n°19 / Psaumes 144 :
2Mon bienfaiteur et ma forteresse, Ma haute retraite et mon libérateur, Mon bouclier, celui qui est mon refuge, Qui m’assujettit mon peuple !
3Eternel, qu’est-ce que l’homme, pour que tu le connaisses ? Le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ?
4L’homme est semblable à un souffle, Ses jours sont comme l’ombre qui passe.
5Eternel, abaisse tes cieux, et descends ! Touche les montagnes, et qu’elles soient fumantes !
6Fais briller les éclairs, et disperse mes ennemis ! Lance tes flèches, et mets-les en déroute !
7Etends tes mains d’en haut ; Délivre-moi et sauve-moi des grandes eaux, De la main des fils de l’étranger,
8Dont la bouche profère la fausseté, Et dont la droite est une droite mensongère.
9O Dieu ! je te chanterai un cantique nouveau, Je te célébrerai sur le luth à dix cordes.
10Toi, qui donnes le salut aux rois, Qui sauvas du glaive meurtrier David, ton serviteur,
11Délivre-moi et sauve-moi de la main des fils de l’étranger, Dont la bouche profère la fausseté, Et dont la droite est une droite mensongère ! …
12Nos fils sont comme des plantes Qui croissent dans leur jeunesse ; Nos filles comme les colonnes sculptées Qui font l’ornement des palais.
13Nos greniers sont pleins, Regorgeant de toute espèce de provisions ; Nos troupeaux se multiplient par milliers, par dix milliers, Dans nos campagnes ;
14Nos génisses sont fécondes ; Point de désastre, point de captivité, Point de cris dans nos rues !
15Heureux le peuple pour qui il en est ainsi ! Heureux le peuple dont l’Eternel est le Dieu !