n°46 / Première Epître de l’apôtre Paul aux Corinthiens 7 :
1Or, quant aux choses sur lesquelles vous m’avez écrit, il est bon à l’homme de ne point toucher de femme ;
2mais à cause des fornications, que chacun ait sa femme, et que chacune ait son mari.
3Que le mari rende à sa femme l’affection qu’il lui doit, et pareillement aussi, la femme à son mari.
4La femme n’a pas son propre corps sous sa dépendance, mais c’est le mari ; et pareillement aussi, le mari n’a pas son propre corps sous sa dépendance, mais c’est la femme.
5Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est peut-être d’un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente à cause de votre incontinence.
6Et je dis cela par condescendance, non par commandement ;
7car je voudrais que tous [les] hommes fussent comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don de grâce particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre.
8Mais je dis à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, qu’il leur est bon de demeurer comme moi-même.
9Mais, s’ils ne sont pas tempérants, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler.
10Et à ceux qui sont mariés, je leur commande, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari.
11Et si même elle se sépare, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari ; et que le mari ne laisse pas sa femme.
12Mais aux autres, je leur dis, moi, non le Seigneur : Si quelque frère a une femme incrédule et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la laisse pas ;
13et si une femme a un mari incrédule et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne le laisse pas.
14Car le mari incrédule est sanctifié en sa femme, et la femme incrédule est sanctifiée en son mari ; autrement certes, vos enfants seraient impurs, mais maintenant ils sont saints.
15Et si l’incrédule se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas asservis en de tels cas. Or c’est dans la paix que Dieu nous a appelés.
16Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?
17Seulement, que chacun marche selon que Dieu le lui a départi, selon que le Seigneur l’a appelé ; et c’est ainsi que j’ordonne dans toutes les assemblées.
18Quelqu’un fut-il appelé étant circoncis ? qu’il ne ramène point [l’incirconcision] ; quelqu’un fut-il appelé dans l’incirconcision ? qu’il ne se fasse pas circoncire.
19La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais non pas l’observation des commandements de Dieu.
20Que chacun demeure dans l’état où il fut appelé.
21Fus-tu appelé étant esclave ? ne t’en mets point en peine ; mais aussi, si tu as la possibilité de devenir libre, uses-en plutôt.
22Car l’esclave appelé dans le Seigneur, est un affranchi du Seigneur ; pareillement aussi l’homme libre appelé, est un esclave de Christ.
23Vous avez été achetés à prix ; ne devenez pas esclaves des hommes.
24Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l’état où il fut appelé.
25Pour ce qui est des vierges, je n’ai pas de commandement du Seigneur ; mais je donne un avis, comme ayant reçu miséricorde du Seigneur pour être fidèle.
26Je pense donc que cela est bon à cause de la nécessité présente ; qu’il est bon pour l’homme d’être ainsi.
27Es-tu lié à une femme ? ne cherche point la rupture du lien. Es-tu délié d’avec une femme ? ne cherche point de femme.
28Cependant si même tu t’es marié, tu n’as pas péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a pas péché ; mais de telles personnes auront des tribulations dans la chair, et moi, je vous épargne.
29Or je dis ceci, frères, que le temps est resserré désormais ; afin que ceux mêmes qui ont des femmes soient comme n’en ayant point ;
30et ceux qui pleurent, comme ne pleurant pas ; et ceux qui se réjouissent, comme ne se réjouissant pas, et ceux qui achètent, comme ne possédant pas ;
31et ceux qui usent de ce monde, comme n’en usant pas pleinement, car la figure de ce monde passe.
32Or je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur et des moyens de plaire au Seigneur ;
33mais celui qui s’est marié, s’inquiète des choses du monde et des moyens de plaire à sa femme.
34Il y a une différence entre la femme et la vierge : la non mariée s’inquiète des choses du Seigneur, pour être sainte et de corps et d’esprit ; mais celle qui est mariée s’inquiète des choses du monde et des moyens de plaire à son mari.
35Or je dis cela pour votre propre avantage, non afin de vous tendre un piège ; mais pour que vous fassiez sans distraction ce qui est bienséant et agréable au Seigneur.
36Mais quelqu’un pense-t-il qu’il agisse contre la bienséance envers sa fille vierge, si elle dépasse la fleur de son âge, et qu’il doive en être ainsi ? qu’il fasse ce qu’il veut : il ne pèche pas ; qu’ils se marient.
37Mais celui qui demeure ferme en son cœur, qui n’est point contraint, qui a le pouvoir [d’agir] selon sa propre volonté et qui a jugé en son cœur de garder sa fille vierge, fait bien.
38De sorte que celui qui marie, fait bien, et que celui qui ne marie pas, fait mieux.
39La femme est liée par une loi aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si son mari s’est endormi, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, [que ce soit] dans le Seigneur.
40Mais elle, selon mon avis, est plus heureuse si elle demeure comme elle est. Or j’estime que j’ai aussi l’Esprit de Dieu.