses entrailles sont encore plus [émues] envers vous, quand il se souvient de votre obéissance à tous, et avec quelle crainte et quel tremblement vous l’avez reçu.
16Je me réjouis donc, parce qu’en toute chose j’ai confiance en vous.