La sainte Bible

De à
Préférences d'affichage Affichage des versets par :

Style d'écriture : Taille du texte :
Couleurs :


La Bible de Jérusalem, édition de 1973 © Copyright.[+]

n°47 / Deuxième épître aux Corinthiens 7 :

1En possession de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant de nous sanctifier dans la crainte de Dieu.
2Faites-nous place en vos cœurs. Nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne.
3Je ne dis pas cela pour vous condamner. Je vous l’ai déjà dit : vous êtes dans nos cœurs à la vie et à la mort.
4J’ai grande confiance en vous, je suis très fier de vous. Je suis comblé de consolation ; je surabonde de joie dans toute notre tribulation.
5De fait, à notre arrivée en Macédoine, notre chair ne connut pas de repos. Partout des tribulations : au-dehors, des luttes ; au-dedans, des craintes.
6Mais Celui qui console les humiliés, Dieu, nous a consolés par l’arrivée de Tite,
7et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation que vous-mêmes lui aviez donnée. Il nous a fait part de votre ardent désir, de votre désolation, de votre zèle pour moi, si bien qu’en moi la joie a prévalu.
8Vraiment, si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas. Et si je l’ai regretté - je vois bien que cette lettre vous a, ne fût-ce qu’un moment, attristés -
9je m’en réjouis maintenant, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que cette tristesse vous a portés au repentir. Car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez, de notre part, subi aucun dommage.
10La tristesse selon Dieu produit en effet un repentir salutaire qu’on ne regrette pas ; la tristesse du monde, elle, produit la mort.
11Voyez plutôt ce qu’elle a produit chez vous, cette tristesse selon Dieu. Quel empressement ! Que dis-je ? Quelles excuses ! Quelle indignation ! Quelle crainte ! Quel ardent désir ! Quel zèle ! Quelle punition ! Vous avez montré de toutes manières que vous étiez innocents en cette affaire.
12Aussi bien, si je vous ai écrit, ce n’est ni à cause de l’offenseur ni à cause de l’offensé. C’était pour faire éclater chez vous devant Dieu l’empressement que vous avez à notre égard.
13Voilà ce qui nous a consolés. A cette consolation personnelle s’est ajoutée une joie bien plus grande encore, celle de voir la joie de Tite, dont l’esprit a reçu apaisement de vous tous.
14Que si devant lui je me suis quelque peu glorifié à votre sujet, je n’ai pas eu à en rougir. Au contraire, de même qu’en toutes choses nous vous avons dit la vérité, ainsi ce dont nous nous sommes glorifiés auprès de Tite s’est trouvé être la vérité.
15Et son affection pour vous redouble, quand il se rappelle votre obéissance à tous, comment vous l’avez accueilli avec crainte et tremblement.
16Je me réjouis de pouvoir en tout compter sur vous.