n°47 / Seconde Epître de l’apôtre Paul aux Corinthiens 3 :
1Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ; ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de lettres de recommandation de votre part ?
2C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous [les] hommes ;
3car il est manifeste que vous êtes une lettre de Christ, écrite par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des plaques de pierre, mais sur des plaques de chair, [celles] du cœur.
4Or une telle confiance, nous l’avons auprès de Dieu par le moyen du Christ.
5Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose comme venant de nous-mêmes ; mais notre capacité vient de Dieu,
6qui même nous a rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance , non de lettre mais d’esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit fait vivre.
7Que si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, fut avec gloire, de telle sorte que les fils d’Israël ne pouvaient arrêter les yeux sur le visage de Moïse à cause de la gloire de son visage, laquelle disparaissait ;
8combien plus le ministère de l’Esprit ne sera-t-il pas avec gloire ?
9Car si le ministère de la condamnation [était] gloire, à bien plus forte raison le ministère de la justice abonde-t-il en gloire.
10Et, sous ce rapport, à cause de cette gloire surabondante, ce qui fut glorifié n’a pas de gloire ;
11car si ce qui disparaissait passa par la gloire, à bien plus forte raison ce qui est permanent l’est-il avec gloire.
12Ayant donc une telle espérance, nous usons de beaucoup d’assurance,
13et [nous ne sommes] pas comme Moïse [qui] mettait un voile sur son visage, pour que les fils d’Israël n’arrêtassent pas leurs yeux sur la fin de ce qui disparaissait.
14Mais leurs entendements ont été endurcis ; car jusqu’aujourd’hui le même voile demeure, sans être levé, dans la lecture de l’ancien testament ; parce que c’est dans le Christ qu’il disparaît.
15Mais jusqu’aujourd’hui, lorsque Moïse est lu, un voile reste sur leur cœur ;
16mais quand [Israël] se sera retourné vers le Seigneur, le voile sera entièrement ôté.
17Or le Seigneur est l’Esprit et là où est l’Esprit du Seigneur là est la liberté.
18Et nous tous qui, à visage découvert, réfléchissons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à la même image, de gloire en gloire, comme par un Seigneur [qui est] l’Esprit.